Divers luttes

Luttes des travailleurs-euses, chômage, précarité.

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Messagede bipbip » 05 Déc 2017, 20:21

Konecranes en lutte

La direction doit respecter les salariés de KONECRANES

Depuis déjà 4 jours, une soixantaine de salariés de Konecranes (ex-TEREX, rachetée par le finlandais Kone), entreprise de fabrication de grues mobiles et d’engins de levage portuaires, située dans la zone industrielle de La Saule à Saint-Vallier (71), se relaie nuit et jour devant l’usine pour sauvegarder leur emploi.

La direction de Konecranes compte licencier 41 salariés (sur 166) ce qui se traduira à terme par la fermeture du site car Kone, qui ne fabrique pas ce genre de matériel, n’est intéressé que par le rachat des brevets et des machines spécifiques de l’entreprise. Les salariés réclament des informations sur l’avenir du site et refusent le déménagement des machines et des pièces détachées. Ils ont appelé les habitants du bassin minier à venir les soutenir le mardi 5 décembre avant la rencontre de l’expert-comptable du comité d’entreprise avec la direction.

La direction laisse pourrir la situation : elle refuse de donner les informations demandées par l’expert-comptable. Elle change constamment de lieu pour la réunion avec l’expert, empêchant toute recherche de solution. Le délégué syndical du syndicat SUD-Solidaires propose pourtant une solution qui permettrait de sauvegarder des emplois. L’Union syndicale SUD industrie (USSI) soutient le mouvement unitaire des syndicats SUD-Solidaires, CGT, CFDT et en appelle aux élus et au préfet pour intervenir en faveur de la sauvegarde des emplois dans une région déjà durement touchée par le chômage. Le dernier « plan industrie » du gouvernement et les attaques contre les IRP et notamment le CE avec la loi travail XXL ont des répercussions néfastes pour l’emploi et la réindustrialisation.

Les salariés ont raison de se mobiliser et de lutter . La solidarité doit continuer à s’étendre. La direction de Konecranes doit entendre raison pour préserver les emplois, les savoir-faire et partager le travail et les richesses ! L’Union syndicale SUD industrie apporte tout son soutien et salue également le travail de terrain de l’Union départementale Solidaires 71.

SUD-Solidaires industrie


https://www.solidaires.org/La-direction ... KONECRANES
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Messagede bipbip » 08 Déc 2017, 20:16

Grève des salariés de KONECRANES ST VALLIER Aprés plus de 8 jours de grève, la lutte paie : le PSE est retiré !

Image

https://www.solidaires.org/Soutien-aux- ... KONECRANES
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Messagede bipbip » 14 Déc 2017, 23:25

La Ciotat : salariés en grève contre le plan social de Gemalto

Près de 300 salariés de Gemalto, le numéro un français des cartes à puces, se sont rassemblés devant le site de production de la Ciotat ce matin. Ils protestent contre le plan social de la direction, menaçant près de 300 emplois.

Le plan social de Gemalto ne passe pas auprès de ses salariés. Ce matin, entre 200 et 300 personnes se
sont rassemblées à La Ciotat devant l'un des trois sites de production du groupe, pour dénoncer le plan social prévu chez le spécialiste français des cartes à puces.
Les salariés, rassemblés sur le parking du site de La Ciotat, se sont ensuite rendus sur le rond-point à la sortie de l'autoroute vers La Ciotat pour distribuer des tracts.

... https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 83609.html
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Messagede Pïérô » 21 Déc 2017, 20:39

Vendôme : plus de 40 salariés de Baumer en grève

Des salariés de l'entreprise Baumer à Vendôme ont bloqué la nationale 10 pendant plus d'une heure. Ils réclament une hausse de leur salaire.

