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Messagede Lila » 01 Oct 2014, 16:59

Communiqué de presse du Collectif National pour les Droits des Femmes

Réforme du congé parental : une égalité femmes/hommes en trompe l’œil

Le gouvernement a trouvé une manne financière pour faire des économies : la politique familiale.
Ainsi, au nom de l’égalité femmes hommes, il ne propose pas moins que le partage égalitaire du congé parental de 3 ans : 18 mois pour les mères et 18 mois pour les pères.

Cette volonté politique se heurte à la réalité des faits : les « bénéficiaires » du congé parental sont dans leur très grande majorité les mères (97%). En effet, quel père accepterait-il, sans de solides garanties, de mettre entre parenthèses sa carrière, de risquer de ne plus retrouver de travail, de toucher au maximum 576 € par mois ?

Les femmes les plus défavorisées ont vite fait le calcul : entre un salaire inférieur aux hommes, un temps partiel imposé, la fatigue des transports, le paiement de la crèche ou de la nounou, le choix est vite fait. Mais après revenir sur le marché du travail est une véritable galère....

Le choix que fait le gouvernement est une fausse bonne idée. Il pourrait favoriser l’égalité femmes /hommes s’il y avait un véritable service public de la petite enfance avec des tarifs très bas pour les moins riches, une égalité salariale entre les femmes et les hommes, une campagne idéologique de grande ampleur pour le partage des tâches d’éducation et du travail domestique. Ici, le gouvernement table uniquement, pour faire des économies, sur le fait que les hommes ne prendront pas ce congé parental. La suppression du caractère universel de la prime à la naissance en est une autre démonstration.

Tout cela est un véritable marché de dupes.


http://www.collectifdroitsdesfemmes.org ... article423

Je trouve ce communiqué plutôt trop timoré. Il s'agit bien de rogner sur des acquis pour réaliser des économies, car si l'égalité était réellement recherchée il suffisait simplement d'aligner les mêmes droits sans en restreindre le temps. Il y a matière à dénoncer bien plus ardument ce gouvernement plutôt que de tourner autour du pot.
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Messagede Blackwater » 01 Oct 2014, 20:14

Annonces gouvernementales en matière de politique familiale :
Une arnaque sur le dos des femmes !

Communiqué Solidaires

Annonces gouvernementales en matière de politique familiale :
Une arnaque sur le dos des femmes !


Le gouvernement via la ministre de la santé, vient d’annoncer des mesures d’économies sur les prestations familiales à hauteur de 700 millions d’euros sur la branche famille. Dans un contexte d’austérité, de stagnation des salaires et de chômage accru, ce sera d’abord une mauvaise nouvelle pour de très nombreuses familles dont les revenus sont faibles et qui vont être touchées par plusieurs mesures :
■ la réduction de la durée du congé parental des mères,
■ la réduction de la prestation pour la naissance du deuxième enfant,
■ la majoration des allocations familiales à 16 ans au lieu de 14...

Un partage du congé parental oui, mais avec quels moyens ?

Le partage du congé parental est une mesure juste si elle est obligatoire et s’impose aux employeurs des pères, et s’il est correctement rémunéré.

Aujourd’hui le partage du congé parental tant vanté à l’époque du ministère des droits des femmes, ne sera qu’un leurre si l’on pense "égalité entre les femmes et les hommes". En effet, son indemnisation est si faible (de 145 euros à 390 euros mensuels) que peu de pères le prendront. Le congé parental partagé devrait, en étant limité dans le temps pour éviter les interruptions de carrière si pénalisantes pour les femmes, être suffisamment rémunéré pour constituer une incitation pour les pères. Or, vu le montant proposé, on voit bien que ce n’est pas l’égalité femmes / hommes qui est recherchée. Et c’est bien toute l’arnaque !

Plutôt que du partage, il y aura simplement des femmes qui le prendront moins longtemps, d’où les économies ! En allongeant l’obligation de partage (au lieu des 6 mois prévus initialement pour le père par la loi sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes), les économies réalisées deviennent plus intéressantes pour le gouvernement. Elles devaient initialement être réaffectées à la garde de la petite enfance... nul doute que cette affectation ne va pas être à la même hauteur des économies envisagées désormais.

Un véritable financement pour les services de la petite enfance, c’est pour quand ?

Notre Union syndicale considère que le développement du service public à la petite enfance est aujourd’hui insuffisant, qu’il demeure un frein à l’emploi et à l’indépendance financière des femmes, et qu’il est indispensable d’injecter des fonds pour que les femmes et les hommes puissent travailler sans se soucier de la garde de leur enfant, et de son coût. Une des modalités de garde (les assistant-es maternelles) sera moins remboursée (et fonction des revenus) si l’on en croit les annonces.

