Le 1er mai

Re: Le 1er mai

Messagede Denis » 03 Mai 2017, 15:31

à Marseille :

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En tête du cortège du 1er mai, le syndicat est suivi de SolidaireS, la FSU et la CNT. Derrière eux s’enchainent salariés, retraités, anarchistes, étudiants, chômeurs, intermittents du spectacle, partis politiques gauchistes… De 11h à 12h30, ils sont 5 000 selon la police, deux fois plus selon les organisateurs, à s’époumoner du Vieux-Port à la place Castellane. C’est beaucoup moins qu’en 2002, où 30 000 (selon la police) à 100 000 (selon les syndicats) citoyens avaient battu le pavé, mais plus que l’an dernier. A coup de « Front social contre Front National ! » ou encore de « c’est pas dans les urnes qu’on fait la révolution, c’est dans la rue qu’on fait la révolution ! », les chants anti-lepeniste, voire anti-macroniste, sont privilégiés aux revendications sociales.


http://www.leravi.org/spip.php?article2736
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

Les Anarchistes !
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 05 Mai 2017, 19:30

Paris : retour sur les mobilisations antifascistes du 1er mai (photos)
Voici les photos que nous avons prises lors des différentes mobilisations antifascistes de ce Premier mai à Paris. Avis aux camarades des autres régions : n’hésitez pas à nous faire parvenir vos photos !
... http://lahorde.samizdat.net/2017/05/04/ ... ai-photos/


Récit de la deuxième mi-temps de la manifestation du 1er mai à Lyon
Petit retour de quelques antifascistes du groupe de La GALE sur la deuxième partie du 1er mai Lyonnais.
... https://rebellyon.info/Recit-de-la-deux ... e-la-17772

Retour en photo sur la manif du 1er Mai 2017 à Lyon
Retour en photo commenté sur la manif du 1er mai 2017 où près de 10000 personnes ont marché sur Lyon
... https://rebellyon.info/Retour-en-photo- ... -Mai-17784
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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 28 Avr 2018, 01:05

Tours

Contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l’Université. Pour le progrès social, la Paix, la solidarité internationale

Les Unions départementales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES d’Indre et Loire appellent, à l’occasion du 1er mai à une mobilisation unitaire très forte et déterminée.

Depuis plusieurs semaines, avec détermination, souvent dans l’unité, de nombreux salariés du privé comme du public, retraités, privés d’emploi, étudiants, se mobilisent pour refuser les politiques gouvernementales et patronales et porter d’autres perspectives de progrèss social.

Les cheminots participent très largement au mouvement de grève, ils manifestent par dizaines de milliers contre la casse du service public ferroviaire, pour l’amélioration du service rendu aux usagers, pour le maintien de leur statut.

Les fonctionnaires, eux aussi, s’expriment, par la grève et la manifestation, contre les 120 000 suppressions de postes, contre le rétablissement du jour de carence, pour exiger la fin du gel des salaires et pour le développement du service public et le maintien de leurs statuts.

De nombreux salariés des entreprises privées se sont joints à eux pour l’emploi, l’augmentation des salaires et pour la défense et le développement des services publics, en particulier le 22 mars dernier.

Des milliers de jeunes, avec les personnels et les enseignants, s’opposent à la loi Vidal « Orientation et Réussite Etudiante » (loi O.R.E). Ils refusent la sélection des bacheliers et réclament des moyens pour faire fonctionner des universités ouvertes permettant la réussite du plus grand nombre dans de bonnes conditions d’étude et de travail. Face à eux, la seule réponse du gouvernement : ce sont les répressions policières !

Les retraités sont largement mobilisés pour leur pouvoir d’achat, contre l’augmentation de 1,7% de la CSG.
Face à cette mobilisation massive, la seule réponse du gouvernement est le mépris, et le refus d’engager de véritables négociations. C’est inacceptable !

Le mardi 1er mai, partout dans le monde, les travailleurs, les salariés, les retraités et privés d’emplois vont s’exprimer, se mobiliser pour faire entendre leurs revendications, des exigences pour la paix, le progrès social, la possibilité de vivre dignement...

A TOURS, la manifestation sera une nouvelle étape pour exiger la prise en compte des revendications :

- Défense et développement des services publics (ferroviaires, santé, énergie, éducation- formation...)

- POUR l’augmentation des salaires, des pensions, du pouvoir d’achat.

- POUR la réduction du temps de travail

- NON aux ordonnances loi travail, POUR la défense des conventions collectives et des statuts

- POUR la défense de la protection sociale (Sécurité sociale, retraites par répartition, assurance chômage et des minimas sociaux)

- NON à la loi ORE, POUR des universités ouvertes à toutes et tous via un investissement massif dans l’enseignement supérieur.

- POUR une réforme de la fiscalité et des aides publiques accordées aux entreprises.

TOUS ENSEMBLE A LA MANIFESTATION UNITAIRE

MARDI 1ER MAI – 10H00 – PLACE DE LA LIBERTE

CGT 37, FO 37, FSU 37, SUD/SOLIDAIRES 37


( A l’issue de la Manifestation Place Anatole France auront lieu les prises de parole et sera organisé un Pot fraternel commun)

http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1863
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 28 Avr 2018, 08:48

Rouen

Retrouvons-nous à la manifestation du 1er mai. Un nouvel espace en surgira, pour une durée d'un mois. Un mois pour prendre le temps, le suspendre, comme il y a 50 ans. Entre discussions, banquets, rencontres, concerts, présentations de livres, assemblées de lutte… Nous surgirons ensemble, dans ce qui pourrait devenir notre maison de lutte, le quartier général de la grève, et donc de la fête.

Retrouvez le programme, le texte d'appel et les vidéos sur le lien suivant :

https://rouendanslarue.net/surgissement/

L'idée de cette initiative est de prendre un lieu pour une idée d'un mois et d'en faire une sorte de "quartier général de la lutte" où tous les secteurs en grève, étudiants, mais aussi tous ceux qui luttent d'une manière ou d'une autre contre les condtions qui nous sont faites, sont les bienvenus !

