Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

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Messagede bipbip » 11 Aoû 2017, 16:02

« HALLUCINANT ! On veut nous vacciner de force… Pendant ce temps, Sanofi rachète un labo US de vaccins spéciaux !! »

Comme vous avez dû en entendre parler, le gouvernement veut vous piquer massivement au mépris de toutes les inquiétudes légitimes qui entourent de telles doses massives d’injections, en particulier sur de très jeunes organismes.

Ce cocktail vaccinatoire est une pure folie en termes même intellectuels.

La vaccination a été un progrès fabuleux dans le domaine de la santé. Telle n’est pas la question.

Le principe de la vaccination est une merveilleuse découverte, mais encore faut-il se souvenir du principe de base, qui consiste à stimuler le système immunitaire en injectant “un peu” de maladie !!

Nous en sommes très loin désormais, et pour des questions sombres de coûts et de profits, on vous injecte surtout des adjuvants que l’on sait particulièrement toxiques et susceptibles de déclencher des réactions extrêmes des corps. C’est CONNU. C’est une certitude. Et nos dirigeants devraient lire les notices des vaccins qu’ils rendent eux-mêmes obligatoires !!

C’est comme tout… « C’est la quantité qui fait le poison », et là où la vaccination n’est pas remise en cause sur les 3 vaccins obligatoires que l’écrasante majorité des gens acceptent parfaitement, on veut nous imposer un délire vaccinatoire particulièrement inquiétant et qui pose de très sérieuses questions sur la finalité de cette décision !

... http://www.anti-k.org/2017/08/11/halluc ... -speciaux/
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Messagede Pïérô » 17 Aoû 2017, 00:01

Déserts médicaux : une première cartographie

8 % des français vivent dans une commune « sous-dense » en médecins généralistes. Parmi eux, 300 000 personnes sont également éloignés d’un service d’urgence et à plus de 10 minutes d’une pharmacie. L’analyse de Xavier Molénat, extrait d’Alternatives Économiques.

... http://www.inegalites.fr/spip.php?page= ... brique=110
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Messagede Pïérô » 24 Aoû 2017, 23:32

Fronde anti-vaccins

Un collectif de parents d’autistes va lancer en septembre une action de groupe contre les laboratoires fabricants de vaccins.

Les statuts de l’association ne sont pas encore déposés, mais l’objectif est arrêté : un collectif de parents d’autistes va lancer en septembre une action de groupe contre les laboratoires Sanofi, Pfizer, Eli Lilly et GlaxoSmithKline pour « faire reconnaître publiquement le lien entre vaccination et autisme ».

L’association Autisme et Vaccinations met en cause le thiomersal, composé chimique à base de mercure utilisé comme conservateur et interdit en France à partir de 2000. Aucune étude scientifique n’a établi de lien antre vaccins et autisme, hormis celle publiée par le magazine The Lancet voici une vingtaine d’années et démentie pour des soupçons de corruption. Mais le passage de trois vaccins obligatoires à onze en France relance les inquiétudes.

https://www.politis.fr/articles/2017/07 ... ins-37441/
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede Pïérô » 10 Sep 2017, 01:47

Obligation vaccinale : Pourquoi Agnès Buzyn veut-elle aller si vite ?

Ce jeudi 31 août, Agnès Buzyn, ministre de la Santé d’Emmanuel Macron, a confirmé son intention de rendre obligatoire 11 vaccins (au lieu de 3 actuellement) pour les nourrissons et ce dès le mois de janvier 2018. Pourquoi un tel empressement ? Il n’y a pourtant aucune urgence sanitaire qui justifierait une mesure aussi brutale et autoritaire.

Je préfère tout de suite le préciser, cet article n’a pas vocation à polémiquer sur l’efficacité des différents vaccins et leurs effets secondaires. Il s’agit seulement de s’interroger sur le calendrier choisi par la ministre.
En réalité la réponse est très simple. Le 8 février le Conseil d’État a rendu une décision contentieuse (1) des plus claires : « Le Conseil d’État enjoint au ministre chargé de la santé de prendre des mesures pour rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination. » Il avait été saisi par des dizaines de familles qui ne comprenaient plus pourquoi le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite), seul obligatoire à ce jour, n’était plus disponible en pharmacie. En réalité les laboratoires, GSK en tête, avaient fabriqué la pénurie de ce vaccin pour progressivement le remplacer par un vaccin hexavalent (contre 6 maladies) en y ajoutant la coqueluche, l’Haemophilus Influenza b et l’hépatite B. Or cela correspond ni plus ni moins à de la vente forcée, les parents étant obligés d’utiliser ce vaccin pour respecter l’obligation en vigueur (voir vidéo). Petite parenthèse en passant, au contraire de ce qui est parfois affirmé et comme nous l’avons démontré, les vaccins sont particulièrement rentables pour les labos (2).

... http://www.libreactu.fr/obligation-vacc ... r-si-vite/
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Messagede bipbip » 16 Sep 2017, 18:22

Vous allez payer jusqu'à 62 euros la consultation chez votre médecin généraliste

A partir du 1er novembre, les tarifs des consultations chez le médecin généraliste sont revus et pourront augmenter selon la raison de votre visite.

D'après France Bleu, si une consultation est jugée complexe comme, par exemple, pour un enfant obèse ou pour la prescription d'une contraception, le tarif pourra être revu à la hausse.

Après une négociation entre les syndicats de médecins et l'assurance maladie, les décrets ont enfin été publiés, ce mardi, dans le Journal officiel. La consultation complexe sera désormais facturée de 46 à 62 euros.

... http://www.nicematin.com/faits-de-socie ... ste-166417
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Messagede bipbip » 25 Sep 2017, 10:53

NON au virage lucratif pour les centres de santé

Communiqué de l’Union syndicale des centres de santé (USCM)

NON au virage lucratif pour les centres de santé,

OUI à une ordonnance qui conforte l’innovation et l’équité sociale


L’ordonnance législative que prépare le gouvernement afin d’actualiser les conditions de création des centres de santé prévoit de valider le droit des cliniques commerciales à gérer des centres de santé.

