Rap

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Messagede bipbip » 05 Juil 2017, 02:38

Shay, camarade ingouvernable ?

La rappeuse belgo-congolaise chante le refus d’un monde terrifiant et l’impossibilité de s’y laisser enfermer.

« Se lever pour mille-deux [1200 euros, ndlr] c’est insultant » est vite devenu un slogan à part entière du mouvement « contre la loi travail et son monde » en 2016. La presse mainstream l’avait même relevé, notamment Le Monde, dans unarticle intitulé « La planète rap s’affiche en tête des manifs ». La phrase, dont la force réside dans la simplicité, était empruntée à « A7 » de SCH, artiste marseillais qui s’est imposé avec rapidité dans la scène rap.

... https://lundi.am/Shay-camarade-ingouvernable
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Re: Rap

Messagede bipbip » 14 Juil 2017, 18:41

VII : « Le rap pourrait nous emmener bien plus loin »

VII roule sa bosse, depuis 1995, dans les marges de la scène hip-hop hexagonale. Discret mais combatif, volontairement en retrait de l’industrie du disque et du « rap game », l’artiste jure gratter le papier comme si ses pages « avaient de l’eczéma » et ne rêve, rien de moins, que de « casser la bouche de ceux qui nous gouvernent ». De l’esthétique macabre de ses premières années à son engagement socialiste, les années passent mais le pouvoir ne change pas, assure l’indépendantiste basque qu’il est, bientôt dix albums solo au compteur.

... https://www.revue-ballast.fr/vii/
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Re: Rap

Messagede Pïérô » 30 Juil 2017, 03:01

La Plume X Many The Dog - Pour Qui, Pourquoi (2017)

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Re: Rap

Messagede Pïérô » 17 Aoû 2017, 03:30

Artivistes - Plein le culte (1er Impact)

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Re: Rap

Messagede Pïérô » 22 Aoû 2017, 21:18

L'Prolo il y a tant de raisons (la guerre est déclarée)mixtape

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Re: Rap

Messagede Pïérô » 25 Aoû 2017, 01:59

Rapaces / Sur la religion

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Re: Rap

Messagede bipbip » 02 Sep 2017, 17:52

VIDÉO - Ils sont drôles, ils ont la pêche, ils jouent bien : PANG, rap écolo « 100 % bio »

Être écolo, défendre de nouvelles formes de démocratie et faire du rap à la fois, est-ce possible ? Oui ! le groupe Pang s’y adonne depuis des années. Rencontre en vidéo avec ce trio déjanté et engagé.

Rapper pour promouvoir l’écologie, c’est le credo du trio franco-belge Pang, garanti « 100 % bio ». Tout commence dans un potager partagé à Bruxelles il y a quelques années, entre Grégori Boon et Adrien Delval, alias MC Greggi et MonkeyMix. Chantonnant chacun au milieu des légumes bio, ils s’essayent ensemble au rap sur le thème de la permaculture. Rejoints depuis par Florian Jubin, ils écrivent des textes engagés sur les alternatives qu’ils mettent en pratique dans leur quotidien.

Leurs clips déjantés sur l’habitat léger, le compostage ou encore le vélo les ont fait connaître et le groupe se produit désormais dans de nombreux festivals écologiques. Derrière les déguisements de betteraves et de lombrics loufoques, les trois rappeurs sont persuadés que montrer l’exemple de manière positive est la méthode la plus efficace pour porter leurs idées.

Reporterre les a rencontrés à l’occasion de leur concert lors du Fermes d’avenir Tour à Metz, le 16 juin dernier.



https://reporterre.net/VIDEO-Ils-sont-d ... lo-100-bio
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Re: Rap

Messagede bipbip » 07 Oct 2017, 16:54

Rien A Perdre - Extrait de DEGATS RAP - Force Collective (2017) (Audio)

Rien A Perdre
DEGATS RAP - Force Collective (2017)
Nestor + Remito + Etnas + Rapaces

EN TELECHARGEMENT GRATUIT MP3
https://degatsrap-forcecollective.bandcamp.com

https://vosstanie.blogspot.fr/2017/10/r ... force.html
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Re: Rap

