Un quinquennat Macron-MEDEF

Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 11 Aoû 2018, 21:33

Exemplaires, de leurs privilèges

Après Benalla, l’affaire Kohler : la « moralisation » avec Macron

Alors que l’affaire Benalla est loin d’être close avec son lot de copinages et de barbouzeries, les conflits d’intérêts menaçant le n°2 de la campagne LREM, Alexis Kohler, pourraient approfondir la crise politique que traverse Macron.

Le macronisme s’était notamment construit sur les ruines supposées de « l’ancien-monde », celui des Filloneries, des conflits d’intérêts et de la corruption qui avait permis à Macron de ratisser une bonne partie de l’électorat de droite. Jouant ainsi la carte de la moralisation politicienne et de l’exemplarité, Macron peine à masquer ce qui crevait déjà les yeux : les grands privilèges de la caste politicienne, entremêlés de très près et protégeant ceux du patronat.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Apre ... vec-Macron
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Messagede bipbip » 13 Aoû 2018, 12:37

Y'a plein de rencontres secrètes à L’Élysée. Macron et ses amis, dont Moudenc, préparent en catimini la fusion départements/métropoles tout tranquillement.
A nous de leur poser des problèmes

Image

https://www.facebook.com/sudct31/photos ... =3&theater
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 13 Aoû 2018, 18:17

« Chez PSA, on passe de la théorie Macron à la pratique »

Alors que le groupe automobile affiche des résultats en forte hausse, la CGT dénonce la mise sous pression des salariés, la casse des acquis sociaux et l’explosion de la précarité, le tout permis par l’application soigneuse des dispositifs des ordonnances travail.

PSA a enregistré, en un an, une augmentation de son chiffre d’affaires de 40 % et vu bondir ses profits de 18 %. Quel est le coût social d’une telle croissance ?

Jean-Pierre Mercier Cela s’est fait sur le dos de tous les salariés du groupe, quelle que soit leur catégorie professionnelle. Carlos Tavares (le PDG de PSA – NDLR) a supprimé plus de 25 000 emplois en CDI ces dernières années, tout en augmentant la production en France de 800 000 à 1,1 million de véhicules. Résultat, la précarité des salariés a explosé. Sur les chaînes de montage, l’entreprise enregistre aujourd’hui un taux record de près de 10 000 intérimaires pour un effectif total d’ouvriers de production de 28 000 CDI. C’est du jamais-vu. À cela s’ajoutent toutes les attaques sur l’ensemble des droits des salariés, avec deux accords de compétitivité imposés, synonymes de salaires bloqués, de primes rabotées, voire supprimées, et une flexibilité des horaires inédite. Le nombre d’heures supplémentaires flambe et, dans certaines usines, les directions en sont même à faire travailler pendant les pauses. Tout cela s’accompagne d’une politique antisyndicale exacerbée. Une répression qui se mène sur le terrain disciplinaire, avec des demandes de sanctions et de licenciements, et, depuis peu, également sur le terrain judiciaire, notamment contre la CGT des sites de Poissy et Mulhouse. L’objectif est d’instiller de la peur chez les salariés. Mais, pour l’instant, ça ne fonctionne pas. Les salariés ne sont pas prêts à se laisser faire.

Ruptures conventionnelles collectives, accords de compétitivité, CDI intérimaires, PSA utilise toute la panoplie des reculs sociaux permis par les ordonnances travail…

Jean-Pierre Mercier PSA est l’avant-garde du Medef. Il déblaye le terrain. Sur le site de Vesoul, Carlos Tavares a décidé de faire sauter le verrou des 35 heures. La mesure, effective au 1er septembre, touche près de 3 000 salariés. Elle fait suite à un accord de la honte que seule la CGT n’a pas signé. Les salariés à Vesoul vont donc devoir travailler 37,45 heures par semaine, payées 36. Et si, pour l’instant, le CDI de chantier n’est pas encore à l’ordre du jour, le CDI intérimaire est en augmentation. La direction de PSA est en bonne place dans les attaques que mène le patronat de la métallurgie contre la convention collective. Avec Peugeot, on passe de la théorie Macron à la pratique.