• Ainsi des cliniques à but lucratif pourraient organiser des réseaux de centres de santé drainant les patients vers le secteur à honoraires libres et les dépassements tarifaires

• Ainsi des groupes financiers et leurs actionnaires pourraient peser de tout leur poids pour orienter la médecine de ville dans le sens de leurs intérêts

Nous disons non à une gestion lucrative des centres de santé

• Seuls des organismes et établissements à but non lucratif et des collectivités territoriales doivent être autorisés à créer et gérer des centres de santé

Nous disons oui à un renforcement des centres de santé

• Il est urgent de développer les centres de santé pour lutter contre les déserts médicaux, préserver l’accès financier aux soins, impulser la prévention, soutenir la santé publique.

• Nous demandons l’extension de la possibilité de gérer des centres de santé à des SCIC (Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif) sous la condition qu’elles fassent la preuve de leur but non lucratif en s’interdisant statutairement de distribuer à leurs sociétaires d’éventuels bénéfices

• Nous disons oui à des innovations organisationnelles dans le cadre de coopérations associant professionnels, usagers, hôpitaux et collectivités créant des centres de santé

Nous disons oui à la mise en place d’un observatoire des centres de santé

• Outil au service de la recherche en soins primaires et en santé publique

• Associant professionnels, gestionnaires, agences, Etat, assurance maladie

• Produisant de la connaissance sur l’équité, l’efficience et la pertinence des soins

Non au virage lucratif

• Oui à des moyens nouveaux pour la création de centres de santé

• Oui à des moyens nouveaux pour soutenir au quotidien les centres de santé


http://www.anti-k.org/2017/09/24/non-au ... -de-sante/
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Messagede bipbip » 27 Sep 2017, 13:15

Vaccins : « Si l’objectif est de renouer avec la confiance, la méthode employée alimente les théories du complot »

Alors que la Ministre de la santé a annoncé vouloir rendre obligatoire huit vaccins supplémentaires, le débat sur les bénéfices et les risques de la vaccination refait surface. Jeudi 21 septembre, le journal Le Parisien révélait un rapport sur l’aluminium vaccinal. Effets secondaires, bénéfices collectifs, influence des laboratoires pharmaceutiques : dans un récent ouvrage, Immunisés ?, un nouveau regard sur les vaccins , la journaliste scientifique Lise Barnéoud s’est attelé à démêler le vrai du faux, examinant les faits, vaccin par vaccin. « L’histoire de la vaccination nous pose mille questions. Elle nous interroge sur le présent, le passé, le futur, l’ici et l’ailleurs. » Interview.

... https://www.bastamag.net/Vaccins-Si-l-o ... e-employee
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Messagede bipbip » 03 Oct 2017, 23:37

Scandale de la Dépakine : l’État paiera !

Inspirée par Irène Frachon et son combat pour dénoncer les effets du Mediator, Marine Martin se bat pour les familles qui, comme la sienne, n’ont pas été avertis des risques encourus par la prise d’un antiépileptique, la Dépakine, pendant leur grossesse. Exposés in utero, des milliers d’enfants sont aujourd’hui touchés par des malformations physiques majeures et des troubles neurodéveloppementaux.

À la tête de la première association à déposer plainte en action de groupe en matière de santé, Marine Martin continue de faire avancer la cause des “enfants Dépakine”. Un dossier lourd et à plusieurs volets, qu’elle porte par le biais de l’association Apesac. Malgré les avancées de la reconnaissance de liens de causalité entre les handicaps des enfants et la prise de Dépakine pendant la grossesse de leurs mères, Marine Martin déplore le déni des neurologues ou des généticiens, encore nombreux à refuser de poser le diagnostic. “À partir de 2006, les informations de la notice à destination des médecins étaient suffisamment claires pour se poser de très sérieuses questions. Pourtant, beaucoup ont continué à prescrire de la Dépakine à des femmes enceintes. Dans ce scandale, des neurologues vont être condamnés, donc ils ont un peu peur, explique-t-elle au Lanceur. Quant aux généticiens, ils ne veulent pas mettre en cause des laboratoires qui éventuellement pourraient financer leurs futurs projets de recherche”.

Près de 5 000 enfants touchés

La médiatisation de l’affaire a cependant permis de mieux connaître les pathologies liées à l’exposition au valproate de sodium in utero, à améliorer la prise en charge des familles et à informer plus largement sur les risques. “Que les médecins ne nous traitent plus de folles lorsqu’on évoque ce sujet-là, finalement, c’est déjà un énorme progrès”, estime Marine Martin. Le premier volet d’une étude publiée par l’Agence nationale du médicament et l’assurance maladie en avril dernier estime qu’entre 2 150 et 4 100 enfants sont victimes de malformations physiques majeures en France à cause de la prescription de valproate à des femmes enceintes. Sur la seule période 2011-2015, vingt-six types de malformations ont été relevés. Un deuxième volet qui concerne les troubles neurodéveloppementaux est attendu à la fin de l’année. Pour la publication de son livre, Marine Martin a fait croiser les données de son association avec celles de la Caisse nationale d’assurance maladie et le nombre de boîtes de Dépakine vendues par le laboratoire Sanofi. Résultat : un minimum de 14 000 victimes est évoqué. De son côté, Marine Martin a répertorié 4 886 enfants touchés. Si aucune solution réelle n’existe pour les femmes qui ne peuvent se passer de traitement antiépileptique, Marine Martin se bat pour qu’elles soient clairement informées des risques. “Nous savons aujourd’hui que le valproate modifie l’enveloppe de l’ADN et certaines études au niveau chimique estiment que la troisième génération va être touchée”. Récemment, elle a obtenu l’interdiction de prescription de la molécule en cause pour traiter la bipolarité, puisque d’autres traitements existent, ce qui permet de protéger les fœtus. “En 2016, il y avait autant de prescriptions de valproate pour traiter la bipolarité que pour traiter l’épilepsie”, rappelle-t-elle.

