Un quinquennat Macron-MEDEF

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Messagede bipbip » 23 Déc 2017, 21:14

La 6ème ordonnance, un coup de balai dans le renforcement du dialogue social

L’ordonnance numéro 6 modifie les 5 ordonnances déjà en cours mais surtout celle dite de « renforcement du dialogue social ». Ce qu’elle prévoit en 10 points clés.

Ca n’a pas traîné, présentée le 20 décembre en Conseil des ministres, la 6ème ordonnance dite « balai » a été publiée au Journal officiel du 21 décembre. Ce qui la rend opérationnelle dès maintenant sauf nécessité de décrets d’application.

Cette ordonnance n° 2017-1718 du 20 décembre 2017 comme son nom l’indique, donne un coup de balai aux cinq ordonnances mais surtout à l’ordonnance « bien nommée » pour le renforcement du dialogue social.

Déjà chamboulé par 5 ordonnances, le code du travail qui devait faire un régime minceur est une nouvelle fois réécrit par la 6ème ordonnance… en attendant une 7ème sur le travail détaché !

Venons-en aux principaux points prévus par l’ordonnance 6.

... https://humanite.fr/la-6eme-ordonnance- ... ial-647749
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 26 Déc 2017, 15:28

Rémunérations. Opération enfumage sur la hausse du Smic

Le gouvernement argue de la baisse des cotisations sociales pour refuser tout coup de pouce au salaire minimum au 1er janvier.

Douze centimes de l’heure. C’est le montant réel de la hausse du salaire minimum au 1er janvier prochain, qui passera, en brut, de 9,76 euros à 9,88 euros (1498,47 euros brut par mois). Soit une augmentation de 1,24 %, sans aucun « coup de pouce » au-delà de la revalorisation automatique, contrairement à l’opération d’enfumage du gouvernement pour faire croire le contraire. Dans un communiqué , le ministère du Travail a en effet décidé d’additionner la progression légale du Smic - constituée pour une part de l’inflation (1 %) et pour l’autre de la moitié de la hausse du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE, soit 0,24 %) - à « la baisse des cotisations salariales » décidée pour tous les salariés du privé, laquelle s’appliquera en deux temps l’an prochain : de 2,2 points en janvier, et de 0,95 point supplémentaire en octobre.

Grâce à cette opération, et une fois la déduction faite de la hausse de la CSG de 1,7 point pour tous les salariés et une partie des retraités décidée en ‘‘compensation’’, le Smic net devrait connaître, « pour une personne travaillant à temps plein, une augmentation de 20 euros par mois de janvier à septembre puis de 35 euros à partir du 1er octobre. Au total, la hausse sur l’année sera de 285 euros », se félicitent les services de Muriel Pénicaud. Soit un Smic d'environ 1 173 euros net par mois le 1er janvier, et 1 188 euros au 1er octobre.

Sauf qu’il s’agit d’une hausse en trompe-l’œil, fruit d’un simple transfert d’une partie du salaire brut vers le salaire net inscrit en bas de la fiche de paie. Le salaire brut global payé par l’employeur, lui, ne variera pas de plus du 1,24 % de l’augmentation légale, c’est-à-dire de 18,20 euros mensuels. Sur cette somme, un peu plus de 14 euros devraient revenir au salaire net. Le reste de l’augmentation de ce dernier, c’est-à-dire 6 euros au 1er janvier, et encore 15 euros en octobre, c’est le travailleur smicard, à l’instar des autres salariés du privé, qui le paiera sur ses propres deniers, en puisant dans le salaire brut, ou salaire différé, qui servait jusqu’alors à financer sa couverture maladie et chômage.

... https://www.humanite.fr/remunerations-o ... mic-647443
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 28 Déc 2017, 16:25

Coup de gueule à défaut de prime de Noël…

Que nous réservent le Président Dictateur Général Macron et son DRH, E. Philippe, pour 2018 ?

Le 4 décembre dernier, Jean-Jacques Bourdin piégeait le député LREM Hervé Berville sur le plateau de BFMTV, en l’interrogeant sur la reconduction de la « prime de Noël ». Une prime dont l'élu des Côtes-d'Armor ne semblait pas avoir la connaissance. Nous publions ici cette réponse d’Aurélien Perrot, cheminot à Trappes et militant CGT, sur les « cadeaux » que nous prépare en revanche le gouvernement de Macron.

