Malbouffe

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Messagede bipbip » 01 Jan 2018, 16:55

C'est quand j'ai voulu manger sainement que je me suis rendue compte que j'étais pauvre

J’ai voulu changer notre façon de manger. Mais vraiment. Et puis j'ai vite déchanté.

... http://www.huffingtonpost.fr/karine-nic ... _23309972/
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Messagede bipbip » 04 Jan 2018, 16:08

Lobbying

Sel, sucre, matières grasses : comment les géants de la malbouffe ont entravé un étiquetage utile aux consommateurs

La France a finalement adopté, après une bataille de lobbying aux multiples rebondissements, un système officiel d’étiquetage nutritionnel des aliments, le NutriScore. Objectif : lutter contre la malbouffe et son impact sur la santé publique, grâce à un code couleur apposé sur les aliments. Mais les géants de l’agroalimentaire comme Mars, Nestlé ou Coca-Cola ont obtenu que le système reste facultatif, et manœuvrent aujourd’hui pour imposer un système alternatif plus conforme à leurs intérêts, qu’ils ont eux-mêmes conçu.

C’est l’une de ces batailles de lobbying qui n’en finissent jamais, sans doute parce qu’elles touchent trop directement au cœur du modèle industriel de puissantes multinationales, et mettent ainsi en cause les profits mirobolants que celles-ci accumulent depuis des décennies. Tout comme avant eux les géants du tabac, et aujourd’hui ceux du pétrole, les leaders de l’agroalimentaire refusent de voir questionner les pratiques qui ont fait leur prospérité. Une alimentation à base de calories, de sucre, de sel et de gras, dont la qualité nutritive est aussi faible que les impacts sur la santé publique sont élevés.

Pour limiter les dégâts, un outil simple a été mis en place par plusieurs pays : l’« étiquetage nutritionnel ». Rien de révolutionnaire : il s’agit simplement d’informer le consommateur sur la qualité des produits offerts au moyen d’un système de couleurs allant du vert pour les aliments les plus nutritifs au rouge pour ceux de moindre qualité. Une mesure de bon sens, soutenue par l’essentiel de la communauté scientifique, qui a été proposée au niveau européen, puis en France.

Dans les deux cas, elle s’est heurtée à un véritable tir de barrage de la part des lobbyistes. Selon l’ONG Corporate Europe Observatory, l’industrie agroalimentaire a dépensé au moins un milliard d’euros en lobbying à Bruxelles pour faire échouer le projet, avec succès puisque les institutions européennes ont finalement renoncé à instaurer un système contraignant.

... https://www.bastamag.net/Sel-sucre-mati ... entrave-un
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 14 Jan 2018, 23:09

Affaire Lactalis : « L’alimentation industrielle est tout sauf saine »

L’affaire Lactalis aurait-elle pu arriver dans un fromage au lait cru ? Probablement pas, assure à Reporterre une spécialiste de la fermentation. Elle défend les bonnes bactéries qui, à force d’être combattues, laissent la place aux mauvaises. Elle indique des pistes pour mieux s’alimenter, notamment les enfants.

... https://reporterre.net/Affaire-Lactalis ... sauf-saine
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Messagede bipbip » 10 Fév 2018, 21:30

Nutella : quels ingrédients dans un pot ?

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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 11 Fév 2018, 15:27

Cantines bio : ça marche et c’est moins cher

La loi n’a pas encore permis d’installer le bio et le local au menu des cantines. Mais des villes pionnières ont lancé le mouvement, et des communes toujours plus nombreuses les suivent dans cette voie. Qui se révèle ne pas être plus coûteuse que la cantine conventionnelle.

De nombreuses communes transforment les menus de leurs cantines scolaires pour les faire passer au bio, et cela sans attendre la loi, qui avance lentement. Exemple, la petite commune bretonne (Ille-et-Vilaine) de 600 habitants de Langouët dispose depuis 2004 d’une cantine scolaire de ce type. « À l’époque, nous avions décidé de rompre avec la cantine concédée, en raison de prix élevés pour une qualité médiocre. Un repas à base de boîtes de conserve revenait à 5,39 euros, alors qu’aujourd’hui, il coûte 5,12 euros… » explique Jocelyne Perier, adjointe au maire chargée de l’école.

... https://reporterre.net/Cantines-bio-ca- ... moins-cher
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 15 Fév 2018, 18:18

Un grumeau dans la soupe

C’est l’obsession de l’industrie agroalimentaire. Nous faire avaler sa soupe les yeux fermés. Pendant six ans, l’Ania (Association nationale des industries agroalimentaires), était à couteaux tirés avec le fameux code couleurs nutritionnel. Une signalétique ultrasimple, apposée sur l’emballage, qui permet au premier coup d’œil de savoir si le produit est une cochonnerie pour la santé. Le 31 octobre dernier, le Nutri-Score, c’est son nom, a enfin vu le jour, mais avec un gros bémol.