Pour Sanofi, “l’État paiera”

Comme pour le Mediator et à force de pressions, les portes de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) se sont ouvertes concernant le valproate de sodium, la molécule de la Dépakine, et ses dérivés. En décembre 2016, l’Assemblée nationale votait à l’unanimité cette procédure amiable pour laquelle Marine Martin est auditionnée le 7 septembre en tant que présidente de l’Apesac. En parallèle, l’association a saisi le juge de la mise en état du tribunal de grande instance de Paris pour ordonner la consignation de 400 millions d’euros par le laboratoire Sanofi.

... http://www.anti-k.org/2017/10/01/scanda ... at-paiera/
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 07 Oct 2017, 19:51

11 vaccins : des élus demandent que l’on débatte avant de voter

Des élus de différents partis demandent à la ministre de la Santé un moratoire sur l’obligation vaccinale des tout-petits fixée au 1er janvier 2018. Ils estiment que le débat restaurerait une confiance échaudée par les scandales sanitaires et l’autoritarisme de cette mesure.

... https://reporterre.net/11-vaccins-des-e ... t-de-voter
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 08 Oct 2017, 14:20

Ces médicaments qui coûtent des milliards à l’assurance-maladie et menacent notre système de santé
Quels sont les médicaments les plus coûteux pour l’assurance maladie ? Basta ! a compilé les données de l’année 2016 et établi un classement des traitements qui coûtent le plus cher au système de santé. Constat : les prix des anticancéreux et des médicaments contre l’hépatite C sont exorbitants. La faute à un système d’évaluation des médicaments et de fixation des prix peu transparent, faisant la part belle aux intérêts de l’industrie pharmaceutique. Sans volonté politique forte, l’égalité et la solidarité du système sont menacées. Demain, pourrons-nous encore tous être soignés ?
... https://www.bastamag.net/Ces-medicament ... t-menacent


Comment les labos amassent des fortunes grâce à des médicaments au prix exorbitant
Second volet de notre enquête sur le prix des médicaments, avec l’exemple du Sovaldi. Cet antiviral agissant contre l’hépatite C, présenté comme révolutionnaire du point de vue de ses effets, est facturé 28 732 euros par patient à l’assurance maladie, pour un coût de fabrication réel estimé entre 75 et 200 euros ! De quoi alimenter les 43 milliards d’euros de profit générés pour son fabricant, le laboratoire Gilead, mais aussi assommer les comptes de la Sécurité sociale, contrainte pendant un temps de faire un tri entre les patients qui pouvaient, ou non, recevoir le traitement...
... https://www.bastamag.net/Comment-les-la ... ts-au-prix
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 27 Oct 2017, 02:00

Marie-Monique Robin : « Les agences sanitaires servent les intérêts de l'industrie »

Depuis quinze ans, Marie-Monique Robin traque les dégâts environnementaux et sanitaires causés par Monsanto. Elle s'est fait connaître, en 2008, avec la publication du retentissant « le Monde selon Monsanto ». Aujourd'hui, elle poursuit son enquête accablante, déclinée en livre et documentaire : « le Roundup face à ses juges ». Entretien.

... https://www.humanite.fr/marie-monique-r ... rie-644160
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 12 Nov 2017, 22:17

Quand la santé publique est imposée par l’industrie

par CNT CS 42

Quand la santé publique est imposée par l’industrie

À Saint-Etienne tandis qu’essaie de se construire un Front Social et Populaire avec différentes organisations, associations et syndicats pour faire face à la casse sociale que les lois et ordonnances Macron vont provoquer, l’UL CNT a décidé d’inclure dans ce combat une des lois en préparation, loi scélérate s’il en est, mais pourtant peu ou mal relayée dans la population  : l’obligation vaccinale à 11 valences [1] devant être effective au mois de janvier 2018.

La CNT 42, après avoir organisé la projection du documentaire, L’Aluminium, les vaccins et les 2 lapins…, réalisé par Marie Age Poyet [2], projection suivi d’un débat avec de nombreux et nombreuses participantes, poursuit ses réflexions en matière de santé publique.

En choisissant de travailler et de combattre une loi de santé publique, la CNT Saint-Etienne se positionne pour une lutte plus générale et révolutionnaire que celle contre la seule Loi Travail. Il s’agit bien de s’attaquer au cœur du capitalisme le plus sauvage orchestré par les lobbys des laboratoires pharmaceutiques et de l’industrie chimique français et internationaux.

Ces lobbys, aujourd’hui, plus puissants que celui des armes font et défont les politiques de santé publique dont nous sommes toutes et tous les victimes. Souvenons-nous de la catastrophe du sang contaminé, du Médiator, ou encore de la Dépakine …

Une ministre de la Santé dans la main d’or des labos

L’actuelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn dont les conflits d’intérêt avaient déjà été dénoncés lorsqu’elle était à la tête de la HAS (Haute autorité de santé) par nombre d’associations, de chercheurs et notamment la doctoresse Irène Frachon, elle-même à l’origine de la dénonciation du scandale du Médiator. À cette époque, en 2013, Agnès Buzyn n’hésitait pas à déclarer  : «  L’industrie pharmaceutique joue son rôle, et je n’ai jamais crié avec les loups sur cette industrie. Il faut expliquer que vouloir des experts sans aucun lien avec l’industrie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts.  »

Cette déclaration était un véritable bras d’honneur à la Loi Bertrand qui, adoptée en décembre 2011, à la suite du scandale du Mediator, vise à prévenir les conflits d’intérêts et à renforcer l’indépendance de l’expertise sanitaire publique. Elle rend obligatoire pour les professionnel-elle-s de santé et décideur.es publics la déclaration publique de leurs liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. De leur côté, les laboratoires doivent déclarer les avantages consentis aux professionnel.les de santé, aux associations et aux fondations.

Et Agnès Buzyn de regretter de ne pouvoir prendre des chercheur-euse-s qui ont, avec l’industrie pharmaceutique, des liens d’intérêt pourtant susceptibles d’influencer leurs expertises. «  On commence à avoir des experts institutionnels qui n’ont plus aucun lien avec l’industrie pharmaceutique et dont on peut se demander, à terme, quelle va être leur expertise, puisqu’ils ne sont plus à aucun “board” (conseil de direction) » déplorait-elle encore.