Près d'une cinquantaine de salariés de l'entreprise Baumer, qui fabrique des appareils de mesure de pression rue de la Marre à Vendôme, se sont mis en grève ce mardi 19 décembre au matin. Ils réclament une revalorisation de leurs salaires, qui n'auraient pas été augmentés depuis trois ans. " Ce que nous propose la direction, c'est seulement une prime de 38 euros à l'année ", affirme l'un des salariés, qui se faisait le porte parole de grévistes qui se sentent " déconsidérés ". De 10 heures à 11 h 30, ils ont bloqué la nationale 10 à Vendôme, à hauteur du croisement avec l'avenue Georges-Guimond. " Près de 80 % des employés en production participent ", précisait Chantal Manzano, de l'union locale de la CGT, venue soutenir les grévistes. En tout, l'entreprise compte 119 salariés.

... https://www.lanouvellerepublique.fr/act ... r-en-greve
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Messagede Pïérô » 31 Déc 2017, 12:45

Outiror - Trucks and Stores

Licenciements annulés en appel

La cour administrative d’appel de Nantes a annulé les licenciements économiques de cinq ex-élus du personnel de Trucks and Stores, qui avaient été remerciés en juin 2013 lors d’une « réorganisation » de l’entreprise de vente itinérante d’outillage et de coutellerie de Saint-Cyr-sur-Loire (ex Outiror). Les cinq élus toucheront 500 € chacun pour leurs frais de justice.
A l’époque, cette restructuration concernait neuf personnes au siège de l’entreprise en Indre-et-Loire. Depuis, le groupe Trucks and Stores a été mis en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d’Orléans. Lors de l’audience, l’avocate des salariés avait rappelé que « zéro information » sur l’organigramme de la maison-mère de Trucks and Stores ou de ses filiales n’avait été donnée aux élus du comité d’entreprise (CE) et à ceux du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Les délégués du personnel avaient toutefois pu trouver « des informations sur internet » sur la santé financière de leur groupe, qui générait alors une « activité financière énorme au Luxembourg », selon leur avocate. « L’information-consultation des instances représentatives du personnel n’a pas été loyale, pleine et entière », avait-elle conclu.

... https://www.lanouvellerepublique.fr/act ... s-en-appel
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Messagede bipbip » 09 Jan 2018, 02:51

Rassemblement des correcteurs d’édition

Les conditions de travail des correcteurs sont extrêmement précaires : travailleurs à domicile, isolés, ils ont le plus grand mal à faire valoir leurs droits. Assez de précarité : rassemblement mardi 9 janvier, 9 heures, devant le siège du Syndicat de l’édition, 115 bd Saint-Germain, 75006.

Les conditions de travail des correcteurs sont extrêmement précaires : travailleurs à domicile, isolés, ils ont le plus grand mal à faire valoir leurs droits.
Leurs CDI « zéro heure » les contraignent à une rémunération fluctuante, et à des périodes de chômage imposé non rémunéré et non indemnisé.
Aucune obligation de salaire mensuel minimum n’est faite aux employeurs.
Leurs effectifs ont fondu, les maisons d’édition laissant leurs salariés sans travail pour le confier à des autoentrepreneurs qui n’ont d’autre choix que d’accepter des tarifs horaires dérisoires, dans des conditions relevant du salariat déguisé.

Ce métier mérite doublement qu’on le défende : les correcteurs subissent une précarité d’une violence inouïe, et la langue française se retrouve privée de ses meilleurs défenseurs, avec des conséquences fâcheuses à la fois pour le rayonnement littéraire de notre pays et pour la qualité des textes édités.
Les correcteurs ont réuni 7 000 signatures (http://correcteurs.wesign.it/fr), de nombreux médias ont relayé leur parole, des questions parlementaires ont été posées en 2016 : ils ont besoin qu’on porte haut leur voix.

