Droit au logement, luttes...Grenoble et (38)

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Messagede bipbip » 16 Avr 2017, 17:21

jeudi 20 avril 2017

Le camp Valmy au Tribunal

L’assemblée des locataires, mal logé.es et sans logement appelle à un rassemblement devant le Tribunal Administratif, à 9h00, pour soutenir les habitant.es qui risquent une expulsion de leur lieu de vie.

Par la suite, une conférence de presse se tiendra à 11h devant les marches de la mairie de Grenoble, au sujet de la nécéssité de stabiliser les lieux de vie des habitant.es des campements : c’est à dire privilégier le relogement des personnes à la rue, si nécéssaire en appliquant le droit de réquisition !

Pour préparer la mobilisation, un rendez-vous est donné mercredi 19 avril à 16h au camp Valmy, avec pancartes, drapeaux, marqueurs, peinture, etc.

... https://cric-grenoble.info/infos-locale ... ibunal-153
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Messagede bipbip » 06 Mai 2017, 14:12

Grenoble: bonne nouvelle pour le bidonville Valmy

Ce jeudi 27 avril, le tribunal administratif de Grenoble a débouté le maire de Grenoble de sa demande d’évacuer le bidonville Valmy

C’est effectivement une victoire, à laquelle la mobilisation – notamment de l’assemblée des mal logé.e.s – et la ténacité de l’avocat, Me Alban Costa, ne sont pas étrangères.
Le maire de Grenoble, pour sa part, n’avait pas daigné recevoir une délégation de nombreuses associations venues évoquer d’autres solutions qu’une évacuation sèche du bidonville, conformément à ses promesses électorales. En guise de concertation, Eric Piolle leur a envoyé … un cordon de policiers.

Pour l’heure, le jugement évitera aux occupant.e.s du parc Valmy de se retrouver dans une situation encore plus précaire qu’actuellement.
Pour autant, ce rappel au droit ne peut suffire, et il reste aux pouvoirs publics, Préfecture en tête, de proposer une vraie solution d’hébergement comme la loi leur en fait obligation.
Voir ci-dessous un extrait , éloquent, de l’arrêt du juge administratif.

« Considérant […] que les occupants des lieux sont des personnes sans abri qui relèvent du dispositif de veille sociale prévu aux articles L. 345-2 et suivants du code de l’action sociale et des familles ; qu’il n’est pas contesté par la commune de Grenoble qu’à ce titre, leur situation n’a fait l’objet d’aucune évaluation et qu’il ne leur a pas été proposé de solution alternative d’hébergement d’urgence ; que, dès lors, l’évacuation forcée du camp aurait pour conséquence de placer ces personnes, au nombre desquelles figurent de nombreux enfants, dans une situation de précarité encore plus grande, voire de mettre en jeu leur sécurité, en les dispersant dans les rues de la ville ; que, dans ces conditions, la mesure d’expulsion demandée par la commune de Grenoble ne peut être regardée comme présentant à ce jour les caractères d’urgence et d’utilité requises par l’article L. 521-3 du code de justice administrative ; qu’en conséquence, la demande doit être rejetée. »

Face à l’abandon scandaleux des occupant.e.s de Valmy par les pouvoirs publics et même au risque de recours, la mobilisation doit continuer !

https://fr.squat.net/2017/05/04/grenobl ... -nouvelle/



Expulsion du 1-3 rue Aristide Bergès des exilés du Village Olympique

ce mardi trois mai se tenait une cantine devant le squat du 1-3 rue Aristide Bergès. Ce bâtiment, vide depuis plusieurs année appartient au CHU de Grenoble, et venait d’être ré-ouvert par des militants du droit au logement pour héberger les exilés du village olympique, qui a brûlé il y a quelques semaines.

Une heure après le repas, plusieurs fourgonnette ont débarqué en trombe dans la rue, et plusieurs escouades de policiers, déjà casqué, équipés, et matraque levée en ont surgit.

S’en sont suivis poussage et matraquage des personnes présentes en soutien devant la porte d’entrée. La rue fût bouclée, et pendant deux heures les militants et les soutiens ont bloqué le quai Claude Bernard, tout en chantant des slogans contre les expulsions et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Blocage brutalement brisé par les policiers, à coups de gazeuse et de matraque.