À force de lobbying, l’agroalimentaire a réussi à le rendre facultatif. Mieux, pour bien embrouiller le consommateur, les six géants du secteur – Coca-Cola, Nestlé, Mars, Mondelez, PepsiCo et Unilever – ont concocté un logo à leur sauce. Mais c’était compter sans une initiative citoyenne : Open Food Facts. Une encyclopédie collaborative et gratuite qui décrypte les étiquettes des rayons alimentation des supermarchés. Au grand dam des Big Six, qui ont boycotté le Nutri-Score, il suffit de taper dans la base de données le nom d’un produit pour obtenir instantanément sa note nutritionnelle.

Et pas seulement : on y apprend, par exemple, à quoi correspond réellement tel ou tel additif. Ce sont les consommateurs eux-mêmes – actuellement 7 000 contributeurs volontaires – qui enrichissent ce Wikipédia anti malbouffe. Après avoir téléchargé l’application sur leur smartphone, ils sont invités, lorsqu’ils remplissent leur Caddie, à photographier les emballages – le recto, les ingrédients sur l’étiquette, les infos nutritionnelles – et à scanner les codes-barres. 420 000 produits ont ainsi déjà été rendus transparents.

« Tout est fait pour que l’on ne sache pas exactement ce que l’on mange, le type d’additifs, la quantité de sel, de graisses saturées, de sucres, ce qui se cache derrière un additif, l’origine du produit et son lieu de transformation. Notre but est de rendre les étiquettes intelligibles, pour que le consommateur reprenne le contrôle de son assiette », explique Stéphane Gigandet, un ingénieur informatique, ex-employé de Yahoo, à l’origine du projet. Un vrai cauchemar pour l’agroalimentaire, car Open Food Facts a généré un tas d’applications spécialisées.

« On encourage tout un chacun à exploiter le potentiel de notre base de données. » Ont ainsi vu le jour « Y a-t-il du gluten ? », « Moins de sel », « No palm », « Combien de calories ? »… Ça sert à quoi, que Ania se décarcasse ?


Le Canard Enchaîné N° 5076 du 7 février 2018
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 17 Fév 2018, 22:58

Consommation d’aliments ultra-transformés et risque de cancer

Une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer. Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Parmi les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ces résultats, la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas la seule impliquée, suggérant des mécanismes mettant en jeu d’autres composés (additifs, substances formées lors des process industriels, matériaux au contact des aliments, etc.). Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. Cette étude est publiée le 15 février 2018 dans le British Medical Journal.

... https://presse.inserm.fr/consommation-d ... cer/30645/
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 09 Mar 2018, 00:28

VIDÉO - Pain, jambon et saucisson : la face cachée du sandwich

La charcuterie et la boulangerie descendent une pente inquiétante depuis qu’elles sont passées sous la coupe de l’industrie. Pour ce premier rendez-vous des « Entretiens de Reporterre », deux connaisseurs de ces filières échangent autour de l’avenir de ces aliments du quotidien.

La charcuterie a été classée en 2015 cancérogène certain par le Centre international de recherche sur le cancer. Partout où elle passe, l’épidémie de cancers colorectaux sévit. La faute aux additifs nitrés, adoptés par l’immense majorité des fabricants depuis plus d’un siècle. Pourquoi sont-ils malgré tout toujours autorisés ? Guillaume Coudray a mené l’enquête en France, aux États-Unis, en Allemagne et ailleurs, dans les archives de l’industrie et de l’administration, afin de comprendre comment un mur de mensonges a été assemblé depuis des dizaines d’années, afin d’éviter que ces additifs soient interdits. Son ouvrage, Cochonneries. Comment la charcuterie est devenue un poison, a été publié en septembre 2017 aux éditions La Découverte.

Il est également devenu très rare, dans notre pays aux 30.000 boulangeries, de trouver un pain qui ne soit pas « amélioré » à l’aide d’adjuvants, additifs, auxiliaires technologiques et autres produits destinés à faire en sorte que la fournée sorte belle, gonflée et croustillante à tous les coups. Les conséquences en matière de santé sont moins cruciales que pour la charcuterie — le pain nous nourrit mal mais ne nous tue pas — mais les conséquences environnementales dans les champs et économiques dans la filière sont bien là : désormais, quatre géants se partagent la majorité du marché de la farine en France. Certains contrôlent la filière du grain jusqu’au pain. Marie Astier, à travers une série de reportages, le raconte dans Quel pain voulons-nous ?, paru aux éditions du Seuil en septembre 2016.