Image

https://paris-luttes.info/rassemblement ... urs-d-9309
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Messagede bipbip » 14 Jan 2018, 23:03

AVIGNON
A cause d'une gifle, vive manifestation devant un magasin
Des représentants Sud commerces et services du personnel et du CHSCT de l’enseigne New Look se sont invités, ce samedi 13 janvier après-midi, dans le magasin de la galerie marchande Cap Sud à Avignon (Vaucluse). Ils dénoncent la gifle reçue donnée par la directrice de la boutique à une employée et "l’inaction" de la DRH. Des faits que la responsable du magasin réfute catégoriquement. Le bras de fer s’est poursuivi une grande partie de l’après-midi. Des policiers nationaux ont été appelés en renfort. Notre article complet dans l'édition papier de Vaucluse Matin du dimanche 14 janvier.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2018 ... un-magasin

Avignon : une manifestation pour une gifle donnée à une salariée
Les syndicats ont fait irruption dans un magasin de Cap Sud pour dénoncer les agissements de la directrice
Un premier samedi des soldes dont ils se souviendront. La directrice du magasin New Look dans la galerie marchande Cap Sud, employés et clients, ont vu surgir dès 14h les syndicats Solidaires sud, Solidaires 84 et Sud commerces et services. La raison de cette irruption : une gifle envoyée par la directrice à une de ses employées qui depuis a démissionné. "Le souci est que cette directrice n'en serait pas à son premier agissement", indique Véronique Poulain, la secrétaire nationale de l'Union syndicale solidaires, qui avait fait le déplacement depuis Paris avec des militants et un salarié de la même enseigne, également délégué du personnel et membre du comité d'entreprise. "Des salariés actuels et anciens ont informé notre syndiact de l'attitude de la directrice. Elle dénigre les employés devant les clients, et le lundi 20 novembre dernier, elle a été jusqu'à gifler une salariée".
... http://www.laprovence.com/article/editi ... ariee.html
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Messagede Pïérô » 05 Fév 2018, 07:48

Poitiers : cinquième jour de grève à la Saft

Filière du groupe Total, l’entreprise spécialisée dans la fabrication de batteries haut de gamme connaît actuellement un mouvement social lancé à l’initiative de la CGT sur ses sites de Bordeaux, Angoulême et Poitiers. Il s’inscrit dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les rémunérations. Dans la Vienne, une poignée de grévistes (vingt selon la direction, une centaine selon la CGT) se relaient devant les grilles de l’entreprise, depuis mardi après-midi, à l’issue de négociations qui n’aboutissent pas avec la direction. En cause, une proposition de revalorisation des salaires de 1.2 % que la CGT juge largement insuffisante.

... https://www.lanouvellerepublique.fr/act ... -a-la-saft
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Messagede bipbip » 15 Fév 2018, 22:16

SKF

Après une semaine de débrayages, ils obtiennent une augmentation mensuelle de 50 euros. Ils continuent la lutte pour une prime en plus de 500 euros

... http://www.lavoixdunord.fr/316058/artic ... oursuivent
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Re: Divers luttes

Messagede bipbip » 21 Fév 2018, 21:33

Cognac : une grève paralyse la mise en bouteille chez Rémy-Martin

Le site de Merpins est à l’arrêt depuis le mercredi 14 février. Deux syndicats demandent une revalorisation des salaires.

Plus aucune activité sur le site de Merpins. Depuis le mercredi 14 février, les salariés de Rémy Martin sont en grève. L’information ne sort publiquement qu’aujourd’hui pour une bonne raison : "Nous pensions engager des discussions avec la direction, mais nous n’avons eu aucune réponse", dévoile Alain Boursseau, représentant Force Ouvrière.

... http://www.sudouest.fr/2018/02/19/chare ... 44-882.php
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Messagede bipbip » 24 Fév 2018, 16:44

Mouvement social. Chez Buton, la grève a porté ses fruits

Après trois jours de grève, les salariés de l'usine Buton (Atlantique production) à Chauvé ont repris le travail, satisfaits. Une partie de leurs revendications a été acceptée.

Chauvé. « On sort de notre dernière réunion de NAO, avec le sentiment d’avoir été entendus. » Chrystelle Demangeau, élue CGT au CE de l‘entreprise Buton (1), a le sourire, tout comme ses collègues. Bien sûr, après trois jours de grève, tout n’a pas été réglé mais un certain nombre de revendications ont trouvé une solution.