En quoi consiste exactement la mission de l’expert.e dans un “board”  ? Participer au “board” d’un laboratoire pharmaceutique ne relève pas de la recherche scientifique, mais consiste à conseiller l’industrie sur sa stratégie de marketing de développement d’un médicament.

« Sur le marché de la vaccination, il faut dramatiser... faire peur avec la maladie »

Telle était la teneur d’une note interne de chez Sanofi au moment de la désastreuse campagne de vaccination contre l’hépatite B dans les années 1990. Censée se limiter aux enfants et adolescent.es en milieu scolaire, elle concernera massivement les adultes entre 20 et 45 ans. Quelques 25 millions de personnes seront alors vaccinées, dans un grand concert de culpabilisation des parents qui hésitaient ou refusaient. Faire peur, voilà la clef de monstrueuses retombées économiques.

Participer au «  board  », c’est aussi intervenir dans des colloques. Est-ce vraiment là un gage de compétence  ? Si l’intérêt scientifique semble minime, en revanche, le gain financier n’est pas négligeable. Certain.es professeurs.es peuvent être rémunéré.es plusieurs milliers d’euros la journée, pour une réunion en tant qu’ «  ambassadeur.es  » de certains laboratoires. L’industrie pharmaceutique propose, en général, ces contrats à des médecins hospitalo-universitaires qui ont déjà le statut de leader d’opinion et qui peuvent ainsi asseoir leur renommée, voire l’étendre au niveau international. Un bon plan de carrière en somme. En février 2009, l’Inspection générale des affaires sociales avait déjà pointé ce problème  : seule une part marginale des contrats liant les laboratoires pharmaceutiques aux professionnels de santé concerne des travaux de recherche. Plus de 90 % des liens d’intérêt publiés relèvent de contrats de marketing (contrats d’orateur.es ou de consultant.es).

Philippe Lamoureux, directeur général du Leem, puissant syndicat des industries pharmaceutiques ironisait même : «  Un expert sans conflit d’intérêts est un expert sans intérêt.  »

Irène Frachon dénonçait alors… sans suite  : «  La solution n’est pas, comme l’affirme Agnès Buzyn, de passer outre ces liens d’intérêt. L’affaire du Mediator le démontre de façon tragique  : des experts indiscutablement “compétents” sont restés solidaires d’un industriel lourdement criminel, en minimisant notamment les dégâts de ce poison. Il faut donc se doter d’une expertise vraiment indépendante.  »

Mais on ne peut reprocher à Agnès Buzyn de ne pas mettre en pratique ses propos. De 2009 à 2011, alors même qu’elle venait d’être nommée membre du conseil d’administration puis vice-présidente de l’Institut national du cancer, elle n’a pas pour autant renoncé à participer aux boards de deux laboratoires, Novartis et Bristol-Meyers Squibb. Deux laboratoires pour qui elle n’a pas hésité a dispenser des formations à des médecins, participé à des réunions de marketing pour des traitements contre le cancer et est également intervenue dans des colloques. Pour la modique somme de 10 000€ pour la seule année 2009.

«  L’industrie pharmaceutique est infiltrée partout, elle est maintenant hors de tout contrôle.  »

Cette phrase, issue d’un rapport officiel de l’ONU, est régulièrement citée par le Professeur Philippe Even, ancien doyen de l’hôpital Necker-enfants malades de Paris, radié de l’Ordre des médecins à la suite de la publication de son livre  : "Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", sanction que ce chercheur hors du commun considère «  comme une décoration  »  !

Le coup de force de l’obligation vaccinale à 11 valences

Confrontée aux baisses de recettes liées au développement des médicaments génériques, l’industrie a trouvé la parade  : elle a fait du vaccin un axe majeur de son développement. Le marché mondial des vaccins a enregistré une progression de 24 % entre 2011 et 2014 et cette croissance devrait s’intensifier selon une étude du cabinet Alcimed, qui table sur un chiffre d’affaires multiplié par 2,5 d’ici 2025. Les ventes mondiales de vaccins sont passées de 26 milliards de dollars en 2011 à 32,3 milliards de dollars en 2014 et devraient avoisiner les 80 milliards de dollars en 2025, selon cette étude.

On ne va donc pas mégoter et écouter ces lanceurs d’alertes, médecins, chercheurs.es ou associations qui mettent en garde les autorités de santé sur les risques d’effets indésirables et de maladies déclenchées par une sur-vaccination. Et puisque ces fainéant.es sont irresponsables et non maîtres de leurs corps et de leur santé, l’État va donc rendre obligatoire ces 11 vaccins, privant de tout-te un-e chacun-ne de son libre arbitre.

Quand l’Institut Mérieux choisit le rendement industriel plutôt que la santé publique.

L’institut Pasteur a fabriqué durant des décennies des vaccins adjuvantés sur phosphate de calcium. Un adjuvant (du latin adjuvare = aider) est ajouté au principe actif du vaccin pour en augmenter son efficacité. Et les vaccins Pasteur de remplir formidablement leur rôle protecteur en France et dans le monde entier sans effets indésirables notoires grâce à son adjuvant naturel éliminé rapidement par le corps humain.

Mais en 1986, au cœur d’une saga de restructuration industrielle dans l’industrie chimique et pharmaceutique de la vallée du Rhône, à grands coups de privatisations de laboratoires et d’entreprises qui, jusque là avaient encore été «  protégé.es  » par l’État des appétits féroces de Big Pharma, l’institut Pasteur tombait dans l’escarcelle de Mérieux. Là se signait la mort d’une certaine maîtrise de la politique de santé publique. Notre santé à toutes et tous allait être désormais gérée par les représentant-e-s les plus efficaces d’un système capitaliste sans vergogne.

