Fête des postiers du 92
En grève depuis le 26 mars !
Ce samedi 12 mai 2018 à 20h Université Paris 10 / Paris Ouest - Nanterre
200 avenue de la République, Nanterre (92)
https://www.facebook.com/events/210069226260657/
Le conflit des facteurs de Rennes rentre dans son 5e mois.
Aujourd’hui lundi 14 mai 2018, la grève touche les bureaux suivants : Pipriac, Maure de Bretagne, Montauban, Mordelles, Saint Malo, Saint Jouan des Guérêts, Guichen, Louvigné du désert, Fougères, Chatillon en Vendelais, Janzé, Rennes Crimée, Rennes Legast, Rennes Colombier, Saint Grégoire, La Guerche de Bretagne, Noyal sur Vilaine etc..
Les facteurs de Rennes Crimée, Rennes Legast et Rennes Colombier ont, quant eux, commencé la grève le 9 janvier 2019 soit depuis plus de 4 mois.
C’est pourquoi le collectif des facteurs et le syndicat SUD-PTT ont appelé à une grève ce lundi 14 mai aux autres bureaux du département.
Réunis en assemblée générale à Carrefour 18, plus de 200 facteurs et factrices ont décidé de poursuivre la grève et de manifester leur mécontentement en multipliant toutes les initiatives.
Depuis le 9 janvier 2018, il est maintenant clairement établi que la direction de La Poste (M. Painvin, Mme Le Bellego, Mme Menant) n’ont eu aucunement l’intention d’entamer des négociations. La direction qui a joué l’essoufflement du mouvement ferait mieux de ne pas s’entêter. Au bout de 4 mois de conflit, l’intelligence et la sagesse seraient de prendre langue avec les facteurs et les syndicats qui les représentent.
Le syndicat SUD exhorte la direction à ouvrir de véritables négociations pour tous les bureaux du département. Le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine demande à rencontrer la direction dans les plus brefs délais pour échanger sur les revendications suivantes :
• Le refus de l’organisation en méridienne (la fin de service n’est pas 15h15 mais au-delà de 16h)
• Le maintien des emplois et de toutes les tournées de facteurs ainsi que la réduction de la précarité (10 tournées sur 21 à Rennes Legast sont faites par des CDD)
• Le refus des tournées « sacoches » qui mettent les facteurs hors des bureaux toute la journée.
• le refus de la précarisation et le comblement des emplois.
Rennes le 14 mai 2018
SUD PTT 35
Après s’être réuni en assemblée le collectif de facteurs de Rennes Crimée a décidé de reprendre le travail en début de semaine prochaine.
Après avoir été reçue mercredi et jeudi, la délégation du collectif des facteurs de Rennes Crimée a accepté de signer un protocole de reprise du travail même si celui-ci est loin de les satisfaire.
En effet, nous rappelons que les facteurs s’opposaient à la réorganisation en « méridienne », à la suppression de 6 tournées et à la précarisation en exigeant la « cdisation » des nombreux CDD.
Le protocole ne supprime pas le projet d’organisation en « méridienne » mais limite cette mauvaise organisation à 4 tournées sur 24.
Du point de vue de l’emploi, la suppression des 6 positions de facteurs est descendue à une suppression de 4 tournées sur 28. Par contre, il n’y a aucune certitude en ce qui concerne la transformation de CDD en CDI
Au bout de 132 jours de grève, les avancées sont donc minimales.
Mais au bout de 132 jours de grève, il fallait bien que les plus intelligents trouvent une solution.
C’est donc tout à l’honneur des facteurs de faire preuve de responsabilité et de reprendre le travail puisque la direction souhaitait les mettre à genoux
ATTENTION :
LE PROTOCOLE DE REPRISE DU TRAVAIL EN DÉBUT DE SEMAINE PROCHAINE ( 22 ou 23 Mai) NE CONCERNE QUE LE BUREAU DE RENNES CRIMÉE.