... https://www.humanite.fr/jean-pierre-mer ... que-659113
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Messagede bipbip » 16 Aoû 2018, 19:12

Les indemnités maladie doivent être remises à plat, dit Philippe

Le Premier ministre Edouard Philippe a fait savoir aux organisations patronales qu'il voulait revoir le fonctionnement des indemnités journalières versées en cas d'arrêt maladie, a-t-on appris jeudi auprès des représentants des entreprises.
Répondant à un courrier que le Medef, la CPME et l'U2P lui avaient adressé pour lui faire part de leurs inquiétudes sur les conséquences pour les employeurs, Edouard Philippe a confirmé que le sujet serait à l'ordre du jour des bilatérales de la rentrée qui doivent balayer les thèmes sociaux de l'automne.

... https://www.boursorama.com/patrimoine/a ... 2b089b8334
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Messagede Pïérô » 20 Aoû 2018, 11:05

Social : déjà 500 millions d'euros de moins que prévu

La hausse des crédits dévolus à la prime d'activité, l'allocation adultes handicapés ou encore les aides aux femmes victimes de violences sexuelles devrait être moins forte qu'annoncée.

Un demi-milliard d’euros perdus en route pour la politique sociale. Si le gouvernement se refuse à dire combien il compte faire des économies dans ce domaine, les documents budgétaires transmis en juillet au Parlement offrent un début de réponse. Dans une annexe au rapport préparatoire au débat d’orientation des finances publiques, remis aux députés et sénateurs en juillet, la mission «solidarité, insertion et égalité des chances» perd du poids : 530 millions d’euros de moins que prévu. Cette ligne budgétaire, l’une des plus grosses du budget de l’Etat, finance notamment la prime d’activité, la politique en faveur des personnes handicapés ou l’égalité femmes-hommes. Certes, avec 20,78 milliards d’euros de crédits pour 2019, elle sera bien en hausse d’un peu plus d’1,3 milliard par rapport à 2018. C’est, en pourcentage, la plus forte hausse parmi les missions de l’Etat. Le gouvernement pourra donc se targuer du fait qu’il en a plus fait que ses prédécesseurs en matière sociale. Sauf que… l’exécutif avait, au départ, prévu beaucoup plus.

... http://www.liberation.fr/france/2018/08 ... vu_1672985
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Messagede bipbip » 23 Aoû 2018, 14:09

Fiscalité Comment Emmanuel Macron appauvrit l’Etat
Le 2 août dernier, le ministère des Comptes publics a publié la situation du budget de l’Etat à fin juin 2018, autrement dit à la moitié de l’année. Six mois, cela commence à donner une bonne vision de ce que sera l’ensemble de l’année : l’Etat a déjà reçu en particulier plus de la moitié des recettes fiscales qu’il a prévu d’engranger sur 2018. Or ce bilan fait apparaître une situation inquiétante.
... https://www.alternatives-economiques.fr ... /00085687#

La déréglementation du marché du travail pèse sur les salaires
Depuis les années quatre-vingt, le partage de la valeur ajoutée tend à se déformer au détriment du travail. Si cette dynamique semblait initialement corriger la baisse de la part rémunérant le capital que l’on avait pu observer dans les années soixante-dix (dans le sillage les pressions inflationnistes provoquées par les chocs pétroliers et les hausses salariales), elle s’est depuis révélée suffisamment ample et persistante pour, d’une part, remettre en cause l’idée d’un partage constant à long terme que beaucoup pensaient être l’un des faits stylisés les plus robustes en macroéconomie et, d’autre part, stimuler les recherches pour l’expliquer.
... https://blogs.alternatives-economiques. ... s-salaires
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 23 Aoû 2018, 21:53

TRIBUNE. "Loi Schiappa, la protection de l’enfance en berne"
Après l'adoption définitive au Parlement du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes le 1er août dernier, 100 signataires, associations, auteurs, militants et médecins dénoncent le statut quo que cette loi maintient selon eux. Le texte du gouvernement "ne protègera pas mieux les enfants", écrivent-ils. Les signataires critiquent également la "propagande" et les "attaques" du secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa dont ils disent faire l'objet depuis plusieurs semaines en raison de leur opposition à cette nouvelle loi. Voici leur tribune.
... https://www.lejdd.fr/politique/tribune- ... ne-3736100