Aurélien Perrot, cheminot CGT

Une nouvelle preuve, s’il en fallait encore, que la plupart de l’oligarchie politique ne vit pas dans le même monde que le reste de la population, plus communément appelé plèbe. En effet, il semblerait que M. Berville n’ait pas beaucoup de personnes dans son entourage qui bénéficient de cette fameuse prime de Noël. Il est choquant qu’un représentant du peuple ignore les quelques mesurettes mises en place pour aider les plus démunis. Rappelons que cette prime est versée dans la semaine précédant Noël aux personnes bénéficiaires de certains minima sociaux, en fonction du nombre d’enfants à charge dans le foyer. Une aide qui, même si on peut regretter son montant d’autant plus faible qu’il a été gelé cette année, a le mérite d’exister et de survivre à chaque gouvernement depuis 1998.

En plus de démontrer l’incompétence et la déconnexion de la réalité de ceux qui sont sensés nous représenter, cela démontre également le mépris de classe dont ils peuvent faire preuve. On lui parle de prime, il se pose directement la question si lui, en tant que député, y aurait eu droit. A gerber…

Les surprises du gouvernement pour 2018 : continuer à voler les pauvres pour donner aux riches

C’est l’occasion de voir, en guise de cadeau de Noël, ce que le Président Dictateur Général, M. Macron, et son DRH, M. Philippe, nous réservent pour l’année 2018. Pendant que le DRH vole (ou vole, ce qui dans son cas est identique) pour 350 000€ (à peu près 25 années de SMIC) pour gagner 2 heures, que des centaines de milliards vont dans des paradis fiscaux, parfois même dans l’union européenne complice, on préfère rechercher un SDF qui a eu la chance de trouver 300 000€. Bonne chance à lui en espérant qu’il ne se fasse pas choper avant d’avoir tout dépensé. Et le PDG va nous expliquer, ou plutôt va expliquer à ceux qui auront la naïveté de se trouver devant leur poste de télévision au plus mauvais moment, qu’il va falloir faire des efforts, qu’on vit au-dessus de nos moyens, il va falloir se serrer la ceinture et les coudes, etc. Autrement dit qu’il va continuer à voler les pauvres pour donner aux riches.

Alors pour gagner du temps, nous allons résumer ce qui nous attend pour cette nouvelle année afin de commencer à construire une réelle opposition (une vraie, pas celle qui discute de la couleur du papier toilettes de l’assemblée autour du champagne et des petits fours). Car pour gagner contre cet ennemi commun, c’est par millions que nous devrons déferler dans la rue.

- La suppression des cotisations sociales et salariales pour l’assurance chômage et l’assurance maladie. Attention : danger. S’ils la présentent comme une mesure en faveur du pouvoir d’achat des Français, il s’agit en fait d’un tour de passe-passe qui aboutit au hold-up du siècle. En effet les cotisations qui vont d’abord diminuer avant de disparaître au cours de l’année 2018 proviennent du travail des salariés et à ce titre sont payées par les patrons pour l’ensemble des salariés afin de faire face à toutes les difficultés que réserveront la vie (chômage, maladie, vieillesse). En supprimant cette cotisation, le gouvernement se sert dans nos poches pour augmenter soi-disant notre pouvoir d’achat. Un peu comme s’il avait vidé notre livret A pour nous filer un treizième mois. Une mesure que le patronat applaudit d’autant plus qu’il la demande depuis 1945 (l’assurance chômage, crée en 1958, a été inclus dans la sécurité sociale depuis).Une mesure qui va aboutir au financement de plus en plus important par l’impôt de la sécurité sociale et non plus par les cotisations sociales. De Gaulle, par ordonnance du 21 août 1967, avait déjà diminué le poids des syndicats dans la gestion de la sécurité sociale en passant de la gestion par des représentants élus par les assurés au paritarisme entièrement biaisé par les divisions des syndicats orchestrées par le patronat et le gouvernement, alors que le patronat se présente uni. C’est pourquoi dans ce cas le paritarisme, qui pourrait sembler plus juste si on ne l’explique pas, est en fait une mesure qui donne la majorité au patronat pour imposer sa gestion de la sécurité sociale (déremboursements, attaques sur les chômeurs, recul de la retraite, …). Macron va pouvoir achever son œuvre en virant totalement les syndicats de la gestion de la sécurité sociale en prétextant que puisque c’est l’état qui paie (comprenez : nos impôts) alors c’est l’état qui décide (ah ben non c’est plus nous c’est eux).