Comme chacun a pu le constater, la grève a été suivie par plusieurs centaines de facteurs et notamment les facteurs de Rennes Legast , Rennes Colombier, Janzé, La Guerche de Bretagne, Guichen, Louvigné du désert, Montauban, Maure de Bretagne, Pipriac, etc.. Ils étaient plus de 250 en grève le 14 mai dernier.
La négociation n’ayant concerné que le bureau des Rennes Crimée, tous les problèmes et toutes les difficultés demeurent puisque la direction refuse une négociation départementale.
Plusieurs rencontres ont eu lieu localement (Guichen, Louvigne du désert) mais n’ont rien donné.
Comme nous l’avons déjà rappelé, l’assignation le 23 mai en TGI de La Poste a été faite par des cabinets d’avocats qui ne sont pas desservis par les facteurs de Rennes Crimée mais par ceux de Rennes Colombier !
Or il n’y a aucune négociation en ce qui concerne les facteurs de Rennes colombier…
Le syndicat SUD est donc toujours en l’attente d’une négociation départementale pour l’ensemble des facteurs d’Ille et Vilaine, ce qui permettrait de mettre fin au conflit durablement.
En l’absence de négociations départementales, les conflits locaux vont se multiplier au gré du calendrier des réorganisations établies par la direction dur 18 mois.
La direction de La Poste a systématiquement menti aux usagers et aux médias en annonçant que plus de 90% des tournées étaient assurées sur le département. La plainte des avocats auprès du TGI prouve que c’est faux.
La gestion du conflit a été et est catastrophique. Compte tenu de la pagaille que la direction a mise dans le stockage de plusieurs centaines de milliers de lettres, dans une distribution par des cadres qui génère une multitude d’erreurs, le retour à une distribution normale n’est pas pour demain, ni pour après-demain.
Nous encourageons d’ailleurs les usagers à multiplier les recours contre La Poste, notamment à partir de la reprise effective du travail.
Syndicat SUD-PTT d’ille et Vilaine
En grève et en manifestation jusqu'au siège de La Poste !
Presse d'entreprise, ETC, briefs... Ça fait maintenant plusieurs années que les dirigeants de La Poste nous bassinent avec le plan stratégique 2020 "Conquérir l'avenir".
Hors de cette stratégie, point de salut pour La Poste ! Au fur et à mesure que l'échéance de 2020 se rapproche, la pression s'accentue. C'est une véritable avalanche de restructurations qui nous tombe sur la tête. Aucun métier, aucun service ne passe entre les gouttes.
Toujours plus de réorganisations, toujours moins de service public
Les centres financiers passent à la moulinette de la mutualisation des activités. Résultat, des suppressions de postes et de services en cascade, et des centres qui ferment. OTT (Organisation du Temps de Travail) dézingue les organisations de travail. Au milieu de tout cela, il y a les agents. Les conditions de travail ? L'organisation de vie privée/vie professionnelle ? Malgré les beaux discours, La Poste s'en tape.
La machine SLD (Servir Le Développement) met les collègues des services supports dans la lessiveuse des reclassements successifs.
Au Réseau, c'est toujours plus de fermetures de bureaux, toujours plus de réductions d'horaires, toujours moins de service public, dans les zones rurales comme urbaines.
Sous-traitance, précarité, schémas industriels : tout pour les profits
Le recours à la sous-traitance reste un dogme au Colis, alors que La Poste, qui n'a visiblement pas de problème avec l'illégalité, est renvoyée en correctionnelle pour prêt illicite de main-d'œeuvre et travail dissimulé. Le nouveau Schéma Directeur Industriel sur les PFC se traduit par la mise en place de nouvelles fonctions polyvalentes sans aucun gain pour les agents. Au menu également, des déménagements de plates-formes, avec obligation pour les agents de "suivre le trafic". Concrètement ça signifie que, pour garder leur emploi, ils devront aller bosser dans ces nouvelles PFC, qui peuvent être distantes de plus de 100 km... En clair, ils devront déménager.