De leur côté, les keufs ont essayé, en vain, de forcer la porte avec un bélier avant, devant leur échec, d’employer une masse et de défoncer des vitres et des barreaux de la porte d’entrée.

Nos camarades à l’intérieur ont été arrêtées et emmené au poste de police, d’où elles sont sorties une heure après.

Les lieux ainsi dégradé par la police ont dû être muré par une société de construction, sous protection de la police, avant que les militants présents ne finissent par se disperser.


« J’appartiens toute entière à la révolution sociale »

Louise Michel

https://grenoble.indymedia.org/2017-05- ... e-Aristide
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Messagede bipbip » 09 Mai 2017, 23:22

Appel à soutien pour les exilés du village olympique sans logement (9 mai 2017)

Mise à jour du mardi 9 mai 2017 à midi : On nous signale une réoccupation massive du bâtiment rue Aristide Bergès par les soutiens des expulsés du 3 mai (expulsion réalisée en toute illégalité), et toujours dans le but d’héberger les anciens habitants du village olympique. On nous parle aussi d’une occupation de la direction du CHU, et un appel à les rejoindre en soutien.

Mise à jour du mardi 9 mai 2017 à treize heures : L’occupation de la direction du CHU a été évacuée par la police. Nouveau regroupement prévu maintenant, de nouveau au bâtiment 1-3 rue Aristide Bergès.

Mise à jour du mardi 9 mai 2017 à vingt heures trente : Invitation à participer à un petit déjeuner de réouverture du bâtiment du 1-3 rue Aristide Bergès, mercredi 19 mai à dix heures.

https://grenoble.indymedia.org/
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Messagede bipbip » 12 Mai 2017, 15:28

Manifestation contre les expulsions et pour les réquisitions de logements à Grenoble

Une manifestation pour dire non aux expulsions et pour réclamer la réquisition de logements. C’était cet après-midi à Grenoble. Quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la préfecture avec des pancartes et des casseroles pour faire du bruit.

Une nouvelle mobilisation des associations a rassemblé cet après-midi à Grenoble quelques dizaines de personnes. Le rendez-vous avait été donné place de Verdun, devant la préfecture. Parmi les signataires de ce nouvel appel à manifester, des partis politiques comme le NPA et des associations comme RESF 38, Droit au Logement ou encore la Patate chaude.

Les manifestants sont venus avec des sifflets, des marmites et des casseroles dans le but de faire le plus de bruit possible. Ils ont aussi apporté des sacs poubelles. Pour eux, les demandeurs d'asile sont considérés comme des "déchets".

Dans un communiqué, le collectif dénonce les expulsions de domicile qui auraient explosé dans l’agglomération grenobloise : « des mises à la rue sans décision du tribunal, des destructions de campements, et plus récemment deux expulsions illégales de bâtiments occupés par les anciens occupants sinistrés du Village Olympique ».

... http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 51267.html
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Messagede bipbip » 24 Mai 2017, 07:27

Pétition de soutien au camp Valmy

La nouvelle forme du campement Valmy de demandeurs et demandeuses d'asile est mixte, c'est à dire que des militant-e-s pour le droit au logement, membres ou soutiens de l'assemblée des locataires, mal logé-e-s et sans logement sont présent en permanence sur celui-ci.

Membres ou soutiens de l’assemblée des locataires, mal logé·e·s et sans logement nous occupons le parc Valmy depuis le 18 février pour soutenir les demandeurs et demandeuses d’asile qui y vivent et qui font également partie de l’assemblée.

Ensemble, nous déclarons que :

Nous ne quitterons pas le parc Valmy tant que toutes personnes s’y trouvant ne sera pas préalablement relogée de manière décente et adaptée à ses besoins.

Nous n’accepterons pas les différentes pressions policières (nationale et municipale) visant au démontage et nous voulons qu’elles cessent immédiatement.

Nous nous interposerons physiquement et juridiquement pour que tentes et couvertures, propriété des grenoblois·e·s solidaires ne soient ni confisquées ni détruites.