- On était habitué à ce qu’il n’y ait pas de « coup de pouce », même symbolique, au SMIC. 2018 ne fera pas exception à la règle : le SMIC aidera à survivre mais toujours pas à vivre. D’autant que la soi-disant augmentation du pouvoir d’achat due à la suppression des cotisations sociales est déjà « compensée » par une perte de pouvoir d’achat, réelle celle-là, due à l’augmentation de la CSG. Et même ceux qui n’auront pas « bénéficié » de la supercherie sur les cotisations sociales subiront cette perte directe de rémunération. Exception pour les retraités gagnant moins de 1289€ ou 1394€ par mois suivant les cas : le gouvernement estime sans doute qu’avec une pension d’un de ces montants on vit confortablement. Venant d’un gouvernement dont les députés n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois avec 5000€ par mois, qui regrettent de ne pas pouvoir s’acheter une Porsche mais qui trouvent que les smicards sont trop payés, plus rien ne nous étonne.

- Préparez-vous à ce que la cotisation de votre mutuelle fasse un bond en 2018. Explications : à force de faire des cadeaux au patronat, sous forme d’exonérations de cotisations à la sécurité sociale, cette dernière se retrouve avec un déficit qui n’existerait pas si tous les patrons payaient leurs cotisations. Ça, ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est, en revanche, c’est la nouvelle façon que le gouvernement a trouvé de nous faire les poches : rendre les mutuelles obligatoires (vu que l’état casse la sécurité sociale en remboursant de moins en moins de médicaments ou de prestations médicales, elles étaient déjà fortement conseillées), puis leur laisser une facture de près de 1 milliard d’euros pour 2018 : 180 millions pour les nouvelles rémunérations des médecins traitants, 73 millions pour la revalorisation des tarifs des consultations, 60 millions pour la revalorisation des rémunérations des pharmaciens et 577 millions d’augmentation des dépenses de santé. Evidemment, ces dépenses seront payées par les adhérents des mutuelles. Les plus modestes n’auront pas forcément les moyens de payer et devront peut-être renoncer à se soigner.

- Le gouvernement s’apprête à nouveau à diviser les Français en s’attaquant aux régimes spéciaux de retraite, toujours sous couvert d’égalité. Mais pourquoi veulent-ils toujours égaliser par le bas et jamais par le haut ? La réponse est simple : eux, ils l’ont la conscience de classe et ils ne veulent que nous diviser pour nous faire la peau. Mais la seule division qu’il doit y avoir, c’est celle entre la classe ouvrière et la bourgeoisie.

- Le seul cadeau de Noël, pour revenir à notre sujet principal, est pour ceux qui paient l’ISF. Enfin, ceux qui le payaient et qui auraient dû le payer encore. La baisse des impôts sur les sociétés semble en bonne voie également. La transformation de notre pays en paradis fiscal pour les riches est en marche.

Néanmoins, il est important de continuer à se battre contre les ordonnances qui ont démocratiquement été passées à coups de matraques cet automne, même si elles ont été ratifiées par le parlement. Il est bon de rappeler aux députés LREM qu’ils n’ont aucune légitimité : ils n’ont été élus que parce qu’une immense majorité des électeurs a rejeté les partis traditionnellement au pouvoir, ainsi que le parti fasciste, et grâce à une très forte abstention. Nous avons plus de légitimité qu’eux. Ce que ce parlement a fait, la rue le défera.


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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede Pïérô » 31 Déc 2017, 13:06

Propos indécents de Christophe Castaner sur les « SDF »

L'Etat aurait fait son travail sur la question des sans-abris. La promesse de Macron consistant à ne plus avoir de personnes dans la rue est respectée selon Castaner. Pourtant encore 150 000 personnes sont dans les rues, dans les bois, dorment dans des tentes. La faute à qui ? Si ce n'est pas l'Etat, alors c'est la faute des sans abris !

Ce 29 décembre, le Secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a défendu la promesse non tenue d’Emmanuel Macron 3qui affirmait le 27 juillet 2017 : « Je ne veux plus de femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, ou perdus... C'est une question de dignité, c'est une question d'humanité et d'efficacité là aussi. » Christophe Castaner a répondu que l’État a assumé ses responsabilités en matières d'hébergements d'urgences. Mais si il y a encore des personnes dehors, à qui la faute ? Elle revient donc aux sans-abris ! En effet, selon Castaner « Des femmes et des hommes, dans le cadre des maraudes, refusent aussi d'être logés ».

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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 01 Jan 2018, 17:10

Macron vous souhaite une bonne année

Le 1er janvier 2018, les prix des carburants vont s’envoler de 20%

Après l’annonce d'augmentation de 6,9% des prix du gaz au 1er janvier, c'est au tour de ceux des carburants d’y passer. Une augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et de la « taxe carbone » qui va coûter en moyenne 240 à 350 euros de plus chaque année aux automobilistes.

