LES CARNETS NOIRS DE L’EVASION FISCALE : PATRICK DRAHI LE LOUP DES TÉLÉCOMS S’OUVRE UN CANAL AVEC LE PANAMA
Difficile de parler de l’économie française sans aborder le cas de la 12e personnalité la plus riche de France. L’homme d’affaires, dont le nom est apparu dans les Panama Papers, est à la tête d’un véritable empire pesant près de 20 milliards d’euros.
«C e qui me plaît, c’est qu’on ne sait presque rien de vous, à cette époque de tout puissant visible, où la visibilité est devenue l’une des valeurs suprêmes de cette époque un peu folle. Un homme secret »,s’amusait Bernard-Henri Lévy en parlant de Patrick Drahi, en 2015, à l’occasion d’une remise des prix de l’université de Jérusalem. « Secret », le patron d’Altice l’est. Même si quelques aspects du personnage sont bien connus.
Déjà, et surtout, son empire. Altice Europe, c’est un groupe multinational, basé sur deux grands piliers : les télécoms et les médias. En France, on retrouve d’un côté SFR-Numericable et Virgin Mobile, et de l’autre Libération, et l’ensemble du groupe l’Express. Financièrement, le groupe de Patrick Drahi est un mastodonte. Comme un Janus à deux visages, avec une fortune colossale et un endettement qui l’est encore plus, estimé à 50 milliards d’euros. La cause ? Son choix de méthode d’investissement, appelée « AEL », pour achat à effet de levier (LBO en anglais). Le principe est simple : une société finance, partiellement ou en totalité, le rachat d’une entreprise en s’endettant au-delà de ses fonds propres. Le déficit est ensuite compensé au fil du temps par une ponction plus importante des flux de trésorerie… par le biais notamment de restructurations.
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http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/ ... -14-aout-2LES CARNETS NOIRS DE L’EVASION FISCALE - JOHNNY HALLYDAY LA LIBERTÉ DE DÉPENSER SANS COMPTER ET MÊME D’OPTIMISER
Monument du rock français mort en décembre, Johnny Hallyday a été une figure régulière du classement annuel des chanteurs les mieux payés, mais aussi de ceux qui ont eu tôt fait d’avoir des démêlés avec le fisc.
Couplet : « Ça m’a mis la puce à l’oreille. L’anneau que j’y avais pendu, brillait un peu trop au soleil. Tout ce qui brille est défendu… » Refrain : « Signes extérieurs de richesse. » Cette chanson de Johnny Hallyday, musique générique du film éponyme sorti en 1983, pourrait être un résumé de la pensée « hallydayenne » face à l’argent et aux tracas que le fisc lui a infligés tout au long de sa vie. En soixante ans de carrière, il a cumulé plus de 100 millions de disques vendus, conclu de juteux contrats publicitaires « Ooooptic 2000 ! » et investi, avec plus ou moins de bonheur, dans diverses affaires. Mais voilà, le chanteur aura toujours été contrarié par ses démêlés avec les services fiscaux.
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