Messagede bipbip » 28 Oct 2017, 15:39

Le blues de l'instant

par Skalpel (Première Ligne) x Many the Dog

Image

EP de Skalpel produit par Many the Dog
Scratchs : Akye
Enregistrement : Akye (BBK Studio)
Mix & Master : FL-How (CCK Prod)
Artwork : http://www.putsh.one

en écoute et téléchargement : https://bboykonsian.bandcamp.com/album/ ... e-linstant
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Re: Rap

Messagede bipbip » 17 Jan 2018, 18:53

Cinq clips de rap anarchiste sortis par coutoentrelesdents

chansons rap et leurs clips paru sur coutoentrelesdents.noblogs.org

Ces derniers mois, coutoentrelesdents a diffusé plusieurs clips de rap anti-autoritaire. On s’investit quotidiennement dans l’écriture et la réalisation de morceaux qui nous permettent d’exprimer et de partager nos idées et notre rage à l’égard du vieux monde et de ses oppressions. Parce qu’on a souvent été déçuEs par les paroles de chansons qui nous faisaient bouger, on cherche à faire exister des sons qui nous mettent bien musicalement et s’inscrivent dans nos perspectives de luttes.

Tout ces titres sont auto-produits, écrits et réalisés hors des circuits marchands, anonymement et collectivement. Ils peuvent être écoutés et téléchargés gratuitement, l’idée étant de partager une musique au moins antisexiste, antiraciste, et anticapitaliste.

Ces chansons témoignent des expériences de luttes et de l’imaginaire de leurs auteur-e-s et n’attendent que vous pour être entendues et diffusées ! En espérant que vous retrouverez à l’écoute le plaisir qu’on a eu à les faire !

... https://paris-luttes.info/cinq-clips-de ... histe-9353
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Re: Rap

Messagede bipbip » 03 Mai 2018, 17:39

Mouad Belghawat

Mouad Belghawat (rappeur marocain) : « Le Maroc est comme une grande prison »

Mouad Belghawat, la trentaine, est un rappeur renommé de la scène alternative marocaine. Militant libertaire, il est connu sous son nom d’artiste, Lhaqued. Figure de proue du Mouvement du 20 février, qui fleurit en 2011, de concert avec le Printemps arabe, il s’est exilé en Belgique. De passage à Nîmes, Mouad évoque son combat.

Alternative Libertaire : Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à l’exil ?

Mouad Belghawat : J’ai fait plusieurs séjours en prison à cause de mes textes. Je suis arrivé en Belgique en 2015. A l’occasion d’un concert à Bruxelles, mon frère m’a appelé pour me dire que la police était venue chez moi pour me remettre une convocation au commissariat central de Casablanca. La perspective d’être arrêté, à mon retour, dès mon arrivée à l’aéroport, et d’être de nouveau jeté en prison, m’a poussé à demander l’exil politique en Belgique. Dans le Mouvement du 20 Février, j’étais un des initiateurs des manifestations sur Casablanca. Je m’impliquais, avant tout, dans la commission « création » pour dessiner des banderoles, faire des graffitis revendicatifs dans les rues et surtout inventer des chansons pour les cortèges.

Peux-tu parler de tes séjours en prison ?

J’ai fait deux ans de prison ­entre 2011 et 2014. La première fois, quatre mois, la seconde plus d’un an et la troisième fois de nouveau quatre mois. Au cours de ces incarcérations, j’ai eu la chance d’être relativement bien traité. Une campagne était menée dans tout le pays pour demander ma libération. Au niveau international, de nombreux artistes et rappeurs militants parlaient de moi. Tout ce battage autour de ma détention a fait que le régime marchait sur des œufs. Et ce d’autant que dans la prison, les autres prisonniers me connaissaient et me soutenaient. D’autres camarades moins connu-e-s que moi n’ont pas eu cette chance. En prison, ils et elles ont été torturé.es.

Quand tu discutes avec des ami-e-s militant-e-s qui ont connu les « années de plomb » sous Hassan II, dans les années 70 et 80, comment juges-tu l’évolution des pratiques autoritaires du régime de Mohamed VI ?

