bio, production, consommation, coordination...

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Messagede Pïérô » 17 Aoû 2017, 01:34

Le moral des producteurs bio n'est pas au beau fixe

Les crédits du ministère pour l’aide au maintien et à la conversion en bio ne sont pas à la hauteur des espoirs des agriculteurs d’une filière en plein essor.

Depuis le 27 juillet, les producteurs bio font grise mine. C'est ce jour-là que le ministère de l'Agriculture a pondu un communiqué au contenu très éloigné – selon les intéressés – des promesses électorales et de nature à couper l'élan d'un secteur florissant.
Ils jugent insuffisants, en langage technique, le transfert de 4,2 % des crédits de la PAC du premier pilier (1) vers le deuxième pilier (2), celui qui finance les aides à l'agriculture biologique (3).
Concrètement, ce montant ne pourrait couvrir l'aide au maintien des exploitations bio et la conversion en bio, qui dépasse les prévisions.

... http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... xe-3194973
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede bipbip » 27 Aoû 2017, 14:02

Terre de liens, des fermes aux faibles impacts environnementaux

L'empreinte environnementale des fermes Terre de liens est faible du fait d'une absence de consommation d'intrants de synthèse, souligne une étude. Ces fermes contribuent à la préservation de la biodiversité et de la qualité de l'eau.

Alors que les Etats généraux de l'alimentation, lancés en juillet, visent à accompagner la transition agricole et écologique, le Commissariat général au développement durable (CGDD) dresse un bilan "prometteur" des fermes du réseau associatif et foncière Terre de liens. Né en 2003, le mouvement Terre de liens déploie une démarche "innovante", mobilisant la souscription de baux ruraux environnementaux et l'installation d'agriculteurs "en agriculture biologique et de proximité", souligne Laurence Monnoyer-Smith,commissaire générale au développement durable au ministère de la Transition écologique. Depuis sa création en 2006, la foncière a acheté 139 fermes (pour une surface de plus de 3.000 hectares), qu'elle loue à 206 fermiers liés par un bail rural environnemental.

Des fermes économes en énergie et en intrants

Dans son étude datée de juin 2017, le CGDD a évalué les performances environnementales de 27 fermes du réseau Terre de liens, et les a comparées à des fermes en conventionnel et en agriculture biologique. Le CGDD a utilisé l'outil de diagnostic agro-environnemental "Dialecte", développé par l'association d'ingénierie et de conseil Solagro, partenaire de Terre de liens. Les infrastructures agroécologiques, l'utilisation économe des intrants (azote, phosphore, produits phytosanitaires), la préservation des ressources en eau, la protection du sol, ou encore la biodiversité et la consommation de ressources ont fait l'objet de notations.

Résultats : les fermes Terre de liens préservent une part importante d'infrastructures agroécologiques sur leurs parcelles. Celles-ci représentent en moyenne 50% de la surface agricole utile (SAU) liées notamment à une grande part de prairies naturelles (contre 27% pour les fermes bio et 36% pour les fermes conventionnelles). La taille moyenne des parcelles est toutefois plus faible (3 ha) que pour l'échantillon des exploitations bio (6 ha) et l'échantillon des fermes conventionnelles (10 ha), précise le CGDD. Ces fermes se distinguent aussi par une grande diversité des productions végétales (note de 9/10, contre 8/10 pour les fermes bio et 7/10 pour les fermes conventionnelles).

Les fermes affichent également "de bons résultats" en matière de consommation d'énergie et d'économie d'intrants. La consommation totale d'énergie par ferme Terre de liens est 10 fois inférieures à celle des exploitations conventionnelles. "Le niveau très bas des énergies indirectes est lié à l'absence d'utilisation d'engrais chimique, mais aussi à la part élevée des prairies conduites de manière extensive", explique le Commissariat.

... https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 29521.php4
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Messagede bipbip » 29 Aoû 2017, 11:55

Produits Bio. l'UFC-Que Choisir dénonce les prix et les marges prohibitifs des distributeurs

Les fruits et légumes bio restent en moyenne 79% plus chers que leurs équivalents en agriculture conventionnelle, des tarifs prohibitifs pour les plus modestes et qui proviennent en grande partie de "sur-marges" pratiquées par les distributeurs, dénonce mardi l'UFC-Que Choisir.