TOUS à la manif du 1er mai à Rouen (10h30 cours clémenceau) pour soutenir l'initiative !
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 30 Avr 2018, 14:49

Caen

Manifestation du 1er mai. Rdv à 10 heures 30, Place Saint-Pierre.
Barbecue et repas vegan d’après manif à la Pétroleuse. Discussion sur l’autonomie des luttes avec la projection du documentaire « Pot de terre contre pot de fer » (sur la lutte à la SMN et à RUFA dans les années 80) en présence d’un acteur de cette lutte, concert.

http://www.resistances-caen.org/index.php
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 30 Avr 2018, 17:49

Genève, 1 mai 2018

Rejoins le bloc révolutionnaire !

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Rejoins le bloc révolutionnaire du 1er mai !

Les douze mois passés depuis le cortège du 1er mai 2017 ont été des plus mouvementés : entre manifestations, fêtes sauvages, mobilisations et actions, Genève a bien bougé cette année.

Par exemple, dans le désordre : création d’un comité de soutien, manifestations et rassemblements pour les grévistes des EMS de Notre Dame et de Plantamour, manifestation anti-OMC dans le centre-ville, grande manifestation contre la hausses des primes d’assurance maladie, actions des étudiant-e-x-s à Uni-Mail pour dénoncer la hausse des taxes d’inscription à l’université, campagne anti-sexiste au sein de l’Université de Genève, et bien d’autres actions ont été entreprises, parfois spontanément, par différents collectifs et groupements. Plusieurs rassemblements, actions et conférences ont eu lieu pour dénoncer la guerre qui se déroule au Kurdistan et en solidarité avec le peuple kurde. Des rencontres et thés conviviaux ont été organisés devant foyers et bunkers.

La marche pour la journée internationale des luttes féministes de ce 8 mars s’est organisée et déroulée pour la première fois en mixité choisie sans hommes cis. Un événement qui aura donné de la force non seulement aux collectifs l’ayant organisé, mais aussi et surtout aux personnes qui subissent chaque jour le patriarcat.

Le mouvement pour le Droit à la ville, quant à lui, a pris de l’ampleur : il revendique la réappropriation de la ville par ses habitant-e-x-s et dénonce la crise du logement à Genève en organisant actions et manifestations : trois grandes manifestations accompagnées de festival, fête foraine ou occupation ont eu lieu en juillet, octobre et mars.

Toute l’année, des tags, des stickers et des affiches ont embelli les murs de la ville, laissant deviner la présence grandissante de nombreux collectifs qui s’organisent autours de sujets divers comme le logement, la gentrification, le sexisme et le racisme. Ce qu’il y a de remarquablement beau et fort cette année, ce sont ces groupes divers et variés qui se sont unis pour s’organiser ensemble, pour faire changer les choses et renverser cette société régie par des modèles capitalistes et patriarcaux, pour être plus fort-e-x-s face à la répression et mettre en commun leurs pratiques et connaissances. Ils ont aussi mis en place des espaces collectifs tel que le Silure afin de partager, se retrouver, s’organiser, tout-e-x-s ensemble.

Les mouvements révolutionnaires à Genève ont raremment été aussi forts et soudés qu’aujourd’hui, et ils le seront encore plus demain !

Même si l’on peut se réjouir de devenir de plus en plus fort-e-x-s, et de la diversité qui anime et enrichit nos luttes, il nous reste du chemin à parcourir avant que nous puissions tout-e-x-s voir la vie en rose à paillettes : les raisons de se révolter et de lutter restent encore nombreuses.

Les rapports marchands dominent toujours une grande part de nos vies, puisque nous sommes obligé-e-x-s de nous vendre au travail pour payer nos loyers, notre assurance maladie, nos charges sociales, notre nourriture et nos loisirs. Et si patrons, proprios et assureurs ne connaissent pas la crise, une part toujours plus grande de la population peine à boucler ses fins de mois, tandis qu’économistes et politiciens nous promettent - parfois - des jours meilleurs.

Pendant ce temps, le patriarcat et son cortège d’oppressions -sexisme, transphobie, homophobie, bipanphobie- continuent de peser de tous leurs poids sur nos existences.

Le racisme a toujours pignon sur rue : les campagnes de l’extrême droite populiste nous le mettent sous le nez tous les jours et il est perpétué à un niveau systémique par les institutions. La tendance de groupes néo-fascistes à réapparaitre, et à vouloir étendre leur réseau dans la région est préoccupante - même s’ils restent pour l’instant faibles et un peu risibles.

Les pratiques racistes de la police vont de la violence quotidienne des contrôles au faciès qui tombent "aléatoirement" toujours sur les mêmes - à l’assassinat : Mike et Lamine ont été tués par la police cette année. Pourtant on n’aperçoit pas de remise en question de la population, de l’Etat ou de la police à propos du racisme institutionnel présent en Suisse.

Racisme et répression s’unissent également dans le projet du Centre fédéral de renvoi des personnes en exil qui avance pas à pas au Grand-Saconnex, et dans le nombre de places de détentions administratives qui augmente chaque année. L’OCPM [1] continue à vouloir briser les requérant-e-x-s d’asile débouté-e-x-s en les obligeant à se rendre plusieurs fois par mois à l’aéroport pour obtenir une aide d’urgence dérisoire - quitte à risquer un renvoi au passage.

La répression policière, comme à son habitude, s’est abattue avec force sur les personnes qui s’organisent et contestent : celles jugées "dangereuses" ou "indésirables" dans la Genève propre et en ordre souhaitée par ceux qui gouvernent. Que ce soit par les coups, les stratégies d’intimidation -comme lors de l’occupation festive du 31 décembre- les perquisitions ou leur présence massive et aggressive dans les rues, les policiers du canton et d’ailleurs montrent un zèle particulier à défendre les intérêts des plus puissants.

