CHRONOLOGIE
1er janvier 2012
Les policiers fêtent le nouvel an au commissariat.
Wissam El Yamni se fait interpeller rapidement sur le parking de l'école Jean De La Fontaine à Clermont-Ferrand le jour de l'an 2012 à environ 3h du matin.
25 policiers vont le lyncher puis le conduire au commissariat (selon les témoins et les recoupements).
Que s'est il passé dans le couloir du commissariat, que nous cache t-on ???
1er janvier 2012 : quelques heures après.
Sur le dossier médical est écrit que Wissam avait au niveau du cou des: « marques de strangulation »
Un des policiers présent qui devait lui même être contrôlé, contrôle à l'éthylotest au commissariat certains policiers triés sur le volet
Wissam est placé en soins intensifs (il est dans le coma)
Un policier vient prendre des photos (les 1 eres photos)
1ère version : règlement de comptes
2 janvier 2012
2ème version : arret cardiaque suite à des drogues
Le personnel hospitalier prend des photos (les deuxièmes photos)
3 janvier 2012
La famille prend des photos (les troisièmes photos)
4 janvier 2012
Les policiers viennent reprendre des photos (les quatrièmes photos)
Le capitaine de la police judiciaire joint les quatrièmes photos au dossier en les faisant dater du 1er janvier et cache la première série de photos
5 janvier au 9 janvier 2012
Une partie des témoins sont entendus
9 janvier après-midi 2012
Décès de Wissam
10-11 janvier 2012
Autopsie à Saint-Etienne sans le dossier médical, sans les photos sans la version des témoins mais avec la version policière présentée comme une vérité absolue
Le médecin légiste prend des photos (les cinquièmes photos)
A partir du 11 janvier 2012 jusqu'en juin 2012 Wissam n'est pas enterré ni placé en chambre froide
20 janvier 2012
3ème version : selon le pré-rapport d'autopsie Wissam serait mort d'un pliage amplifié par une excroissance osseuse (Pliage qui est prit comme une vérité alors que seul l'assassin de Wissam en fait référence)
Version saugrenue dont on pense que le rapport final réfutera naturellement
Mars 2012
Le rapport final est rendu, la thèse saugrenue d'une mort suite à un pliage d'une durée de moins de 5 min est retenue (les seules morts de pliage avérés le sont suite à des reconduites à la frontière de sans papiers où l'on maintient pendant de nombreuses heures la tete de la personne au niveau des genoux)
=> la contre-autopsie est demandée aussitôt en relevant les incohérences de la première autopsie
La contre-autopsie n'est pas réalisée, la justice souhaite une expertise,
qui est choisi comme expert ? Le 1er médecin légiste ! Donne t on à ce
médecin légiste une chance de se rattraper ?
Juin 2012
4 ème version : Le premier médecin légiste change de version, il serait mort d'un « cocktail toxique de drogues »
=> le médecin légiste n'est plus crédible=>espoir que la contre-autopsie fera que tout rentra dans l'ordre
Le médecin légiste de Poitiers fait une « contre-expertise » sur dossier vu que le corps de Wissam est en putréfaction vu qu'ils n'ont pas pensé à le mettre dans le froid et la justice permet enfin d'enterrer le corps de
Wissam
Avril 2013
Le médecin légiste a accès aux éléments orientés de la première autopsie, peut on donc parler de contre-autopsie ?
Le médecin légiste reprend la 4ème version des conclusions erronées du médecin légiste (version expert)
Un gériatre de profession de Poitiers non spécialiste en cardiologie (et qui reconnaissait lui même que la cardiologie n'était pas sa filière) réalise une expertise cardiologique
Une radiologue de Poitiers non inscrite dans la liste des experts réalise une expertise radiologique
La cinquième série de photos (du 11 janvier) est utilisée dans l'analyse des blessures au cou en faisant croire que l'analyse est réalisée à partir des photos du 2 janvier : grâce à elle le médecin légiste conclut qu'il s'agit là de « frottements de vêtements »
Le médecin légiste de Poitiers ment sur l'horaire des prélèvements sanguins
Le médecin légiste de Poitiers va au delà des conclusions du pseudo expert cardiologue comme le remarque l'expert cardiologue qui réfutera ces conclusions
Juin 2013
Une expertise cardiologique, réalisée par un cardiologue réputée et non un simple gériatre réfute les conclusion d'une mort suite à un « cocktail de drogues »
CE QUE L'ON DEMANDE
- que le juge d'instruction instruise (elle refuse d'instruire)
- qu'un collège d'experts enquête sur la mort
- que les photos du 1er janvier soient les uniques photos qui servent à
l'analyse des blessures
- que l'ensemble des enregistrements radios et vidéos de la soirée nous
soit donné pour comprendre les intentions (ce qui est refusé pour le
moment)
liens :
Politis :
http://www.politis.fr/Apres-la-bavure-l ... 23755.htmlMédiapart :
http://www.mediapart.fr/journal/france/ ... e-reculonshttp://www.mediapart.fr/article/offert/ ... 33d0c975cahttp://www.mediapart.fr/journal/france/ ... icalesCQFD:
http://cqfd-journal.org/Wissan-est-mort ... e-se-passeliberation :
http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... ite_872519lemonde :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.htmlaljazeera :
http://www.aljazeera.com/indepth/opinio ... 77442.html