Enseignants précaires en luttes

Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 21 Juil 2017, 11:07

Académie de Créteil : une centaine de professeurs stagiaires menacés de licenciement

Ils pourraient être licenciés malgré un avis favorable de leurs formateurs. Les syndicats sont vent debout.

« J’ai passé une année horrible ! On se retrouve dans des situations graves, en fragilité, parce qu’on n’est pas du tout soutenus, ni conseillés. » Des trémolos non feints dans la voix, cette professeur stagiaire a été convoquée devant une commission pour statuer de sa titularisation. Mais comme une centaine de ses collègues de l’académie, c’est une lettre de licenciement qu’elle s’attend à recevoir.

Ce mercredi après-midi, une vingtaine d’entre eux, accompagnés par les représentants syndicaux du Snudi-FO se sont rassemblés devant le rectorat de Créteil pour dénoncer cette situation. « Nous alertons sur les problèmes de formation des professeurs stagiaires depuis la mastérisation. Comment peut-on leur reprocher de ne pas être capables de faire classe quand on ne les a pas formés pour ? », dénonce Marie-France Chiche du Snudi-FO.

Selon le syndicat, ces professeurs avaient pour la plupart des avis favorables de leurs formateurs de l’école supérieure du professorat (Espe). L’inspection qui les a amenés à être convoqués devant la commission a eu lieu en mai, et le jury ne se serait basé que sur son rapport.

« Il n’y a jamais eu de procédures d’alerte, on a laissé ces stagiaires devant une classe toute l’année pour à l’issue recevoir un avis négatif ! », souligne Thierry Audin, responsable des stagiaires au Snudi-FO. « Souvent, on les licencie puis on leur propose de devenir contractuel. Alors ils sont capables ou pas capables ? », abonde Marie-France Chiche.

... http://www.leparisien.fr/ablon-sur-sein ... 1481423551
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 02 Sep 2017, 15:28

Créteil (94) mercredi 6 septembre 2017

Rassemblement
Pour le réemploi de toutes et tous les non-titulaires
dans des conditions d'affectations justes !


La rentrée 2017 s'annonce encore une fois bien difficile pour les non-titulaires de l'académie de Créteil, alors même que le recours à la précarité continue d'augmenter dans plusieurs disciplines (Maths, Espagnol...).

Certains collègues reçoivent en ce début juillet des "promesses d'embauche" pour 2017-2018 très floues. Les premières lettres de "non-renouvellement" commencent également à parvenir à certains collègues. Il est par ailleurs à craindre qu'encore une fois de nombreux non-titulaires exerçant dans des disciplines dites « en tension » ne pourront être réemployés, se voyant répondre par les services du rectorat que plus aucun poste n'est disponible, alors même que les besoins existent dans une académie qui ne bénéficie pas des moyens suffisants pour assurer ses missions de service public d'éducation. De plus, le rectorat n'édite pas les attestations de fin contrat permettant de toucher les allocations chômage à temps. Ce traitement inadmissible de la part d'une institution publique rajoute de la précarité à la précarité. Les personnels précaires ne doivent pas être utilisés comme variable d'ajustement des politiques d'austérité !

Nos organisations syndicales continuent de revendiquer le réemploi de l'ensemble des collègues non-titulaires, avec des affectations tenant compte des fiches de vœux transmises au printemps dernier. Elles continuent de revendiquer la fin des temps partiels imposés.

Dans ce sens, elles dénoncent la décision prise par le rectorat d'annuler la Commission Consultative Paritaire dite « d'affectation » qui devait se tenir mi-juillet comme c'était le cas depuis deux ans. Certes, cette commission ne répondait absolument pas à nos revendications, mais c'était le début d'une prise en compte de la nécessité d'affecter les non-titulaires de façon transparente et équitable.

Pour toutes ces raisons l'intersyndicale de l'académie de Créteil (CGT Educ'action, SNFOLC-FO, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SUD Education) appelle l'ensemble des personnels à se mobiliser pour :
• Le réemploi de toutes et tous les non-titulaires !
• La fin des temps partiels imposés !
• Une réelle commission paritaire d'affectation pour les non-titulaires !
• Pour en finir avec la précarité la solution reste la titularisation de toutes et tous les non-titulaires.

Rassemblement

Mercredi 6 septembre 14h00 devant le rectorat de Créteil (métro Créteil-L'Echat)

https://paris.demosphere.eu/rv/56193

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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 19 Sep 2017, 09:38

Non à la précarisation de la fonction enseignante ! Non au recrutement de contractuels !

Pétition de l’intersyndicale de l’éducation 63(SUD ÉDUCATION , SE-UNSA, SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT’ Éducation adressée à Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’éducation Nationale ,Marie-Danièle Campion, Recteur de l’Académie de Clermont-Ferrand .

Pour signer cette pétition : https://www.change.org/p/monsieur-le-mi ... ntractuels

Devant le refus du ministère d’ouvrir plus largement la liste complémentaire pour répondre au déficit en personnels que connaît le département du Puy De Dôme, l’administration prévoit le recours à des emplois contractuels pour assurer des fonctions enseignantes.

Nous refusons cet expédient qui installe la précarité dans notre métier et de fait fragilise le statut de la Fonction publique.