Les mesures annoncées viennent confirmer ce que l’on savait déjà de ce gouvernement : aucune ambition progressiste et féministe, des mesures qui frapperont aussi bien les plus aisés que les plus fragiles avec des conséquences considérablement différentes selon sa classe sociale, une obsession à réaliser des économies (sans s’attaquer aux 60 miliards de fraude fiscale évidemment) pour s’affranchir de la réalisation d’un vrai programme politique basé sur une autre répartition des richesses. A la question : Qui va payer le projet de suppression des cotisations familiales ? Ces premières mesures donnent clairement la réponse !


Nous exigeons du gouvernement :
■ le maintien global du montant des prestations familiales
■ leur redéploiement pour permettre le développement des services pour la petite enfance
■ un partage égal, obligatoire, et à un niveau d’indemnisation plus élevé pour le congé parental.


http://www.solidaires.org/article49074.html
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Messagede Lila » 18 Sep 2016, 19:48

L’égalité femmes-hommes loin d’être une priorité financière en France

Malgré les discours et les engagements, l’égalité femmes-hommes est loin d’être une priorité financière pour l’Etat et les fondations privées, dénoncent jeudi 15 septembre cinq organisations. Un rapport, intitulé « Où est l’argent pour les droits des femmes ? », va être présenté dans l’après-midi à la ministre des droits des femmes, Laurence Rossignol.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... 0JhGOmY.99
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Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 15:44

L’appauvrissement progressif des retraité-es – les femmes premières victimes des injustices

Plusieurs manifestations des retraité-es ont eu lieu ce jeudi 29 septembre en France pour dénoncer le gel des pensions. Le gouvernement reste sourd aux revendications et ne prévoit pas de revaloriser le niveau des retraites ce 1er octobre, la date traditionnelle d’augmentation. Selon le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert, le gel des pensions est lié à « l’inflation quasi nulle qui ne justifie pas l’augmentation ». En attendant, ce sont plus d’un million de retraité-es qui vivent déjà en dessous du seuil de pauvreté. Avec une forte différence entre les hommes et les femmes, encore une fois, ce sont les femmes qui sont particulièrement touchées et vivent des situations dramatiques.

... http://solidariteouvriere.info/leur-soc ... njustices/
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Messagede Lila » 16 Juil 2017, 20:17

Inquiétudes autour du budget accordé aux droits des femmes

BUDGET - Plusieurs associations féministes s'inquiètent d'une baisse "de 25 à 30%" du budget alloué aux droits des femmes. Contacté par LCI, le secrétariat d'Etat confirme qu'il y aura bien des coupes, sans pour autant en confirmer la proportion.

C'était une promesse de campagne du candidat Macron : économiser 60 milliards d'euros sur le quinquennat. A l'heure où les budgets sont en train d'être finalisés dans les différents portefeuilles ministériels, que certains sont l'occasion de mini-crises avec l'Elysée, les droits des femmes vont-ils être impactés par une importante baisse de ressources ?

C'est en tout cas la crainte de plusieurs associations féministes qui évoquent, dans le JDD du 16 juillet, une coupe de 25% dans l'enveloppe allouée aux droits des femmes, déjà dotés d'un minuscule budget à l'échelle du gouvernement : 26,9 millions d'euros, en 2016, selon un rapport du Haut conseil à l'égalité entre femmes et hommes. Une baisse qui, si elle est avérée, contraste fortement avec l'ambition affichée de faire de l'égalité entre les sexes une grande cause nationale.

la suite : http://www.lci.fr/societe/inquietudes-a ... 58664.html
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Messagede Lila » 23 Juil 2017, 17:52

Droits des femmes : à quoi sert le budget accordé aux associations ?

Moins d'argent pour les droits des femmes ? La rumeur, appuyée par un projet de décret du gouvernement, alarme les associations féministes. Pour franceinfo, ces dernières témoignent des actions qu'elles mènent à bien.

Le sujet inquiète les associations féministes depuis plusieurs jours. Malgré les promesses de la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, le budget alloué à la défense des droits des femmes pour 2017 pourrait être allégé de 7,5 millions d’euros, selon un projet de décret retrouvé par Le Monde. Une restriction d'un quart de la somme totale allouée en 2016, alors que la lutte pour le respect des droits des femmes ne représente que 0,0066% des dépenses totales de l'Etat.

"Ce n’est pas en internalisant les réceptions au ministère qu’on va trouver cet argent. Les associations seront forcément touchées", s'agace une responsable associative. A quoi servent précisément ces fonds publics ? Quelles seraient les conséquences d'une diminution de ces aides ? Pour franceinfo, plusieurs de ces associations témoignent.