La mascarade éléctorale du mois d’avril ne fait que confirmer ce que nous savons tout-e-x-s déjà : ce n’est pas par les urnes que nous nous émanciperons. La démocratie hélvétique et sa culture obssessionelle du consensus sont les plus sûrs garants d’un immobilisme que nous - comme beaucoup - ne supportons plus. Ce monde-là ne nous fait pas rêver.

Le 1er mai est, et doit rester, une date à laquelle nous célèbrons les luttes des travailleur-euse-xs contre leurs patrons et la machine capitaliste qui tente de les broyer. À l’heure où l’Etat collabore sans retenue ni honte avec cette machine, il est indispensable que les collectifs de politique non-institutionelle et leurs luttes soient présents dans ce défilé. C’est pour cette raison que chaque 1er mai depuis 4 ans, nous sommes plusieurs centaines à nous unir dans le bloc révolutionnaire. Un bloc qui nous ressemble, agité par nos cris de colères et notre joie de se retrouver, fort-e-x-s et déterminé-e-x-s derrière nos masques et nos nuages de fumées colorées, pour porter ensemble les luttes de tout-e-x-s. Nous ne marchons pas séparé-e-x-s par les drapeaux et les banderoles de nos organisations, nous sommes mélangé-e-x-s pour montrer un front uni. Un front qui cultive et partage ses diversités de pratiques, de points de vue et de luttes pour constituer une nouvelle force. Ce bloc continuera de grandir, de même que la force qu’il représente.

Pour être encore plus forte-x-s face à la police et aux discours lassants des politiciens véreux, pour être plus nombreu-se-x-s à prendre la ville et à la retourner, pour avoir de multiples opinions, évoluer et finalement, détruire toutes les oppressions et construire sur leurs cendres un avenir radieux pour tout-e-x-s :

Rejoins-nous dans le bloc révolutionnaire !


https://renverse.co/Rejoins-le-bloc-rev ... r-mai-1480



1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles !

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Partout dans le monde, les résistances des exploité.e.s répondent aux attaques des exploiteurs. Dix ans après la “crise de 2008”, ces offensives se succèdent, encadrées par les gouvernements successifs qu’ils soient sociaux-démocrates, ou libéraux et nationalistes flamands. Le capitalisme prétend dépasser la “crise”, alors qu’il n’a jamais cessé de la porter.

Chaque année, le capitalisme impose des cadences plus dures, des conditions plus précaires aux travailleuses et aux travailleurs, et une marginalisation plus insoutenable pour ceux et celles qui sont poussé.e.s hors du radeau. Qu’il se déclare en crise ou non, il ne cesse de nous demander plus de travail chaque semaine et plus de flexibilité. Lorsqu’il achève de terroriser les exploité.e.s avec le spectre de l’exclusion sociale, il les remplace par des caisses automatiques comme à Carrefour, il les force à se transformer en faux-indépendants comme à Deliveroo. Pour ceux et celles qui sont exclu.e.s, il renforce toujours les contrôles, la marginalisation, la précarisation, la paupérisation, avec la collaboration des bureaucraties syndicales.

À l’intérieur de la forteresse Europe, l’épouvantail islamiste a permis l’imposition d’un état d’urgence permanent, d’une surveillance généralisée, de perquisitions judiciaires ou extra-judiciaires simplifiées (comme les nouvelles visites domiciliaires), du fichage systématique de tou.te.s ceux et celles qui résistent à l’ordre établi. La Belgique n’a mis que quelques jours à utiliser ses législations anti-terroristes pour extrader le militant belgo-turc Erdal Gokoglu vers l’Allemagne, où il sera jugé pour avoir lutté contre le régime fasciste d’Erdogan. Les États systématisent toujours plus le fichage, l’enfermement et la déportation des sans-papiers, même lorsque cela les renvoie vers la faim, la torture, la prison, la guerre et la mort.

En-dehors de la forteresse, les forces impérialistes continuent à s’arracher les pays “dominés”, du Maghreb à l’Afrique et au Moyen-Orient, continuant à semer la désolation à travers la Lybie, la Syrie, l’Irak, la Palestine, le Yemen. Les peuples kurde, arabe, syriaques et tant d’autres, sont victimes de la sauvagerie de l’État turc, dans son attaque contre le Canton d’Afrin et contre le Rojava. Attaque menée avec la bénédiction des impérialismes américain, russe, européen, ce qui démontre (mais personne n’en doutait) que la brève alliance conjoncturelle avec les forces kurdes face à Daesh n’était qu’un épisode tactique. Ses alliances stratégiques, l’impérialisme les réserve aux forces les plus réactionnaires, pétromonarchies ou mouvements salafistes.

Les réformistes et les sociaux-démocrates organiseront comme chaque année une “fête” du Premier Mai pour occulter que l’heure n’est pas à la fête, mais au combat. Nous devons construire l’unité des forces révolutionnaires à travers l’unité de la classe des exploité.e.s, en dénonçant l’exclusion des racisé.e.s, l’expulsion des sans-papiers et la domination masculine. Diviser notre classe est une priorité de la classe dominante, et ses gouvernements successifs reprennent pour ce faire à leur compte des pans entiers de l’agenda des mouvements fascistes. Le mouvement de solidarité directe avec l’hébergement de sans-papiers et la libération de la parole des femmes confrontées aux violences sexistes montrent que la résistance est possible.

L’heure est aussi à la solidarité, avec tou.te.s celles et ceux qui luttent, avec tou.te.s celles et ceux qui sont emprisonné.e.s pour avoir mis en pratique les idéaux révolutionnaires. Ils et elles sont des milliers, enterré.e.s vivant.e.s, à témoigner chaque jour de la férocité capitaliste, à témoigner de la recherche actuelle de nouvelles avancées révolutionnaires.