Pourquoi la loi contre les violences sexuelles et sexistes de Marlène Schiappa déçoit toutes les associations féministes ?
Dans une tribune publiée sur le "Journal du dimanche", 65 membres d'associations et professionnels de la protection de l'enfance se disent "unanimement déçus" par la loi contre les violences sexuelles et sexistes votée au début du mois d'août. Ils dénoncent aussi des attaques du gouvernement.
Dans une tribune publiée sur le site du Journal du dimanche ce week-end, des associations de victimes, des personnalités féministes comme Caroline De Haas ou la psychiatre Muriel Salmona se disent "unanimement déçues" par la loi contre les violences sexuelles et sexistes. Les 65 signataires expriment ici leur "immense colère" d'avoir une loi qui "ne protège pas mieux les enfants". Pour eux, "cette loi maintient le quasi statu quo en matière de protection de l'enfance en France, un secteur totalement en berne". Et rappellent les deux affaires très médiatisées dans lesquelles des fillettes de 11 ans ont été considérées par la justice comme consentantes à des relations sexuelles avec des majeurs. Les signataires dénoncent également les "attaques" du secrétariat d'Etat de Marlène Schiappa dont ils expliquent faire l'objet à cause de leur opposition à la loi. Fatima Benomar, porte-parole de l'association féministe Les Effronté.es et co-signataire de la tribune nous fait part de ces regrets.
... https://www.lesinrocks.com/2018/08/21/a ... 111116045/
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 25 Aoû 2018, 12:11

Selon le président du Conseil Départemental d'Ariège, le gouvernement les a obligé sous peine de sanctions sans fin, à des diminutions de prestations sociales aux handicapés, alors que le Conseil départemental voulait les maintenir !


Allocation handicap : «Le diktat des économies»

Henri Nayrou, président du conseil départemental de l'Ariège, communique :

«Il y a quelques jours, la modification tarifaire de la Prestation de compensation du handicap (PCH) a provoqué un débat public. (...) Les élues-élus du CD 09 qui, les 14 mai et 25 juin derniers, ont voté à l'unanimité des membres présents un certain nombre de baisses de crédits dont celle de la PCH, cela pour respecter le diktat d'économies du gouvernement Macron-Philippe, ne sont pas des personnes sans cœur (...). Le chef de l'État et son Premier ministre nous ont imposé de dépenser 1,6 million d'euros en moins sous peine de sanctions alors que, notre collectivité étant la 2e la moins endettée de France, notre budget initial prévoyait d'engager 2,3 millions en plus pour un meilleur service aux Ariégeois. (...) Nous avons donc pris la décision de faire porter ces économies - non consenties - sur toutes les lignes de notre budget.

... https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... omies.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 25 Aoû 2018, 17:43

Macron an II : rentrée gouvernementale sous le signe du discrédit
L’an II du quinquennat Macron est désormais lancé. Il est voulu dans la continuité du premier. « L’accent social » qui était discuté au début de l’été n’aura pas lieu. C’est plutôt tout le contraire. Faisant fi du discrédit généré par l’affaire Benalla, des mauvais résultats économiques de ses politiques, la Macronie a décidé de charger la barque : de la réforme des retraites, en passant par celle de la santé ou de l’assurance chômage… le calendrier s’annonce serré et aveugle aux signes de fragilités politiques dont pâtit le président.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Macr ... -discredit

Nyssen, Kohler, Benalla... Les affaires s'accumulent pour l'exécutif
Le gouvernement, qui effectue sa rentrée politique cette semaine, doit composer avec plusieurs affaires.
C'est un caillou de plus dans la chaussure du gouvernement : après les déboires liés à Alexis Kohler, Alexandre Benalla ou encore Muriel Pénicaud, l'exécutif doit faire face à de nouvelles révélations du Canard enchaîné sur Françoise Nyssen. Dans son édition du mercredi 22 août, l'hebdomadaire épingle la ministre de la Culture, évoquant des travaux non-déclarés dans les locaux parisiens de la maison d'édition Actes Sud, qu'elle dirigeait avant d'entrer au gouvernement. Une enquête préliminaire a été ouverte jeudi.
"Personne n'est au-dessus des lois, a insisté le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, à la sortie du Conseil des ministres, mercredi. Le président de la République s'est engagé sur l'exemplarité." Ces affaires, que nous récapitulons ici, ternissent pourtant l'image de l'exécutif.
... https://www.francetvinfo.fr/politique/g ... r=CS2-765-[twitter]-
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 25 Aoû 2018, 20:02