Aujourd’hui, avec l’usage des téléphones portables, on peut filmer les violences policières. Le régime fait donc plus attention. Mohamed VI est soucieux de son image à l’étranger, lui qui se prétend le « Roi des pauvres ». La révolte dans le Rif montre, pourtant, que la répression existe toujours. Plus de 400 personnes ont été arrêtées, torturées. Parmi les détenu.es : des enfants de 13 ans à peine.

Peux-tu nous parler un peu de la scène rap au Maroc ?

Celle-ci est née au début des années 1990. Très revendicatif, dans les années 2000, le régime a compris qu’il se devait de la domestiquer. Le pouvoir a acheté de nombreux rappeurs en leur proposant des contrats mirobolants et des facilités pour passer à la télévision ou à la radio, à condition d’édulcorer les textes de leurs chansons. De cette trahison est apparu l’autre rap. Celui de la rue qui crie sa colère contre les injustices, critique le système. Parmi les chanteurs connus de ce Rap conscient, il y a Orlando, Medhi Black Wind, par exemple. Pour les concerts, par contre, c’est compliqué. Je ne pouvais, par exemple, pas monter sur scène. La police interdisait systématiquement mes concerts. Ce fut le cas en 2014. On avait réservé une grande salle à Casablanca. La police était venue la veille sur les lieux, avait cassé notre matériel, coupé le courant. Ma scène, c’était, en fait, les manifestations. Là, au milieu de la foule, la police n’osait rien faire ! Je montais, par contre, sur scène quand je me produisais à l’étranger. Il y a quelques années, à l’occasion d’un festival, à Londres, défendant la liberté d’expression, j’avais gagné un prix. Cela m’a fait connaître et m’a permis de jouer en Scandinavie, en France, en Hollande mais aussi en Jordanie.

L’intérêt dans le monde des musiques revendicatives et alternatives, c’est de jeter des ponts entre différents styles. Existe-t-il, par exemple, des liens au Maroc entre cette branche consciente du rap et la scène punk ?

Tous les ans depuis trois 2015, le festival de Hardzazat dans le sud marocain réunit plusieurs centaines de personnes qui ne se reconnaissent pas dans le système. Dans ce cadre : graffeurs, acteurs et actrices de théâtre de rue, rappeurs et groupes punk, hardcore et ska se mélangent et jouent ensemble. Les musiques sont différentes mais la rage est la même. Le problème, c’est que cet espace de liberté est mis à mal. L’an passé, la police est intervenue sur le lieu du festival pour l’interdire. Les organisateurs et organisatrices avaient dû trouver, au dernier moment, un lieu alternatif pour qu’il se tienne, à la sortie de Ouarzazate. Cette année encore, le maire de la ville a, d’ores et déjà, annoncé sa volonté de l’interdire.

Le mot de la fin, Mouad ?

La jeunesse marocaine vit une situation terrible. Il n’y a pas de possibilité pour elle de s’exprimer. Cette absence de liberté mais, aussi, une vie faite de précarité et de misère, poussent les jeunes à s’enfuir en Europe. Le Maroc est comme une grande prison. En même temps, la jeunesse est vivante. Il y a deux mois, on a fêté l’anniversaire du Mouvement du 20 Février. Et dans toutes les villes du Maroc, le peuple et la jeunesse sont sortis dans la rue. Cela prouve que la colère demeure et qu’elle ne demande, malgré la répression, qu’à exploser. Les raisons de se révolter existent toujours.

Propos recueillis par Jérémie Berthuin (AL Gard)





http://www.alternativelibertaire.org/?M ... nde-prison
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Re: Rap

Messagede bipbip » 01 Juil 2018, 17:00

Gipsy mafia

antifa de serbie

C'est l'histoire de deux frères - Skill et Bady O.G - qui utilisent le rap pour exprimer leurs idées et faire connaître les problèmes des Rroms. Ils parlent du fascisme, mais aussi de leur enfance, leurs amis, leurs amours, leur monde... Gipsy Mafia, le groupe de hip-hop rrom originaire de Zrenjanin, en Serbie.