Luttons contre le fascisme, le racisme et le patriarcat, contre le capitalisme et ses États !
Solidarité avec les peuples en lutte, avec les travailleurs et travailleuses en lutte, avec les prisonnièr.e.s politiques. Organisons le camp révolutionnaire !

La manifestation du “1er Mai Révolutionnaire” démarrera de Saint-Gilles pour rejoindre la manifestation “1er Mai de Lutte” appelée par la CGSP ALR.

De oproep (NL) : http://1mai.xyz/de-oproep/
The call (EN) : http://1mai.xyz/the-call/
L’appel (FR) : http://1mai.xyz/lappel/


https://bxl.indymedia.org/spip.php?article18079
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 30 Avr 2018, 18:12

Lyon, 1er mai 2018

Sortons de l’impasse capitaliste, construisons le communisme libertaire

Appel commun de la Coordination des Groupes Anarchistes et d’Alternative Libertaire pour la manifestation du 1er mai. Rendez-vous à 10h place Jean Macé et ensuite au repas de quartier de Radio Canut https://rebellyon.info/Repas-de-quartie ... e1er-19096

Sortons de l’impasse capitaliste, construisons le communisme libertaire

Destruction du code du travail, casse de l’assurance chômage et de la sécu, baisse des pensions de retraites, sélection au lycée et à l’université, sous-financement des EPHAD, de la santé et du social, facilitation des plans sociaux dans le secteur de l’industrie, destruction des missions et des emplois dans toutes les fonctions publiques, privatisation de la SNCF, violence sur la ZAD, tri, enfermement et expulsion des migrants...

Au pouvoir depuis un an, Macron déroule son programme libéral et autoritaire, détruit méthodiquement ce que les luttes sociales avaient mis des années à arracher, à coups de matraque, de lacrymo et d’arrestations quand le corps social rechigne à se laisser dépecer.

En face, des résistances existent, comme celles des cheminot-e-s et celles des étudiant-e-s. Leurs batailles sont les nôtres. La fin du statut des cheminot-e-s aujourd’hui, c’est la fin de celui des fonctionnaires demain. La privatisation du rail, ce sont des conditions de travail et de service dégradées, des lignes sacrifiées, avec comme seul critère la rentabilité pour l’actionnaire.

La sélection à l’université, c’est d’abord le renforcement de la sélection par l’argent. Le libre choix des études pour celles et ceux qui ont les moyens d’accéder au savoir. Les boulots d’exécutant pour tout-e-s les autres.
Des batailles qui se mènent, il y en a d’autres, dans les hôpitaux et les Ehpad, la justice, à Carrefour, Air France, etc.

Ces batailles, les secteurs aujourd’hui en lutte ne les gagneront pas seuls. La grève ne se décrète pas, mais si elle ne s’étend pas, si notre camp social ne reprend pas l’offensive, dans quelques mois il ne restera que des ruines. Des pans entiers de la société sont en passe de basculer dans une précarité généralisée. Machine de guerre du capitalisme, l’État Macron tente d’imposer son projet de société, par l’urgence et par la force.
En face, il nous faut converger pour en imposer un autre.

La grève reste au centre de la contestation du capitalisme en arrêtant la production et la circulation des marchandises, et en détruisant l’espoir de plus-value des actionnaires.

La grève reconductible, votée en AG de grévistes, coordonnée à l’échelle des branches et des localités reste le moyen le plus efficace pour que les travailleurs et travailleuses gardent le contrôle de leur grève. Les AG intersyndicales et interprofessionnelles dans les villes sont également des instances qui permettent l’extension du mouvement, la solidarité réciproque, l’entraide entre salarié.es en lutte.

Celles ci doivent être utiles à réfléchir aux suites, au renforcement et à l’accélération de la mobilisation, service par service, entreprise par entreprise. L’occasion d’AG dans les zones industrielles et dans les villes pour rencontrer les salariés des autres secteurs, et d’autres syndicats. Et quand le rapport de forces est trop faible pour décréter la grève reconductible, les équipes les plus énergiques doivent imaginer d’autres modes d’action : blocages, filtrages, ralentissement et sabotage de l’activité économique.

Partout, dans nos boîtes, nos administrations, nos lieux de vie, en discutant avec nos collègues, entre précaires, il nous faut rouvrir le chemin de la lutte, de la grève, de l’émancipation collective. Ne pas déléguer le combat à une avant-garde ouvrière condamnée à se battre seule pour toutes et tous. Ne pas s’en remettre aux mirages de tribuns qui viendraient, un jour peut-être, par la magie d’un scrutin, rebâtir tout ce qui aura été détruit. Le passé, de Mitterrand à Hollande en passant par Tsipras en Grèce, montre clairement que la délégation du changement social à une classe politique conquérant le pouvoir d’État n’est pas la voie de la transformation égalitaire de la société.
Et puis tous les collectifs d’usagers, collectifs locaux qui surgissent et qui soutiennent les mobilisations peuvent également apporter un plus pour conforter la résistance.

Pour une autre société, débarrassée de l’État, du pouvoir et du capitalisme

le capitalisme enrichit les patrons et ne distribue aux salarié-es que de quoi consommer et se taire. Il faut donc en finir avec ce système qui offre pour seul horizon des années d’études de plus en plus chères, une vie de stress au travail ou de précarité continue, puis, pour les plus chanceux/euses, une petite retraite pour survivre jusqu’au cercueil. Il faut reprendre nos destins en mains et arrêter de compter sur des professionnels de la politique qui ne servent qu’à décevoir nos rêves et à ruiner nos espoirs. Contre la dictature patronale, nous revendiquons une économie sociale, directement contrôlée et organisée par la population. Le capitalisme n’est pas une fatalité et nous pouvons nous en débarrasser si nous commençons dès aujourd’hui à résister, à construire une alternative et à inventer une société réellement démocratique, bâtie sur la solidarité et débarrassée des oppressions.
• C’est dans la lutte qu’on se retrouve, qu’on invente, qu’on crée de nouvelles conditions de travail et de vie, solidaires, autogérées.
• C’est dans la lutte, la grève, que, dans sa boîte, on reprend la main sur son outil de travail, débarrassé de la tyrannie du patron. Jusqu’à réinventer son organisation, comme l’ont fait les camarades de Scop-ti et d’ailleurs.
• C’est dans la lutte, le blocage, que les étudiant-e-s avec leurs AG ouvertes et leurs cours substitutifs, jettent les premières bases d’une université autogérée et émancipatrice, ouverte à toutes et tous.
• C’est dans la lutte, l’occupation, que les militant-e-s de la ZAD de Notre Dame des Landes construisent sur un territoire un autre rapport à la terre et à la vie en société.