... https://reporterre.net/VIDEO-Pain-jambo ... u-sandwich
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 17 Juil 2018, 16:12

Les produits "sans gluten" sont-ils mauvais pour la santé ?

La dernière étude du magazine 60 millions de consommateurs alerte les acheteurs à propos des produits sans gluten qui pourraient être dangereux pour la santé.

lus de cinq millions de Français ont déjà adopté ce régime. L'alimentation sans gluten est de plus en plus populaire en France. L'absence de cette protéine dans la nourriture est aujourd'hui considérée par beaucoup comme plus saine et facilitant la digestion. Pourtant une étude de 60 millions de consommateurs met en garde contre ces "faux bon aliments". Les produits sans gluten, bien que deux à quatre fois plus chers que leur homologues, ne seraient pas plus sains. Pire, il pourraient représenter une menace pour la santé des consommateurs. Pour arriver à cette conclusion, le journal a comparé les étiquettes de produits du quotidien avec et sans gluten.

Le gluten souvent remplacé par des additifs

Le gluten est une protéine naturellement présente dans les blés (avoine, orge, blé, etc) après leur humidification. Une grande partie des produits que nous consommons régulièrement en contiennent, du pain aux pâtes en passant par la bière ou la plupart des gâteaux. Le gluten, en plus de ses qualités nutritives, présente l'avantage de rendre les pâtes plus élastiques et plus consistantes. Pour le remplacer, les industriels sont utilisent de la farine de riz, de maïs ou encore de manioc ainsi que de très nombreux additifs. Le résultat de tous ces mélanges, selon 60 millions de consommateurs : des produits particulièrement transformés et pauvres sur le plan nutritionnel (protéines, vitamines, minéraux). Riches en mauvais glucides, ces aliments seraient également plus caloriques que leurs équivalents avec gluten, pouvant ainsi favoriser une hausse de la tension artérielle et de la glycémie.

... https://www.linfodurable.fr/conso/les-p ... sante-5141
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 08 Aoû 2018, 19:36

Melon, olives, vinaigrette... Une association dénonce des étiquettes trompeuses

L’association Foodwatch monte au créneau pour dénoncer l’étiquetage alimentaire de certains produits, et notamment ceux qu’on glisse dans les salades très prisées l’été.

Crudités, jambon, olives, melon… la salade composée trône sur toutes les tables en été. L’association de défense des consommateurs, Foodwatch a scruté à la loupe ses ingrédients. « Nous raconte-t-on des salades ? » s’insurge-t-elle. « Les exemples ne manquent pas pour se faire avoir l’été », lance Mégane Ghorbani, responsable de campagnes.

Si le sachet « Crudités mélangées, chou blanc, carotte et céleri branche » de la marque Florette, affiche un drapeau tricolore, en réalité, la mention « préparées en France » signifie qu’elles ont pu être lavées ou mises en sachet en France, pas forcément que les crudités viennent de chez nous », analyse Mégane Ghorbani, qui précise que 8 consommateurs sur 10 se disent, pourtant, prêts à payer plus cher, pour manger local.

La déception est encore plus grande avec les olives vertes dénoyautées de Tropic Apéro qui semblent venir de Provence, comme l’indiquent trois mentions sur l’emballage. Raté ! Elles ont été importées. « Les industriels ne sont pas obligés d’indiquer l’origine, c’est un vrai problème », regrette Mégane Ghorbani. Mais d’où vient la mention « Provence » ? Des herbes, pardi, qui ne représentent que 0,1 % du produit.

« Une supercherie organisée par l’État et les industriels »

Quant à la viande des Grisons, d’Aoste, elle a été séchée dans le canton des Grisons en Suisse, mais, le bœuf lui, provient de « l’UE ou hors de l’UE ». Foodwatch tient aussi à souligner que le melon charentais ou les champignons de Paris sont des variétés, ce qui ne garantit en rien leur provenance.

Des mentions qui rendent fou de colère le chef Yves Camdeborde : « C’est du hold-up ! On prend les consommateurs pour des idiots. Mais qui peut comprendre que le champignon de Paris vient, en réalité, de Chine ? C’est une supercherie organisée par l’État et les industriels ! ».

