Chants racistes, combats, formation d'un "surhomme" : plongée dans les camps d'été de l'extrême droite
En dépit des procès qui secouent certains mouvements d’extrême-droite et leurs membres, la droite la plus radicale ne faiblit pas et continue d’organiser des camps d’été. Bastion social, Action Française, Suavelos ou Jeune Nation, prolongent (ou renouent) cette tradition pour souder les militants mais aussi et surtout pour les former aux combats à venir
Peut-être songez-vous aux plages qui vous attendent, aux pays que vous allez découvrir, ou au repos bienfaisant qui sera vôtre, loin des fracas d’une actualité pessimiste ou d’un quotidien morose. Pour d’autres, l’été est synonyme de militantisme, et de prolongement du combat, au travers de camps d’été. C'est le cas de l'extrême-droite française.
Et cette année, ils sont un peu plus nombreux à en organiser. Le Bastion social, jeune formation née lors de l’occupation d’un bâtiment désaffecté à Lyon en juin 2017 et se voulant la déclinaison française du groupe néo-fasciste Casapound, vient de tenir son premier camp d’été les 29, 30 juin et 1er juillet dans les environs d’Avallon (Yonne). Le camp Edelweiss, deuxième édition portée par le média racialiste blanc Suavelos, s’est aussi terminé la semaine dernière en se déroulant du 14 au 19 juillet. Celui de Jeune Nation, mouvement ultranationaliste issu de l’Œuvre Française dissoute en 2013 suite à la mort de l’antifa Clément Meric, s’est tenu du 9 au 15 juillet quelque part au nord de Toulouse. Un autre reste à venir, celui des royalistes de l’Action Française (AF) qui commencera le 21 août prochain au camp Maxime Real Del Sarte au Château d’Ailly dans le département de la Loire.
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