à lire : http://www.francetvinfo.fr/societe/droi ... r=CS2-765-[twitter]-



"Non à la réduction du budget alloué aux droits des femmes !"

Les associations en charge des droits des femmes s’inquiètent de la possible baisse de subventions allouées par l'Etat. Tribune.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... emmes.html

Les associations féministes interviennent chaque année auprès de centaines de milliers de femmes victimes de violences masculines et de discriminations. Elles ont des besoins spécifiques d'accès aux droits, à l'avortement, d'accompagnement à l'emploi, à l'autonomie, au logement, et une prise en charge spécifique en cas de violences (sexuelle, physique, psychologique, administrative...).

Notre efficacité exige un maillage territorial d'associations, renforcé par des structures associatives au niveau national et qui doivent être soutenues grâce à des moyens dédiés et coordonnés par des services spécialisés de l'État.

Nous tentons de répondre aux besoins des femmes sur tout le territoire national avec des moyens limités et sans cesse remis en question.

Le budget alloué spécifiquement aux droits des Femmes est égal à 0,0066 % du budget de l'Etat. C'est son plus petit budget, alors qu'il constitue quasiment à lui seul la politique de l'Etat en matière d'égalité Femmes/Hommes et de lutte contre les violences faites aux femmes (1).

Ce budget sert aussi de levier au financement des actions des associations par d'autres ministères qui seront tout autant impactés par des baisses de dotation et, ce en dépit, du 5e Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes (2017-2019).

Ne pouvant répondre à toutes les demandes des femmes, les associations réclament toutes, depuis de nombreuses années, une augmentation substantielle de leurs financements ; la seule modification acceptable du budget des droits des femmes est donc une révision à la hausse.

Alors que nous sommes en juillet, certaines associations remplissent depuis le début de l'année leur mission d'intérêt général sans avoir perçu de subvention relevant du ministère des Droits des femmes pour l'année en cours, les mettant déjà dans des difficultés financières majeures.

Le gouvernement, réagissant à l'inquiétude des associations relayée par la presse a fait des déclarations contradictoires, ne nous apportant aucune garantie, ni certitude, sur la pérennité de nos financements et donc sur la poursuite de nos actions en faveur des droits des femmes.

Toute coupe budgétaire des associations nationales ou locales nous met toutes en péril tant nos structures travaillent de manière concertée et complémentaire et ne peuvent fonctionner les unes sans les autres. Des restrictions budgétaires ôteraient tout crédit à la politique française de lutte contre les violences faites aux femmes et pour l'égalité entre les femmes et les hommes, dont le candidat Emmanuel Macron s'était fait le promoteur, en annonçant vouloir faire de l'égalité femmes/hommes la grande cause du quinquennat.

Deux mois après l'investiture de ce nouveau gouvernement, où est la grande cause nationale ?

Les associations signataires restent mobilisées, déterminées et solidaires jusqu'à l'obtention de garanties sur un soutien financier pérenne et un véritable engagement politique du gouvernement.

(1) Coût des violences faites aux femmes : 38 euros/an /habitant. Le gouvernement investit 0,033 centime d’euro pour lutter contre ces violences.

Premières signatures
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT) ; Le Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) ; Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) ; Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) ; Fédération Nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF) ; Le Mouvement du Nid; Fédération GAMS ; Voix de Femmes ; Osez Le Féminisme ! ; La Maison des Femmes de Paris ; Les Effrontées ; Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF) ; Femmes Migrantes Debout ;Association FIT Une femme Un Toit.

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Messagede Lila » 30 Juil 2017, 19:26

Budget pour les droits des femmes : le Haut conseil à l'égalité veut l'augmenter

Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes formule 42 recommandations à l'attention du gouvernement dans un rapport publié ce jeudi 27 juillet.

"L'urgence est à la mise en oeuvre effective des lois et des politiques publiques existantes." C'est le constat sans appel du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) qui remet ce jeudi 27 juillet 2017 à Marlène Schiappa, la secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, son rapport sur la politique des droits des femmes.

Pour faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes, il faut "appliquer les lois existantes" et investir davantage de moyens humains et financiers dans les politiques publiques avant même de penser à "l'élaboration de nouvelles lois", insiste le HCE dans ce rapport disponible en ligne et en accès gratuit.

à lire : http://www.rtl.fr/girls/identites/budge ... 7789467306
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Messagede Lila » 20 Aoû 2017, 18:08

100 jours de Macron : "Les droits des femmes n'intéressent pas la majorité"

100 JOURS DE MACRON. Marilyn Baldeck, présidente de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, juge les premiers pas du président.