Christophe Castaner l’avait annoncé le 25 septembre. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2018. L’augmentation est particulièrement forte pour le gazole dont le prix augmentera de 7,6 centimes par litre. Un carburant dont les taxes représentent aujourd’hui 60% du prix. Le prix de l’essence de son côté augmentera de 3,9 centimes par litres. Ces augmentations se faisant hors cadre de la TVA, la hausse des prix sera en réalité de 20%. D’après les calculs de l’Union française des industries pétrolières (UFIP) donnés par Les Echos, les taxes sur le diesel pourraient augmenter de 31 centimes par litre d’ici à 2022.

Le gouvernement prétexte une volonté d’ « aligner les fiscalités de l’essence et du diesel », le gazole étant moins taxé, à des fins prétendument écologiques. Aligner... en augmentant aussi l’essence, dans la droite lignée d’une politique d’austérité « verte » amorcée depuis plusieurs années. Sous Hollande s’est notamment mis en place dans Paris une pénalisation par amendes pour les conducteurs de voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997.

Cette mesure, bien que périphérique, fait partie de la « révolution fiscale » plus générale souhaitée par Macron. Suppression de l’ISF, flat-tax, hausse de la CSG, dé-tricotage de la sécurité sociale, niches fiscales pour les plus riches, etc. Encore une fois, ce sera aux plus modestes d’encaisser l’austérité budgétaire tandis que toujours plus de fonds sont débloqués en cadeau au grand patronat. L’augmentation des prix aura des conséquences radicalement différentes pour les automobilistes en fonction de leur revenu et les affectera très concrètement pour les plus modestes d’entre eux : ceux qui comptent déjà au centime près leur dépenses d’essence.


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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 04 Jan 2018, 16:28

Rupture conventionnelle collective

PSA : Une attaque en règle et encore des wagons de suppression d’emplois

Le boulevard qu'offre Macron avec les ordonnances, et la loi anti-ouvrière, dite loi travail, va encore donner pleins d'idées au patronat. Celle qui fait beaucoup parler d’elle à l’heure actuelle dans les médias de la presse dominante, c’est la rupture conventionnelle collective qui se rajoute à tous l'arsenal déjà existant. Elle entre en vigueur en 2018.

... http://www.revolutionpermanente.fr/PSA- ... -d-emplois
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 06 Jan 2018, 19:30

Passer un « pacte » avec Macron ?

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Alors, votre pouvoir d’achat, ça va ?

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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 09 Jan 2018, 02:28

Christophe Ramaux «Le gouvernement est dans la diversion permanente, il détourne l’attention des vrais enjeux »

Le gouvernement préfère pointer les autres du doigt plutôt que de réfléchir à une politique macroéconomique efficace pour enrayer le chômage.

Emmanuel Macron promet une nouvelle baisse des charges pour les entreprises. Quel effet cette baisse va-t-elle avoir sur l’emploi ?

Christophe Ramaux. Ce n’est pas la bonne stratégie. Les études montrent que les allégements généraux sur les bas salaires améliorent peu la compétitivité, puisque cela bénéficie massivement à des entreprises qui ne sont pas exportatrices. On crée des effets d’aubaine, c’est-à-dire des sommes dont les entreprises n’ont pas besoin pour maintenir ou créer de l’emploi. Elles pourront donc augmenter les dividendes, les hautes rémunérations des cadres dirigeants mais cela ne bénéficiera absolument pas à l’emploi. Le gouvernement s’inscrit dans une logique de déflation interne, de course à la compétitivité par l’abaissement des coûts salariaux. À l’échelle européenne, tous les pays se livrent à ce genre de politique ; c’est une spirale par le bas qui nous entraîne.

Qu’est-ce que vous proposer de faire alors ?

Christophe Ramaux. Il faudrait lancer un vaste plan de relance en France et dans l’Union européenne pour le logement, la transition énergétique, la santé, l’éducation, etc. Il y a d’immenses besoins sociaux, et de fortes inégalités contre lesquelles il faut lutter. L’Union européenne fait trop d’austérité, alors qu’elle a un excédent commercial ! Elle a les moyens de mettre en place une autre politique économique.

Pour faire baisser le chômage, le gouvernement entend durcir le contrôle des chômeurs. Qu’en pensez-vous ?

Christophe Ramaux. C’est proprement indécent. On accuse les chômeurs en laissant entendre que, s’il y a du chômage, c’est parce qu’ils le veulent bien. La mesure est mesquine car l’écrasante majorité d’entre eux n’aspire qu’à une seule chose : travailler ; pour des raisons financières mais aussi de dignité. Le chômage résulte d’une responsabilité sociale, de la responsabilité gouvernementale. Il est inconvenant de transférer le poids de cette faute sur les épaules des chômeurs.