Ce qu’ils demandaient ? Un réel investissement matériel et humain, une revalorisation salariale de l’ordre de 1,25 € de l’heure pour tous les salariés (soit une augmentation de 14 %), le travail de nuit majoré à 30 % (et non à 20 %, soit le minimum conventionnel), le travail du samedi majoré à 150 % (même si ce n’est pas une 6e journée travaillée).

Face à eux, mercredi après-midi, Patrick Buton, PDG, Stéphanie Perdrieau, leur directrice de site, et Henri Monira, directeur de la holding CB Expansion. En quelques heures, les deux parties se sont mises d’accord sur un certain nombre de points. L’augmentation de salaire de 1,50 % a été actée tout comme le paiement de deux des trois jours de grève, la majoration à 150 % du samedi en tant que 6e jour travaillé.

La mobilisation de 90 % des salariés, mercredi, a donné un élan jamais vu au sein de l’entreprise pour faire aboutir ces négociations.

... https://actu.fr/pays-de-la-loire/chauve ... 60009.html
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Re: Divers luttes

Messagede bipbip » 26 Fév 2018, 07:57

Pimkie : grève lundi contre un plan de départs pas très volontaires

Les syndicats CGT, FO et CFDT de l’enseigne de prêt-à-porter appellent à une grève reconductible à compter de lundi. Ils dénoncent les conditions de mise en œuvre du plan de départs volontaires de la direction et souhaitent peser sur le dernier round de négociation.

La grève en dernier recours. La direction de Pimkie a tenté au mois de janvier de réduire le nombre de ses salariés en utilisant la rupture conventionnelle collective. En vain, les syndicats de l’entreprise ayant refusé de valider un accord permettant la mise en œuvre de ce nouveau dispositif créé par les ordonnances de la loi travail.

L’entreprise, propriété du groupe Mulliez, s’est rabattue sur un classique plan de départs volontaires (PDV). Depuis, les négociations entre la direction et les représentants du personnel s’enchaînent avec de nombreux points de tension. Au programme de ce PDV, la fermeture de 37 magasins et la suppression de 208 emplois (83 en magasin, 125 au siège et à la logistique). Après l’échec de la dernière réunion de négociation le 21 février, une ultime séance est programmée mercredi 28 février. Une réunion que trois syndicats de l’entreprise veulent sous pression. À partir de lundi, les Pimkie sont appelés à la grève.

Licenciements déguisés ?

Plan de départs volontaires, salariés aux postes supprimés, départs contraints, nombre de travailleurs concernés, tout s’embrouille. « Il s’agit bien de 291 emplois supprimés » indique FO par tract. Au lieu des 208 annoncés par la direction en janvier. En fait, les 37 magasins prévus à la fermeture emploient 166 personnes, là où la direction n’inclut que 83 salariés dans son plan de départs volontaires.

Pour les autres, des reclassements pourraient avoir lieu, mais l’intersyndicale CGT, FO et CFDT ne décolère pas contre la volonté de la direction d’imposer à ces employés une clause de mobilité. Celle-ci, en cas de refus des propositions de Pimkie par un salarié, peut conduire au licenciement de ce dernier sans qu’il bénéficie des mesures d’accompagnement du plan de départs volontaires. Autre source de désaccord, les 125 employés du siège et de la logistique seront licenciés pour « motif personnel » en cas de refus de reclassement, selon Valérie Pringuez déléguée centrale syndicale CGT. Départs contraints ou volontaires, la frontière devient floue et l’inquiétude grandit.

Réunis en assemblées générales, les personnels du siège ont décidé d’entamer un mouvement de grève illimitée à partir du lundi 26 février. Soit deux jours avant l’ultime séance de négociation. Soutenu par la CGT, FO et la CFDT, ils réclament qu’aucun salarié dont le poste disparaît ou le magasin ferme ne soit licencié pour « motif personnel ». Ils réitèrent la revendication de reclassement dans le groupe Mulliez au lieu de la seule enseigne Pimkie et demandent pour tous les salariés un socle de 10 000 € brut, plus 2500 € par année d’ancienneté, pour les indemnités supra légales. En plus du siège de Pimkie, la grève pourrait affecter une partie des 321 magasins dont le personnel est appelé à des arrêts de travail, mercredi, pendant les négociations.


https://rapportsdeforce.fr/classes-en-l ... s-02241617
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Re: Divers luttes

Messagede bipbip » 27 Fév 2018, 22:04

Saint-Loup-sur-Semouse : la première grève depuis 1968 chez P3G Industries ex Parisot

L'ex-entreprise de meubles Parisot fait rarement parler d'elle au chapitre social. Ce mardi 27 février, les salariés du site de Haute-Saône sont appelés à débrayer pour des augmentations de salaires.