En concert mardi 3 juillet 2018 à Siradan (65)
19h, Le moun's - bar et culture, 5 place Saint Sernin, 65370 Siradan
Entrée à prix libre

viewtopic.php?f=89&t=14456&sid=8a5a772406d512bfbf9cfbcf2476845e#p285234
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Re: Rap

Messagede bipbip » 27 Sep 2018, 19:29

Le retour apocalyptique de Disiz La Peste

Celles et ceux qui sont nées entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 se souviennent du single J’pète le plombs, véritable tube des cours de récré issu de l’album Le Poisson Rouge sorti en 2000. Depuis, Disiz n’a jamais vraiment quitté la musique, il a sorti une douzaine d’albums, s’est essayé à d’autres genres musicaux et a même tourné dans quelques films dans le milieu des années 2000.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Le-r ... z-La-Peste
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Re: Rap

Messagede bipbip » 14 Oct 2018, 17:14

Les rappeurs, ces petits soldats du capitalisme

En France comme aux États-Unis où il est né, le rap était porteur d’un message subversif. Mais progressivement digérées par l’industrie du divertissement, la sous-culture hip-hop et ses aspirations à renverser la société se sont vidées de leur substance critique. Comment le rap est-il devenu l’appareil idéologique préféré du capitalisme pour convertir les jeunes au système de valeurs dominant ?

En 1995, Suprême NTM rappe : « la bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville, pas pour faire la fête, qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu? Allons à l’Elysée, brûler les vieux ». En 1997, Stomy Bugsy, Passi, Shurik’n et plusieurs ténors du rap français posent leur flow sur une compilation destinée à servir de bande originale à Ma 6T va craquer, film coup de poing sur les banlieues réalisé par Jean-François Richet. Dans le morceau La Sédition, Mystik et 2 Bal rappent ce refrain : « la sédition est la solution, révolution / multiplions les manifestations, passons à l’action ». Et ce couplet : « d’abord des gens fâchés qui n’ont pas la langue dans la poche / faisant partie d’un parti d’avant-garde / guidé par des principes visant à renverser la société ».

Inconcevables dans la bouche d’aucun des poids lourds du rap français actuel, ces paroles insurrectionnelles résonnent vingt ans plus tard comme le chant du cygne d’un rap conçu comme l’art capable d’esthétiser la colère des classes populaires. En effet, depuis la fin des années 2000, le rap mainstream est devenu une arme idéologique qui suggère aux auditeurs des comportements et des désirs qui correspondent aux exigences du capitalisme.

Au début des années 2000, le rap français vit les prémisses de son âge d’or : davantage écouté et plus médiatisé, il tend à se démocratiser(1). Son succès auprès d’un nombre croissant de jeunes fait progressivement émerger un marché très lucratif. En l’espace d’une décennie, de nombreux titres deviennent des classiques, faisant du rap l’un des genres musicaux les plus populaires. Des deux côtés de l’Atlantique, cette audience exponentielle incite les producteurs à usiner les artistes et leurs morceaux de manière standardisée. Purs produits de cette mutation, des rappeurs comme Akhenaton (IAM) ou Joey Starr (NTM) se situent à cheval sur les deux époques : celle du rap révolté, et celle du rap promoteur de la société de consommation et arbitre du jeu néolibéral.

Du capitalisme partout, tout le temps

À la fin des années 2000, le rap achève lentement sa mise en conformité : l’individualisme, la volonté de domination et la compétition interpersonnelle sont devenus les thématiques fétiches de quasiment tous les rappeurs. Et à mesure que le nombre d’artistes augmente, leurs textes s’uniformisent autour d’un dénominateur commun de plus en plus étroit : l’argent, et plus largement, la mise en scène des valeurs et des pratiques capitalistes les plus violentes.

Tandis que les artistes redoublent d’imagination pour créer de nouveaux univers visuels et mélodiques, le contenu se rétrécie, cantonnant le champ des possibles à des aspirations centrées sur l’argent, son accumulation et les consommations ostentatoires qu’il permet. Il existe des exceptions dans le rap game français. Kerry James reste par exemple le pape du « rap dissident ». Bigflo & Oli, Nekfeu, Orelsan ou certains rappeurs moins célèbres peuvent épisodiquement signer des punchlines engagées. Mais dans la grande majorité, le constat reste le même : le « rap conscient » tend à disparaître, au profit du « rap hardcore

... http://lvsl.fr/les-rappeurs-ces-petits- ... apitalisme
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Rap’s not dead

Messagede manulemalin » 09 Mai 2019, 14:53

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