Mérieux se dépêchait alors de faire basculer les vaccins Pasteur sur phosphate de calcium sur la chaîne de fabrication qu’il possédait déjà, chaîne de fabrication sur adjuvant aluminium. Les chercheur.es de Pasteur, les médecins eurent beau hurler à la catastrophe sanitaire que faisait courir l’adjuvant aluminium dans les vaccins, rien n’y fit. Mérieux était une entreprise privée, les autorités de santé restèrent silencieuses. Et Sanofi, qui fut opportunément privatisé, n’eut plus qu’à cueillir à son tour l’Institut Mérieux. L’affaire était rondement menée, tous les paravents occultant les magouilles industrielles étaient en place et bien malin-ne celui-celle qui pouvait démêler l’écheveau tentaculaire du groupe Sanofi en train de devenir le premier fabriquant mondial de vaccins.

Quelques années plus tard, en 2008, Sanofi accomplissait un autre forfait en retirant du marché le DTPolio, vaccin à trois valences (diphtérie, tétanos, polio) et seul obligatoire pour faire place à des vaccins à quatre, cinq, six… valences. Chacun-ne voulant faire vacciner ses enfants uniquement avec des vaccins obligatoires se voyait donc contraint-e d’acheter les multivalences proposées par Sanofi pour faire admettre leurs enfants à la crèche, à l’école. Même combat pour les professionnel.les de santé, les étudiant.es des branches de santé, les enseignant.es… Les prix explosaient, la Sécurité Sociale remboursait  ! Chercher l’erreur…

L’adjuvant aluminium et ses conséquences sur la santé

Il aura fallu toute l’énergie d’une association, E3M2 [3], regroupant les malades atteint-e-s de Myofasciite à macrophages, une maladie neurologique provoquée par l’aluminium dans les vaccins pour dénoncer ce scandale politico-industriel-sanitaire. Souvent malmenée ou ignorée dans les médias à la botte des lobbys pharmaceutiques et véritables porte-paroles des différents ministres de la Santé, E3M, n’en continue pas moins de combattre les décisions autoritaires et dangereuses de l’État en matière de santé publique. E3M a soutenu la recherche du professeur Romain Ghérardi, neuropathologiste à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, qui, contre vents et marées, a créé le seul centre français de dépistage de la Myofasciite à macrophages.3. [4] E3M enfin, démarquée des ligues anti-vaccinales, mais aussi de certains groupes lié.es de manière occulte aux réseaux d’extrême-droite. [5] Il suffit de gratter un peu sur le phénomène Professeur Joyeux qui a fait un tabac avec sa pétition contre les vaccins pour comprendre. Déjà, Joyeux qui n’est pas un chercheur mais un vilain copieur se contente de reprendre les données publiées par les vrai.es chercheur.es en les arrangeant à sa sauce, en y ajoutant même des erreurs scientifiques, et s’en sert pour ses différentes pétitions ou publications. Et ça marche ! Ainsi, de nombreuses personnes de bonne foi ignorent qu’elles ont signé un texte écrit par un militant contre l’avortement, la contraception, un homophobe dénoncé à plusieurs reprises par Act’UP, un ami de Christine Boutin avec qui il a milité contre le mariage pour tous… [6]

Les dangereux et fallacieux oublis des autorités de santé et des médias

Le 22 septembre 2017, le journal Le Parisien a dévoilé les cachoteries de l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, sous la tutelle du ministère de la Santé, financée par une subvention de l’Etat, d’un montant de 137M€ annuels, qui a « oublié » de publier un rapport de son conseil scientifique pourtant censé être public. Et pour cause : ce rapport reconnaît les risques de l’adjuvant aluminium et conseille même de financer l’équipe du Professeur Romain Ghérardi pour approfondir les études qu’elle mène depuis 20 ans. Planqué sous le tapis depuis 6 mois, ce rapport a été miraculeusement mis en ligne par l’ANSM au lendemain du papier dans Le Parisien. Et toute la presse de s’emballer en faisant mine de découvrir les travaux de Romain Ghérardi !

Ces « grands médias » aux ordres et à la botte des labos ont déjà oublié leur mépris pour le travail de Ghérardi et de son équipe. Oubliées les intox savamment orchestrées, le relais permanent des calomnies proférées à son encontre par les médecins-chercheur.es-ambassadeur.es de l’industrie pharmaceutique, et pire encore, le silence sur l’avancée de ses recherches. Oublié ce même silence sur le combat permanent de l’association E3M, dont les membres — et certains très malades — n’ont pas hésité à faire une grève de la faim d’un mois devant le ministère de la Santé. Grève qui finira par aboutir à l’obtention de la seule subvention publique pour l’équipe de Ghérardi : 150 000€.

Ces malades, inoxydables militants espèrent aujourd’hui que les autorités de santé, dénoncées de toutes parts vont être contraintes de modifier leur projet de loi santé dictée par l’industrie.

La CNT Saint-Étienne se mobilise

En de nombreuses occasions, les Français.es ont exprimé à la fois leur attachement au principe même de la vaccination, et leur rejet de l’aluminium utilisé comme adjuvant, sensibles aux alertes lancées par de nombreux chercheur.es.

Au lieu d’obliger les industriels à re-fabriquer ces vaccins sans aluminium, le gouvernement choisit d’obliger les Français.es à recevoir cet adjuvant toxique…
Cette obligation vaccinale fait partie du cortège de lois et d’ordonnances que veut nous imposer Macron. Un énième fait du prince et de politique répressive. Dans les prochaines semaines, les député.es LREM vont devoir voter la loi d’Agnès Buzyn.

Si cette loi venait à passer, elle nous priverait de notre première liberté, celle de la maîtrise de nos corps, et de notre pouvoir à refuser l’injection de produits dangereux.
Seul un mouvement de résistance et de désobéissance générales peut contraindre le gouvernement à reculer sur sa politique liberticide et anti sociale.

La CNT Saint-Etienne soutiendra celles et ceux qui s’engageront aux côtés de E3M dans cette désobéissance et appelle toutes et tous les cénétistes à rejoindre ce combat majeur pour un bien commun, la santé.