... http://www.leparisien.fr/societe/melon- ... 845711.php
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 20 Sep 2018, 22:47

Envoyé spécial. L'intégrale de jeudi 13 septembre 2018 (France 2)

Au sommaire :
- Alerte aux faux aliments ? Plats cuisinés, barquettes toutes faites… les aliments "ultra-transformés" sont soupçonnés d’être responsables de l’augmentation du nombre de maladies cardio-vasculaires et de cas d’obésité.
- Barrage de Vouglans : le scénario catastrophe. Une catastrophe comme celle de l’effondrement du pont de Gênes peut-elle survenir en France ? De gigantesques ouvrages de béton vieux de 50 ans sont-ils menacés ? "Envoyé spécial" a enquêté sur le barrage de Vouglans, dans le Jura, achevé en 1968…
- Un été à Venise. Venise a accueilli 30 millions de touristes en 2017, alors qu’elle compte toujours moins d’habitants. La "Sérénissime" est-elle en train de devenir un vaste parc d’attraction au détriment de sa population ?

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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 27 Sep 2018, 15:07

Malbouffe : des députés lancent l’alerte

Des députés ont rendu les conclusions de leur enquête sur les arrière-cuisines de l’alimentation industrielle et les risques qu’elle fait peser sur la santé des Français. Les parlementaires appellent à des mesures règlementaires fortes, car l’incantation à la bonne volonté des industriels ne fonctionne pas.

... https://reporterre.net/Malbouffe-des-de ... t-l-alerte
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 29 Sep 2018, 18:54

Se passer des abeilles ?

Vrai miel ou arnaque ? apprenez à décrypter l'étiquette

En 2 minutes chrono, SAGE vous apprend à décrypter les étiquettes, Achetez vous du sirop de sucre ou, du VRAI miel ? C'est une vidéo de l'association SAGE , tournée à Dijon lors des APIDAYS 2018

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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 21 Oct 2018, 21:04

Le lobby de la malbouffe tue

Les conclusions du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle, présentées le 26 septembre à l’Assemblée nationale, sont sévères.

Chronique. « Ces attaques sont une caricature ! », s’est insurgé Richard Girardot, le président de l’Association nationale des industries alimentaires, le ­1er octobre, après la publication du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle présenté le 26 septembre à l’Assemblée nationale. Il faut dire que ses conclusions sont sévères : s’appuyant sur les nombreuses études qui établissent une corrélation nette entre la consommation régulière d’aliments « transformés et ultra-transformés » et les risques de cancer, de surpoids, d’obésité, de diabète, d’hypertension et de maladies cardio-vasculaires, le président de la ­commission parle d’une « mauvaise alimentation » qui « rend malade, voire tue ».

La commission d’enquête parlementaire préconise de passer, d’ici à 2025, de 338 à 48 additifs alimentaires (conservateurs, colorants, texturants…), de limiter la teneur en sel, en sucres et en gras des préparations, de surveiller les ­contaminants des emballages. Elle veut que les productions artisanales puissent afficher un label « fabriqué sur site » et que l’étiquetage Nutri-Score, qui informe les ­consommateurs sur la qualité nutritionnelle en classant chaque produit en cinq niveaux – A, B, C, D, E, du plus favorable au moins favorable –, soit rendu obligatoire pour tous les emballages des aliments « transformés ».

... https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
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Re: Malbouffe

Messagede bipbip » 02 Jan 2019, 20:11

Dioxyde de titane (E171) : 22 organisations interpellent Bercy à le suspendre comme promis avant 2019

Dans une tribune publiée dans Le Monde, 22 organisations de la société civile*, dont foodwatch, interpellent Bercy pour concrétiser la suspension du dioxyde de titane (E171). Cet engagement avait été pris dans la nouvelle loi sur l’agriculture et l’alimentation du 30 octobre 2018. Mais depuis, Bercy bloque et refuse de prendre les mesures nécessaires à la suspension du E171. Inacceptable !

Le dioxyde de de titane (ou E171) est un additif alimentaire utilisé pour colorer ou faire briller les aliments – particulièrement ceux consommés par les enfants. Composé en partie de nanoparticules, 10 000 fois plus petites qu’un grain de sel, il n’a aucune vertu nutritionnelle, juste une visée esthétique. Si l’agroalimentaire l’a beaucoup utilisé dans de nombreux produits (bonbons, chewing-gums, chocolats, pâtisseries, sauces, etc.), elle a commencé à le supprimer ou le remplacer. Certaines bûches de Noël en contiennent encore, mais déjà beaucoup moins que l’année dernière. Il s’agit désormais de s’assurer que le E171, sorti par la porte, ne revienne pas par la fenêtre (ou la cheminée).

... https://www.foodwatch.org/fr/s-informer ... vant-2019/
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