Femmes et hommes politiques, économistes, chefs d’entreprises, syndicalistes… Chaque jour, pour "l’Obs", un expert ou une personnalité dresse le bilan des premiers pas d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. Aujourd'hui, Marilyn Baldeck, présidente de l’AVFT, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, analyse les premières décisions du nouveau gouvernement. Cette militante qui s’est récemment mobilisée contre la baisse du budget consacré aux droits des femmes confie sa déception.

à lire : http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... orite.html

Elle est déçue, mais elle s'attendait à quoi ? :evil:
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Messagede bipbip » 09 Sep 2017, 19:21

Loi travail : les droits des femmes passent (aussi) à la trappe

Les ordonnances ne sont pas neutres. Elles vont accroître les inégalités professionnelles, car « les salariés les plus touchés sont ceux en CDD ou travaillant dans des petites entreprises. Deux catégories où les femmes sont surreprésentées », alertent plus de 60 personnalités et organisations féministes.

Emmanuel Macron l’a promis. Les femmes seront la grande cause nationale du quinquennat. Il est élu depuis à peine 150 jours et il a déjà réussi à se faire mentir 3 fois. Une première fois avec la nomination du gouvernement et l’absence de ministère dédié. Une deuxième fois cet été, avec la baisse de 27% du budget du Secrétariat d’État à l’Égalité. Une troisième fois avec la Loi Travail n°2.

Comme souvent, des textes apparemment "neutres" ont en réalité des conséquences nettes sur les inégalités.

Réforme des retraites, de l’assurance maladie ou du code du travail : toutes ces réformes qui visaient l’ensemble des salarié.e.s ont eu un impact différent sur les femmes et les hommes. Etonnant ? Pas tant que ça. Lorsque vous proposez une réforme dans un pays comme la France, où les inégalités professionnelles sont fortes (26% d’écart de salaire), la réforme est rarement neutre ou sans effet. Soit elle aggrave la situation et augmente les inégalités, soit elle s’attaque aux inégalités et les fait reculer.

Les ordonnances rentrent dans la première catégorie. Les salarié.e.s les plus touché.e.s par la réforme sont ceux en CDD ou travaillant dans des petites entreprises. Deux catégories où les femmes sont surreprésentées. Plusieurs mesures vont donc peser particulièrement sur les femmes et accroître les inégalités professionnelles.

L’inversion de la hiérarchie des normes renvoie à l’entreprise la définition de nombreux droits, et notamment les droits familiaux.

Les congés enfants malades pris en immense majorité par les femmes, l’allongement du congé maternité et le maintien de la rémunération à 100%, l’allègement du temps de travail des femmes enceintes… tous ces droits, prévus jusqu’alors dans les conventions collectives de branche, pourront être demain remis en cause par accord d’entreprise. C’est le cas également des primes d’ancienneté, de départ en retraite ou de licenciement.

Le gouvernement affaiblit les outils de l’égalité professionnelle en entreprise.

La loi prévoit aujourd’hui une négociation annuelle « égalité professionnelle qualité de vie au travail » et oblige l’entreprise à fournir des données aux salarié.e.s sur les inégalités professionnelles femmes - hommes. Ces données sont celles de l’ancien Rapport de Situation Comparée, issu de la première loi sur l’égalité professionnelle de 1983 (loi Roudy). Ces données sont désormais intégrées dans la base de données économiques et sociales. Les entreprises qui n’ouvrent pas cette négociation et ne fournissent pas ces données peuvent être sanctionnées. Les ordonnances permettront, par accord d’entreprise, de changer le contenu de la négociation, de choisir les données sur l’égalité à transmettre (ou non), et de passer d’une négociation annuelle à une négociation quadriennale…Voire de ne pas négocier du tout.

Il sera désormais possible d’imposer, par accord d’entreprise, des clauses de mobilité sans que la loi ne fixe de limite géographique ni d’obligation de prendre en compte la situation familiale des salarié.e.s. Idem pour des modifications d’horaires et de temps de travail ou encore des baisses de salaires. Les femmes, plus souvent à temps partiels, plus souvent précaires, à la tête de familles monoparentales et prenant en charge une immense partie des tâches parentales seront particulièrement pénalisées par ces mesures. Le premier argument invoqué par les femmes qui se retirent du marché du travail est l’impossibilité de remplir leurs responsabilités familiales du fait des horaires atypiques qui leur sont imposés. Les ordonnances ne risquent pas de les aider.

La disparition du CHSCT (le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) prévue par les ordonnances va avoir un impact sur la prévention des violences sexuelles au travail. 20% des femmes déclarent avoir déjà subi du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail. 5 ans après l’amélioration de la loi sur le harcèlement sexuel, le gouvernement décide de faire disparaitre l’instance dédiée à la santé et la sécurité au travail.