Ces nouveaux collègues, privés du statut de fonctionnaire, subiront des pressions à la réembauche incompatibles avec un travail serein. D’autre part, leurs besoins en formation absorberont le peu d’heures encore disponibles pour la formation continue des personnels.

Or, nous le rappelons, le métier d’enseignant est un métier qui s’apprend !

C’est pourquoi nous n’avons cessé de réclamer une amélioration de la formation des enseignants. La réussite des élèves en dépend ! Contrairement à ce qu’affirme l’administration, et comme le prouve l’expérience de trop nombreuses académies, si nous acceptons que cette année soient recrutés des contractuels alors il faudra composer à l’avenir avec cette forme de précarisation de notre mission.

Le recrutement par la voie contractuelle est un leurre.

Il ne peut aboutir qu’à créer un malaise, aussi bien chez les personnels recrutés dans des conditions de grande précarité que chez nos collègues qui devront assumer les conséquences d’une telle politique de recrutement.

D’autres solutions existent.

Aussi, pour faire face à la pénurie de personnel, il est urgent de réaliser des recrutements sur la Liste Complémentaire ou bien de permettre à des collègues en attente d’INEAT, d’intégrer notre département.


https://www.solidaires.org/Non-a-la-pre ... utement-de
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 23 Nov 2017, 15:15

L’assemblée des précaires de l’éducation reprend du service !

Appel à une nouvelle assemblée jeudi 23 novembre 2017 à 18h30 à la Bourse du travail 3 rue du Chateau d’eau 75010 Paris (métro République ou Jacques Bonsergent).

L’Éducation nationale, premier employeur de précaires.
De contrats précaires en RSA, de RSA en contrats précaires.


Nous, précaires de l’Éducation nationale, nous nous retrouvons depuis peu afin de nous organiser, établir des revendications et agir pour la reconnaissance de notre travail.
Professeur-es contractuel-les, AVS, CUI, AED, AP, AESH, sous ces sigles et situations contractuelles différentes se cachent une même réalité : des salaires de misère et un mépris de notre travail.

L’Éducation nationale ne se soucie pas des besoins des élèves ni de principes pédagogiques, et pas davantage de nos conditions de vie et de travail. Considérés comme des variables d’ajustement, alors même que nous sommes nécessaires au bon fonctionnement des établissements, nous enchaînons les contrats précaires souvent payés en-dessous du seuil de pauvreté. Sans statut réel, nous sommes souvent en but au mépris de nos hiérarchies, et de nos collègues. Par ailleurs, par l’usage des contrats précaires, l’Éducation nationale fragilise nos droits, réduit les postes afin de nous mettre en concurrence, nous isole et nous contraint à accepter ses conditions.

L’État utilise cyniquement les CUI comme une rustine temporaire puisant dans les viviers de la précarité sans offrir de perspectives à l’issue du contrat. Dans un contexte de massification du chômage et de la pauvreté par le biais de ces contrats, l’État entretient un système de précarité en proposant une flopée de contrats à peine plus élevée que le RSA. Ces contrats servent aussi la casse de la fonction publique, en venant menacer tou.te.s celles et ceux qui ont un statut de fonctionnaire.

Parce que nous constatons que, sous les différences de nos fonctions, nous vivons des réalités similaires : contrat de courte durée, problèmes de paie, de renouvellement, de gestion de nos emplois du temps, etc. ;

Parce que se réunir et agir collectivement permet de briser l’isolement et de créer les solidarités qui nous permettent d’affronter avec plus de force les difficultés que nous rencontrons ;

Parce que nous ne sommes pas une main-d’œuvre jetable pour élèves encombrants ;

Et parce que ce sont nos luttes qui construisent nos droits,

Nous exigeons la titularisation immédiate et sans conditions de tou.te.s les précaires, avec une augmentation de salaire. À fonction pérenne, poste pérenne.

Contacts :
Fb Assemblée des précaires de l’éducation – IDF
@ precaires.education@riseup.net

Nous revendiquons :

STATUT
• Titularisation de tous les précaires, sans conditions de concours, de nationalité, de diplôme, par la création d’un nouveau corps de fonctionnaires.
• Fin de l’embauche de CUI, basculement de tous les personnels dans le droit public sans conditions de diplôme.
• Embauche par le rectorat plutôt que par les chefs d’établissement.
• Création de contrats pérennes.
• Arrêt des temps partiels imposés.

CONDITIONS DE TRAVAIL
• Reconnaissance comme membre à part entière de la communauté éducative et pédagogique des établissements.
• Augmentation générale des effectifs.
• Temps de coordination et de préparation compris dans le temps de travail.
• Pas d’affectation sur plusieurs établissements.
• Pour les AVS-Mutualisés, limitation à deux du nombre d’élèves accompagnés.
• Libre organisation des emplois du temps et des grilles de poste ; temps de pause méridienne d’une heure sur temps de travail.

SALAIRE
• Augmentation des salaires, un salaire décent.
• Prise en charge du repas, des transports, de la mutuelle par l’employeur ; facilité d’accès au Pass éducation.