Une étude menée par l'association de consommateurs sur 1.541 magasins montre que le prix d'une consommation annuelle en fruits et légumes bio revient pour un ménage français en moyenne à 660 euros, contre 368 euros pour le conventionnel. "Si les coûts de production sont plus élevés en bio (rendements plus faibles, main d'oeuvre relativement plus importante ...), ceci n'explique qu'à peine la moitié du surcoût pour les consommateurs" dont "46% provient en réalité des "sur-marges" réalisées sur le bio par les grandes surfaces", indique l'UFC dans un communiqué.

Ainsi, sur la consommation annuelle de fruits et légumes d'un ménage, la grande distribution réalise 304 euros de marge brute - différence entre le prix de vente et le prix d'achat - sur le bio, contre 169 euros pour le conventionnel. Cet écart varie fortement d'un produit à l'autre, de +191% pour les poireaux à -36% pour le chou-fleur. Pour les pommes et les tomates, deux produits parmi les plus consommés par les Français, c'est respectivement 163% et 145% de marges qui sont facturées en plus au consommateur, note l'UFC.

"Au global, la stratégie de marge de la grande distribution - à la justification économique obscure - aboutit à renchérir de 135 euros le panier bio annuel d'un ménage. Autrement dit, seulement la moitié du surcoût du bio payé par le consommateur va à la production, le reste étant capté par la grande distribution en sur-marges", dénonce l'association.

... https://www.humanite.fr/produits-bio-lu ... urs-641072
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Messagede bipbip » 14 Sep 2017, 19:05

Retard des aides au bio : des fonctionnaires dénoncent l’hypocrisie du gouvernement

Depuis deux ans, les paysans en agriculture biologique subissent le retard du paiement des aides de la Politique agricole commune. Motif officiel : des problèmes informatiques et de logiciels, selon l’Agence de services et paiements (ASP), organisme public payeur des aides européennes (notre précédent article). Las, acculés pour certains par les dettes, des agriculteurs soutenus par la Confédération paysanne ont décidé d’occuper les 28 et 29 août le siège de l’ASP à Limoges. Peu de temps avant leur expulsion par les forces de l’ordre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, a condamné l’action et dénoncé « la pression psychologique induite sur les personnels de l’Agence ». Avant de rappeler son engagement à ce que l’ensemble des aides dues soient versées au plus tard en mars 2018 [1].

... https://www.bastamag.net/Retard-des-aid ... ocrisie-du
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Messagede bipbip » 16 Sep 2017, 14:41

En France, les installations d’agriculteurs bio continuent de progresser

Les installations d’agriculteurs bio continuent de progresser en France, avec 1,77 million d’hectares désormais cultivés selon des principes biologiques (+15% en six mois), soit 6,5% de la surface agricole utile du pays, selon les statistiques de l’Agence Bio publiées vendredi.

Quelque 51.490 fermes et entreprises étaient engagées en bio au 30 juin 2017, dont 35.231 producteurs et 16.259 entreprises de conditionnement et transformation, soit une hausse de 9,3% depuis la fin 2016, selon les mêmes statistiques.

... http://www.liberation.fr/futurs/2017/09 ... er_1596710
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Messagede bipbip » 21 Sep 2017, 19:52

Agriculture bio : l’État se désengage des aides au maintien

L’Etat va cesser à partir de 2018 de verser des « aides au maintien » des agriculteurs biologiques, pour se « recentrer » sur les « aides à la conversion » destinées à lancer des débutants du bio, a annoncé mercredi 20 septembre le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert.

... https://reporterre.net/Agriculture-bio- ... u-maintien
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Messagede bipbip » 23 Sep 2017, 16:32

Fermes d’avenir, des petites fermes aux grandes ambitions

L’association Fermes d’avenir fonde son projet alternatif sur la multiplication des petites fermes. Mouvement à la communication efficace, il suscite beaucoup d’intérêt mais aussi la discussion. Son nouveau projet ? Exploiter une ferme de 60 hectares en permaculture.

Rochecorbon (Indre-et-Loire), reportage

15.000 participants, 300 bénévoles, 220 visites de fermes. Après trois mois de péripéties et 3.300 kilomètres à vélo, le « Fermes d’avenir Tour » s’est achevé le 14 septembre en Touraine à Rochecorbon (Indre-et-Loire). Créatrice de ce festival itinérant, l’association Fermes d’avenir a profité de l’occasion pour organiser ses quatrièmes journées annuelles. Un retour aux sources, puisque ce mouvement est né à une dizaine de kilomètres, de l’autre côté du fleuve, à la ferme de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire. En lisière de forêt, bordée par les jardins potagers du château homonyme, elle s’étend sur 1,4 hectare, dont 8.000 m² de cultures maraîchères diversifiées. L’objectif de cette expérimentation lancée en 2013 était d’évaluer la viabilité technique et économique de petites fermes inspirées de la permaculture et conduites en maraîchage biologique intensif. Et de trouver, dans ce modèle, une nouvelle voie pour l’agriculture.