Nous savons ce que nous voulons bien mieux que tous les hommes providentiels. Nous savons dans quelles conditions nous voulons vivre et vieillir, travailler, apprendre.

Si nous nous mettons en lutte, si nous travaillons à nous fédérer, nous pouvons bâtir une autre société.

Une société dans laquelle la solidarité serait logique et la concurrence absurde, dans laquelle l’école rendrait plus intelligent-e et plus libre, dans laquelle travailler serait intéressant et utile, dans laquelle l’arrivée d’un-e étranger-ère serait une bonne nouvelle.
Une société dans laquelle les soignant-e-s et malades ne seraient pas maltraité-e-s, les travailleur-ses autogéreraient leur entreprise et les usager-ères leurs services, dans laquelle on serait pas défini par la couleur de sa peau, son genre ou sa sexualité, dans laquelle la planète ne serait ni une poubelle ni un magot dont tirer profit. Une société dans laquelle quelques-uns ne se goinfreraient pas sur le dos de tou-te-s les autres, un chef n’aurait pas raison pour tou-te-s les autres.

Nous n’avons pas besoin de l’État, du capitalisme, ni du pouvoir quel qu’il soit. Ce sont eux qui ont besoin de nous pour continuer à prospérer sur notre dos.

Coordination des Groupes Anarchistes et Alternative Libertaire


https://rebellyon.info/Sortons-de-l-imp ... iste-19113


Nancy, 1er mai au CCAN

Le 1er mai on ne fête pas le travail, mais la lutte ! Et les 6 ans du Centre Culturel Autogéré de Nancy !
Rejoins-nous après la manif !

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Rejoins-nous après la manif !

Le premier Mai, c’est le symbole d’une ère nouvelle dans la vie et la lutte des travailleurs, une ère qui présente chaque année pour les travailleurs, de nouvelles, de plus en plus difficiles, et décisives batailles contre la bourgeoisie, pour la liberté et l’indépendance qui leur sont arrachées, pour leur idéal social.
— Makhno, 1928.

Le 1er mai est pour beaucoup une « fête du travail » décrétée par le régime de Vichy. Pour nous, c’est une journée de lutte internationale des travailleur·euse·s et chômeur·euse·s. Une date ponctuée tout au long de l’histoire du capitalisme et du libéralisme par les répressions et les violences infligées par la police des pouvoirs en place, mais aussi par les droits obtenus.

La journée internationale des travailleur·euse·s a pour origine le 1er mai 1886 à Chicago aux États-Unis.

Suite à l’appel de Lucy Parson, militante anti-esclavagiste et syndicaliste anarchiste, s’adressant aux « travailleur·se·s, chômeur·se·s et vagabond·e·s », un mouvement de grève générale massif est lancé le 1er mai 1886. Dans plusieurs villes américaines, les manifestant·e·s exigent la journée des 3x8 heures : 8 heures de travail, 8 heures de repos et 8 heures de loisirs.

Le 3 mai 1886, à Chicago, des affrontements éclatent entre travailleur·euse·s grévistes et briseur·euse·s de grève (les jaunes). La police ouvre le feu et abat deux grévistes.

Le lendemain, pour dénoncer la violence de la police et des patrons, des travailleur·euse·s anarchistes appellent à un rassemblement pendant lequel de durs affrontements entre manifestant·e·s et policiers ont lieu. Une bombe explose près des cordons policiers. Huit militants travailleurs anarchistes seront accusés et déclarés coupables, sans aucune preuve. Cinq sont condamnés à la mort par pendaison et trois à la prison à perpétuité. L’un d’eux se suicidera en prison.

Les années suivantes, le 1er mai sera une date fixée dans différents pays pour revendiquer les droits des travailleur·euse·s et devient ainsi une journée internationale de lutte. Elle rappelle l’impérative nécessité de continuer encore et encore la lutte pour la liberté, pour la défense de nos droits et pour en finir avec toutes les formes d’exploitation.

En France, le 1er mai 1891 à Fourmies (Nord), lors d’une grève massive pour revendiquer « c’est huit heures qu’il nous faut », les gendarmes à cheval chargent les manifestant·e·s et en arrêtent 4. Un peu plus de 200 personnes se massent alors sur la place de la mairie pour exiger leur libération. Face à elles et eux, plus de 300 militaires armés. Leur commandant fait ouvrir le feu. Résultat : 10 mort·e·s - 5 hommes, 4 femmes et un enfant – et plus d’une trentaine de blessé·e·s. Les 10 victimes seront inhumées le 4 mai 1891 en présence d’une foule de près de 50 000 personnes.

Faisons du 1er mai 2018 le point de départ d’une grève générale massive, de convergence avec toutes et tous, pour en finir avec ce système capitaliste ultra-libéral, répressif, coupable d’une violence sociale sans précédent.

Le 1er mai n’est pas la « fête du travail ». On ne fête pas ce qui nous exploite et nous oppresse.