FORMATION
• Droit à une réelle formation, sur le temps de travail / rémunérée, diplômante.
• Droit à la VAE automatique ; accès aux concours internes dès la première année.


https://paris-luttes.info/l-assemblee-d ... -de-l-9043
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 11 Jan 2018, 18:09

Le 5 avril, Grève des précaires de l’éducation nationale !

Appel de l’Assemblée des précaires de l’éducation nationale - IDF à une grève nationale des précaires le 5 avril 2018

Pour un mouvement des précaires de l’éducation : tou-tes en grève le 5 avril 2018

#PrecairesEducNatEnGreve05042018
#PrecairesDeLeducationEnGreve

Nous, précaires de l’Éducation nationale, nous réunissons régulièrement à la Bourse du travail de République, en assemblée ouverte, afin de nous organiser, recenser nos revendications et agir pour la reconnaissance de notre travail. Puisque c’est par la grève que nous obtiendrons la satisfaction de nos revendications et puisque c’est la satisfaction de nos revendications qui transformera nos conditions de travail respectives, nous considérons que seule une grève nationale des précaires de l’éducation nous permettra d’atteindre notre but. Il appartient à chacun.es d’entre nous de s’approprier localement cette journée de mobilisation du jeudi 5 avril 2018 et de la préparer dans nos établissements respectifs.

Professeur-es contractuel-les, AVS/AESH [1], CUI [2], AED [3], AP [4], personnel d’entretien et de cantine, mais aussi élèves, enseignant-es titulaires et parents d’élèves, nous sommes tou.tes concerné-e-s par la montée de la précarité dans la fonction publique : classes sur-chargées, sous-effectifs, salaires minuscules, renouvellements incertains, missions aléatoires et informelles etc.

Considérés comme des variables d’ajustement, alors même que nous sommes nécessaires au bon fonctionnement des établissements, nous enchaînons les contrats précaires souvent payés en-dessous du seuil de pauvreté.
Sans statut digne de ce nom, nous sommes souvent en but au mépris de nos hiérarchies.

Par ailleurs, par l’usage des contrats précaires, l’Éducation nationale fragilise nos droits, réduit les postes et nous met ainsi en concurrence, nous isole et nous contraint à accepter ses conditions. L’Éducation nationale est le premier employeur de précaires de France : elle entretient un système d’emplois subalternes fondé sur la précarité, en proposant une flopée de contrats à peine plus élevée que le RSA et en laissant leur renouvellement entre d’autres volontés que les nôtres : celles des gestionnaires du budget, notamment ceux de nos établissements (nous voulons entre autres que notre recrutement puisse relever du Rectorat, non plus des chefs d’établissement). Ces contrats effectuent aussi la casse de la fonction publique, la mise au pas par la précarité de nouvelles générations de surveillants, AVS/AESH, assistants pédagogiques et enseignants, tout.e.s non titulaires. Cette situation ne fait que s’aggraver avec l’arrivée des services civiques dans les collèges et lycées.

En supprimant cet été plus de 20 000 contrats CUI dans l’éducation nationale, le gouvernement a bien démontré le mépris avec lequel, ici comme ailleurs, il nous considère.

Nous nous mobilisons pour de meilleurs salaires, des effectifs à la hauteur des besoins, la reconnaissance pleine et entière de nos fonctions pédagogiques, une maîtrise de nos emplois du temps et la garantie du renouvellement de nos contrats.
À plus long terme, nous voulons la titularisation de tout-es celles et ceux qui le souhaitent, sans conditions de concours, de diplôme, de nationalité, de formation ou de stage.

Nous appelons tou-te-s les précaires de l’éducation à se mettre en grève le jeudi 5 avril, à mobiliser leurs collègues en prenant le temps d’en discuter collectivement dans les écoles et établissements.

Si vous voulez participer à la construction de cette journée de grève :
• diffusez cet appel autour de vous et sur les réseaux sociaux
Événement facebook
#PrecairesEducNatEnGreve05042018 et #PrecairesDeLeducationEnGreve
• participez aux assemblées des précaires de l’éducation et aux actions menées pour la réussite de cette journée de grève. Vous pouvez nous contacter à : precaires.education@riseup.net
La prochaine assemblée aura lieu le jeudi 11 janvier à 18h30 à la Bourse du travail (3 rue du Château d’eau)
• se coordonner entre collectifs/assemblées de précaires déjà existant.e.s


Le jour même :
Faire grève, ça permet de libérer du temps et de se rencontrer. Alors ne reste pas chez toi (en plus on pourra se compter) :

Pour l’Île de France :
• Assemblée générale de grève à 10h30 à la Bourse du travail (3 rue du Château d’eau, 75010 - métro République)
• Manifestation

Faire grève j’ai le droit ?
Eh oui ! Tou-tes les personnes travaillant avec un contrat de travail ont le droit de faire grève. Dans la fonction publique il suffit qu’un syndicat ait déposé un préavis de grève couvrant tous les personnels, ce qui est fait ! Ensuite pas d’obligation de prévenir, il n’y a pas de service minimum ni de délai de prévenance (seulement pour les enseignant-es chargé-es de classe du 1er degré)