... https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 30999.html
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Re: Divers luttes

Messagede bipbip » 03 Mar 2018, 14:18

Jeu vidéo : première grève depuis 7 ans

La moitié des employés du studio de jeux vidéo Eugen Systems sont en grève depuis le 14 février : ils reprochent notamment à leur direction « une réduction unilatérale [de leur] salaire », symptômatique d’ « un manque de valorisation du travail [qu’ils réalisent] chaque jour ».

Voilà maintenant plus d’une semaine que les salariés d’Eugen Systems, un studio de jeux vidéo parisien, sont en grève. Ils exigent une régularisation des manquements au code du travail et à leur convention collective de la part de leur direction.
Un acte particulièrement rare dans ce petit milieu où trop lever la voix est souvent synonyme d’une difficulté à retrouver du travail par la suite.

Depuis quinze mois, de nombreuses irrégularités ont été remontées dans l’entreprise par les délégués du personnel, notamment au niveau des minima de salaires et des classifications conventionnelles. La direction n’a jamais cessé de nier ces problèmes et d’appuyer le fait que plusieurs employés ne méritaient pas leur statut actuel, pourtant contractuel.

Au-delà de l’entreprise, cette lutte cristallise les problèmes présents dans cette industrie, où la parole a jusqu’à présent très peu été donnée aux travailleurs et travailleuses.

Toute aide financière est la bienvenue pour soutenir le mouvement : https://www.lepotcommun.fr/pot/kfy5g3ta

Plus d’informations sur les communiqués des grévistes :
https://www.stjv.fr/2018/02/des-employe ... -en-greve/
https://www.stjv.fr/2018/02/511/
https://www.stjv.fr/2018/02/les-grevist ... t-le-coup/


https://paris-luttes.info/jeu-video-pre ... uis-7-9629
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Re: Divers luttes

Messagede bipbip » 03 Mar 2018, 18:44

SoLocal : nouvelle grève contre le massacre des emplois

Les salariés de SoLocal (ex pages jaunes) ne décolèrent pas. Et pour cause. Contre toute attente la direction du groupe a annoncé la fermeture d’ici 2019 de quinze agences sur dix-neuf et la suppression d’un millier de postes. Après une protestation le 15 février puis une grève le 23 février, les six syndicats du groupe, dont FO, ont appelé les salariés à une nouvelle journée de grève ce jeudi 1er mars. La journée est assortie d’un rassemblement national devant le siège de SoLocal à Boulogne-Billancourt près de Paris. Les syndicats refusent de discuter d’un tel massacre social alors que le groupe réalise des bénéfices confortables.

Incompréhension mais surtout colère… Les salariés du groupe SoLocal (4 500 salariés/ex Pages Jaunes) sont de nouveau en grève ce jeudi 1er mars à l’appel de six syndicats dont FO. Ils rejettent les méthodes du groupe et son projet annoncé le 13 février de supprimer quinze implantations locales sur dix-neuf ce qui se traduirait par la suppression d’au moins un millier d’emplois sur deux ans dont 800 dès cette année.

Cela induirait même « davantage de suppressions d’emplois » assure Frédéric Gallois, le délégué syndical central FO de SoLocal. Le délégué syndical central (DSC) indique en effet que les salariés dont les agences disparaissent (Nancy, Toulouse, Marseille…)« risqueraient le licenciement s’ils refusent la mobilité ».

... https://www.force-ouvriere.fr/solocal-n ... es-emplois
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