Liste des manifestations dans le Grand Est

A Nancy, après la manif, rendez-vous au CCAN pour un buffet concoté par Las Vegan puis criée de témoignages sur le travail, le chômage, la précarité et working class sound system !


https://manif-est.info/1er-mai-au-CCAN-560.html
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 30 Avr 2018, 22:50

Paris
Pour un 1er mai révolutionnaire !
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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 01 Mai 2018, 08:04

Toulouse, Cortège révolutionnaire – 1er mai 2018

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Le 1er Mai, toutes et tous dans la rue pour une riposte sociale !

Les attaques contre les travailleuses et travailleurs se multiplient à un rythme effréné. En moins d'un an, ce sont tous les secteurs d'activité qui ont subi de violentes réformes : le rail, l'éducation, la santé, la poste, les communications, l'énergie… Sans oublier les suppressions d'emplois dans le privé pour assouvir la voracité des actionnaires et sous couvert de chantage à l'emploi.

Les chômeuses et chômeurs vont également devoir endurer une réforme qui va encore plus les marginaliser et les rendre responsables de leur situation. Le chômage de masse est pourtant l'un des résultats directs de l'application des politiques libérales menées depuis 50 ans.

Les étrangères et étrangers, avec ou sans papiers, en plus d'avoir quitté leur pays, payent le prix fort de leur condition avec la réforme du droit d'asile, la perpétuation du racisme d'État et l'impunité dont jouissent les fascistes. Alors même qu'ielles fuient souvent les guerres que nos gouvernements font ou laissent faire.

Les personnes victimes de l'oppression patriarcale souffrent toujours d'agressions sexistes et LGBTQI-phobes. Ce système hétéro-normatif et cis-genré opprime celleux qui revendiquent ou non leurs différences par rapport à la norme de ceux qui ont le pouvoir.

Les militantes et militants politiques et syndicaux de gauche continuent de faire l'objet d'une répression féroce de la part de la police et des institutions judiciaires.

Cela démontre encore la dérive de plus en plus autoritaire de l'État. Dernière en date pour preuve, le licenciement du délégué départemental de Sud PTT 92.

On l'observe aussi dans la constitutionalisation de l'état d'urgence, véritable légitimation d'un mode de gouvernement par la peur !

Sous prétexte d'anti-terrorisme, il a servi et sert encore et surtout à faire taire le camp des progressistes et des révolutionnaires.
Face à toutes les violences de l'État et de ses institutions, la réponse réformiste est un échec dont il faut prendre conscience, sous peine de laisser la voie libre aux fascistes et autoritaires.

C'est déjà ce que l'on peut constater en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France. Très récemment, des fascistes ont attaqué des militant.e.s étudiant.e.s à la fac de droit de Montpellier et, depuis déjà des années, le lycée autogéré de Paris est victime de harcèlement de la part de militants du GUD.

Nous ne pouvons pas continuer à nous voiler la face et penser que seul un populisme de gauche peut répondre au populisme de droite ou que seule la réforme de gauche peut répondre à la réforme de droite. L'histoire des expériences révoltionnaires et l'état actuel du mouvement social en France et dans le monde confirment la défaite des stratégies réformistes face au capitalisme.

Unissons-nous, travailleurs et travailleuses, chômeuses et chômeurs, précaires, opprimé·e·s de genre, de race, sur des bases égalitaires et autogestionnaires !

Construisons dès maintenant la riposte à ce capitalisme et cet État qui tue, emprisonne, oppresse et détruit les personnes et l'environnement !

Ripostons par l'organisation et la solidarité de, par et pour toutes et tous ! Dans nos lieux de vie et de lutte, au travail et dans la rue !

Contre le patriarcat, le fascisme, le capitalisme, l'État et ses institutions, révolution sociale !

Organisateurs : Union Antifasciste Toulousaine (UAT), Coordination des groupes Anarchistes - Toulouse (CGA), Alternative Libertaire - Toulouse (AL), Confédération Nationale du Travail 31 (CNT 31)


https://unionantifascistetoulousaine.wo ... -mai-2018/
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Re: Le 1er mai

Messagede digger » 02 Mai 2018, 08:24

Hier, à Paris, lors de la manif du 1er mai, un imposant bloc de 1200 membres (et non 1200 "black blocs" comme le disent les médias) a ouvert le cortège et a détourné le déroulement traditionnel d'une telle manif.

Comme d'habitude, hurlement général de l'extrême droite (LePen demandant la dissolution de "milices d'extrême gauche") à la gauche (Mélenchon accusant l'extrême droite), un signe supplémentaire de leur compréhension et de leurs capacités d'analyse politique.

Et condamnation des dirigeants syndicaux.

Le 1er mai 1968, les étudiants étaient parvenus à se joindre au cortège syndical après des affrontements avec les services d'ordre de la CGT et du PCF. 50 ans après, les mêmes n'aiment pas que les rues de Paris sentent à nouveau la lacrymo.

Paris Lutte Info donne une version un peu différente avec "un camion de la CGT [qui] crie "Police Milice" et "le SO de la CGT [qui] a forcé le cordon de flic pour libérer les gens coincés sur le pont." Suivi de la manifestation du 1er Mai https://paris-luttes.info/suivi-de-la-manifestation-du-1er-10121

Vont suivre de longues diatribes contre la violence des casseurs. Probablement même, des analyses "révolutionnaires" sur l'inutilité de s'attaquer à un McDo.
La violence des casseurs est ici :
Bilan de la semaine du 23 avril au 29 avril 2018 – Zad Notre Dame des Landes – Le maintien de l’ordre fait mal !
https://zad.nadir.org/spip.php?article5760

Elle s'exerce envers les migrants, dans les plans"sociaux" et je vous laisse compléter la liste....
Mais la réalité est que le sort d'une vitrine de banque ou de fast-food émeut davantage l'opinion publique et ses "représentant-es". La vraie question est peut-être là.