Mais faire grève ça coûte cher !
C’est pour ça que nous avons mis en place une caisse de grève : chacun-e peut contribuer en solidarité puis l’argent est redistribué aux grévistes égalitairement. Nous organisons des repas de soutien régulièrement pour l’alimenter (voir sur notre page fb) et avons mis en place un pot commun sur internet : http://www.lepotcommun.fr/pot/950xw1c5

Ne restons pas isolé.e.s, Organisons-nous,
Ce sont nos luttes qui construisent nos droits



Notes
[1] Accompagnant-e d’Élève en Situation de Handicap / Auxiliaire de Vie Scolaire
[2] Contrat Unique d’Insertion
[3] Assistant-e d’ÉDucation
[4] Assistant-e Pédagogique

P.-S.
mail : precaires.education@riseup.net
page facebook : https://www.facebook.com/precaires2leducationIDF/
twitter : @Precaires_Educ


Le tract à imprimer et diffuser : https://paris-luttes.info/home/chroot_m ... il2018.pdf

https://paris-luttes.info/le-5-avril-gr ... es-de-9284
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 27 Jan 2018, 20:05

Nouvelle assemblée des précaires de l’Éducation nationale : vers la grève du 5 avril !

Assemblée IDF pour préparer la Grève des précaires de l’éducation nationale du 5 avril 2018 !

Jeudi 1er février, à 18h30 à la Bourse du travail, 3 rue du château d’eau, métro République, nouvelle assemblée des précaires de l’éducation nationale vers le 5 avril 2018.

On fera le point sur là où on en est dans la préparation de la grève : diffusion, caisse de grève, appels par d’autres collectifs, manifestation, etc.

Rejoignez nous pour préparer ensemble cette journée de grève !

https://paris-luttes.info/nouvelle-asse ... aires-9422
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 24 Fév 2018, 17:14

Grève le 5 avril 2018 : où en sommes nous ?

Notes sur l’avancée de l’organisation de la grève des précaires de l’éducation le 5 avril 2018.

Depuis la rentrée 2016 nous, précaires de l’éducation nationale en Île-de-France, nous nous réunissons en assemblée ouverte afin de nous organiser collectivement. Nous sommes AESH, AED, AP ou prof contractuel-les. Bien qu’ayant des statuts différents, nos revendications sont communes et relèvent d’une seule et même condition de précarité : classes sur-chargées, sous-effectifs, salaires minuscules, renouvellements incertains, missions aléatoires et informelles etc.

Dans ce cadre nous avons décidé d’appeler à une journée de grève nationale des précaires de l’éducation nationale le 5 avril 2018, parce que nous pensons que c’est seulement par la lutte nous pourrons satisfaire nos revendications. Nous demandons des meilleurs salaires, des effectifs à la hauteur des besoins, la reconnaissance pleine et entière de nos fonctions pédagogiques, une maîtrise de nos emplois du temps et la garantie du renouvellement de nos contrats ; à plus long terme, la titularisation de tout-es celles et ceux qui le souhaitent, sans conditions de concours, de diplôme, de nationalité, de formation ou de stage.

Nous avons lancé cet appel à la grève très en avance afin d’avoir le temps de nous organiser et de contacter d’autres collectifs qui s’organisent ailleurs sur le territoire. Nous avions d’ailleurs rédigé un « Appel aux collectifs de précaires de l’Éducation » que vous trouverez ci-dessous.
En région parisienne une nouvelle assemblée préparatoire de la grève est prévue le 15 mars. Le programme de la journée du 5 avril a été défini, avec une assemblée générale au matin, à 10h30 à la Bourse du Travail de Paris et la manifestation au départ de Place de la Sorbonne à 14h.
Une caisse de grève en ligne a été créée à l’adresse . Elle sera alimentée par l’organisation d’un repas de soutien le 4 mars, à la Cantine des Pyrénées (Paris 20). Le principe est simple : chacun-e peut contribuer en solidarité, puis l’argent sera redistribué aux grévistes.


Alimenter la caisse de grève

Notre appel a été entendu par des collectifs locaux de précaires de l’éducation nationale qui se le sont réapprioprié et s’organisent dans leurs régions. À Grenoble une réunion de préparation de la grève est prévue le 10 mars 2018 à 13h30 au 12 rue des trembles. Nous avons également eu échos de mobilisation qui s’organiserait dans les Hautes-Alpes, les Pyrénnées-Orientales, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Meurthe-et-Moselle... Nous avons créé un post spécifique pour recenser tous les rendez-vous du 5 avril sur notre page facebook, pensez à l’alimenter.

Nous avions également rédigé un « Appel aux organisations syndicales de l’Éducation ». Au niveau national, l’appel à la grève du 5 avril est désormais relayé et soutenu par deux fédérations syndicales : la Fédération SUD Éducation (http://www.sudeducation.org/Greve-des-p ... ation.html) et la CNT-FTE (http://www.cnt-f.org/fte/2018/02/06/pou ... education/).

Les conditions de précarité que nous dénonçons et contre lesquelles nous nous battons ne concernent pas seulement les métiers précaires de l’éducation nationale et les contractuel-les. Au contraire, elles font partie d’une plus vaste offensive menée contre le service public. Dans l’éducation nationale cela prend la forme du projet Macron/Blanquer/Vidal, contre lequel étudiant.e.s et enseignant.e.s se mobilisent depuis désormais un mois. C’est pour cela que la date du 5 avril veut s’inscrire dans un contexte de mobilisation grandissante. Elle sera précédée par d’autres journées de grève que nous soutenons et auxquelles nous appelons sur le plan local et national, comme celle du 22 mars, journée de grève dans la fonction publique.