... https://humanite.fr/christophe-ramaux-l ... -des-vrais
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede Pïérô » 10 Jan 2018, 01:23

Fin de l’opposabilité des conventions collectives

Fin de l’opposabilité des conventions collectives, circulez ya rien à voir !

l’article 70 de la loi de financement de la Sécurité Sociale acte le fait que les accords de branche comme les accords d’entreprises ne sont plus opposables aux financeurs pour les établissements du champ médico-social signataires d’un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM). Une nouvelle attaque contre nos droits !

Communiqué intersyndicale CFDT Santé Sociaux, CFE-CGC Santé Social, CFTC Santé Sociaux, CGT Santé et Action Sociale, FO de l’Action Sociale et des Services Publics et de Santé, SUD Santé Sociaux

Les fédérations CFDT Santé Sociaux, CFE-CGC Santé Social, CFTC Santé Sociaux, CGT Santé et Action Sociale, FO de l’Action Sociale et des Services Publics et de Santé, SUD Santé Sociaux ont été reçues à la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale) par des représentant.e.s de l’administration, le jeudi 7 décembre.
Malgré notre demande urgente de rencontre et ce, depuis le mois d’octobre, celle-ci a finalement eu lieu le 7 décembre, c’est-à-dire 3 jours après le vote en dernière lecture à l’Assemblée Nationale de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2018 et de son article 50, devenu article 70.

Quel mépris !

Ainsi, le gouvernement poursuit sans vergogne sa politique d’austérité faisant fi de la situation dans nos secteurs.
En effet, l’article 70 de la loi de financement de la Sécurité Sociale acte le fait que les accords de branche comme les accords d’entreprises ne sont plus opposables aux financeurs pour les établissements du champ médico-social signataires d’un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM).
La ministre connaît pourtant parfaitement les conséquences désastreuses, pour les salarié.e.s et les personnes accueillies, de cette mesure d’économie budgétaire et de mise en concurrence des structures, depuis sa mise en oeuvre en 2009 pour les Établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EPHAD).

L’ensemble des organisations l’a rappelé lors de cette rencontre où l’on a bien voulu nous écouter mais certainement pas nous entendre.

Face à ce passage en force, et au mépris du « dialogue social » dont se targue pourtant le gouvernement, les fédérations CFDT Santé Sociaux, CFE-CGC Santé Social, CFTC Santé Sociaux, CGT Santé et Action Sociale, FO de l’Action Sociale et des Services Publics et de Santé, SUD Santé Sociaux annoncent que suite à leur mobilisation, un recours vient d’être déposé par des députés auprès du Conseil constitutionnel. Celui-ci dispose d’un mois pour se prononcer sur la conformité de l’article 70 avec la Constitution.
Les organisations syndicales considèrent en effet que cette disposition législative porte atteinte aux droits et aux libertés ainsi qu’au principe d’égalité pourtant garantis par la Constitution.

Les organisations syndicales exigent le maintien de l’opposabilité de nos conventions collectives et l’abrogation de l’article 70 de la loi de financement de la Sécurité Sociale.


http://www.sudsantesociaux.org/fin-de-l ... e-des.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 11 Jan 2018, 19:57

Retraites complémentaires : un « accord » au profit du Medef

Le gouvernement poursuit le projet de fusion des deux grands régimes de retraite complémentaires que sont l’AGIRC (pour les salariés cadres du privé) et l’ARRCO (pour les non-cadres). Le 17 novembre dernier avait lieu la dernière séance de « négociation », sur le sujet, entre Medef et syndicats.

Ces deux régimes sont en déficit parce que le Medef refuse d’intégrer de nouvelles ressources – et parce que les gouvernements successifs sont soumis aux exigences du Medef.

Selon l’accord du 17 novembre, le nouveau régime sera doté d’un système de pilotage « quasi automatique » à compter du 1er janvier 2019. Ce système modulera la valeur du « point » – sur lequel est calculé le montant des retraites complémentaires – en fonction du déficit du régime. Or, on sait déjà que le régime sera en déficit cumulé de 2 milliards d’euros en 2019 ! Selon une étude réalisée par les services techniques de l’AGIRC et de l’ARRCO, cela se traduira par une baisse du niveau des pensions d’au moins 9 % en quinze ans.

Jusqu’à présent, il n’était pas possible de baisser la valeur du point. Avec l’accord conclu le 17 novembre entre le Medef et certains syndicats de salariés (mais pas la CGT), ce sera désormais possible et applicable aux futurs retraités comme aux retraités actuels.