Exit enfin le droit d’expertise dédié à l’égalité femmes - hommes, gagné en 2015, qui aidait élu.e.s et syndicats à identifier et comprendre les sources des inégalités. Auparavant à charge de l’employeur, ce droit d’expertise devra désormais être co-financé par le comité d’entreprise. Du fait de son budget limité, celui-ci devra faire des choix. Et souvent, dans ce cas, l’égalité passe au second plan.

Les ordonnances ne sont pas neutres. Elles vont accroître les inégalités professionnelles.

Emmanuel Macron, Marlène Schiappa, votre grande cause nationale commence mal. Changez de cap, ne bradez pas les droits des femmes aux exigences du MEDEF, retirez ces ordonnances.

Les féministes l’exigeront dans la rue avec toutes et tous !


Signatures :
• Irène ANSARI, coordinatrice Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie ;
• Ana AZARIA, présidente de Femmes Égalité ;
• Delphine BEAUVOIS, France Insoumise ;
• Sophie BINET et Céline VERZELETTI, dirigeantes de la CGT en charge de l’égalité Femmes/Hommes ;
• Emmanuelle BOUSSARD VERRECHIA, avocate ;
• Le CEL ;
• Laurence COHEN, sénatrice, PCF ;
• Gérard CORNILLEAU, chercheur, OFCE ;
• Pierre CONCIALDI, chercheur, IRES ;
• Michèle CRES, Emission Femmes Libres ;
• Monique DENTAL, Réseau Féministe Ruptures ;
• Caroline DE HAAS, militante féministe ;
• Adèle DORADA, Alternative Libertaire ;
• Micheline DUPONT, collectif pour les droits des femmes 41 ;
• Pénéloppe DUGGAN, NPA ;
• Corine FAUGERON, Europe Écologie les Verts ;
• Jocelyne FILDARD, Coordination Lesbienne en France ;
• Forum Femmes Méditerranée ;
• Sigrid GERARDIN, cosecrétaire générale du SNUEP-FSU ;
• Cécile GONDARD LALANNE, co déléguée générale de l’Union Syndicale Solidaires ;
• Bernadette GROISON, secrétaire générale de la FSU ;
• Mathilde GUERGOAT-LARIVIERE, chercheuse, CNAM, CEET ;
• Marie-Caroline GUÉRIN, secteur femmes de la FSU ;
• Gwenn HERBIN, coordinatrice nationale du Mouvement de la Jeunesse Communiste de France ;
• Hélène HERNANDEZ, Emission Femmes Libres ;
• Images et Paroles ;
• Clara JABOULAY, Présidente de l’Union Nationale Lycéenne ;
• Camille LAINÉ, Secrétaire Générale du Mouvement de la Jeunesse Communiste de France ;
• Jacqueline LAUFER, chercheuse, HEC-Paris ;
• Lilâ LE BAS, présidente de l’UNEF ;
• Laurence LE LOUËT, co Secrétaire Nationale du SNPES-PJJ-FSU ;
• Séverine LEMIERE, chercheuse, université Paris Descartes ;
• Daniéla LEVY, Collectif 13 Droits Des Femmes ;
• Myriam MARTIN, co porte-parole Ensemble ! ;
• Marie-Thérèse MARTINELLI, Marche Mondiale des Femmes ;
• Antoine MATH, chercheur, IRES ;
• Dominique MEDA, chercheuse ;
• Françoise MILEWSKI, chercheuse, OFCE ;
• Mathilde MONDON, porte parole des Effronté-e-s ;
• Françoise MORVAN, Coordination pour le Lobby Européen des Femmes ;
• Solmaz OZDEMIR, SKB Union des femmes Socialistes, Turquie ;
• Martine PERNOD, chercheuse, Université Lille 1 ;
• Emanuelle PIET, présidente du Collectif Féministe contre le Viol ;
• Sophie POCHIC, chercheuse, CNRS,Centre Maurice Halbwachs ;
• Christine POUPIN, Porte-parole nationale, Nouveau Parti Anticapitaliste ;
• Raphaelle REMY LELEU, porte-parole d’Osez Le Féminisme ;
• Suzy ROJTMAN, porte-parole du Collectif National pour les Droits des Femmes ;
• Cécile ROPITEAUX, secteur femmes de la FSU ;
• Roseline ROLLIER, Maison des Femmes de Montreuil ;
• Sabine SALMON, présidente de Femmes Solidaires ;
• Muriel SALMONA, Mémoire Traumatique et Victimologie ;
• Véronique SEHIER et Caroline REBHI, co présidentes du Planning Familial ;
• Rejane SENAC, chercheuse, CNRS, Sciences Po ;
• Rachel SILVERA, chercheuse, Université Paris-Nanterre ;
• Mireille STIVALA, Secrétaire Générale de la Fédération CGT Santé et Action Sociale ;
• Nora TENENBAUM, présidente de la Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception ;
• Aurélie TROUVE, porte parole d’Attac France ;
• Monique VÉZINET, Commission féminisme, Union des Familles Laïques UFAL ;
• Françoise VOUILLOT, chercheuse, CNAM ;
• Layla YAKOUB, Secrétaire Nationale du Parti de Gauche responsable du Féminisme.