... https://reporterre.net/Fermes-d-avenir- ... -ambitions
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Messagede bipbip » 27 Sep 2017, 20:29

Bernard Astruc : « L’agriculture bio est idéale mais surtout vitale »

Alors que les états généraux de l’alimentation se déroulent dans une relative indifférence, Bernard Astruc, agrobioécologiste qui se qualifie de « missionnaire de l’agriculture biologique », n’hésite pas à bousculer les consciences.

Alors qu’ils sont en quête de produits alimentaires sains et de qualité, les Français ne savent pas qu’une consultation publique est en cours dans le cadre des états généraux de l’alimentation. C’est la conclusion du sondage réalisé par le rassemblement citoyen Bio Consom’acteurs Paca France : 2,5 % des sondés ont entendu parler de l’événement et seulement 1 % sait plus précisément de quoi il s’agit.

... https://www.humanite.fr/bernard-astruc- ... ale-642419
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 07 Oct 2017, 15:57

Agriculture : Macron, Hulot, la mort programmée du bio

Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, vient de supprimer les aides au maintien de l’agriculture bio dès 2018, avec l’accord tacite de Hulot. Le ministre veut recentrer les budgets sur les premières années et confier au marché le maintien de l’agriculture bio !

Alors que l’UFC-Que choisir vient de dénoncer les marges abusives des distributeurs sur les aliments bio, Travert demande aux consommateurs de payer encore plus. Il obéit aux injonctions du Conseil agricole français (CAF)1 qui demandait la suppression des aides au bio mais pas à l’agriculture chimique.

Désengagement de l’État

Pour compenser, Travert propose la création d’un fumeux fonds privé qui accompagnerait la filière bio et qui serait financé, par exemple, par les distributeurs qui rogneraient volontairement leurs marges ! Il fait fi des aspirations à consommer local et à tisser des liens avec les producteurs. De façon pernicieuse, il laisse le soin aux régions de prendre le relais tout en sachant qu’elles n’en auront pas les moyens légaux ni financiers si l’État ne finance pas au moins à hauteur de 25 %. Cette décision annonce une baisse des surfaces en bio, à l’instar de ce qui s’est passé en Grande-Bretagne (– 29 % depuis 2010).

... http://www.anti-k.org/2017/10/05/agricu ... ee-du-bio/
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 08 Oct 2017, 17:51

Des Etats Généraux de l’Alimentation aux Etats généraux de la Malbouffe ?!

Censés être le lieu du débat et de la recherche de solutions pour sortir l’agriculture française des crises chroniques qui la secouent régulièrement, ces Etats généraux de l’alimentation sont avant tout une sorte de « bateau ivre » sans capitaine ni objectifs clairement énoncés.

A peine y voit-on un ministre de l’agriculture esseulé, multipliant les annonces qui cachent mal l’impréparation et l’amateurisme d’un processus dont personne ne comprend le sens. Pire, alors même que les associations de protection de l’environnement, ont bataillé en coulisse pour être toléré à la table des négociations, les ONG ne représentent à peine que 3 à 4% des acteurs invités à débattre. Cette marginalité s’inscrit dans une volonté à peine cachée du ministre de l’agriculture de mettre en avant quelques acteurs économiques, rebaptisés pour l’occasion « société civile ». Certains ateliers des Etats généraux de l’alimentation sont ainsi directement présidés par Danone, Système U et le groupe agro-industriel Avril, l’un des principaux responsables de la crise agricole !

De fait, les dés sont pipés d’avance puisque cette nouvelle « société civile » ne recherche pas à défendre l’intérêt général mais à préserver les intérêts bien compris des agrochimistes et de la grande distribution. C’est dans ce cadre bien précis qu’il faut interpréter les décisions prises par le nouveau ministre de l’agrochimie. Alors même que plus de 700 acteurs réunionitent à n’en plus finir, le ministre annonce sans aucune concertation, la fin des aides au maintien des paysans bio ; cassant ainsi un outil nécessaire pour sécuriser à long terme l'intérêt croissant des agriculteurs français pour la bio.