La CNT Saint-Etienne s’engage dans une campagne de sensibilisation et d’information auprès des populations les plus en danger avec cette loi : les enfants des quartiers populaires suivis en PMI et les personnels de santé qui vont se retrouver malgré eux/elles acteur.es et victimes.

Notes :

[1] Parmi les futurs 11 vaccins obligatoires, seuls 3 d’entre eux sont aujourd’hui obligatoires : diphtérie, tétanos et poliomyélite. S’ajouteront l’année prochaine les vaccins contre l’haemophilius influenzae B, la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C et le pneumocoque.

[2] L’Aluminium, les vaccins et les deux lapins… Film documentaire de Marie-Ange Poyet[[Depuis 1926, l’aluminium est utilisé comme adjuvant dans les vaccins. Initialement destiné à augmenter leur efficacité, il se révèle être neurotoxique et à l’origine de maladies graves. Le film documentaire réalisé par Marie-Ange Poyet et écrit avec Didier Lambert, s’attache à donner la parole, pour la première fois, aux acteurs et aux actrices d’un drame encore trop peu connu et d’une catastrophe sanitaire annoncée.
Malades, chercheur.es, médecins, historienne, journalistes témoignent au cours du film sur les effets et les dangers de l’aluminium, révélant le silence entretenu sur ces derniers en raison des intérêts industriels et politiques, et donc la volonté de dissimuler la vérité à la majorité de la population.
Réalisatrice du film Sang contaminé, l’autre scandale, qu’elle avait présenté sur Radio Libertaire et que nous avions projeté au Salon du livre libertaire en 2014, Marie-Ange Poyet récidive avec ce film sur l’aluminium et les vaccins pour en dénoncer les dangers, informer le plus grand nombre de personnes, afin de faire pression sur les grands groupes industriels pharmaceutiques et tenter de faire réagir les responsables politiques pour que soit modifiée la composition des vaccins. Les vaccins sans adjuvant d’aluminium existent, mais ils ont été retiré du circuit, pourquoi ?
Ce film est une alerte directe à l’opinion publique.
L’Aluminium, les vaccins et les 2 lapins est soutenu et co-produit par l’association E3M, dont l’expertise sur l’aluminium vaccinal est reconnue. L’association, qui regroupe des malades victimes de l’aluminium vaccinal, mène des actions de sensibilisation et diffuse une information généraliste et scientifique auprès du public, des politiques et des médias. E3M ne s’oppose pas au principe de la vaccination, mais à la présence de cet adjuvant neurotoxique dans la majorité des vaccins, notamment destinés aux enfants pour lesquels — faut-il le rappeler ? —, la vaccination est obligatoire.
CP pour les chroniques rebelles de Radio Libertaire (février 2017)
(Une projection du film a eu lieu le dimanche 23 avril dans le cadre du Salon du Livre Libertaire, projection suivie d’un débat avec Marie-Ange Poyet, Didier Lambert (association E3M) et Romain Gherardi (neuropathologiste et auteur de Toxic Story).
www.vaccinssansaluminium.org
www.asso-e3m.fr

[3] http://www.asso-e3m.fr/ et https://www.vaccinssansaluminium.org/ pour se renseigner, comprendre, lutter…

[4] Son livre Toxic Story (Ed. Actes Sud) retrace son aventure de chercheur libre face au milieu médical et aux institutions gangrénés par les conflits d’intérêt.

[5] https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/ ... .cjoLOoYGV

[6] Voir note 5.


http://divergences2.divergences.be/spip.php?article1533
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede Pïérô » 25 Nov 2017, 21:47

La ministre et les onze vaccins

Dès janvier 2018, onze vaccins (1) seront obligatoires, au lieu des trois précédemment prescrits – diphtérie, tétanos et polio. Pourquoi pareil emballement gouvernemental pour les imposer, alors que l’inoculation de ces trois seuls vaccins (en rupture de stock) semblait faire consensus chez les parents et les médecins ?


Une précipitation dans la continuité

Marisol Touraine, ministre socialiste du précédent gouvernement, n’a pas eu le temps de passer sa réforme sur l’« obligation vaccinale » censée remédier « à la défiance des Français contre les vaccinations ». Le temps du « calendrier » politique et parlementaire lui a fait défaut. Aussi, dès le 17 mai, elle a invité A. Buzyn, la nouvelle ministre de la Santé, à reprendre son texte de loi étendant l’obligation vaccinale. En janvier 2016, elle avait déjà missionné le Pr Fisher pour piloter un « comité citoyen » (voir l’encart) ; et, après une consultation « citoyenne », en décembre, son rapport préconisait de rendre obligatoires les onze vaccins et recommandait de supprimer la distinction entre « obligatoire et recommandé ». Lors de la remise des clés du ministère, M. Touraine a déclaré à sa remplaçante : « Je suis convaincue que c’est cela qui doit être engagé (…). Je suis heureuse de vous transmettre le flambeau »
L’arrêt de la commercialisation du vaccin du DTP, en 2008, avait forcé les parents à opter pour des vaccins « hexavalents » – un combiné des vaccins obligatoires et de ceux contre la coqueluche, l’hépatite B et la méningite, provenant des laboratoires Sanofi et GSK… et remboursé par l’assurance-maladie depuis 2006. On comprend mieux alors la pénurie du vaccin du DTP qui a été organisée après 2008 : si celui-ci coûtait 6 ou 7 euros, son « remplaçant » vaut 40 euros.

Mais pourquoi l’ancienne ministre a-t-elle montré autant d’enthousiasme envers sa remplaçante ? M. Touraine, candidate nationale du PS aux législatives, a été désavouée par ses instances locales, qui lui reprochaient son double jeu. Comme tant d’autres de ses collègues ministres et socialistes, elle lorgnait vers E. Macron qui, reconnaissant, s’est bien gardé de présenter un-e candidat-e En Marche face à elle. Réjouissons-nous, elle a été battue. Quoi qu’il en soit, sa joie de « transmettre le flambeau » a été partagée par les labos pharmaceutiques, rassurés : la nouvelle ministre était du sérail.