Les retraites complémentaires représentent entre 20 et 56 % du total des pensions des salariés du privé. Or leur montant n’a cessé de baisser, ces dernières années, par rapport au salaire de fin de carrière. Ainsi, pour 100 euros cotisés par an, cela donnait lieu à 11,94 euros de pension en 1990, contre 7,25 euros aujourd’hui. A partir de 2019, ce chiffre tombera à 5,25 euros.

Tout cela vient s’ajouter à quatre années de blocage, à la hausse de la CSG pour les retraités (non compensée) et à la baisse de l’aide au logement. Pour justifier ce matraquage des personnes âgées, le gouvernement et ses médias suggèrent qu’elles sont « privilégiées » par rapport au reste de la population. Or en réalité, la pauvreté n’a cessé de se développer parmi les seniors. Selon un rapport du Secours Populaire Français, le taux de pauvreté, chez les personnes âgées, est passé de 7,6 % en 2012 à 9,6 % en 2014. Depuis, cette tendance s’est certainement poursuivie.

Un système qui abandonne ainsi les personnes âgées, après les avoir exploitées toute leur vie, doit être combattu et renversé.


http://www.anti-k.org/2018/01/09/retrai ... fit-medef/
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 11 Jan 2018, 22:30

Rupture conventionnelle collective : le cadeau de Noël du gouvernement au patronat
L’encre des ordonnances et de leur décrets d’application est à peine sèche que les employeurs se précipitent pour en faire usage contre les salariéEs. La première attaque est la rupture conventionnelle collective (RCC). Cette nouvelle arme va permettre aux patrons de supprimer des milliers d’emplois sans avoir à justifier d’une raison économique, à élaborer un plan social, ni à proposer des reclassements.
Ce dispositif fait suite au « succès » de la rupture conventionnelle individuelle, qui a précipité dans le chômage, depuis sa création en 2008, près de trois millions de salariéEs. Huit fois sur dix, c’est l’employeur qui en est à l’origine alternant arguments financiers et chantages divers. Le MEDEF en rêvait, le gouvernement Macron l’a fait.
En confiant à l’administration du travail le soin d’homologuer les futures ruptures collectives, celles-ci seront juridiquement sans risque pour les patrons, contrairement aux plans de départs volontaires, et il ne sera en outre plus nécessaire d’attendre un an pour pouvoir réembaucher derrière.
Les plus grosses boîtes en profitent
C’est tout d’abord la chaîne de magasins d’habillement Pimkie qui a annoncé la mise en œuvre d’une procédure de rupture conventionnelle collective. Pimkie, c’est plus de 700 magasins dans le monde, une centaine France et qui fait partie du groupe Mulliez, une des plus grosses fortunes de France, autour de 40 milliards d’euros.
Dans la foulée c’est PSA qui annonce son intention de faire de même. PSA qui a réalisé un nouveau record de bénéfice en 2016 de 2,15 milliards d’euros. Depuis des année les plans de départs « volontaires » ont déjà permis de supprimer en moyenne, 3000 postes par an. Son objectif est de diminuer au maximum le nombre de travailleurs en CDI et de les remplacer par des intérimaires, qui représentent sur certaines chaînes de production 90 % des effectifs.
Que Pimkie ou PSA ait été parmi les toutes premières entreprises à utiliser le nouveau dispositif en dit long sur le fait que les ordonnances travail ont été vendues par le gouvernement comme devant faciliter la vie des patrons de très petites entreprises, pour leur permettre d’embaucher, de créer des emplois. En fait ce sont d’abord les grandes entreprises du CAC qui vont en faire leurs choux gras.
... http://www.anti-k.org/2018/01/09/ruptur ... -patronat/

"Nous faisons de la pédagogie" : le gouvernement justifie la publication de lettres types de licenciement au Journal officiel
Pour la CGT, ces modèles de lettres "n'ont pour finalité que d'empêcher un salarié injustement 'remercié' de se défendre et faire valoir ses droits en justice".
Les patrons qui craignent de se tromper au moment de rédiger une lettre de licenciement peuvent maintenant s'appuyer sur des modèles. Ces lettres types ont été conçues par le gouvernement et publiées dans un décret du 30 décembre paru au Journal officiel. Une initiative pas forcément bien accueillie par les syndicats. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s'est efforcé de la justifier, mercredi 10 janvier, sur RTL.
"L'objectif, c'est de (...) simplifier la compréhension, pour tous les citoyens, de textes qui sont objectivement aujourd'hui incompréhensibles, assure-t-il. Nous ne tenons pas la main [aux patrons], nous donnons les moyens. Nous expliquons, nous faisons de la pédagogie." Le porte-parole du gouvernement déplore le fait que les licenciements donnent lieu à "beaucoup de procédures devant les tribunaux".
"Un kit clés en main pour licencier", selon la CGT
"Rien n'est caché" dans ces lettres, certifie Benjamin Griveaux. Selon lui, la publication de ces courriers types est censée rassurer aussi bien les salariés que les patrons : "Jusqu'à présent, on avait un Code du travail qui était incompréhensible, parfois pour les entreprises, et très souvent pour les salariés qui ne comprenaient pas non plus les protections dont ils bénéficiaient."
... https://www.francetvinfo.fr/home/nous-f ... 54381.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 13 Jan 2018, 17:49