L’événement Facebook de la Grève des précaires de l’éducation
Facebook : Assemblée des précaires de l’éducation - IDF
Twitter : @Precaires_Educ
Mail : precaires.education[at]riseup.net

Appel aux collectifs de précaires de l’éducation nationale

Pour une grève nationale des précaires de l’éducation le 5 avril 2018
Depuis la rentrée 2016 , des précaires de l’éducation nationale travaillant en Île-de-France se réunissent dans le cadre de l’Assemblée des précaires de l’éducation. Nous sommes AESH, AED, AP ou prof contractuel-les.

Nous avons décidé d’appeler à une grève nationale des précaires de l’éducation le 5 avril 2018. Nous demandons des meilleurs salaires, des effectifs à la hauteur des besoins, la reconnaissance pleine et entière de nos fonctions pédagogiques, une maîtrise de nos emplois du temps et la garantie du renouvellement de nos contrats ; à plus long terme, la titularisation de tout-es celles et ceux qui le souhaitent, sans conditions de concours, de diplôme, de nationalité, de formation ou de stage.

Cette date paraît lointaine mais en réalité cela nous laisse le temps de nous organiser, d’aller voir nos collègues, de s’organiser ensemble, etc. De même nous savons pertinemment qu’une journée ne suffira pas, mais commençons quelque part !

Cela laisse également le temps à des initiatives locales de voir le jour : nous souhaitons que chaque collectif local se réapproprie cet appel et construise la mobilisation dans sa région/sa ville autour du 5 avril. Nous ne souhaitons imposer à personne ni le contenu, ni les modalités, libre à chacun-e.

Afin de diffuser l’appel à la grève sur les réseaux sociaux, nous avons mis en place deux hashtags : #PrecairesEducNatEnGreve05042018 et #PrecairesDeLeducationEnGreve

Nous invitons tous les collectifs locaux qui souhaitent organiser des initiatives chez eux à nous contacter : precaires.education[at]riseup.net
Solidairement,

L’Assemblée des précaires de l’éducation IDF


https://paris-luttes.info/greve-le-5-av ... ommes-9627
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 03 Mar 2018, 13:36

Repas de soutien à la caisse de grève des précaires de l'éducation nationale.

Paris dimanche 4 mars 2018
à 12h, 77 Rue De La Mare, Paris 20e

Image

Dans le cadre de l'appel à la Grève des précaires de l'éducation nationale du 5 avril, l'Assemblée Ile de France a mis en place une caisse de grève. Pour nous aider à la financer, nous organisons un repas à La Cantine des Pyrénées le dimanche 4 mars à partir de 12h. C'est au 77 rue de la mare métro Jourdain

Le principe de la caisse de grève c'est que chacun-e peut contribuer en solidarité puis l'argent est redistribuée aux grévistes égalitairement. Nous avons également mis en place un pot commun sur internet : www.lepotcommun.fr/pot/950xw1c5

https://www.facebook.com/events/165936930796048/
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 10 Mar 2018, 18:47

Fin du dispositif Sauvadet en mars 2018 ? Contre la précarité : titulariser les personnels !

Le dispositif instauré par la loi du 12 mars 2012, dite « loi Sauvadet », relative à l’accès à l’emploi titulaire des précaires dans la Fonction Publique prend fin en mars 2018 après avoir été prolongée pour une durée de 2 ans en 2016.

Précarisation massive dans l’Éducation Nationale

La Fédération Sud Éducation s’inquiète du silence du gouvernement au sujet des personnels contractuels de la fonction publique alors que ceux-ci ne représentent pas moins de 22 % des effectifs de l’Éducation Nationale. Ils étaient 232 000 en 2014.
De plus, les annonces quant à la baisse de 20 % du nombre de postes ouverts aux concours de l’enseignement secondaire en 2018 laissent présager un recours encore plus massif aux enseignant⋅e⋅s contractuel⋅le⋅s.

Le dispositif Sauvadet n’a pas fait diminuer les effectifs des non-titulaires, car le nombre de personnels titularisés a été bien moins important que le nombre de personnels contractuels recrutés. Les conditions extrêmement restrictives d’inscription aux concours réservés ont montré qu’il s’agissait plus d’une logique de « tri » que de titularisation progressive des personnels au vu de leur ancienneté.

Des personnels discriminés

Néanmoins, ces personnels accomplissent des missions permanentes et essentielles au bon fonctionnement du service public d’Éducation tels que les tâches techniques et administratives, ou bien sûr l’enseignement. Les personnels non-titulaires de l’Éducation Nationale sont largement discriminés : ils subissent les temps partiels imposés, le fractionnement des contrats pour éviter le paiement des périodes de vacances, la peur du non-renouvellement année après année puisque l’Éducation Nationale propose rarement des contrats de plus d’un an, les pressions hiérarchiques… De même, ils subissent des inégalités salariales scandaleuses, car selon les académies ils ne touchent ni le même salaire, ni les mêmes primes, ni les mêmes indemnités que leurs collègues titulaires qui exercent pourtant le même métier.

