Violence policière - violence d'Etat

Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 01 Sep 2018, 13:49

Gard : un gendarme tire sur un automobiliste et le tue lors d’un contrôle routier

Un gendarme a tiré sur la voiture d’un automobiliste recherché par les forces de l’ordre et qui refusait de s’arrêter à un contrôle routier. Il a été placé en garde à vue.

Un homme qui refusait de s’arrêter à un contrôle routier a été mortellement touché par un gendarme qui a fait feu sur sa voiture sur l’A9 dans le Gard.

Vers 20 heures, alors qu’il circulait sur l’autoroute à hauteur de Gallargues-le-Montueux, un homme qui était recherché par les gendarmes a refusé de s’arrêter à un contrôle routier.

Un gendarme a fait feu sur sa voiture, le blessant gravement. Son décès était constaté une heure plus tard, a indiqué le procureur de Nîmes Éric Maurel, qui a ajouté que le gendarme avait été placé en garde à vue.

... https://www.sudouest.fr/2018/08/31/gard ... 0856-7.php
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Messagede bipbip » 01 Sep 2018, 19:40

Course-poursuite à Caen : un policier fait usage de son arme et blesse un passant

Un homme de 27 ans a été blessé par une balle perdue, mardi 28 août 2018, à Caen (Calvados). Alors qu’une voiture lui fonçait dessus, un policier a fait usage de son arme.

... https://www.anti-k.org/2018/09/01/cours ... n-passant/

Évidemment il s'agit bien entendu d'un cas de "légitime défense" et le pauvre passant ne sera qu'une victime collatérale. :roll:
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Messagede bipbip » 02 Sep 2018, 15:39

Exemple d’un contrôle routier en Meuse

Nous le savons, la Meuse et la Haute-Marne sont depuis plusieurs années des territoires militarisés où tout.e.s les opposant.e au projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) de centre de stockage profond de déchets radioactifs mené par l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) sont régulièrement harcelé.e.s par les forces de l’ordre afin de mater tous les esprits de protestation dans le cœur des habitant.e.s de ces deux départements.

Sur place les menaces et harcèlements de la part des forces répressives de l’Etat sont très courants. Il y a des réquisitions tous les jours, sur deux créneaux horaires changeants et espacés de 2h.

Ces images d’un contrôle routier tournées en Meuse montrent que les gendarmes vont jusqu’à se passer de la présence d’un OPJ (Officier de Police Judiciaire) pour interpeller.

... https://manif-est.info/un-controle-rout ... e-710.html
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Messagede bipbip » 06 Sep 2018, 15:13

Chauffard tué par un gendarme : mise en examen du militaire pour coups mortels

Ce samedi matin, le parquet de Nîmes avait ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire . Finalement ce soir, un coup de théâtre s'est produit : le juge d'instruction n'a pas suivi l'avis du parquet et a mis en examen la femme gendarme pour coups mortels. Il s'agit d'une qualification criminelle.

Le gendarme impliqué dans le tir mortel survenu jeudi 30 août au soir à Gallargues (Gard) vient d'être mis en examen ce samedi 1er septembre au tribunal de grande instance de Nîmes. Mais contrairement aux réquisitions du parquet de Nîmes qui avait ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire, le juge d'instruction a décidé de mettre en examen la femme gendarme pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a-t-on appris ce soir vers 20h30. Il s'agit d'une qualification criminelle.

... https://www.midilibre.fr/2018/09/01/cha ... 687053.php
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Messagede bipbip » 06 Sep 2018, 21:10

Grenades de désencerclement : la police a du mal à compter

Une récente commande du ministère de l'Intérieur sème le doute sur le nombre de grenades réellement utilisées par les forces de l'ordre.