Aides sociales non revalorisées pour boucler le budget 2019
Le président des riches n'a visiblement peur de rien. Les échos révèlent que le gouvernement recherche des économies dans les aides sociales pour ficeler le budget 2019. Une piste à l'étude serait de ne pas revaloriser certaines aides sociales pour l'année prochaine.
Le président des riches n'a visiblement peur de rien. Les échos révèlent que le gouvernement recherche des économies dans les aides sociales pour ficeler le budget 2019. Une piste à l'étude serait de ne pas revaloriser certaines aides sociales pour l'année prochaine.
... https://blogs.mediapart.fr/wael-mejriss ... udget-2019

Le gouvernement envisage de geler les minima sociaux
« L'Express » révèle deux lettres confidentielles de Muriel Pénicaud et d'Agnès Buzyn où chacune plaide contre des mesures d'économies très sensibles.
Qu'il est difficile de trouver les économies de dépenses publiques recherchées par le gouvernement pour boucler son budget 2019 ! À quelques semaines de la présentation du projet de loi, normalement fin septembre, c'est ce qu'illustre L'Express, qui révèle deux lettres de ministres datées de juillet dans lesquelles elles semblent se renvoyer la patate chaude.
D'un côté, Muriel Pénicaud, ministre du Travail. La locataire de la Rue de Grenelle ne veut pas entendre parler de l'idée révélée par Les Échos le 1er août de faire payer les indemnités journalières maladie des salariés par les entreprises plutôt que par la Sécu. Pour faire des économies, l'exécutif réfléchit en effet à faire financer une partie de la rémunération du salarié par les entreprises en cas d'arrêt maladie de 4 jours à 8 jours (une fois passé le délai de trois jours actuels de carence).
... http://www.lepoint.fr/economie/le-gouve ... or=CS2-239

Budget: révélations sur les stratégies de Pénicaud et Buzyn
Gel du RSA, fins des alloc' pour les familles aisées, indemnités journalières financées par les patrons. Elles sont contre!
On sait que les arbitrages budgétaires donnent souvent lieu à des échanges musclés entre les ministres et la tête de l'exécutif : L'Express s'est procuré des documents confidentiels illustrant à la fois la vivacité des arguments et leur grand classicisme.
Les notes dont nous divulguons la teneur datent du mois de juillet, alors que la fabrication de la loi de finances pour 2019 bat son plein. Elles sont écrites par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités de la Santé, et par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et sont adressées soit au président de la République et au Premier ministre, soit à celui-ci seulement.
Deux budgets au coeur des économies programmées par le gouvernement. Agnès Buzyn est aux commandes de la sphère sociale, soit la moitié des dépenses publiques. Muriel Pénicaud est sur le front de l'emploi et de la lutte contre le chômage, deux domaines qu'Emmanuel Macron a promis de réformer. D'ailleurs les deux membres du gouvernement ont assisté à la réunion d'arbitrage du 22 août à l'Elysée, avec Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, et Gérald Darmanin, celui de l'Action et des Comptes publics.
Un gel de l'ensemble des prestations envisagé
... https://www.lexpress.fr/actualite/polit ... 32024.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede Pïérô » 27 Aoû 2018, 11:32

Edouard Philippe met les retraites et les prestations sociales à la diète

Si le RSA bénéficie d'un traitement de faveur, les prestations familiales et les pensions de retraite n'évolueront plus en fonction de l'inflation. Un coup dur pour le pouvoir d'achat

