Grève de la faim au Centre hospitalier du Rouvray
Depuis le 22 mai, cinq puis six salariéEs de l’hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen sont en grève de la faim, avec le soutien de la CGT, SUD, CFDT, CFTC. Ils dénoncent la suroccupation des lits, avec « des patients qui dorment parfois sur des lits de camp installés dans les bureaux, les salons de visite ou encore sur des chaises […] des patients mineurs en danger lorsqu’ils sont accueillis en service adulte » faute de place.
Les dispositifs de soins hors hôpital, les hôpitaux de jour ou les centres médico-psychologiques, qui permettraient d’éviter les hospitalisations, s’étiolent faute de moyens. Les patientEs sont en danger, les personnels épuisés, comme le prouve le doublement des arrêts de travail l’an passé. Les personnels ont chiffré les besoins. Il manque 197 postes et l’ouverture immédiate d’une unité pour adolescentEs pour bien remplir leur mission de soin.
Les effets désastreux de l’austérité
L’Agence régionale de santé (ARS) et la direction méprisent les mobilisations du personnel : vingt-huit jours de grève, occupation de l’ARS, manifestation à Paris… Ils portent seuls la lourde responsabilité du recours à ce moyen de lutte extrême. Pire, ils sont aux abonnés absents, et jouent même la provocation en faisant passer devant les grévistes de la faim les chariots de repas !
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