http://www.alternativelibertaire.org/?L ... -la-trappe
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Messagede Lila » 03 Déc 2017, 21:04

Violences faites aux femmes : les mesures de Macron « irréalisables » sans moyens regrettent les associations féministes

L’arsenal de mesures annoncé par Emmanuel Macron pour lutter contre les violences faites aux femmes n’a pas pleinement convaincu les organisations féministes, qui ont notamment pointé « un catalogue de mesures irréalisables sans budget ». Si les associations féministes ont salué « l’engagement du président », elles réclament davantage de moyens.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... RWimfj4.99



Égalité filles-garçons: j’ai corrigé la copie de Jean-Michel Blanquer

J’ai cherché d’autres façons d’écrire cela de manière plus élégante et nuancée. Mais je n’ai pas trouvé: le ministre de l'Éducation nationale n’en a rien a foutre de l’égalité entre les sexes.

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, était l’invité de la matinale de France Inter le 27 novembre; il a d’emblée et longuement été interrogé sur l’un des grandes causes d’Emmanuel Macron: «la lutte contre les inégalités filles-garçons à l'école». Plusieurs heures après, j’entends encore l’écho provoqué par chacune de ses réponses, chutant avec fracas dans la vacuité sidérante de sa pensée sur le sujet.

à lire : http://www.slate.fr/story/154409/educat ... mes-hommes
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Re: Femmes infos

Messagede bipbip » 14 Déc 2017, 20:39

Les femmes dans le viseur des ordonnnances Macron

Loi travail XXL : Les femmes dans le viseur des ordonnnances Macron

Précarisation des conditions de travail accrue, accès réduit à la médecine du travail et aux instances de prévention, invisibilisation des inégalités genrées : l’impact des ordonnances Macron sera insidieusement amplifié pour les travailleuses.

Alors que le gouvernement déclare que l’égalité femmes-hommes sera «  la grande cause du quinquennat  », ces effets d’annonce sont loin d’être en prise avec la réalité. Les mesures se suivent, avec un impact toujours plus important sur les conditions de travail des femmes. Pourtant, début septembre, la tribune parue sur le site Médiapart à l’initiative de militantes féministes et de différents soutiens, pointe les conséquences spécifiques des ordonnances à l’encontre d’une population féminine déjà précarisée.

Certains chiffres parlent d’eux-mêmes. Parmi les salarié.es, les femmes travaillent plus souvent à temps partiel que les hommes (30,4 % contre 7,9 %). De même, elles sont davantage soumises aux contrats courts  : 16 % d’entre elles sont embauchées en CDD contre 13,4 % des hommes [1].

Ces statistiques ne sont pas une surprise  : tous les ans, les mêmes inégalités sont mises en évidence. Au regard de ces réalités, comment peut-on envisager que la loi travail XXL ait des conséquences positives pour les salariées  ?

Négocier dans l’entreprise au détriment des femmes

Alors même que l’inversion de la hiérarchie des normes a un impact dévastateur sur l’ensemble des salarié.es, elle a évidemment une dimension bien particulière pour les femmes. En effet, avec la remise en cause des accords de branche et des conventions collectives au profit de négociations à l’intérieur des entreprises, les droits gagnés collectivement risquent purement et simplement de passer à la trappe... Le gouvernement a beau rassurer sur les négociations d’entreprise, rien ne peut garantir le maintien des droits actuels et encore moins l’acquisition de nouveaux. En effet, dans la plupart des TPE et PME, il est rare qu’un syndicat soit en mesure d’exercer le rapport de force nécessaire au maintien des acquis sociaux. Ce constat est particulièrement évident dans le secteur tertiaire où la force de travail est fortement féminisée (vente, commerce, services à la personne...). Par conséquent, l’ensemble des salarié.es est fragilisé mais tout particulièrement les femmes.

Concrètement, même si des droits sont inscrits dans la loi, comme la durée légale minimum du congé maternité, de nombreuses dispositions plus favorables sont inscrites dans les conventions collectives. Ainsi, une augmentation de cette durée de congé minimale, ou encore l’aménagement du temps de travail pour les femmes enceintes, peuvent être supprimées par accord d’entreprise en toute légalité.

