Hautes-Alpes : manifestation pour la sauvegarde de l’hydraulique en France ce samedi au barrage de Serre Ponçon
... https://www.dici.fr/actu/2018/09/27/hau ... on-1183160
TOUT L'EST DE NOTRE DÉPARTEMENT EN DANGER !
Cette semaine nous est arrivée une grave nouvelle, la direction SNCF a
décidé la fermeture pure et simple des gares de Tende, Sospel, La
Trinité, Menton Garavan, Menton Carnolès et Villefranche sur mer.
CETTE DÉCISION EST INACCEPTABLE !
Nous nous sommes donc tournés rapidement vers les usagers par le biais
d'une pétition et la réaction a été claire et nette : en moins de 3
jours c'est plus de 1000 signatures qui ont été recueillies alors que
la version papier n'a pas encore vu le jour!
Impensable, en effet, d'imaginer Tende, dernière gare avant la
frontière déserte d'information, de vente et d'assistance, d'imaginer
Menton seule gare ouverte en semaine avec ses centaines de voyageurs
salariés et scolaires quotidiennement, Sospel sans assistance ni
information quand on sait la population de mineurs et adultes
confrontée aux retards et suppressions chaque semaine! Etc...
L'est du département ne veut plus rien sacrifier. Des années de
limitations, d'économies de bouts de chandelles obligeant les
populations actives à mettre la clé sous la porte.
TROP C"EST TROP!
Les bureaux, les écoles, les maisons, les commerces ferment les uns
après les autres.
Nous n'abandonnerons pas nos gares ni les salariés SNCF qui peuplent
nos vallées.
Nous voulons aller de l'avant et retrouver l'élan que le ferroviaire a
toujours apporté à cette portion du département oubliée ces
dernières années.
Par conséquent nous en appelons à une grande manifestation
SAMEDI 6 OCTOBRE 2018 À 14H EN GARE DE NICE VILLE
Ensemble nous dirons NON à la fermeture de nos gares en défilant
jusqu'à l'ancienne gare des Chemins de Fer de Provence.
Refusons les déserts médicaux et exigeons des mesures réelles :
- En développant un plan de formation des médecins et des professionnel-le-s de santé, en lien avec la nécessaire remise en cause du numerus clausus (qui limite le nombre de professionnel-le-s formé-e-s par an)
- En remettant en cause la liberté d'installation avec nomination, pour une durée limitée de 3 à 5 ans, des médecins en fonction des besoins des populations et des structures, tant en ville qu'à l'hôpital
- En créant un véritable service public de proximité par la multiplication des centres de santé où les personnels sont salariés.
Refusons la casse de l’hôpital public et exigeons :
- Un maillage territorial en structures hospitalières de proximité répondant aux besoins de la population partout ;
- Des personnels en nombre suffisant, l’amélioration de leurs conditions de travail ;
- Des budgets à la hauteur des besoins.
Refusons la disparition programmée de la Sécurité Sociale au profit des complémentaires et des assurances privées et exigeons :
- De revenir au principe « chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins » ;
- De nous réapproprier la gestion de la Sécurité Sociale
- De tendre à la prise en charge à 100% de la prévention, des soins et de la perte d’autonomie ;
- De maintenir un financement solidaire en supprimant les exonérations multiples ;
Refusons de laisser notre santé aux seuls experts et exigeons :
- L’instauration d’une vraie démocratie sanitaire avec pouvoirs de décision à tous les niveaux.
La maternité du Blanc, fermée depuis le début de l’été, est occupée depuis vendredi 18h. On ne peut pas à proprement parler d’une occupation du type ZAD, mais plutôt du type ZAR (Zone à rouvrir).
Vendredi matin se tenait une réunion du conseil de surveillance de l’hôpital Châteauroux-Le Blanc, qui devait acter si oui ou non la maternité du Blanc serait définitivement fermée. À cette occasion, plusieurs centaines de défenseurEs de ce service s’étaient donné rendez-vous afin de maintenir la pression sur les votantEs, dont notamment le maire de Châteauroux Gil Avérous.
Défense d’un service indispensable
11 fourgons et plusieurs dizaines de CRS/policiers faisaient face aux manifestantEs et quelques altercations ont éclaté au moment de l’annonce du résultat du vote du conseil et de la volonté de fermer définitivement la maternité. Des heurts qui sont plutôt le fruit de la présence des forces de police, qui ont eu recours à des pratiques violentes (dont des strangulations) pour contenir la foule qui voulait se rapprocher au plus près de la salle où tout se décidait.
L’après-midi même, des membres du collectif CPasDemainLaVeille se sont rendus à l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire pour demander des comptes et montrer qu’ils et elles ne déposeront pas les armes aussi facilement.
Le soir, d’autres membres ont cassé la chaîne fermant les portes de la maternité depuis juillet. L’idée est venue d’occuper les lieux 24h/24 avec comme revendication : un rapport d’expertise indépendant (contrairement au premier qui était incomplet et à charge contre la maternité du Blanc), puis une rencontre avec Agnès Buzyn. La ministre de la Santé, qui n’a jamais mis les pieds sur place, avait jugé la maternité comme « dangereuse » lors d’un passage sur le plateau de France Info. Des remarques qui ne passent pas pour le personnel soignant et les usagerEs, qui connaissent bien la qualité du service rendu.
À l’heure où ses lignes sont écrites, il n’y a pas encore de réelle menace d’expulsion mais le collectif appelle toutes celles et ceux qui sont attachés à ce service à venir massivement les relayer, afin de ne pas être vulnérables lors d’une tentative d’évacuation par les forces de police. Des discussions en tout genre sur la suite à mener animent les couloirs, notamment autour de la convergence des luttes avec d’autres cas plus ou moins similaires. Des membres de l’intersyndicale du centre hospitalier de Vierzon ont notamment rendu visite aux occupantEs ce dimanche après-midi.
Correspondant
Retourner vers Syndicats, associations, mouvements sociaux
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 59 invités