Dans les PIC, l'augmentation de la sous-traitance et de la précarité s'accompagnent d'un management de plus en plus autoritaire. Le schéma industriel est là synonyme... de désindustrialisation. La Poste vient d'annoncer la fermeture en 2019 de la PIC de Villeneuve-la-Garenne (92)... inaugurée en 2011 (et qui, au passage, a coûté près de 70 millions d'euros) ! C'est donc la première plate-forme de dernière génération a subir une fermeture. Pour les agents, direction Bois d'Arcy (78) ou Gonesse (95), sans autre proposition.
La mort du métier de facteur
L'annonce de la création de 3 000 ilôts à la distribution n'est pas seulement celle d'une énième réorganisation : c'est une véritable déclaration de guerre. Les dirigeants de La Poste veulent en finir avec le métier de facteur. Les sacoches (c'est-à-dire la séparation du tri et de la distribution), c'est la fin du titulaire de quartier. Plus de factrices et de facteurs donc, mais des trieuses et des trieurs dans les Plates-formes Multi Flux d'une part, des livreuses et livreurs dans les ilôts de l'autre (des ilôts qui sont parfois de simples garages, sans eau ni toilettes). La coupure méridienne (qui existe déjà dans nombre d'établissements, mais qui se généralisera avec les tournées sacoches) est elle un bouleversment complet de la vie personnelle. Or on sait que ce n'est pas pour la paie qu'on choisit ce boulot !
Toutes et tous en grève et en manif
Evidemment, autant de mauvais coups ne peuvent qu'alimenter notre colère.
Les collègues de la PIC de Villeneuve se mobilisent contre la fermeture de leur centre avec, c'est assez rare pour le souligner, une intersyndicale très large (SUD, CGT, FO, CFDT, UNSA, CGC, CFTC). Une grève des PIC se construit pour le 12 juin, avec des intersyndicales dans plusieurs sites.
Des grèves impliquant plusieurs bureaux ont eu lieu dans 4 départements (35, 33, 13 et 92, où la grève est en cours) au même moment, ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps. C'est un pas en avant qui a été fait par rapport aux grèves isolées, établissement par établissement. Mais nous avons en face de nous une véritable direction de combat, qui tient sa feuille de route. Nous le disons franchement : face à un tel plan d'attaque, aussi global que frontal, il n'y a pas d'autre issue que de hausser le ton. En d'autres termes, d'enrayer la machine infernale postale en bloquant la production, en arrêtant le travail, à l'échelle nationale. Nous avons conscience qu'entre le dire et le faire, il y a une différence de taille. Mais c'est notre responsabilité de tenter. C'est pourquoi la fédération SUD PTT appelle à la grève dans tous les services le 11 juin. Nous donnons rendez-vous à toutes celles et tous ceux qui veulent exprimer leur ras-le-bol devant le site du Centre Financier de Paris et le bureau de Paris 15, à 11h. Nous partirons ensuite en manif jusqu'au siège national de La Poste. Nous avons contacté la CGT et FO pour mobiliser ensemble sur cette journée. Nous pensons en effet que, même en année électorale, la défense des intérêts des postier·e·s est supérieure aux querelles de boutiques.
A La Poste comme ailleurs, répression partout, justice sociale nulle part !
A La Poste (une boîte qui a fait 851 millions de bénéfices en 2017), on a soi-disant pas de fric pour satisfaire les revendications des grévistes. Alors on envoie les flics.
Ainsi, en Ille-et-Vilaine, les agents mobilisés depuis le 18 janvier ont vu la police débarquer à plusieurs reprises. Le 15 mai, les gendarmes mobiles sont intervenus, à la demande de La Poste, contre les collègues rassemblé·e·s devant la PIC Armorique puis devant la PFC du Rheu.
Dans les Hauts-de-Seine, le 18 mai, ce sont des CRS équipés comme des Robocop qui ont déboulé à l'intérieur du centre courrier de Neuilly-sur-Seine, pour en déloger manu militari les grévistes qui l'occupaient pacifiquement . Le 24 mai, dans le même département, un dispositif policier impressionnant (une dizaine de cars de CRS !) attendait les agents de la PIC de Villeneuve-la-Garenne, rassemblé·e·s contre la fermeture de leur établissement.
