luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et social

Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 02 Juil 2018, 11:18

AIDES en grève : merci et gros coeur avec les doigts

Mardi 26 juin, à l’issue d’une mobilisation sociale des salarié.e.s de AIDES aussi massive qu’inédite, l’Assemblée générale des grévistes a voté la fin du mouvement de grève entamé le 21 juin à l’occasion des NAO (négociations annuelles obligatoires)... avec le sourire !

Communiqué des sections SUD et CGT de l’association AIDES du 27 juin 2018

Une grève des salarié.es uni.e.s et solidaires qui a permis de gagner de nouveaux droits

Mardi 26 juin, à l’issue d’une mobilisation sociale des salarié.e.s de AIDES aussi massive qu’inédite, l’Assemblée générale des grévistes a voté la fin du mouvement de grève entamé le 21 juin à l’occasion des NAO (négociations annuelles obligatoires).

En effet, mardi matin, les délégations syndicales SUD et CGT ont obtenu une nouvelle réunion de négociation avec la direction. A l’issue de cette rencontre, nous avons pu obtenir satisfaction sur le dernier point qui faisait blocage concernant la rémunération des salarié.e.s., à savoir la mise en place d’une 53ème semaine de salaire qui sera versée chaque année à partir de 2019.

Voici donc ci dessous les 7 mesures que nous avons obtenues à l’issue de notre mouvement de grève et des négociations avec la direction. Ces mesures seront pérennisées par la signature d’ici la semaine prochaine d’un accord d’entreprise entre les syndicats représentatifs à AIDES (SUD et CGT) et la direction :

1° Augmentation collective des salaires mensuels de 38€ brut à partir du 1er juillet
L’inflation depuis un an s’élevant à 1,6 %, nous demandions pour tous-tes les salarié.e.s une augmentation d’un montant équivalent à 1,6 % du salaire mensuel moyen de AIDES, c’est à dire 38€ brut/mois, alors que la direction ne voulait pas aller au-delà de 15€, puis 20€. Face à notre mobilisation et détermination, la direction a finalement accepté 38€ brut mensuel d’augmentation.

2° Mise en place du versement d’une 53ème semaine de salaire à partir de 2019
A partir de 2019, une 53ème semaine de salaire sera versée chaque année sur la paye du mois de novembre de l’année en cours, sous condition d’être présent dans les effectifs depuis le 1er février de l’année en cours. Cette 53ème semaine de salaire sera calculée sur la base du salaire moyen de Aides. Son montant sera donc d’environ 540€ brut. Calculée sur le salaire moyen annuel de AIDES, cette 53ème semaine de salaire équivaut à une augmentation de 1,9 %. Elle sera mise en place à compter de l’année 2019. Précisons qu’il ne s’agit pas d’une prime ponctuelle, mais bien d’un élément pérenne de rémunération, qui sera versée tous les ans. Pour nous, le caractère pérenne de cette mesure est essentiel.

3° Passage de 6 à 7 semaines de congés payés par an
A partir de cet été, l’ensemble des salarié.e.s de AIDES bénéficieront de 7 semaines de congés payés annuels (au lieu de 6 jusqu’à maintenant).

4° Les heures travaillées le dimanche sont comptées doubles
Jusqu’à maintenant, à AIDES, le travail du dimanche était compté comme du temps du travail normal. A partir du 9 juillet, toute heure travaillée le dimanche comptera double : si je travaille 6 heures un dimanche, 12 heures seront comptabilisées sur la feuille temps. Cette mesure s’appliquera de manière définitive à l’ensemble des salariés-es de AIDES pour toute heure travaillée le dimanche, à l’exception des actions suivantes pour lesquelles une expérimentation jusqu’au 31/12/2018 sera menée, suivie d’une évaluation : les formations (participation ou animation), la participation aux instances de gouvernance politique (CTA, CA, Conseil de région) et la participation aux temps de vie associative (sauf pour les collègues en charge de la
prise de note et de la logistique). Pour l’ensemble des autres actions, cette valorisation horaire du travail dominical est définitive.

5° Augmentation de 1 % des minima d’embauche des catégories 5 et 4
En 2008, nous avions obtenu que les minima d’embauche soient automatiquement indexés sur l’augmentation du SMIC. En 2013, à l’occasion du Plan Social, la direction avait supprimé cette mesure. Si nous n’avons pas obtenu le retour de l’indexation automatique des minima d’embauche sur l’augmentation du SMIC, la direction a néanmoins accepté de revaloriser de 1 % les minima d’embauche des cat 5 (1691€ à 1708€) et des cat 4 (1917€ à 1936€) au 1er juillet.

6° Revalorisation de 100€ au dessus du minimum d’embauche des salaires de catégorie 5 après un an d’ancienneté
Dorénavant, à compter d’un an d’ancienneté, tous les salarié.e.s de cat 5 verront leur salaire porté à 1808€ (c’est à dire 100€ de plus que le minimum d’embauche). Il ne s’agit pas d’une mesure ponctuelle, mais bien d’un acquis pérenne : dorénavant, au bout d’un an d’ancienneté, tout.e salarié.e de la catégorie 5 verra son salaire revalorisé de 100€ de plus que le minimum d’embauche de cette catégorie. Cette augmentation de 100€ sera proratisée pour les collègues à temps partiel.

7° Augmentation de +150€ des salaires des cat 4 et 5 pour l’ensemble des Caraïbes
Pour compenser le coût de la vie dans les Caraïbes par rapport à la métropole, nous avons obtenu la revalorisation de +150€ brut pour les salarié.e.s des cat 4 et 5 de toutes les Caraïbes, comme cela avait été obtenu pour les collègues de Guyane en 2017.