Comme si cela ne suffisait pas, dans un jeu de rôle parfaitement huilé dont la société du spectacle à le secret, quelques dizaines d’agriculTueurs manifestent contre l’interdiction du glyphoste, sitôt suivie par l’annonce du ministre de prolonger de 5 ans l’autorisation de cet herbicide cancérigène !

Dans la vision étriquée d’un ministère co-gérant l’agriculture avec le syndicat majoritaire, la bio n’est acceptable que si elle demeure confinée à une relative marginalité ; comme les associations de protection de l’environnement... Le syndrome du pot de fleur égayant la table des négociations n’est jamais loin !

Pendant ce temps, les projets de fermes-usines se multiplient entretenant le ferment des crises agricoles à venir entrainant l’élevage français dans une course folle à l’industrialisation ; pendant ce temps, la part de bio servie en restauration scolaire peine à franchir les 4% ; pendant ce temps, le ministre de l’agriculture simule une concertation en organisant des Etats généraux de la malbouffe !

... https://www.agirpourlenvironnement.org/ ... uffe-31055
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 18 Nov 2017, 22:10

L’Europe réforme l’agriculture biologique à la baisse

Après quatre années de discussions autour d’une nouvelle réglementation pour l’agriculture biologique, un accord a été trouvé en juin. Il est soumis au vote lors du Conseil des ministres européens le 20 novembre. Mais le texte inquiète les acteurs français du bio, malgré certaines avancées, notamment sur les semences.

... https://reporterre.net/L-Europe-reforme ... -la-baisse
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 22 Nov 2017, 09:07

Quelle agriculture pour demain ? conférence à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir)

Image

L’humanité pourra-t-elle se nourrir correctement et durablement ?

C’est le thème de la conférence de Marc Dufumier qui aura lieu le jeudi 23 novembre à 20 h 30, salle Pierre- Mendès-France, Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), organisée par l’AMAP des 6 Vallées.

Marc Dufumier est agronome, ancien enseignant à AgroParisTech. Il réfléchit depuis de nombreuses années aux évolutions nécessaires de notre modèle agricole pour qu’il réponde aux deux exigences qui peuvent sembler contradictoires de prime abord :
• produire suffisamment pour nourrir convenablement toute l’humanité,
• produire en respectant l’environnement et en préservant la santé des producteurs et des consommateurs.

Des solutions existent, les techniques de l’agro-écologie le permettent. Marc Dufumier nous présentera ces solutions.

La conférence sera suivie d’un échange qui nous permettra, entre autres, de débattre des modalités de mise en œuvre de ces techniques.

https://reporterre.net/Quelle-agricultu ... re-et-Loir
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 10 Déc 2017, 22:26

Une étude scientifique montre que l’agriculture bio pourrait nourrir le monde à 100 %

Un article paru dans la revue scientifique Nature montre que l’agriculture biologique pourrait satisfaire totalement les besoins alimentaires de l’humanité, relate le site Inf’OGM

Les chercheurs signataires de cet article ont utilisé une approche de modélisation pour apprécier, à une échelle mondiale, les impacts environnementaux d’une transition des systèmes agricoles actuels vers des pratiques relevant de l’agriculture biologique : pas d’utilisation de pesticides, d’engrais de synthèse, ni de plantes transgéniques, rotations longues incluant une part plus importante de légumineuses, etc.

Comme attendu, les surfaces agricoles nécessaires augmentent avec le pourcentage de production biologique envisagé (du fait des rendements moindres en agriculture biologique). Dans la situation la plus extrême (100 % d’agriculture biologique et impact fort du changement climatique sur les rendements), c’est 70 % de surfaces supplémentaires qui s’avèrent nécessaires, situation qu’il est assez peu réaliste d’envisager.

Les résultats de l’étude montrent clairement qu’en réduisant fortement les gaspillages et en modifiant notre régime alimentaire (consommation réduite de produits animaux au profit des légumineuses), on peut, sans augmenter les surfaces globalement cultivées, envisager une augmentation (très) importante la part de l’agriculture biologique dans la production agricole nécessaire à notre alimentation.

... https://reporterre.net/Une-etude-scient ... le-monde-a
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 14 Déc 2017, 19:06

Politique agricole

Les aides aux agriculteurs bio vont-elles être progressivement supprimées ?