C’est maintenant qu’il faut lutter

Contre la hiérarchie des contrats et des statuts, la Fédération Sud Éducation appelle tous les personnels à se mobiliser pour obtenir immédiatement l’égalité des droits entre titulaires et non-titulaires, c’est-à-dire l’égalité salariale ainsi que des commissions paritaires d’affectation pour tou⋅te⋅s.

La Fédération Sud éducation revendique la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels non-titulaires et l’arrêt du recours aux contrats précaires.

Contre la précarisation des agent⋅e⋅s de la Fonction publique, mais aussi plus largement pour la défense des services publics et le pouvoir d’achat de tout⋅e⋅s, titulaires comme contractuel⋅le⋅s, la fédération SUD éducation appelle dans le cadre d’un appel intersyndical regroupant 7 organisations syndicales les personnels à faire grève et manifester le 22 mars.


https://www.questionsdeclasses.org/?Fin ... ariser-les
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 12 Mar 2018, 21:11

Nouvelle assemblée des précaires de l'éducation nationale

Paris jeudi 15 mars 2018 à 18h30 Annexe Turbigo de la Bourse du travail, 67 rue de Turbigo

Assemblée IDF pour préparer la Grève des précaires de l'éducation nationale du 5 avril 2018
On fera le point sur là où on en est dans la préparation de la grève : diffusion, caisse de grève, appels par d'autres collectifs, manifestation, etc.

https://paris.demosphere.eu/rv/60147
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 17 Mar 2018, 12:41

Toulouse

"Il n’y a pas trop d’étudiant.e.s il n’y a pas assez de moyens", les précaires de l’université du Mirail en lutte

La lutte en cours sur l’université du Mirail contre la fusion des campus toulousains et la loi ORE est largement suivie par les personnels. S’y ajoute les revendications des enseignant.e.s/chercheur.e.s précaires qui ont constuit le mois dernier une cabane sous le préau pour visibiliser leur situation.

Ce mardi 13 mars à l’université du Mirail, près de 2000 personnes, étudiant·es et personnels mobilisées contre le projet de fusion des universités toulousaines et contre la loi ORE, étaient réunies en assemblée générale. Parmi les décisions prises à cette occasion, l’assemblée a voté massivement pour soutenir les points suivants visant à poser les bases d’un plan de lutte contre la précarité :

... https://iaata.info/Contre-la-fusion-des ... -2474.html
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 05 Avr 2018, 12:30

5 avril : Grève contre la précarité et pour des moyens à la hauteur des besoins

Le 22 mars dernier, l’AG des grévistes parisien-nes s’est prononcée pour appeler l’ensemble des personnels de l’éducation à la grève le 5 avril 2018 contre la précarité et pour des moyens à la hauteur des besoins dans l’éducation, afin de se joindre à l’appel à une grève nationale des précaires de l’éducation.

Contre la précarité dans l’éducation
Pour des moyens à hauteur des besoins
Appel intersyndical parisien à la grève le 5 avril 2018


Mardi 22 mars 2018, l’Assemblée Générale des grévistes de l’éducation parisienne, qui a réuni le matin une centaine de personnes a décidé de soutenir l’appel à la Grève des précaires de l’Éducation nationale du 5 avril prochain et d’appeler tou-tes les personnels de l’éducation nationale, titulaires et contractuel-les, à se mettre en grève contre la précarité et pour des moyens à la hauteur des besoins dans l’éducation.

À leurs tours, les organisations syndicales CGT éduc’action 75, CNT éducation 75 et Sud éducation Paris, font le constat de la dégradation des conditions de travail des personnels et des conditions d’étude des élèves, de la maternelle à l’Université :

► fermetures de classes,
► nombreux postes d’AESH non pourvus pour l’accompagnement d’élèves en situation de handicap qui y ont droit par notification MDPH,
► effectifs surchargés,
► AED en sous effectifs,
► baisse des dotations horaires,
► délabrement des locaux dans les quartiers populaires,
► non remplacement des congés maladie ordinaire, des absences pour formation continue et syndicale,
► baisse du nombre de postes aux concours entraînant un recours exponentiel aux contractuel-les
► disparition des réseaux et structures d’aide aux élèves en difficultés.

À cela s’ajoute le rouleau compresseur des réformes du gouvernement : instauration de la sélection à l’entrée à l’Université, réforme du bac et du lycée, réforme de la voie professionnelle.

Le nombre de contractuel-les dans l’Éducation nationale est en croissance exponentielle. Ces personnels précarisé-es, souvent mal formé-es et sous-payé-es, sont jetables et à la merci de toutes les pressions hiérarchiques possibles. On pense notamment aux centaines de collègues en contrats CUI qui on été licencié-es sans préavis suite à l’annonce gouvernementale de supprimer leurs contrats depuis cet été, et à l’emploi de plus en plus répandu de jeunes en service civique pour pallier au manque de personnels.