La rupture conventionnelle collective ou la grande arnaque...

C’est assurément une des mesures phares des ordonnances Macron de l’automne. L’une de celles les plus attendues par le patronat dont le MEDEF avait passé commande au président des riches : la rupture conventionnelle collective (RCC) ou la mise à la porte (par accord) des salarié-es plutôt que leur licenciement économique !

Cette rupture conventionnelle collective prend la forme de départs « volontaires » : contre une indemnité négociée par accord, il n’y a plus aucune obligation de reclassement, ni proposition de contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Enfin il ne comporte aucune priorité à la réembauche !

Dans un contexte où les suppressions d’emplois et les licenciements sont nombreux et ont des conséquences dramatiques, le plan de sauvegarde de l’emploi (basiquement appelé plan social) est là pour donner des garanties au salarié-es en cas de départs collectifs pour raisons économiques. La rupture conventionnelle collective, elle, va relever du strict bon vouloir patronal, l’entreprise n’ayant même pas à justifier d’une difficulté ou d’un contexte économique particulier. Et il suffira au patron de trouver les bons syndicats partenaires pour la réaliser par accord.

La rupture conventionnelle collective est en réalité un plan de licenciement déguisé, sans aucune garantie.. Sans motif économique ni même licenciement, la RCC ne fait l’objet d’aucune consultation d’une instance représentative du personnel et ne peut donc être contesté devant les tribunaux et les prud’hommes en particulier.

En clair c’est une variable d’ajustement de la politique salariale de l’employeur. Marre de vos salarié-es en CDI depuis des décennies et qui vous coûtent selon vous trop cher ? Utilisez le RCC comme PSA compte bien le faire rapidement ou comme d’autres l’ont envisagé (Pimkie) ! Vous pourrez ainsi vous en séparer et réembaucher derrière des salarié-es précaires (en CDD) au SMIC. Tout cela par simple accord majoritaire avec malheureusement des syndicats prêts à vous écouter et céder à votre chantage (d’une délocalisation par exemple).

La rupture conventionnelle « individuelle » était déjà une brèche insupportable dans le droit du licenciement pratiquée par Nicolas Sarkozy : elle n’a cessé de connaître un succès grandissant avec plusieurs centaines de milliers en 2016. Inutile de dire que cette mesure « collective » qui pourrait bien avoir la peau du licenciement économique s’apprête à connaître un succès encore plus important.

Solidaires dénonce la rupture conventionnelle collective comme l’ensemble des ordonnances antisociales de l’automne. Pour combattre réellement le chômage au lieu d’en créer toujours plus, le patronat doit réduire fortement le temps de travail. Solidaires revendique que celui-ci soit réduit à 32h par semaine sans perte de salaire : il y a urgence à construire un droit social favorable aux salarié-es, le syndicat est un outil central pour y arriver.


https://solidaires.org/La-rupture-conve ... de-arnaque
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 14 Jan 2018, 23:18

Suppression de la taxe d’habitation. La nouvelle « fake news » de Macron

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur, Jacqueline Gourault, a annoncé jeudi que la suppression de la taxe d’habitation serait compensée par un « impôt plus juste ». Rétropédalage et recadrage musclé de Bruno Le Maire dans la foulée, mais le mal est fait, l’ex-sénatrice du Loir-et-Cher a mis sur la table un sujet que le gouvernement voulait éviter.

L’année 2018 débute par un couac au sein du gouvernement Philippe. Pourtant le premier ministre avait annoncé la couleur sur France 2, la semaine dernière : « Je veux que chacun des membres du gouvernement sache ce que font les autres, au rythme où ils vont le faire, pour que nous puissions avoir un travail d’équipe, sans couac, cohérent, compréhensible et efficace ». La suppression de la taxe d’habitation était l’une des mesures phares du candidat Macron qui qualifiait cette taxe « d’impôt le plus injuste ». Une mesure que l’ancien banquier de Rotschild voulait appliquer en faveur « des classes moyennes et populaires ». Sitôt élu, le président des riches a décidé d’accélérer sa mise en œuvre d’un an : son lancement est annoncé pour 2018.