La police des polices sous-estime-t-elle très largement l’usage des grenades de désencerclement ? Cette arme, composée de 18 galets en caoutchouc propulsés à près de 150 mètres par seconde, est devenue en quelques années l’une des armes phares du maintien de l’ordre. Tirées par les policiers et gendarmes à chacune des manifestations organisées contre la loi travail en 2016, ces grenades sont aussi fréquemment utilisées lors d’affrontement avec les migrants à Calais ou encore en banlieue par les brigades anticriminalité (BAC). A chaque fois qu’un agent en utilise une, il est théoriquement tenu de remplir une fiche qui remonte à sa hiérarchie et à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ces statistiques rassemblées dans un fichier nommé «Traitement relatif au suivi de l’usage des armes» (TSUA) permettent à la police des polices d’analyser les conditions et les conséquences de l’usage de chaque arme et d’en tirer une comptabilité.

«Deux grenades par policier»

Concernant les grenades de désencerclement, la gendarmerie refuse de communiquer ses données mais côté police, l’IGPN recense 866 tirs en 2016, puis une baisse de 8% en 2017, soit 796 tirs. Ces chiffres sont pourtant très éloignés de ce que le ministère de l’Intérieur prévoit d’acheter pour les quatre prochaines années. Dans un avis de marché publié fin août, Beauvau informe que «les quantités estimatives, exprimées annuellement et pour la durée de l’accord-cadre, sont 10 000 grenades, soit 40 000 sur la durée du marché». Total hors taxes : 1,7 million d’euros. Selon nos informations, depuis le début de l’année 2016, 26 650 de ces grenades ont été achetées pour la police et 5 000 pour la gendarmerie.

Comment expliquer un tel écart entre les quantités achetées et le nombre de tirs déclarés ? Si l'obsolescence des munitions peut constituer une petite partie de l'explication, le ministère de l’Intérieur, contacté par Libération, avance surtout que ce volume est dû au «plan brigade anticriminalité» de 2016 qui prévoit «le principe d’une dotation de deux grenades par policier» de ces unités. Mais avec 4 500 policiers de la BAC en France, cela représente seulement 9 000 grenades. Bien loin encore des achats de Beauvau.

Syndicaliste éborgné

Mais cet écart de 1 à 10 entre les tirs comptabilisés et les achats du ministère pourrait surtout s’expliquer en raison d’une importante sous-déclaration par les policiers.

... http://www.liberation.fr/france/2018/09 ... er_1676444
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Messagede bipbip » 07 Sep 2018, 01:29

Ils ont beaucoup tué cet été : liste des morts et blessés impliquant la police en Ile de France

La hausse des tirs policiers s’est confirmée cet été. Il n’y a pas eu une semaine sans que l’on voie passer un article parlant d’un homme mort ou dans le coma suite à une intervention policière. Et comme souvent l’Île-de-France est en tête des exactions de la police républicaine. Petit rappel de toutes les affaires éclaboussant cette charmante institution pendant l’été 2018.

Évidemment cette liste n’est pas exhaustive. Combien de personnes, agressées quotidiennement par la police ne parlent pas ? N’ont pas de contacts avec des journalistes ? N’ont pas la chance d’avoir été filmées ?

Nous nous basons principalement sur des articles de presse, en notant tout de même que les flics et les journalistes ont une sale tendance à se refiler des infos et des petits services. Des journaux comme Le Parisien servent carrément d’annexe au service communication de la préfecture de police.

... https://paris-luttes.info/ils-ont-beauc ... iste-10704
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Messagede bipbip » 12 Sep 2018, 23:32

Policiers et gendarmes dégainent leur arme de plus en plus souvent

Le nombre de tirs d’armes à feu par les forces de l’ordre a bondi, avec notamment une hausse de 54,5 % des tirs policiers entre 2016 et 2017. Décryptage.

... http://www.leparisien.fr/faits-divers/p ... 882092.php
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 13 Sep 2018, 19:19

Escalade répressive

Augmentation de 54% des tirs : les policiers se sentent pousser des ailes

En février 2017, le gouvernement faisait passer une loi assouplissant la définition de “légitime défense” dans le cadre d’utilisation d’armes à feu par la police. Heureux de cet élargissement de leur terrain de jeu, les policiers s’en sont donnés à cœur joie. En effet, un rapport de l’IGPN sorti cet été annonce : +54% de tirs entre 2016 et 2017 et 485 cas d’usage du pistolet de dotation, le SIG-Sauer.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Augm ... -des-ailes
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 13 Sep 2018, 20:17

