Samedi 20 mai : "300 000 pas" à Saint-Dizier (52)
http://www.sortirdunucleaire.org/300-00 ... int-Dizier
Le 11 mars prochain, cela fera 7 ans que la catastrophe de Fukushima a commencé. Le Japon ne sait plus quoi faire de ses montagnes de déchets et les réacteurs accidentés continuent de déverser dans l’environnement leur dangereuse radioactivité. Pourtant, les autorités organisent le retour des habitants dans les zones contaminées, comme si cela permettait de faire table rase du passé...
Un tel choix ne peut qu’accroître inexorablement le nombre de victimes.
En France, une sortie du nucléaire est plus urgente que jamais, alors que l’industrie nucléaire accumule les scandales, entre incidents à répétitions, malfaçons, falsification de dossiers et dissimulation d’anomalies... Tandis qu’EDF veut prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs à 50 ans, voire 60 ans, le gouvernement poursuit sa grande reculade : invoquant le « réalisme », Nicolas Hulot a abdiqué sur les échéances de réduction de la part du nucléaire. Pourtant ce sont bien les investissements énormes dans le nucléaire qui empêchent le développement des alternatives ! Même les travailleurs du nucléaire n’ont plus confiance dans leur outil de travail, et s’étonnent qu’un accident n’ait pas encore eu lieu en France.
FACE À L’IRRESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT ET POUR DÉNONCER LES RISQUES QUE L’ÉTAT NUCLÉAIRE FAIT COURIR À LA POPULATION, NOUS VOUS INVITONS À VENIR EN NOMBRE À PARTIR DE 14H À UN GRAND RASSEMBLEMENT ANTINUCLÉAIRE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À PARIS.
AU PROGRAMME :
• GRANDE ACTION CHORÉGRAPHIQUE RASSEMBLANT DES CENTAINES DE PERSONNES, DANS UNE MISE EN SCÈNE EN HOMMAGE AUX VICTIMES ET POUR LA SORTIE DU NUCLÉAIRE
• MUSIQUE
• VILLAGE ASSOCIATIF
• DÉBATS
• VOTATION POPULAIRE...
Nous comptons sur votre présence à toutes et tous !
Si vous souhaitez participer à la grande action chorégraphique ou donner un coup de main, faites-le nous savoir en écrivant à : mobilisations@sortirdunucleaire.fr
Le 11 mars marquera le début de 50 jours de mobilisation entre les anniversaires des accidents de Fukushima et Tchernobyl. Les événements s’enchaîneront ensuite avec, du 12 au 16 mars, la tournée entre Paris, l’Alsace et le Cotentin de Naoto Kan, ancien Premier ministre du Japon devenu fervent antinucléaire, mais aussi le lancement du film Le couvercle du soleil, qui revient en détail sur les premiers jours de la catastrophe de Fukushima.
Une camionnette et une caravane équipé d’un infokiosque –- « des présentoirs avec pas mal de documentation », précise Angèle, membre de la caravane –- permettront à un petit groupe de la lutte à Bure d’aller à la rencontre des habitants et des associations locales antinucléaires et de lutte contre les « grands projets inutiles et imposés ». « L’idée est d’aller voir les groupes locaux pour recréer du lien et réfléchir aux perspectives de la lutte, si elle doit rester concentrée sur les équipements ou s’élargir au nucléaire et son monde », explique Angèle.
« S’intéresser à ce qui fait que les Français sont attachés au nucléaire »
Chaque étape donnera lieu à un événement, dont la forme sera définie en fonction des envies des groupes locaux. « Par exemple, le groupe de Charleville-Mézières, où nous serons du 28 au 30 janvier, aura un cinéma à sa disposition. Nous avons donc opté pour la projection du documentaire Nucléaire, la fin d’un mythe suivie d’une discussion, explique Angèle. « Nous avons envie de prendre le temps, de privilégier la qualité de l’échange avec le public. Et surtout, de ne pas parler de Fessenheim à Fessenheim mais de s’intéresser au rapport de la population au nucléaire, à ce qui fait qu’elle y est attachée en dépit du risque d’accident, pour des raisons de confort électrique ou de rayonnement industriel de la France. Parfois, il suffit d’en parler pour aider les gens à prendre de la distance avec ces arguments. »
Cette initiative se veut une alternative au débat public sur le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR), qui devait débuter en janvier mais a été repoussé en mars en raison de la mobilisation des Gilets jaunes et de l’organisation du grand débat national. D’une durée de trois mois, il est organisé par une commission particulière de la Commission nationale du débat public (CNDP), toujours présidée par Chantal Jouanno. Au menu des discussions, un certain nombre de projets comme Cigéo, mais aussi aussi une nouvelle piscine pour l’entreposage des combustibles Mox usés, dans le centre de la France. « Toutes les associations locales opposées à Cigéo appellent à boycotter le débat, refusant de cautionner et de cogérer ce projet en choisissant la couleur des fûts ou leur papier d’emballage », peut-on lire dans la présentation de l’Atomik tour.
Source : Emilie Massemin pour Reporterre
Photo : La camionnette et la caravane de l’Atomik tour. © Angèle
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