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Une version de la "convergence des luttes"
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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 02 Mai 2018, 20:46

Tours, environ 1500 manifestant-es

Voir photos et article de "La Nouvelle République" du 2 mai 2018 :
http://www.solidaires37.org/spip.php?article1245


Défiler entre des rangs de CRS, et se faire matraquer, c'est la logique de terreur qui se met en place depuis un moment, et même sous la gauche, le gouvernement d'avant qui a participé à faire son petit dans un consensus politique de classe qui amène la bourgeoisie à jouer tout dans sa poche et le terrorisme d'Etat. C'est eux les casseurs et la violence institutionnalisée.

Nombre de manifs du 1er mai ont subi les foudres de l'Etat policier. On pourra dire qu'au moins cela confond l'image de la "fête du travail" dont voulait Pétain, et que la dimension de révolte en ressort dans sa dimension historique.

Même à Tours on connait une augmentation des violences et provocations policières

Fin de manif du 1 mai 2018 tendue à Tours.

Quatre jeunes ont été arrêtés par les "héros" de la BAC parce qu’ils taguaient la palissade bleue de merde de la "Porte de Loire" (près de la place Anatole France).

Tensions inutiles, prises d’identités, confiscation des bombes de peintures et libération des interpellé-e-s (avec probablement une convocation à la clé).

Les "héros" de la bac étaient contents d’eux... Qu’ils rentrent au bercail (sans mauvais jeu de mot...)

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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 03 Mai 2018, 13:25

1er mai à Rennes : une drôle de manifestation

La manifestation du 1er mai appelé par l’union Solidaires-SUD 35, de la CGT et la FSU a regroupé 4 000 manifestants. Cette manifestation a consacré la solidarité physique et financière auprès des facteurs de Rennes (Rennes Crimée, Rennes Colombier, Rennes Legast) en grève depuis 113 jours.

Au delà des facteurs en grève, la manifestation du 1er mai a été l’expression de la convergence des secteurs en lutte : étudiants, cheminots, salariés des Epahd, postiers, etc…

UNE STRATÉGIE POLICIÈRE POUR SABOTER LA MANIFESTATION du 1er MAI !

Le cortège fort de 500 étudiant a été bloqué et « nassé » au niveau de la place de Bretagne et a tardé à rejoindre la place de la mairie pour le début du cortège.

Ensuite, boulevard la liberté au niveau de la rue du pré perché et de la rue Comté de Lanjuinais, les gardes mobiles, la compagnie départementale d’intervention commandée par J.L Mauny et une dizaine de membres de la BAC s’en sont pris à la tête du cortège, constitué essentiellement d’étudiants.

Pourtant la manifestation suivait scrupuleusement le parcours imposé par le préfet.

Le barrage policier a eu pour effet de bloquer l’ensemble de la manifestation pendant plusieurs dizaines de minutes. Alors que plusieurs centaines d’étudiants étaient repoussés vers la rue Saint Hélier, les premiers rangs syndicaux commençaient à être matraqués par les gardes mobiles boulevard la Liberté avant que ces policiers ne se replient vers la rue de Nemours.

Le syndicat SUD-Solidaires 35 ne comprend pas cette provocation policière puisque nous avons constaté qu’il n’y avait, jusqu’alors, aucune dégradation et que la manifestation suivait le parcours imposé par le préfet.

Le syndicat SUD-Solidaires 35 ne sait pas d’où viennent ces ordres stupides qui ne font qu’augmenter les tensions.

Mais il est clair que la stratégie policière et préfectorale était de saboter la manifestation syndicale du 1er mai.

UNE ARRESTATION ET 3 BLESSÉS

Le nassage du cortège place de Bretagne et de la charge policière boulevard de la « Liberté » se solde par une arrestation et au moins 3 blessés dont un assez gravement.

Comme nous ne cessons de le répéter, nous n’appelons pas les salariés à manifester pour qu’ils se fassent matraquer et qu’ils subissent les gaz lacrymogènes.

UN CLIMAT SOCIAL QUI SE TEND !

Le président Macron peut faire croire qu’il ignore les conflits sociaux en allant se promener en Australie, il reste que les salariés de ce pays commencent à en avoir assez des projets et lois qui démantèlent les statuts, les acquis et les services publics.

Les alertes se multiplient concernant la santé et l’avenir des structures hospitalières, l’éclatement du « ciment social », du « vivre ensemble » et de la citoyenneté.

Pour l’instant, le gouvernement et le patronat répondent : « manifeste toujours, nous on continue ».

Manifestement, le gouvernement et le patronat cherchent l’affrontement et le coup dur.

Cette posture est suicidaire et grosse de violences.

Rennes le 1er mai 2018

Syndicat SUD-Solidaires 35


http://www.rennes-info.org/1er-mai-a-Re ... e-drole-de

Lyon

Compte rendu : https://rebellyon.info/1er-mai-Sortons- ... 3#maj58937

1er mai à Lyon, sous le signe de la « convergence des luttes »
Cheminots, étudiants, hospitaliers, fonctionnaires,… On prend les mêmes et on recommence. Après une « première journée de convergence des luttes » le 19 avril dernier, le défilé du 1er mai était également dédié à cette fameuse « convergence ».
Entre 5 500 (selon la police) et 8 000 personnes (selon la CGT) ont manifesté de la place Jean Macé à la place Bellecour, soit autant de monde que l’année dernière.
... https://www.rue89lyon.fr/2018/05/01/1er-mai-a-lyon/

Montpellier
3000 manifestants à Montpellier pour la journée internationale de lutte des travailleurs
... http://www.lepoing.net/3000-manifestant ... vailleurs/


Paris

Répression de la manif du premier mai : 109 personnes en GAV
Suivi de cette journée de mobilisation et de la répression.
https://paris-luttes.info/suivi-de-la-m ... -1er-10121