Les cow-boys de la BAC de Rennes

Dimanche dernier, lors d'un match opposant Rennes à Bordeaux, des policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) ont été aperçus autour du stade rennais (Rhoazon Park), armés et portant des tee-shirts noirs sur lesquels on pouvait voir l’Ankou, un personnage de légende breton symbolisant la mort, flanquée de l’inscription « BAC of Anarchy », référence à la série violente « Sons of Anarchy », ou encore un casque de guerrier.Une enquête administrative a été ouverte par leur hiérarchie suite à la polémique sur les réseaux sociaux

Image

Les photos ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et la polémique ne s’arrête pas là puisque la hiérarchie a décidé de mettre en place une enquête administrative. Les violences récurrentes des policiers rennais sont pointées du doigt. Agissant fréquemment en toute autonomie, l’État semble donner un blanc-seing à ces policiers dont les dérives restent bien trop souvent impunies. En 2016 déjà, les écussons de la Bac de Rennes avaient fait polémique avec leur devise « Surveiller et punir » et leur logo en forme de faucheuse. Dans la police, leurs accoutrements font aussi polémique, alors que les forces de répression de la ville essayent tant bien que mal de redorer leurs images. Ainsi un proche de l’affaire rapporte « “Ils n’ont pas à se promener dans la rue avec des signes ostentatoires, ni même à exposer leur matériel. C’est un principe dans la police.”

La BAC de Rennes n’en est pas à sa première histoire houleuse. En mai 2017, le patron de la brigade avait violenté un civil qu’il suspectait de trafic de stupéfiant dans un bar d’un quartier de Rennes. Il avait été condamné par la suite à 10 mois avec sursis pour "violence", "faux en écriture publique" et "dénonciation calomnieuse". En effet, par chance, une vidéosurveillance avait alors pu briser la défense du patron de la Bac et prouver les violences infligées par le policier surnommé le « Taureau ». Celui-ci était connu dans les quartiers rennais pour son usage disproportionné de violence durant différentes interpellations.

L’impunité dont les policiers de Rennes disposent avait également été montrée du doigt en 2016 suite à une manifestation contre la loi travail. Les véhicules de la police avaient alors foncé sur des manifestants sur la rocade, blessant certains grévistes. Une autre fois c’est un CRS qui, suite à un tir de flashball, avait fait perdre un œil à un étudiant en géographie de l’université de Rennes 2.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Les- ... -de-Rennes
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 13 Sep 2018, 22:47

Violence à l’encontre d’un opposant au projet du GCO

La Zad du Moulin s’est fait expulser par la gendarmerie il y a quelques jours.
Les gendarmes sont toujours là pour s’assurer que le projet, voulu par Vinci (multinationale de construction & de la destruction de la nature) & validé par le préfet du Bas-Rhin & du Grand-Est, se déroule selon leurs plans.

Voici la méthode utilisée par un gendarme, lorsqu’un opposant chante face à eux.

... https://manif-est.info/Violence-a-l-enc ... O-735.html
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 15 Sep 2018, 20:29

Violences policières, crimes racistes : à quoi sert vraiment la légitime défense ?

L'historienne et politologue Vanessa Codaccioni se penche dans son nouveau livre sur la légitime défense. Donne-t-elle vraiment un “permis de tuer” aux policiers ? Sert-elle à couvrir des crimes racistes ? Que disent les verdicts de relaxe, d'acquittement ou de non-lieu dans les cas de légitime défense ? Entretien.

À quoi sert vraiment la légitime défense ? Strictement encadrée par la loi, cette notion fait régulièrement l'objet d'une politisation extrême, par des associations sécuritaires comme “Légitime Défense” (créée en 1978) ou par des forces politiques comme le Front national. A la faveur du contexte des attentats commis sur le territoire français, la légitime défense policière a ainsi été étendue par deux lois en 2016 et 2017. Avec quelles conséquences ? Dans Légitime défense - Homicides sécuritaires, crimes racistes et violences policières (CNRS Editions), l'historienne et politologue Vanessa Codaccioni renseigne sur les effets insidieux de ce moyen, pour les auteurs d'homicides, d'échapper à la justice. Au terme d'une analyse socio-historique des grandes affaires de légitime défense de 1978 à nos jours, elle montre qu'elles couvrent bien souvent des crimes sécuritaires ou racistes. La légitime défense serait ainsi “une cause d’irresponsabilité pénale accordée à certains individus au détriment d’autres en raison de leurs caractéristiques sociales”.