Si ces interventions policières ne sont pas les 1ères à La Poste (on se souvient de l'assaut du GIPN au centre de tri de Bordeaux-Bègles en 2005), le bleu marine (et pas celui des tenues de postier·e·s !) est apparemment devenu la couleur à la mode dans les centres en grève.
En réalité cette répression de plus en violente et fréquente est le corollaire du refus systématique, de la part de nos patrons, de négocier.
Ce phénomène n'existe pas qu'à La Poste, il est global.
Comme nos dirigeants, Macron et son gouvernement font passer un message : "vous résistez, on cogne".
Ainsi, toujours en mai, 2 syndicalistes (de Sud Commerce et Service et de Sud Education) se sont fait interpeller, une grenade lacrymogène explosive a arraché la main d'un jeune homme à Notre-Dame-des-Landes, des lycéen·ne·s se sont fait embarquer au lycée Arago de Paris, et maintenu·e·s en garde à vue, sans que leurs parents aient été prévenus !
11 juin :
Grève tous services et montée à Paris
11h : RDV rue Bourseul (Paris 15e, métro Vaugirard), puis manif vers le siège de La Poste
SUD PTT
Fédération des activités postales et de télécommunication
Résumé du 93ème jour de grève des facteurs des Hauts de Seine (26 juin 2018)
Aveu de faiblesse de la part de la direction
Ce mardi les grévistes sont retournés à Levallois. Le directeur de la plaque est présent, entouré d'un huissier et des "encadrants cambrioleurs". Il est plus loquace que ses sous-fifres restés muets hier matin et nous avoue que l'effraction du casier de notre collègue est « inadmissible » !! Sans toutefois préciser d'éventuelles sanctions ni donner des gages aux agents sur le climat de méfiance créé au sein du bureau.
De plus en l'interrogeant sur de futures négociations auxquelles il est censé participer nous nous sommes aperçus qu'il ne connaissait même pas l'ensemble de nos revendications.
Nous l'avons ensuite confronté aux multiples fautes commises par ses cadres, en effet outre l' effraction, un de ces mêmes encadrants a levé la main sur un collègue il y a quelques mois et malgré un dépôt de plainte rien ne lui a été reproché !!! Autant dire qu'à l'inverse des sanctions sévères auraient été immédiatement mises en œuvre si un agent avait agi de la sorte. Ne sachant quoi répondre le directeur a préféré partir.
Il s'en est suivi une AG très productive avec encore plus de grévistes, où nous avons pu travailler sur les appels à la grève de demain et après-demain (respectivement appel départemental à La Poste et appel interprofessionnel national).
Aidez-nous à tenir ! Donnez dans la caisse de grève !
Pour donner en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/kgmfkl66
Par chèque :
Envoyez vos chèques à SUD Poste 92, 51 rue Jean Bonal 92250 La Garenne-Colombe,
Chèques à l'ordre de SUD Poste 92, mention « solidarité grévistes au dos »
Les postières et postiers du Bureau de Poste de Bagnères-de-Bigorre sont en grève depuis le mercredi 27 Juin
Ils défendent le maintien d'un Service Public de haut niveau et l'emploi.
Ils sont réorganisés tous les deux ans, et la dernière en date avait déjà réduit le secteur postal à un seul bureau de plein exercice en transformant tous les bureaux annexes en agence postale communale (Montgaillard, Trébons, Pouzac, Cieutat, Campan, etc...)
Aujourd’hui, la Direction décide à nouveau de faire une saignée dans les effectifs et ils n'auront même plus les moyens de remplacement nécessaires pour tenir le bureau ouvert en cas de congés ou de maladie.
En conséquence, avec tout le professionnalisme et la bonne volonté que vous leur connaissez, ils ne peuvent plus assurer leur mission de service dans les temps impartis.
• Ils appellent au soutien des Usagers et des Elus afin d'obtenir les moyens nécessaires pour rendre un service de qualité
• Ils attendent que leur Direction ouvre de véritables négociations avec les organisations syndicales concernées
Retourner vers Monde du travail
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 0 invités