Provocations, affrontements et manif cassée en deux : le 1er mai à Paris
UNE STRATÉGIE DE LA TENSION PENSÉE AVEC PRÉCISION
C’est avec un sacré culot et « avec une absolue fermeté » que Macron a condamné les « violences qui ont eu lieu et qui ont dévoyé les cortèges du 1er mai ». Mais c’est lui qui a donné l’ordre à ses flics de tout faire pour casser le cortège parisien en deux, éviter tout contact entre la jeunesse et les salariés et empêcher que la contestation sociale ne s’exprime avec, au final, de « belles images » de « destruction » et de « black blocks » pour BFM et CNews, pour mieux faire oublier ce qui est en train de se jouer.
... https://www.anti-k.org/2018/05/02/provo ... i-a-paris/

"Je porte plainte pour mise en danger de l’ensemble des manifestants"
Le 1er mai parisien vu par un cheminot : « les CRS ont fait en sorte que tout se passe mal »
Aurélien est cheminot et militant CGT à Trappes. Le 1er mai, il a participé avec ses camarades à la manifestation parisienne, et s'est retrouvé comme des milliers de manifestants forcé à reculer sous les gaz lacrymogènes. Par ce courrier dont il n'attend en réalité pas grand chose, il a décidé de porter plainte pour "mise en danger de l’ensemble des manifestants" auprès du procureur de la République. Une façon de faire entendre un autre son de cloche que celui des grands médias.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Le-1 ... -passe-mal
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 05 Mai 2018, 10:12

On est pas là pour vendre du muguet ! Récit du 1er mai 2018 à Lyon
En règle générale, le premier mai n’est pas la manif la plus dynamique de l’année. C’est plus l’occasion de prendre le pouls du mouvement social, de croiser les ami.e.s et de profiter du repas de quartier de Radio Canut. Mais les premiers mai qui s’inscrivent dans un mouvement social ont toujours une saveur particulière. Celui-ci a lieu après plusieurs semaines d’un mouvement multiple, dans les facs, chez les cheminots, contre la loi asile & immigration, etc. On se doutait bien que ce ne serait pas uniquement une grand’messe syndicale, et c’est tant mieux. Petit récit en photo.
... https://rebellyon.info/On-est-pas-la-po ... ecit-19136

Du punch, des coups de matraque et des lacrymos le 1er mai à Lyon
Communiqué de Radio Canut sur la répression qui s’est abattue sur la place Sathonay ce mardi 1er mai.
Radio Canut organisait ce mardi son repas de quartier du 1er mai place Sathonay, un événement organisé depuis des années et autorisé comme d’habitude par les services de l’OTEP. Dès son début cependant, vers 13h, un important dispositif policier était déployé autour de la place et, ce, de façon incompréhensible, avec notamment des policiers de la BAC lourdement armés, ainsi que de nombreux fourgons de CRS. Malgré cette pression et cette provocation policière, le repas s’est bien déroulé jusque vers 15h30. Après une arrestation et plusieurs charges violentes, la répression policière a alors mis fin au repas de quartier, dispersé à coups de matraque, de jets de gaz lacrymogène et d’arrestations. Quelques personnes ont été blessées.
... https://rebellyon.info/Du-punch-des-cou ... -des-19139
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 06 Mai 2018, 23:17

Nancy

Macron réforme, le bloc se reforme !

Le 1er mai est pour beaucoup une « fête du travail » décrétée par le régime de Vichy. Pour nous, c’est une journée de lutte internationale des travailleur·euse·s et chômeur·euse·s. Une date ponctuée tout au long de l’histoire du capitalisme et du libéralisme par les répressions et les violences infligées par la police des pouvoirs en place, mais aussi par les droits obtenus.

Ce mardi 1er mai, ce sont près de 2500 personnes ont défilé dans les rues de Nancy à l’occasion de la journée internationale de lutte des travailleur·se·s.

Etudiant·e·s et libertaires (voire les 2 !) ont formé un cortège soudé et déterminé au milieu de plusieurs banderoles, ce qu’on n’avait plus vu à Nancy depuis un moment.

... https://manif-est.info/Macron-reforme-l ... e-573.html
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 10 Mai 2018, 14:58

Street Medic Paris : bilan de la journée du 1er Mai 2018

Le communiqué des street medic sur la répression qui a touché le cortège du premier mai.

Face à la répression qui touche tous les mouvements sociaux, et pour citer les plus récents : les mobilisations contre l’état d’urgence et la COP21, les luttes des migrantEs de Calais et d’ailleurs, les ZAD de Notre-Dame-des-Landes, du Testet (souvenons-nous de la mort de Rémi Fraisse sous les grenades des Gendarmes Mobiles) et de Bure, la bataille contre la « Loi Travail », et bien sûr aujourd’hui, la loi « ORE », la privatisation de la SNCF, les conditions de travail des soignantEs, ...)
Face aux assignations à résidence, aux poursuites judiciaires, à la disparition progressive du droit de manifester.
Face aux yeux crevés par les tirs de Flash-ball, aux brûlures et contusions parfois très sérieuses des grenades lacrymogènes et de désencerclement, aux os brisés par les coups de tonfa.

Nous sommes plusieurs dizaines de manifestantEs (étudiantEs, salariéEs, intermittentEs, précaires, grévistes ou non) à avoir décidé de venir équipéEs de matériels de premiers soins en manifestation afin d’aider TOUTES les personnes victimes de la répression policière.

Avant d’entamer le bilan des violences recensées ce Mardi 1er Avril 2018, nous tenons à rappeler que ce bilan ne prend en compte que les témoignages des street médics présentEs au débriefing post-manif, il n’est donc pas représentatif de l’intégralité des violences commises ce jour.

Lors de cette journée de « Fête » du Travail et des 50 ans de Mai 68, nous avons pris en charge plusieurs [centaines de] personnes angoissées, blessées lors de la manifestation annuelle puis du rassemblement dans le quartier latin du 5e arrondissement de Paris.

... https://paris-luttes.info/street-medic- ... e-la-10197
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