Pour écrire cette sociologie de la légitime défense en France, de 1978 à nos jours, vous avez dépouillé la presse et plusieurs fonds d’archives judiciaires. Quelles grandes tendances avez-vous mis en lumière ? Le champ de la légitime défense s’est-il étendu en quarante ans ?

Vanessa Codaccioni - La première grande tendance est la baisse du nombre de meurtres dits “commis en état de légitime défense”. Cela s’explique par l’intolérance croissante des sociétés occidentales à la violence et par la pacification des mœurs, mais aussi par l’action de l’État français qui a mis en œuvre un ensemble de mesures pour les rendre plus exceptionnels. Je pense ici surtout à la politique de contrôle des armes à feu, de plus en plus restrictive et sévère. La carabine 22 Long Rifle par exemple, qui était avec le fusil de chasse l’arme la plus utilisée à des fins sécuritaires, n’est plus en vente libre, comme la plupart des armes à feu. L’un des grands processus que j’étudie est donc celui de la limitation de la légitime défense citoyenne par l’État.

La deuxième grande évolution, qui se déroule parallèlement à la première, est l’extension du champ d’application de la légitime défense policière. La possibilité pour les policiers d’utiliser plus facilement leurs armes est une vieille revendication des syndicats de police les plus à droite, mais aussi de certains élus RPR, UMP puis Les Républicains. Jusque-là lettres mortes, ces revendications ont trouvé un écho favorable dans le cadre du renforcement de la lutte antiterroriste et, plus précisément, après les attentats du 13 novembre 2015. D’où le vote de deux lois, en 2016 et 2017, qui modifient les conditions d’utilisation des armes à feu par les agents des forces de l’ordre. La gravité des attaques, la potentialité meurtrière inédite des attentats et les nouvelles problématiques autour du “faire mourir” les terroristes ont ainsi permis une extension sans précédent du pouvoir de mort policier.

... https://www.lesinrocks.com/2018/09/10/i ... 111123229/
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 18 Sep 2018, 02:31

A Lyon, la justice examine la légalité d’une opération d’encerclement

En 2010, lors d’une manifestation, plus de 600 personnes avaient été encerclées par la police pendant plusieurs heures sur la place Bellecour. Des associations et syndicats se battent depuis pour que des poursuites soient engagées à l’encontre du préfet et du directeur départemental de la sécurité publique de l’époque.

La légalité a-t-elle été dépassée au nom de l’ordre républicain ? La question a été posée à huis clos, jeudi 13 septembre, dans la chambre de l’instruction de Lyon à propos d’une journée particulière sur l’emblématique place Bellecour. Rappel des faits : le 21 octobre 2010, des manifestants s’apprêtent à défiler pour protester contre l’allongement de la durée de cotisation pour les retraites. Les autorités décident d’encercler hermétiquement les lieux. Pendant plus de six heures, quelque 600 personnes sont totalement bloquées et s’ensuivent des dizaines de contrôles d’identité.

Choqués par ce traitement policier, dix-neuf associations et syndicats ont porté plainte dans la foulée de la manifestation. Les témoins ont eu l’impression de vivre « une garde à vue à ciel ouvert ». Après classement du parquet, ils ont porté plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d’instruction, qui a prononcé un non-lieu. Ils ont alors fait appel, demandant à la chambre de l’instruction d’engager des poursuites et de mettre en examen Jacques Gérault et Albert Doutre, à l’époque préfet et directeur départemental de la sécurité publique.
« Détention arbitraire »

« Cette opération est parfaitement illégale, sans aucune réquisition, sans fondement. Elle relève de la détention arbitraire, la police ne peut pas s’arroger tous les droits dans une société démocratique », estime l’avocat Bertrand Sayn. Il rappelle que le Défenseur des droits, dans un rapport de 2017, a eu l’occasion de dénoncer « le cadre légal très incertain, voire inexistant » des techniques de maintien de l’ordre consistant à retenir des groupes dans une nasse. Citant en exemple La Manif pour tous, le Défenseur des droits a déploré des durées prolongées de rétention collective « à l’encontre de manifestants pacifiques ».