Nous appelons les citoyen·ne·s à passer sur le campement pour se rendre compte des conditions de vie, aider, voire camper en solidarité avec ceux et celles qui n’ont pas la possibilité de se loger, d’avoir des papiers ni le droit de travailler.

Il y a, dans l’agglomération de Grenoble, dix milles logements vides pour quatre milles personnes sans logement en Isère, qu’elles soient victimes d’expulsion ou de la politique des décideurs politique, qui est de voir les personnes en procédure de demande d’asile quitter le territoire français par la force des choses. Nous exigeons de la préfecture, de la direction départementale de la cohésion sociale, de la mairie de Grenoble et des mairies de l’agglomération qu’elles répondent à l’urgence de la situation en réquisitionnant et en se positionnant contre les expulsions.

Stop à l’hypocrisie, un accueil réel et digne est possible !

Un toit c’est un droit !

Application de la loi de réquisition !

Pas d’expulsion sans relogement !


http://soutiencampementvalmy.wesign.it/fr
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Messagede bipbip » 11 Juin 2017, 14:51

6 rue Jay expulsable : infos et dates à retenir

Bonjour a toutes et tous,

La mairie de Grenoble nous a appris lors d’une rencontre ’express’ hier matin qu’elle avait demande et obtenu auprès du tribunal d’instance l’expulsion sans délai du 6, rue jay, lieux d’organisation de luttes sur le logement et de vie d’une dizaine de familles et de personnes mal logées. En utilisant une procédure non contradictoire, elle nous a sciemment empêche de nous défendre en justice, et donc de faire appel. Cette procédure ayant débuté en mars, dans la même foulée que la tentative d’expulsion du camp Valmy, la mairie nous a cache jusqu’au dernier moment - la signification de l’expulsion arrive la semaine prochaine par voie d’huissier, sa volonté de nous expulser. Le motif pour vouloir récuperer ce bâtiment : le projet - inexistant pour l’instant, de construire des logements sociaux, et le besoin de se ’couvrir’ juridiquement en cas d’accident dans le lieu.

Immédiatement après, les élus Elisa Martin, Antoine Back et Maud Tavel nous ont presse de signer une convention d’occupation temporaire jusqu’en 2018, nous signifiant oralement - notre demande d’un acte écrit n’ayant mystérieusement pas aboutie, qu’elle ne comptait pas procéder a l’expulsion bien qu’en ayant le droit. Une drôle de manière de négocier avec le couteau sous la gorge, une tactique déjà mise en œuvre pour le squat du 106 rue des Alliés. En somme, elle nous demande de cosigner l’expulsion du lieu, des habitants et de toutes les activités s’y trouvant d’ici an. Une demande inacceptable et au mépris total de tout ce qu’il s’y passe depuis un an, plus une volonté de piétiner une partie du mouvement social sur le logement qui s’organise ici, soutenu par des réseaux nationaux, européens, militants et académiques.

Face a cette situation inédite, nous appelons a une assemblée générale de soutien aux habitants et organisations occupant le

vendredi 22 juin à 18 heures au 6, rue Jay

Ce lieu de convergence et d’organisation sociale et politique est aussi symbolique des luttes des mal logé·e·s dans l’agglomération, il est hors de question que quiconque soit remis a la rue et que le mouvement initie par l’assemblée des mal logé·e·s soit mis a mal alors que la situation sociale et politique s’empire.

Un toit c’est un droit !

Pas d’expulsion, des relogements ! Réquisition des bâtiments vides !

DAL38
et assemblée des locataires, mal logées et sans logement


https://grenoble.indymedia.org/2017-06- ... e-infos-et
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Messagede bipbip » 18 Juin 2017, 17:49

L’Assemblée des mal-logé.es expulsable !

Confrontée à une mesure d’expulsion sans délais ordonnée par la mairie de Grenoble, l’Assemblée des mal logé.es vous invite à participer

ce vendredi 23 juin à 18 au 6, rue Jay (bâtiment occupé depuis un an) à une assemblée de défense du lieu et des activités s’y déroulant.