Les aides à l’agriculture biologique vont-elles disparaître ? Les promesses de l’État de continuer à accompagner les agriculteurs qui se lancent dans des productions biologiques, sans recours aux pesticides et engrais chimiques, ont du plomb dans l’aile. Le 20 septembre dernier, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert annonce que l’Etat se désengage des aides au maintien de l’agriculture bio, pour les transférer sur les aides à la conversion [1]. « Plus grave, c’est maintenant l’aide à la conversion qui est menacée par la négociation, opaque, qui se tient actuellement entre l’Etat et les Régions », alerte désormais la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab). L’aide à la conversion pourrait être réduite de cinq à trois ans, voire même ne pas être versée dans certaines régions. Cette subvention permet aux agriculteurs qui décident de transformer leur système en bio de franchir le cap, avant de pouvoir obtenir la labellisation.

Les dotations budgétaires des régions en baisse

Pour comprendre cette situation, il faut se pencher sur le fonctionnement des aides à l’agriculture bio. C’est le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) lié à la politique agricole commune qui verse l’aide à la conversion durant les cinq premières années, puis l’aide au maintien pour cinq années supplémentaires. Ces aides du Feader sont conditionnées à un cofinancement par des aides nationales à hauteur de 25 %. Jusqu’ici, ce cofinancement national était majoritairement versé par l’Etat. En annonçant son désengagement des aides au maintien, l’Etat reporte de fait ce co-financement sur les régions.

Cela inquiète les agriculteurs bio, car les régions, qui disposent de budgets de plus en plus restreints, risquent de ne pas financer non plus les aides à la conversion. En effet, fin 2016, cinq régions avaient déjà consommé la totalité de l’enveloppe qu’ils avaient prévue pour la bio sur les six années de la programmation (2014-2020). Quatre autres l’ont consommée à plus de 80 % [2]. « Dans les régions où le dialogue est en place avec la profession agricole bio, des premières mesures et arbitrages politiques ont été pris pour limiter les dégâts et prioriser la bio dans l’allocation des fonds européens. C’est le cas notamment en Nouvelle-Aquitaine et en région Centre », illustre la Fnab.

Pourtant, en dépit de cette priorisation, les montants ne suffiront pas. Selon les calculs de la Fnab, « il manque 418 millions pour financer les aides publiques promises aux producteurs bio sur trois années, soit 140 millions d’euros par an, une goutte d’eau sur les 7,7 milliards d’euros des fonds de la politique agricole commune (PAC) ». Or, sans cofinancement national, il n’y a plus de cofinancement européen. Les aides disparaissent.

... https://www.bastamag.net/Les-aides-aux- ... rimees-par
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Re: bio, production, consommation, coordination...

Messagede bipbip » 22 Déc 2017, 22:11

Le gouvernement menace les aides à la conversion au bio
Selon la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), le gouvernement envisagerait de réduire la durée des aides à la conversion au bio pour les agriculteurs. Ces aides, actuellement d’une durée de cinq ans, pourraient passer à seulement 3 ans. Or, les 2 à 3 premières années de conversion ne permettent pas au producteur de vendre ses produits avec le label bio.
Le syndicat espérait des précisions du ministre de l’Agriculture sur le sujet. Mais son interview mercredi 20 décembre, dans la matinée sur RMC, n’a pas apporté de précisions. « Le ministre de l’Agriculture a botté en touche en affirmant qu’il ne comptait pas supprimer l’aide conversion, ce qui n’a jamais été notre propos. Il n’a pas répondu sur la réduction du soutien à la conversion à 3 années contre 5 et sa possible circonscription à quelques productions seulement » déplore dans un communiqué Stéphanie Pageot, présidente de la FNAB.
Ces déclarations surviennent après le coup porté aux aides au maintien en agriculture bio, qui prennent le relais quand les aides à la conversion se terminent. Ces décisions successives du gouvernement reviendraient, selon le syndicat, à "purement et simplement à supprimer toute forme de bonus environnemental."
https://reporterre.net/Le-gouvernement- ... ion-au-bio


Hulot mécontent, ONG déçues : le bide des états généraux de l’alimentation
Les états généraux de l’alimentation se sont clos jeudi 21 décembre. En l’absence de Nicolas Hulot, mécontent du résultat. Et avec la déception des ONG, des syndicats paysans, et de plusieurs élus, face aux médiocres annonces du Premier ministre Edouard Philippe.
... https://reporterre.net/Hulot-mecontent- ... imentation
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