De même, l’extension du travail le dimanche impacte le quotidien des femmes  : elles subiront de plein fouet cette mesure car elles sont surreprésentées dans les secteurs concernés. Dans le commerce ou la vente, elles pourront être contraintes à des jours de travail supplémentaires. Dans le cas des familles monoparentales, le travail dominical signifie l’organisation de la garde des enfants un jour non ouvré, avec une absence de solution financièrement acceptable pour les personnes ne disposant pas d’un réseau amical ou familial.

Prévention et soutien  : débrouillez-vous seules !

Dans les services à la personne, elles pourront perdre des droits actuellement fixés par les conventions collectives, notamment sur le montant des rémunérations le dimanche. Ce secteur est d’autant plus vulnérable qu’il emploie quasi-exclusivement des femmes sur des contrats à temps partiel, souvent imposés, avec des horaires coupés et une amplitude horaire importante. Ces salariées ne disposant que de peu voire d’aucun espace d’élaboration collective, comment envisager une dynamique de lutte ou de rassemblement contre les destructions en cours et à venir  ?

Les ordonnances ne s’arrêtent pas là : différentes instances ayant un rôle de veille concernant les problématiques spécifiques aux femmes se verront amputées d’une partie de leurs missions, voire supprimées.

Les ordonnances Macron modifient en profondeur l’accès à la médecine du travail  : initialement, une visite était obligatoire à l’embauche. Désormais, cette visite ne se fera que si les salarié.es le demandent. Or, on observe déjà que sur le pourcentage de personnes ne s’étant jamais rendues à la médecine du travail, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes (2013). De même, parmi les personnes ayant eu une visite dans l’année écoulée, dont la tendance générale est en baisse, l’écart est de plus de 10 % [2]. Ces chiffres montrent bien que l’accès à une médecine de prévention liée au travail est moins développée pour les femmes alors qu’elles sont nombreuses à être concernées par les contrats précaires sur des postes à forte pénibilité (grande distribution, agro-alimentaire, services à la personne...).

La médecine du travail, qui, en lien avec le CHSCT, permettait d’alerter sur certaines situations comme le harcèlement au travail ou encore la pénibilité, n’aura d’une part plus les outils pour mener à bien ses missions, d’autre part plus d’interlocuteur pertinent. En effet, l’une des orientations prévues par les ordonnances est de fusionner l’ensemble des instances représentatives du personnel (IRP). Or, en regroupant ces dernières, le gouvernement supprime la spécificité de chacune, et crée une instance unique, regroupant moins de personnes, avec un temps et des moyens alloués toujours plus limités. Dans ces conditions, on imagine bien que la priorité ne sera pas donnée aux dimensions d’alerte et de prévention pour les femmes et aux situations de harcèlement. La probabilité étant que le futur comité social et économique (CSE) se cantonne, faute de moyens, à des questions strictement économiques. Par ailleurs, une disposition de la loi Rebsamen de 2015, avait vocation à instituer la parité aux élections professionnelles. Même si aucune loi ne résoudra les problèmes structurels du patriarcat, il est révélateur que cette disposition n’ait même pas encore été évoquée dans le nouveau texte de loi.

Ce phénomène d’invisibilisation des inégalités au travail s’exprime dans une autre mesure  : depuis 1983, les employeurs peuvent être sanctionnés s’ils ne fournissent pas les statistiques genrées liées à leur entreprise. Avec la réforme, ces données comparées ne sont plus obligatoires.

Invisibilisation des inégalités au travail

Au delà de ces ordonnances, il est impératif de garder à l’esprit que chaque nouvelle attaque au code du travail entraîne des conséquences spécifiques sur les salariées. Dans ce contexte, il est d’autant plus nécessaire d’investir les espaces de lutte existants et d’en créer de nouveaux. Ainsi, lors des différentes mobilisations contre la loi travail, nous ne pouvons que regretter le manque d’échos qu’ont eus les alertes des femmes sur ces questions.

AL Lorient


[1] Chiffres 2016 de l’Insee.