Pourtant les personnels précaires assurent au même titre que les titulaires le bon fonctionnement du service public d’éducation : quelle inclusion des élèves en situation de handicap sans les AESH et AVS ? Quel accueil des élèves dans les collèges et les lycées sans AED ? Quelle aide aux élèves en difficultés sans les Assistant-es Pédagogiques ? Qui assure une grande partie des remplacements si ce ne sont les enseignant-es contractuel-les ?

Réuni-es en collectif, les précaires de l’éducation nationale ont décidé de se mettre en grève le 5 avril prochain.

Les organisations syndicales CGT éduc’action 75, CNT éducation 75 et Sud éducation Paris soutiennent cette initiative et appellent dans la lignée de l’AG de grève du 22 mars, l’ensemble des personnels contractuel-les comme titulaires à se mettre en grève le 5 avril.

Nous appelons également à la constitution de caisses de grève dans les écoles et établissements pour permettre aux collègues en difficulté financière de participer au mouvement.

Tou-tes en grève le 5 avril !

Des moyens pour l’éducation ! Titularisation de tou-tes les contractuel-les, sans conditions de concours, de nationalité, de diplôme !

. AG de grève à 10h30 à la Bourse du travail, 3 rue du château d’eau
. Manifestation à 14h place de la Sorbonne


https://paris-luttes.info/5-avril-greve ... arite-9835


La Coordination des Précaires de l’éducation 35 appelle à :
• Nous rassembler massivement devant le rectorat le 5 avril à 11h (96, rue d’Antrain)
• Nous organiser en assemblée, à 18h le soir même aux locaux de Solidaires (5, rue de Lorraine)
https://expansive.info/Pour-un-mouvemen ... l-2018-914


Appel intersyndical SUD éducation et CNT-F

Appel intersyndical à la grève des précaires du 5 avril

Dans l’éducation, les annonces ministérielles se succèdent, toutes dans le même sens. La suppression de 120 000 postes de fonctionnaires déclinée dans l’Éducation se traduit par une baisse drastique du nombre de postes ouverts au concours et parallèlement par une augmentation importante du nombre d’enseignant-e-s contractuel-le-s, dans le premier comme dans le second degré. Par ailleurs, depuis cet été, un véritable plan de licenciement a été décidé par le gouvernement, renvoyant plusieurs milliers de personnes en contrats CUI-CAE (AED, AVS, personnels administratifs, etc.) au chômage, sans la moindre discussion, ni le moindre souci de l’impact de cette décision sur la vie des personnes et celle des établissements.

Les personnels précaires accomplissent des missions permanentes et essentielles au bon fonctionnement du service public d’Éducation tels que les tâches techniques et administratives, l’aide aux élèves en situation de handicap ou l’enseignement. Les personnels non-titulaires de l’Éducation Nationale sont largement discriminés : moins payés que les titulaires, ils subissent les temps partiels imposés, le fractionnement des contrats, la peur du non-renouvellement année après année, les pressions hiérarchiques, l’absence de véritable formation… De même, ils subissent des inégalités salariales scandaleuses, car selon les académies ils ne touchent ni le même salaire, ni les mêmes primes, ni les mêmes indemnités que leurs collègues titulaires qui exercent pourtant le même métier.

Le dispositif instauré par la loi Sauvadet, qui permettait, quoique sous réserve de remplir des conditions très strictes, aux précaires d’espérer au bout de six années un CDI a disparu. Ce dispositif s’est achevé le 18 mars sans que le gouvernement n’ait indiqué une quelconque mesure permettant de résorber la précarité dans l’Éducation Nationale. Les annonces du ministre Blanquer sont à cet égard particulièrement inquiétantes. D’autant que de plus en plus de jeunes sont engagés en service civique afin de pallier au manque de personnels, et pour exercer en appoint des fonctions qui relèvent de vrais emplois, et donc de contrat de travail.

SUD éducation et la CNT-F revendiquent la titularisation sans condition de tous les précaires de l’éducation (AED, AESH, personnels administratifs, professeurs contractuels, etc.), et de véritables conditions de formations et de rémunération. ( à la place de : revendiquent des conditions d’emplois et de rémunération qui soient identiques et un dispositif efficace de titularisation des personnels embauchés sous contrat précaires dans l’éducation nationale.)


http://www.sudeducation.org/Appel-inter ... e-des.html
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 07 Avr 2018, 20:57

Précaires de l’éducation nationale : ça Bouge !

Ce 5 avril à 12h, une bonne quarantaine de personnes devant l’Inspection académique de Foix à l’appel de Sud-éducation et de la CNT avec l’appui du Front social ariégeois. Il s’agissait, dans le cadre de la grève nationale des précaires de l’Éducation nationale, de rencontrer le DASEN ( Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale ) afin d’exposer la situation des précaires de ce secteur de la Fonction publique et de revendiquer titularisation et formation de ces personnels.

Comme l’indiquait le tract commun Sud-Éducation-CNT : « L’ Éducation nationale est en effet le premier employeur de précaires en France : elle entretient un système d’emplois subalternes fondé sur la précarité, en proposant une floppée de contrats à peine plus élevés que le RSA ... »

Une délégation était reçue par Mme Clarac, l’adjointe du DASEN, qui devait réaffirmer que les précaires avaient droit à des formations et devaient en profiter, de même que des CDI avaient été signés pour certaines personnes.