Pour le gouvernement jupitérien, il s’agit alors de mettre en avant cette mesure populaire. D’en faire un beau « story telling ». De vendre aux français le fait qu’ils paieront un impôt en moins, et éviter la question qui fâche : un impôt supprimé oui, mais remplacé par quoi ? Rien d’étonnant alors à ce que l’Élysée grince des dents quand Jacqueline Gourault évoque un nouvel « impôt plus juste » pour remplacer la taxe d’habitation.

L’entourage de Macron s’est efforcé depuis de tenter d’éteindre l’incendie. D’où ce tweet de l’ex-sénatrice dès jeudi soir : « La taxe d’habitation est définitivement abolie et ne sera pas remplacée par un autre impôt. La fiscalité locale sera entièrement repensée. » Au ministre de l’économie Bruno Le Maire ensuite, de tenter de déminer le terrain sur BFM TV : « On ne supprime pas un impôt pour en rétablir un autre. On ne prend pas dans la poche des Français ce qu’on vient de leur donner de l’autre main. Ça, c’est le principe fondamental ». Son ministère décide quant à lui de botter en touche, et de remettre la question du remplacement aux calendes grecques. « C’est un sujet qui n’est pas encore arbitré, Jacqueline Gourault a parlé trop vite ».

La taxe d’habitation remplacée par un impôt national adossé à une part de CSG ou de CRDS ?

... http://www.revolutionpermanente.fr/Supp ... -de-Macron
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 15 Jan 2018, 19:53

Les premières mesures du quinquennat Macron profiteront surtout aux plus aisés en 2018 et 2019, selon une étude de l'OFCE
Selon une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques, les ménages les plus aisés devraient profiter pleinement des réformes sur la fiscalité du capital mobilier.
Emmanuel Macron se défend d'être le "président des riches", mais ses mesures budgétaires vont bien bénéficier en particulier aux plus aisés. Selon une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les mesures du budget 2018 pour les ménages n'auront quasiment pas d'effet sur leur pouvoir d'achat cette année mais permettront une augmentation générale des niveaux de vie en 2019. Et à chaque fois, ce sont les plus aisés qui en profiteront le plus.
... https://www.francetvinfo.fr/politique/e ... 62665.html


Les riches, grands gagnants des premières mesures de Macron, selon l’OFCE
D’après l’Observatoire français des conjonctures économiques, « les 5 % de ménages les plus aisés capteraient 42 % des gains » liés aux réformes.
« Macron, président des riches ! » A l’automne 2017, l’opposition n’en démordait pas. Dans sa ligne de mire : la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et son remplacement par une taxe sur le patrimoine immobilier, la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % sur les revenus du capital, la baisse de 5 euros des APL ou encore la réduction des emplois aidés.
Le premier marathon budgétaire du gouvernement s’annonçait rude. Malgré les critiques et une opinion partagée, le projet de loi de finances 2018 a été adopté le 21 décembre sans encombre. Le même jour, le gouvernement se félicitait, par la voix du ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, d’un « budget de transformation [de l’économie] au service du pouvoir d’achat des Français ». Tous devaient bénéficier du train de réformes.
Vraiment ? Une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cercle de réflexion classé à gauche, publiée le lundi 15 janvier, relativise ce satisfecit. Centrée sur les réformes socio-fiscales votées par la majorité et leur impact sur la croissance et le pouvoir d’achat des Français en début de quinquennat (2018-2019), l’analyse vient rappeler que la politique du gouvernement ne fera pas que des heureux. Au moins à court terme.
... http://www.lemonde.fr/economie-francais ... KMs04uT.99
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 17 Jan 2018, 18:19

Dossier: Macron tord le droit
Emmanuel Macron sur la suppression de la Cour de justice de la République
... http://www.anti-k.org/2018/01/15/emmanu ... epublique/


En quoi la fiscalité actuelle aggrave-t-elle les inégalités ?
Vincent Drezet est secrétaire général du syndicat Solidaires. Il a coordonné avec Dominique Plihon et Isabelle Bourboulon le dernier livre d’Attac, Toujours plus pour les riches. Manifeste pour une fiscalité juste (édition Les liens qui libèrent), à paraître le 17 janvier 2018.
à écouter : https://reporterre.net/En-quoi-la-fisca ... inegalites
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