[2] Enquete de la Dares «  Conditions de travail  »  ; n°10, 2015.


http://www.alternativelibertaire.org/?L ... ces-Macron
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Re: Femmes infos

Messagede bipbip » 03 Mar 2018, 20:06

Marlène Schiappa au secours des affaires sexuelles des ministres

Rapport sur le harcèlement sexuel : la caution féministe d’un gouvernement empêtré par l’affaire Darmanin

Cinq députés, chargés par Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité homme-femme, de travailler sur la lutte contre le harcèlement de rue, viennent de rendre leur copie dans un rapport sorti mercredi. Leurs recommandations : verbaliser à hauteur de 90 euros les « outrages sexistes et sexuels » et mettre en place la prévention en milieu scolaire. Rien de très innovant par rapport aux dispositifs existants. Mais ces propositions arrivent au moment opportun pour le gouvernement. Un moyen de redorer sa vitrine « féministe », alors qu’il est de plus en plus embarrassé par la plainte d’abus sexuel portée contre le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Rapp ... -l-affaire
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Re: Femmes infos

Messagede Lila » 18 Mar 2018, 22:02

Impact des mesures d’austérité sur les femmes en France

Des politiques d’austérité sont appliquées dans de nombreux pays en Europe au nom de la réduction des déficits publics et des dettes souveraines. Leurs effets récessifs sont aujourd’hui de plus en plus reconnus, y compris, depuis 2012, par les institutions qui en sont les instigatrices, comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne. Plus récemment, un rapport du département du Budget du FMI1 estime que les plans d’économies budgétaires ont contribué à creuser des inégalités sociales au détriment des plus défavorisés, et il préconise une augmentation des dépenses sociales. Ce rapport constitue une première de la part du FMI, bien qu’il ne fasse, au fond, qu’acter des conséquences déjà établies par ailleurs2.

Les plans d’austérité ont des effets très négatifs sur les couches populaires, et plus particulièrement sur les populations les plus précaires, du fait des baisses des dépenses publiques à visée sociale. Or les femmes sont majoritaires dans la précarité, de manière structurelle : leur taux de sous-emploi (dont le temps partiel subi) est très supérieur à celui des hommes ; leur part dans les emplois à bas salaires3 est disproportionnée (près de 80% en France).

Ce texte se propose d’étudier par quels mécanismes les mesures d’austérité ont un impact genré. Certaines de ces mesures ne font en réalité que poursuivre et amplifier des mesures engagées avant la crise de 2008, déjà dans un objectif de réduction des dépenses publiques, par exemple la diminution du nombre de fonctionnaires initiée en 2007. De même, les réformes des retraites et la restructuration des hôpitaux répondent à l’objectif de réduction des déficits des caisses de sécurité sociale par la baisse des dépenses de protection sociale. Ce texte traite des conséquences sur les femmes des mesures structurelles et conjoncturelles qui entrent dans le cadre de la baisse des dépenses publiques.

à lire : https://entreleslignesentrelesmots.word ... en-france/
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Re: Femmes infos

Messagede Lila » 15 Avr 2018, 18:16

Tribune

La régression sociale en cours touche d'abord les femmes

Par Fatima Benomar, Co-porte-parole des effronté-es , Huayra Llanque, Commission Genre d'Attac , Christiane Marty, Fondation Copernic , Céline Piques, Porte-parole d’Osez le féminisme ! et Suzy Rojtman, Porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes

Quand il supprime plus de 120 000 postes dans le secteur public, où les femmes représentent 60% des effectifs, ou quand il réforme la fiscalité sur les retraites, Emmanuel Macron affaiblit concrètement l'égalité entre les sexes.

à lire : http://www.liberation.fr/debats/2018/04 ... es_1640995
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Re: Droits des femmes

Messagede bipbip » 21 Avr 2018, 17:49

"Droits humains" au lieu de "droits de l'homme", IVG : le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes recommande de modifier la Constitution

Le Haut Conseil fait neuf recommandations de modification de la Constitution, estimant que la réforme de ce texte est "une opportunité de reconnaître encore davantage l'égalité entre les femmes et les hommes".

Ecrire "droits humains" et non plus "droits de l'homme", garantir le droit à la contraception et à l'avortement : le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) fait neuf recommandations de modification de la Constitution, dans un avis publié mercredi 18 avril (consultable sur son site).

La révision constitutionnelle annoncée par l'exécutif est "une opportunité de reconnaître encore davantage l'égalité entre les femmes et les hommes comme principe fondamental de l'organisation des pouvoirs publics et de notre société", écrit le HCE dans cet avis. Parmi ses neuf recommandations "pour une Constitution garante de l'égalité femmes-hommes", le Haut Conseil suggère de remplacer l'expression "droits de l'homme" par "droits humains", formulation utilisée, selon lui, "par la plupart des pays francophones".

Il recommande de "recourir à une écriture égalitaire", en utilisant la double flexion ("les ambassadeurs et ambassadrices"), des termes épicènes ("l'électorat") ou le point médian ("les député.e.s"). Il propose de "conduire une réflexion sur l'usage du terme 'fraternité'" dans la devise de la République, suggérant des alternatives comme "adelphité" ou "solidarité".

... https://www.francetvinfo.fr/societe/dro ... 11276.html
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