Bien sur, ces mesures ne résoudront pas à elles seules tous les problèmes que peuvent connaître les salarié.e.s de l’association concernant leurs conditions de travail et de rémunération. Bien sûr nous aurions préféré que la 53ème semaine de salaire soit versée dès novembre 2018.

Mais ces acquis représentent de réelles avancées sociales dont bénéficieront l’ensemble des salarié.e.s. Et c’est bien grâce à la grève, grâce à notre mobilisation massive, unitaire et déterminée dans tout le réseau, au siège comme dans les LM, en métropole comme dans les Caraïbes, que nous avons pu les obtenir.

Les sections syndicales SUD et CGT, avec tous les représentants du personnel (DP, CE, CHSCT) continueront de défendre auprès de la direction les revendications élaborées avec l’ensemble des salarié.e.s mobilisé.e.s.

Nous tenons particulièrement à remercier tous-tes les volontaires de l’association qui nous ont manifesté leur soutien. Sachez que cette solidarité nous fait chaud au coeur et à la tête.
On n’oublie pas. Merci et gros coeur avec les doigts !

Soyons fièr-e-s de nos mobilisations


http://www.sudsantesociaux.org/aides-en ... coeur.html
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Messagede bipbip » 31 Juil 2018, 15:52

Dordogne : les salariés de la fondation John Bost dénoncent leur souffrance au travail

Une soixantaine de salariés de la fondation John Bost ont débrayé pendant deux heures ce jeudi 26 juillet sur le site de La Force pour évoquer leurs mauvaises conditions de travail.

La CGT a organisé deux heures de débrayage ce jeudi 26 juillet à la fondation John Bost sur le site de La-Force en Bergeracois. Une soixantaine de salariés sont venus manifester sous les fenêtres de la direction pour dénoncer une "souffrance au travail" dans cet établissement qui accueille essentiellement des handicapés mentaux, ou des personnes souffrant de troubles psychiatriques.

"J'aimerais que le côté humain revienne à sa place" - Mauricette une salariée

La Fondation compte plusieurs établissements mais à La Force, elle emploie près d'un millier de personnes pour 750 patients ou résidents. Selon la CGT le travail est de plus en plus lourd. Derrière le tract qui parle de souffrance ou de mal-être, le syndicat admet que ce sont des cas récents d'arrêt maladie et de tentative de suicide dans le personnel qui ont provoqué cette manifestation.

Mauricette parle plus directement d'un manque de personnel. "Il nous arrive de travailleur seul l'après-midi. En terme de sécurité ce n'est pas adapté. Hier à cause d'un arrêt maladie j'ai travaillé le matin, le midi et le soir. Ils n'ont pas trouvé de remplaçant. Vous imaginez 14 patients tout seul ? Je travaille ici depuis 37 ans et j'aimerais que le côté humain revienne à sa place." "Nous avons un médecin psychiatre pour 700 patients," ajoute Patrice.

... https://www.francebleu.fr/infos/economi ... 1532624590
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 21 Sep 2018, 11:08

Tours : les salariés de Giraudeau-Bastié en grève

Ce mercredi 19 septembre, de 8 h à 10 h, des dizaines de salariés de l'Association des usagers des centres Giraudeau et Maryse-Bastié, inquiets pour leur avenir, ont cessé le travail.

Les structures d'accueil gérées par l'Association des usagers des centres Giraudeau et Maryse-Bastié étaient fermées ce mercredi 19 septembre, de 8 h à 10 h, suite à un appel à la grève lancé par le syndicat CFDT et une liste indépendante.

Au siège de l'association, rue Auguste-Chevalier, plusieurs dizaines de salariés se sont retrouvés pour manifester leur inquiétude quant à l'avenir de la structure.

Quelques familles, pensant qu'un service minimum avait été mis en place, ont dû patienter jusqu'à 10 h pour déposer leurs enfants.

140 salariés, cinq structures et 3.500 usagers dont 2.000 enfants

Comme d'autres, l'association subit une diminution importante des aides de la Caisse d'allocations familiales et la fin des contrats aidés. Le versement d'importantes indemnités de départ en 2016 a fragilisé un peu plus la structure contrainte aujourd'hui d'emprunter pour verser les salaires.

Malgré les efforts pour limiter la masse salariale, l'association se trouve dans une situation critique : " Il nous manque 120.000 euros pour finir l'année et éviter le redressement judiciaire", souligne Michel Cosson, directeur.

... https://www.lanouvellerepublique.fr/tou ... e-en-greve
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede bipbip » 01 Nov 2018, 15:15

Ain
Les salariés de l’Adapei appelés à la grève mardi

Le syndicat Sud appelle les salariés de l’Adapei (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) à la grève, mardi 6 novembre. Au centre des revendications, les salaires et le pouvoir d’achat. Selon Vincent Guérin, du syndicat, « depuis deux ans, l’employeur bénéficie d’un crédit d’impôt, le CITS (Crédit d’impôt sur les taxes et les salaires), qui rapporte 800 000 euros par an. Ce que l’on demande, c’est qu’une partie soit reversée sous forme de prime aux salariés, comme c’est le cas dans d’autres départements ».

Le constat du syndicaliste est le suivant : le niveau de vie du personnel est affecté par des salaires bas. « Beaucoup sont au Smic (salaire minimum) ou en dessous. Nous avons même des collègues qui ont un travail à côté pour compléter leurs revenus. Nous demandons 400 euros de prime au titre de ce CITS. »

... https://www.leprogres.fr/ain-01/2018/11 ... reve-mardi
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