Les délégué-e-s ( SUD, CNT et précaires) devaient affirmer leur revendication de titularisation ( les CDI ne veulent plus rien dire avec les ordonnances travail de Macron) et de formation réelle des personnels en précarité. Pour cela, la lutte sera nécessaire, d’où l’annonce de la création future d’un collectif des précaires de l’Éducation nationale.

Un soutien était également apporté à Gaël Quirante que la Poste veut licencier pour son combat pour le service public et contre la précarité, justement.

La convergence des luttes était d’actualité avec l’invitation faite aux précaires pour participer à l’AG des cheminot-e-s, lundi 9 avril.



http://www.npa-ariege.org/spip/spip.php?article2204
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede bipbip » 02 Mai 2018, 15:21

Précaires de l’Éducation, tou.te.s en grève les 3 mai et 22 mai 2018

Appel de l’Assemblée des précaires de l’éducation à la grève les 3 et 22 mai 2018

La première journée de grève nationale contre la précarité dans l’Éducation nationale du 5 avril dernier a été un véritable succès : des manifestations et assemblées de grève ont été organisées dans plus de 20 villes en France. À Paris, malgré les vexations policières arbitraires lors de la manifestation de l’après-midi, l’assemblée générale des grévistes d’IDF a décidé d’appeler à deux nouvelles journées de grève les jeudi 3 mai et mardi 22 mai 2018.

Sous prétexte d’austérité budgétaire et de libéralisation de l’économie, le gouvernement ne fait qu’accroître la précarisation du personnel contractuel et non-titulaire de l’éducation nationale. Cette précarité toujours plus intense et générale concerne l’Éducation nationale, mais également la fonction publique dans son ensemble : après avoir privatisé France telecom, la poste et edf, après avoir cassé l’hôpital public, c’est aujourd’hui au tour des cheminots de subir les accusations d’être des privilégiés, afin de mieux les isoler et délégitimer leurs revendications.

Ainsi le gouvernement essaie de casser la mobilisation par l’isolement et la répression. Nous l’avons vu et subi le 5 avril, lorsque la préfecture nous a imposé un parcours de son choix la veille au soir et que nous avons été nassé.e.s pendant plus d’une heure de manière complètement arbitraire. Nous continuons de le voir lorsque la police rentre dans les facs, à Nanterre et à Lille 2, et déloge avec violence les étudiant.e.s qui se mobilisent contre le projet de loi Vidal-Blanquer (sélection à l’entrée à l’Université, réforme du bac et du lycée).

Parce que nous considérons qu’il n’est pas besoin d’attendre les attaques contre l’Éducation nationale (déjà en cours par ailleurs) pour se battre et que seule la lutte nous permettra d’obtenir la satisfaction de nos revendications, nous appelons l’ensemble des personnels, titulaires et non-titulaires (AVS, AESH, AED, contractuels), à se joindre à nous les 3 et 22 mai, en grève pour soutenir les cheminots, et affirmer notre volonté d’obtenir une amélioration de nos conditions de travail, de meilleurs salaires et la fin des statuts précaires !

Parce que la solidarité est notre force,
Parce que ce sont nos luttes qui construisent nos droits,

Tou.tes en grève le 3 mai : grève de l’Éducation nationale
Tou.tes en grève le 22 mai : grève de la fonction publique

Titularisation sans condition de tou.te.s les précaires de l’Éducation !

• Rejoignez le cortège des précaires de l’Éducation dans les manifestations des 1er, 3 et 22 mai (les heures et lieux des rdv seront annoncées dès qu’elles seront connues sur notre page fb et notre compte twitter).

• Prochaine assemblée des précaires de l’Éducation d’IDF mercredi 9 mai à 18h30 à l’annexe de la bourse du travail, 67 rue de Turbigo métro République.

Mail : precaires.education@riseup.net
Facebook : Assemblée des précaires de l’éducation - IDF
Twitter : @Precaires_Educ

Faire grève j’ai le droit ?
Eh oui ! Tou.te.s les personnes travaillant avec un contrat de travail ont le droit de faire grève. Dans la fonction publique il suffit qu’un syndicat ai déposé un préavis de grève couvrant tous les personnels, ce qui est fait ! Ensuite pas d’obligation de prévenir, il n’y a pas de service minimum ni de délai de prévenance (seulement pour les enseignant.e.s chargé.e.s de classe du 1er degré)

Mais faire grève ça coûte cher !
C’est pour ça que nous avons mis en place une caisse de grève : chacun.e peut contribuer en solidarité puis l’argent est redistribuée aux grévistes égalitairement. Nous organisons des repas de soutien régulièrement pour l’alimenter (voir sur notre page fb) et avons mis en place un pot commun sur internet.


https://paris-luttes.info/precaires-de- ... -te-s-9993
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Re: Enseignants précaires en luttes

Messagede Pïérô » 20 Mai 2018, 02:12

Universités d’Aix et Marseille : mouvement perlé des enseignant·es précaires depuis le 7 mai

Après la création d’un collectif des précaires fin février, la lutte s’accélère sur les universités d’Aix et Marseille avec une grève intermittente reprenant le mode d’action des cheminot·es...

... https://mars-infos.org/universites-d-ai ... eille-3110
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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