Enedis sous tensionCamionnettes bleues et palettes en flammes, banderoles et drapeaux : depuis le 7 juin à 5 heures du matin, 70 agents environ se relaient sur le piquet de grève qui bloque le site Enedis de Vénissieux, des deux côtés de la rue Germaine-Tillion. L’implantation vénissianne de l’ex-ERDF compte 110 salariés. Importante base logistique, c’est de là que partent les interventions sur le réseau auprès des clients, c’est aussi le siège de la direction de l’opérateur pour le « sillon rhodanien » (Rhône, Isère, Ain, Loire, Drôme, Ardèche).
Le 8 juin, les électriciens ont été rejoints par les gaziers : les 10 salariés de l’établissement GRDF de Saint-Fons ont rallié le mouvement, sur la base des mêmes revendications : « défense du service public, de l’emploi et des salaires » et l’ouverture de négociations. La direction d’Enedis a proposé de tenir une réunion lundi 11 juin avec les grévistes, le temps de trouver un interlocuteur du côté de la direction de GRDF…
Défense du statut, refus de la sous-traitance des activités, revendications sur les salaires et les conditions de travail… Le conflit présente beaucoup de points communs avec celui de la SNCF. D’ailleurs, les électriciens et gaziers prévoient une manifestation commune avec les cheminots grévistes du centre SNCF de Vénissieux, le 12 juin.
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https://www.expressions-venissieux.fr/2 ... s-tension/Enedis. Les approvisionnements bloquésUne cinquantaine de salariés sur les 150 que compte l'entreprise Enedis, a répondu, ce jeudi matin, dès 6 h 30, à l'appel de la CGT pour manifester leur colère à l'extérieur du site. « Nous respectons un cadre légal, les employés non-grévistes peuvent accéder au site, mais pas les véhicules, il n'y aura donc pas d'approvisionnements », souligne Laurent Grimault, délégué CGT de l'entreprise et Johan Laurent, coordinateur régional du syndicat Mines Énergie.
« Un service à l'usager de moins bonne qualité »
« Aujourd'hui, nous protestons contre la casse annoncée du service public avec la suppression du statut et contre la volonté affichée de l'entreprise d'externaliser l'astreinte pour les dépannages 24 h/24. Nous savons également qu'il y aura des fermetures de sites, environ 600, que les véhicules ne seront pas renouvelés, que le réseau sera moins entretenu avec, pour résultat, un service à l'usager de moins bonne qualité. Une soixantaine de postes de statutaires ne devraient pas être renouvelés en Bretagne sur un total de 2.500 postes en France, les embauches ne se faisant plus que sous contrats précaires. Notre mouvement, qui a débuté début avril, est identique à celui des cheminots et les blocages ont lieu dans toute la France ». En Bretagne, le site de Rennes est occupé depuis dix jours 24 h sur 24 h, Brest et Vannes ont tenu une assemblée générale jeudi, et le site de Pontivy a été bloqué mercredi
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