Le gouvernement refuse de parler d'un coup de rabot. Pourtant, les arbitrages dévoilés par Édouard Philippe dans le JDD vont se traduire par un sérieux serrage de vis, en particulier pour les retraités et les familles. Sur le papier, toutes les prestations sociales seront revalorisées en 2019 et 2020. Selon la doctrine macronienne qui vise à donner plus à ceux qui ont le moins, le RSA restera sanctuarisé, tout comme l'allocation spécifique de solidarité (pour ceux qui ont épuisé leurs droits au chômage sous certaines conditions de ressources et d'activité antérieure) : ni gel, ni désindexation. Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, qui avait pointé la faiblesse des économies attendues d'une telle mesure, a donc remporté la mise face à Bercy. Trois aides bénéficieront par ailleurs de coups de pouce comme le président de la République s'y était engagé : la prime d'activité (+ 20 euros dès novembre puis 80 euros d'ici à la fin du quinquennat) ; le minimum vieillesse (+ 35 euros en janvier et de même en janvier 2020) ; l'allocation adulte handicapé (+ 100 euros d'ici à 2022, dont 40 euros en novembre).

... https://www.lejdd.fr/politique/le-gouve ... te-3740162
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 28 Aoû 2018, 14:39

Coût du permis de chasse : le cadeau de Macron aux chasseurs

Selon le président de la Fédération nationale des chasseurs, Emmanuel Macron a donné son accord sur cette revendication, poussant Nicolas Hulot à la démission.

Emmanuel Macron a donné son accord pour que le prix du permis national de chasse soit divisé par deux, revenant à 200 euros par an, a déclaré, lundi 28 août, le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), Willy Schraen, après avoir été reçu à l’Elysée.

Cette décision a été prise au cours d’une réunion qui s’est tenue lundi après-midi en présence de M. Schraen, du ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, et de son secrétaire d’Etat, Sébastien Lecornu, qui pilote la réforme. Mais une présence va rendre furieux M. Hulot, celle du lobbyiste de la chasse, Thierry Coste. Pour l’écologiste, qui a annoncé mardi matin sa démission sur France Inter, M. Coste « n’était pas invité à cette réunion » : « [Je lui] ai dit frontalement qu’il n’avait rien à faire là. »

« Cela va paraître anecdotique, mais pour moi, c’était symptomatique et c’est probablement un élément qui a achevé de me convaincre que ça ne fonctionne pas comme ça devrait fonctionner », a-t-il ajouté.

« C’est symptomatique de la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir. Il faut à un moment ou à un autre poser ce problème sur la table parce que c’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir, qui gouverne ? »

... https://www.lemonde.fr/biodiversite/art ... 52692.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 28 Aoû 2018, 19:11

Le pouvoir saigne les retraités, les familles et les locataires pour enrichir les patrons
ur 17 extraits d’éditoriaux contenus dans la « revue de presse » matinale de l’Agence France Presse, ce lundi 27 août, 15 sont consacrés aux annonces faites par le Premier ministre la veille dans Le Journal du Dimanche. Tandis qu’Edouard Philippe assure que « les prestations qui bénéficient à nos concitoyens les plus fragiles, comme le RSA, seront augmentées conformément à la loi », c’est une autre phrase prononcée par le Premier ministre qui retient surtout l’attention des éditorialistes :« D’autres prestations progresseront de façon plus modérée, de 0,3% par an en 2019 et en 2020 : l’aide personnalisée au logement, les allocations familiales, les pensions de retraite». Du coup, les commentateurs prédisent une montée du mécontentement vis-à-vis de la politique du gouvernement.
... https://www.humanite.fr/le-pouvoir-saig ... ons-659742

Budget 2019 : retraites, APL et allocations familiales (encore) touchées de plein fouet !
Dans une interview livrée dans les colonnes du JDD, Edouard Philippe, désormais mis en tête de pont de la Macronie, a révélé les contours du budget 2019 et ses coupes franches. Car si le premier ministre joue sur les mots en assurant qu’ « aucune prestation sociale ne sera réduite », en vérité leur désindexation va conduire directement à une baisse du pouvoir d’achat des retraités, des familles et des foyers les plus modestes prestataires des Aides au Logement. Les entreprises, en dépit des discours, restent elles largement avantagées.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Budg ... lein-fouet

Indemnisation des arrêts maladie : Edouard Philippe pointe les salariés du doigt
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche ce weekend, le Premier ministre Edouard Philippe s'est laissé aller à des déclarations hasardeuses sur les indemnités d'arrêts maladies. Il a sous-entendu que la hausse de ces derniers représentait une journée de congé annuelle supplémentaire pour tous les salariés du privé.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Inde ... s-du-doigt
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 30 Aoû 2018, 10:51

Medef : devant les patrons, Edouard Philippe en phase avec «l’ancien monde»

En ouverture de la vingtième université d’été du syndicat des grands patrons, le Premier ministre a défendu la politique «pro-entreprises» de son gouvernement et n'a abordé le sujet de la démission de Nicolas Hulot que quelques minutes.