Le jackpot des labos

« Il ne faut pas que l’obligation vaccinale portée à onze devienne le nouveau jackpot des laboratoires pharmaceutiques », a dit Michèle Rivasi, députée européenne d’EELV. Et on peut légitimement s’interroger sur la précipitation de la ministre de la Santé à adopter cette mesure. Pourquoi ne pas remettre sur le marché le DTP sans adjuvants aluminiques et laisser, après information et recommandation sur les autres vaccins, les parents libres de choisir entre les deux, en concertation avec leur médecin ou pédiatre traitant ? Pourquoi cette précipitation alors qu’en Europe 18 Etats n’ont aucune politique d’obligation sans que les épidémies ni la mortalité infantile y soient plus élevées qu’en France ? Il n’y a pas chez eux d’obligations mais de fortes recommandations : 96 % des enfants sont ainsi vaccinés en Suède. Doit-on voir dans l’injonction de la ministre l’aboutissement de l’amitié qui lie Macron à S. Weinberg, président du principal producteur de vaccins français : Sanofi ? Une amitié fort ancienne qui s’est traduite par le soutien indéfectible du second au premier, tout au long de la dernière campagne présidentielle.
Comment croire à la neutralité d’A. Buzyn, professeure de médecine, spécialiste de la moelle osseuse, qui lors de prestations ou congrès est promotionnée ou rémunérée par des labos ? Comme l’a souligné avec humour Le Canard enchaîné : « N’y aurait-il pas un léger conflit d’intérêts ? » Et la ministre de répondre : « Il n’y a aucun problème à ce que les scientifiques qui évaluent les médicaments soient en même temps payés par l’industrie qui les fabriquent. » La question peut être débattue, mais ces « médecins experts » qui deviennent ministres peuvent-ils ou elles être partie prenante et juges ? Ne peut-on y voir, comme le soulignait M. Rivasi, un renvoi d’ascenseur, avec dans la cabine 110 millions d’euros par an de profit pour les labos ?

Dès janvier 2018, le gouvernement a rendu les onze vaccins obligatoires sous couvert de « préoccupation de la santé des Français », faisant fi des remarques, critiques ou dénonciations émanant du corps médical lui-même. De même, il ignore le fort courant « vaccino-sceptique ». Sans doute y voit-il encore l’expression des « fainéants » et « extrémistes » qu’il abhorre. Il est vrai que s’expriment là ceux et celles qui n’ont pas de conflit d’intérêts avec les labos pharmaceutiques, et qui voient les 110 millions de nos cotisations sociales qui sortiront de nos portefeuilles, via l’assurance-maladie, pour remplir la tirelire des actionnaires sangsues de Sanofi ou d’autres.

La défiance contre les politiques vaccinales

41 % des Français s’interrogent sur les vaccins. Certes, ces interrogations et objections sont multiples et diverses, allant du « complotisme » aux préoccupations de parents ou aux réfutations scientifiques fondées sur les effets secondaires de certains vaccins. Mais pareilles méfiance et défiance ne sont pas tombées du ciel. Elles prennent leur source dans les scandales à répétition de ces dernières décennies, qui ont mis à nu les connivences entre les labos et un certain monde médical qui nous régente. Ces scandales ont illustré le pouvoir de pression des trusts sur les politicien-ne-s de bas étage qui prétendent nous gouverner, visible jusque dans les sphères de l’Organisation mondiale de la santé.

Depuis les années 20, on nous disait que les adjuvants à base de sels d’aluminium ajoutés aux vaccins par les labos ne posaient pas problème. Aujourd’hui, ils sont mis en cause dans la maladie du muscle : la myofasciite à macrophages ; et il existe d’autres vaccins sans alumine, voire sans adjuvants. Mais la ministre de la Santé ne répond aux questionnements des professionnels de santé ou aux inquiétudes des parents que par l’obligation des onze vaccins.

De 1994 à 1998, une campagne gouvernementale massive fut organisée pour vacciner contre l’hépatite B, maladie grave transmise sexuellement ou par le sang (transfusion). L’injonction concerna un tiers de la population française. Des individus déclarèrent des scléroses en plaques – une maladie du système nerveux aux causes encore mal comprises. Quelques professionnels de santé et parents de vaccinés y virent un rapport de cause à effet (2), mais, là aussi, le gouvernement était plus soucieux de réduire les budgets de la recherche et de la santé publique que de répondre aux questions posées.

Comment ne pas perdre confiance ?

En 2009, R. Bachelot, ex-pharmacienne ayant eu des liens très étroits avec les labos, était ministre de la Santé sous Sarkozy. La grippe au virus H1N1 était annoncée comme « pandémique » (3). Branle-bas de combat, vaccination de masse et surtout bonne aubaine pour les labos qui, devant l’urgence annoncée, haussent leurs tarifs. Cette grippe se révélera rapidement inoffensive., et, sur les 94 millions de doses commandées, seules 6 millions d’entre elles furent utilisées. Bref, un scandale de plus – de 2 milliards d’euros. Le gouvernement racheta les doses restantes et dédommagea les labos, à la satisfaction de leurs actionnaires. Une facture qui, bien sûr, fut payée par le contribuable. On peut comprendre, avec de tels ratés, l’incompréhension et la suspicion croissante envers les politiques de vaccination.

Voici peu, avec l’affaire du Mediator, c’est le docteur I. Frachon qui, après un parcours du combattant, a ouvert des espaces de résistance. Son combat contre les laboratoires Servier a ébranlé l’édifice du fric et de la science corrompue. Actuellement, c’est le scandale du glyphosate qui illustre la difficulté de faire prévaloir la santé des populations sur les profits des trusts et l’avidité de leurs actionnaires. De telles affaires propagent durablement un doute dont s’emparent des farfelus sur le Net pour diffuser des rumeurs et de fausses informations. Des « vaccino-sceptiques » oublient qu’un vaccin n’est pas en soi un médicament : il sert à prévenir dans un contexte donné ou devant une menace définie ; et, comme dans toute prescription, il peut y avoir des contre-indications et des effets secondaires néfastes voire dramatiques. Pour autant, notre réflexion doit continuer de se situer dans un contexte de sauvegarde collective. C’est pour cela que la transparence de l’information doit être maximale, afin que le rapport bénéfices/risques d’une inoculation soit consciemment partagé.