... https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 21 Sep 2018, 00:10

Plainte pour un décès suspect après une course-poursuite avec des policiers

Le jeune homme avait été retrouvé mort dans un étang du bois de Boulogne, à Paris, à l’issue d’une course-poursuite avec des policiers.

Les faits remontent au 9 septembre dernier. Bakary S., 26 ans, a été retrouvé mort dans l’étang du bois de Boulogne, dans des circonstances troublantes, selon la famille. Les policiers ayant informé la famille du décès lui ont raconté qu’"ils l’avaient pris en chasse" parce qu’il était "soupçonné d’avoir tenté de commettre une infraction".

Le jeune homme aurait "alors pris la fuite et au cours de la course-poursuite, il aurait chuté dans l’étang", d’après la plainte. Or, pour la famille, la victime savait nager et l’étang n’est "pas réputé pour sa dangerosité". Par ailleurs, le père de la victime "a pu voir le corps de son fils et affirme avoir remarqué des traces de sang sur son corps".
L’IGPN enquête

Ce vendredi, la famille du jeune homme a porté plainte. L’avocat Me Yassine Bouzrou a déposé cette plainte avec constitution de partie civile contre X pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "non-assistance à personne en péril", une démarche qui permet d’obtenir quasi automatiquement l’ouverture d’une information judiciaire confiée à un juge d’instruction.

Ces faits présumés sont visés avec la circonstance aggravante qu’ils auraient été commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, selon cette plainte. Une enquête pour déterminer les causes de sa mort a été confiée vendredi à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), a-t-on appris de source judiciaire.

... https://www.sudouest.fr/2018/09/14/plai ... 5-4697.php
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 29 Sep 2018, 19:11

Innocenté, le supporteur de l’OGC Nice arrêté à Montpellier dénonce les « violences gratuites » de la police

Le 22 septembre dernier, aux abords du stade de la Mosson, au soir du match de ligue 1 Montpellier – Nice, deux personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, dont un supporteur niçois qui a tenté de s’introduire dans le stade avec une bouteille d’alcool. Accusé de « violences sur fonctionnaire de police », il a été jugé en comparution immédiate lundi dernier à Montpellier et relaxé après le visionnage des images de vidéosurveillance. Photo de ses blessures à l’appui, le supporteur évoque « une pluie de coups » qui s’est abattue sur lui au moment de son arrestation.

... http://www.lepoing.net/innocente-le-sup ... la-police/
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 29 Sep 2018, 22:17

Une violence récurrente : enquête sur les manifestations à Nantes

Des heurts, des affrontements, des manifestations qui dégénèrent... Un vocabulaire devenu habituel lorsqu'il faut rendre compte des mouvements sociaux en centre-ville de Nantes.
Comment expliquer cette violence récurrente ? Entre présence de "l'ultra-gauche" et répression policière, enquête sur les tensions qui pèsent très lourdement sur la liberté de manifester des citoyens.

Il a encore le blanc de l’œil à vif, et sort tout juste d’une opération pour sauver sa rétine. Dans le bureau de son avocat, Antoine vient déposer une plainte.

Nous sommes mi-juin. Deux semaines auparavant, un policier a dirigé une lance à incendie à moins d’un mètre du visage du jeune homme. Lancée à haute pression, l’eau a arraché un morceau de cornée, et provoqué un décollement de rétine. Ironie de l’histoire : Antoine manifestait contre les violences et les armes utilisées pour le maintien de l’ordre, une semaine après qu’un jeune homme ait eu la main arrachée par une grenade à Notre-Dame-Des-Landes.

... https://france3-regions.francetvinfo.fr ... um=twitter
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