Une crise ? Quelle crise ? Ce mardi, peu après l’heure du déjeuner, Edouard Philippe est venu jouer au VRP des réformes économiques et sociales de sa majorité devant les patrons réunis à Jouy-en-Josas (Yvelines) pour la traditionnelle université d’été du Medef. Et ce n’est pas la démission fracassante de Nicolas Hulot, numéro 3 de son gouvernement, le matin même sur France Inter qui allait bousculer son agenda. Ni son propos devant les chefs d’entreprise… Sur quarante-cinq minutes de discours, le Premier ministre en a consacré à peine deux (sous forme de parenthèse), pour dire, devant une assistance visiblement contente du départ de l’ex-ministre de l’Ecologie, combien il avait «aimé travailler» avec lui et combien «la détermination […] du gouvernement à prendre en compte cet impératif de transition écologique» pouvait être «totale»… En revanche pour un discours «disruptif» d’un chef de gouvernement devant la principale organisation patronale, on repassera.

Absent l’an dernier du campus d’HEC pour éviter de froisser des syndicats avant d’attaquer la réforme du code du travail, Edouard Philippe est avant tout venu au Medef défendre sa politique : «Nous avons pris des engagements clairs et nous ne les remettrons pas en cause d’ici la fin du quinquennat.» Faut dire que le nouveau patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, avait l’air un peu contrarié, la veille, devant la presse, apprenant au dernier moment que le gouvernement choisissait, pour boucler son budget, de repousser de quelques mois (du 1er janvier au 1er octobre 2019) une baisse de quatre points de cotisations patronales au niveau du Smic et avait décidé d’augmenter le cinquième acompte d’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises. De la «tambouille comptable» avait critiqué le successeur de Pierre Gattaz lundi matin.

... http://www.liberation.fr/france/2018/08 ... de_1675060
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 01 Sep 2018, 13:43

L’offensive antisociale d’Édouard Philippe
Le premier ministre a présenté les grandes orientations d’un futur budget 2019 marqué par l’austérité. Il s’en prend au pouvoir d’achat des familles et des retraités, attaque l’assurance-chômage et les emplois aidés.
On nous promettait un acte II plus social de la politique gouvernementale. Mais ce qu’a décrit longuement Édouard Philippe dans le Journal du dimanche, hier, en est l’opposé. Le budget 2019 s’annonce frappé du sceau de l’austérité. À l’exception notable des cadeaux faits aux entreprises, qui, à force de baisses de cotisations, vont sérieusement mettre à mal le financement de la solidarité nationale. Sous prétexte « de faire le choix du travail », le premier ministre s’en prend aux prestations sociales en les désindexant de l’inflation. Décryptage.
... https://www.humanite.fr/loffensive-anti ... ppe-659732

Depuis un an, le gouvernement dilapide un « pognon de dingue » pour le capital
La baisse des impôts prévue dans la loi de finances devrait encore profiter aux entreprises et à leurs actionnaires.
L’an dernier, Édouard Philippe avait boudé l’université d’été du Medef. Trop tôt sans doute pour aller faire le service après-vente de ses mesures devant un public acquis à sa cause. Depuis, les arbitrages réalisés par l’exécutif ont de quoi satisfaire le gratin patronal, qui bénéficiera dès janvier de la très attendue transformation du crédit d’impôt compétitivité-emploi (Cice) en baisses de cotisations pérennes pour un total de 20 milliards d’euros. Avec la loi Pacte, qui sera examinée bientôt à l’Assemblée nationale, les entreprises apprécieront la suppression du forfait social,
... https://www.humanite.fr/depuis-un-le-go ... tal-659772
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