L’industrie du vaccin : une industrie comme une autre

200 vaccins sont aujourd’hui développés dans les labos, contre quelques dizaines voici quelques années. Le marché mondial des vaccins est passé de 6 milliards en 2006 à 12 milliards en 2012 et 56 milliards en 2017. Jusque dans les années 90, en France, la vaccination était assurée par le service public, loin de l’idée de rentabilité. Depuis, la vente de ce secteur au privé et l’arrivée de la biotechnologie ont boosté ce créneau économique. Et, bien que minime par rapport au marché du médicament en général, il reste florissant et très prometteur – malgré l’essor des vaccins « low cost » venant de la Chine et de l’Inde.

« La vaccination ça ne se discute pas », déclarait hier M. Touraine, et c’est sans doute ce que pense A. Buzyn aujourd’hui. Une position idéologique et dogmatique qui sied mal au domaine scientifique, qui devrait rester ouvert à toute remise en cause ou critique fondée. Quiconque émet un doute face à la politique vaccinale se voit taxer d’« antivaccinal », ce qui peut le pousser dans les filets des charlatans qui ont le vent en poupe sur les réseaux sociaux. Par exemple Andrew Wakefield, auteur en 1998 d’une étude truquée sur les liens entre le vaccin ROR et l’autisme.Ou encore le Pr H. Joyeux, ancien cancérologue mais aussi ex-président de Famille de France, qui s’est opposé au mariage pour tous et a tenu des propos réactionnaires contre les homos, la pilule et l’avortement, etc. Sans oublier qu’aux Etats-Unis le courant antivaccin, très influent notamment chez les républicains, a trouvé son héraut avec un Président Trump qui déclare entre autres : « La vaccination est la plus grande imposture de tous les temps. »

Le passage en force des onze vaccins obligatoires favorise ainsi une opposition contre lui mêlant de simples sceptiques, des parents inquiets ou désemparés, des professionnels qui dénoncent la généralisation inutile de cette politique vaccinale et les antivaccins – alors qu’un débat, une écoute et de la transparence sur la vaccination pourrait aider à rétablir une confiance. Michèle Rivasi, qui se déclare vaccino-sceptique, avait accepté de débattre (4) avec l’arnaqueur Wakefield à Bruxelles, mais, ayant été désavouée par son groupe parlementaire, le débat n’a pas eu lieu. « Je suis envahie par les pro, les anti, les lobbies (…). J’ai l’impression d’être instrumentalisée d’un côté comme de l’autre », a-t-elle dit. A-t-elle vraiment été instrumentalisée ? Comment pouvait-elle ignorer les « gamelles » de Wakefield ?
Comment le gouvernement peut-il convaincre quand aucune action n’a été prise à l’encontre de ceux qui ont programmé la pénurie du vaccin DTP depuis 1998, quand sa ministre de la Santé passe en force l’obligation des onze vaccins sans information sur qui paiera et combien cela coûtera ? Comment pourrait-il « œuvrer pour le bien-être des Français » et être audible, quand les ministres de la Santé successifs conduisent la même politique en effectuant de sévères coupes dans les budgets de la recherche publique de santé ? Pour 2018, encore 1,6 milliard d’euros d’économies demandé à l’hôpital public, qui se traduira par la suppression de lieux de soins, de personnel et de moyens de travail pour lui, par une augmentation de 2 euros du forfait hospitalier (porté à 20 euros par jour). Doit-on s’étonner de cette défiance vaccinale individualiste lorsque ce sont les gouvernements qui détériorent chaque jour les solidarités collectives encore existantes, en s’attaquant au monde du travail, aux retraités (augmentation de 1,7 point pour la CSG…), à l’assurance-chômage et à la Sécurité sociale ? En agitant son obligation vaccinale, la ministre de la Santé ne fait que renforcer les réflexes de défiance individualistes, au détriment de réflexions collectives d’où pourraient naître des solidarités collectives.

MZ. Caen, le 23/10/17


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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 27 Nov 2017, 17:53

Chirurgie : le scandale des opérations inutiles

Le JDD dévoile une enquête de la Fédération hospitalière de France qui révèle un nombre important d'interventions chirurgicales inutiles en France, avec de fortes disparités selon les départements.

Debout, la malade penche tellement vers l'avant qu'elle ne peut plus voir l'horizon. Le sien s'est singulièrement rétréci depuis qu'un chirurgien lui a posé une prothèse discale sans vraie raison médicale. L'intervention, ratée, a transformé sa vie en cauchemar : la quinquagénaire, désormais en fauteuil roulant, carbure à la morphine pour soulager ses terribles douleurs. "C'est un vrai scandale", tonne l'orthopédiste Jérôme Allain. Pour tenter de réparer les dégâts causés par son confrère, il a dû "fracasser en deux" la colonne vertébrale de la patiente. "Elle risquait sa vie, une paraplégie, une hémorragie. Aujourd'hui, je ne peux pas assurer qu'elle remarchera un jour."

... http://www.lejdd.fr/societe/chirurgie-l ... es-3503024
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 05 Déc 2017, 20:56

Onze vaccins obligatoires : les questions à se poser sur les controversés adjuvants à l’aluminium

De trois, le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants passera à onze à compter du 1er janvier 2018. Une décision qui a relancé les débats sur les éventuels risques de la vaccination. D’autant qu’au même moment, une étude financée par l’Agence de sécurité du médicament sur les effets des adjuvants à l’aluminium utilisés dans les vaccins, suspectés d’effets secondaires potentiellement sérieux, a été interrompue faute de moyens alloués. Les questions restent pourtant nombreuses. Bastamag fait le point sur l’histoire de ces adjuvants, leur utilité, et les résultats des dernières études.

... https://www.bastamag.net/Onze-vaccins-o ... ntroverses
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