En effet, la mairie de Grenoble, malgré cette possibilité d’expulser, n’aurait pas l’intention de le faire immédiatement et nous propose une convention d’occupation d’une durée incertaine, aux garanties incertaines. Il s’agit aujourd’hui de déterminer ensemble ce qui serait souhaitable de voir apparaître dans cette convention d’occupation, dans l’intérêt des personnes y vivant et aux organisations (Assemblée des mal logé.es, DAL38, Patate Chaude, CISEM, entre autres) s’y organisant. La mairie de Grenoble justifie cette volonté de nous faire partir par la construction future de logements sociaux, frein à la gentrification de la ville à condition qu’ils soient à un loyer vraiment accessible, ce que nous comptons revendiquer.
Avec cette mesure d’expulsion au dessus de nos têtes, la mairie de Grenoble souhaite négocier une convention d’occupation au rabais qui entérinera notre expulsion, et la mise à la rue de nombreuses familles, dans les prochains mois. Avec vous et les organisations solidaires des luttes contre le mal logement, le rapport de force s’inversera et nous pourrons être en mesure de peser sur le futur du bâtiment et du mouvement social permanent pour un logement digne, choisi et adapté organisé au sein de l’Assemblée des mal logé.es.

De nombreuses organisations ont signé le communiqué d’ouverture du bâtiment. Nous revenons vers vous dans ces heures importantes, car après avoir lutté avec les mal logé.es de tous horizons et amené sur la place publique la question des expulsions de plus en plus nombreuses, des réquisitions nécessaires, de la baisse des loyers, de la démolition des logements sociaux, nous devons avoir les moyens matériels de continuer la lutte et ne céder aucun centimètre de terrains aux promoteurs immobiliers et à ceux qui rendent possible cette politique de chasse aux pauvres dans la ville.

D’autre part, il apparaît que la mairie de Grenoble, dans la lignée du plan d’austérité qu’elle mène depuis plus d’un an, cherche à expulser de nombreuses autres organisations bénéficiant ou occupant des locaux municipaux - publics : l’Union Départementale Solidaires, Cap Berriat, le squat le 38, 106 rue des Alliés, des squats d’habitation, etc. Des éléments de convergence apparaissent, qu’il s’agit d’approfondir.

En somme et une fois de plus, la lutte contre les expulsions est plus que jamais à l’ordre du jour et c’est grâce à une alliance conséquente que nous pourrons obtenir des victoires significatives.

Au passage, un concert de soutien au 6, rue Jay est organisé ce jeudi 22 juin de 21h à 23h, venez-y nombreuses et nombreux pour un premier aperçu du lieu et se chauffer pour l’assemblée du lendemain.

Merci de faire tourner au maximum cette invitation dans vos réseaux respectifs.

L’assemblée des mal logé.es, réunie ce vendredi 16 juin 2017


https://cric-grenoble.info/infos-locale ... lsable-211
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Re: Droit au logement, luttes...Grenoble et (38)

Messagede bipbip » 18 Juil 2017, 08:13

Grenoble : abandon des poursuites contre Ahwahnee

C’est assez rare pour qu’on le signal. Le squat Ahwahnee situé au 106 rue des Alliés à pour ainsi dire « battu » les proprio devant la justice.

Après le squat de la Malaprise (Gre), la mairie de Grenoble perd pour ainsi dire un procès en référé au Tribunal d’instance ce Lundi 3 Juillet.

Enfin, battu… ils ce sont plutôt désisté après plus de quatre reports !

Sûrement par peur de perdre un procès face à des squatteureuses pouilleux.euses, et ainsi payer dommages et intérêts ou bien par peur que cela ne fasse jurisprudence bref, avec un dossier aussi bancal, la Mairie piollesque montre encore une fois de plus que ce sont des branques.

En attendant, la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) Flaubert est sur les rails dans les quartiers Capuches, MC2, Alliés et cela au détriment des habitant.e.s des quartiers. C’est la Société d’économie Mixte (SEM) Sages qui est aux manettes de cet énorme projets Bio-écolo-mortifère du style de la Caserne de Bonne.

Toujours plus de béton, toujours vendre et spéculer, toujours vouloir conquérir les « trous noirs » du pouvoir.

Les squats, les lieux autogérés, les espaces de liberté, les friches, les cantines, les entrepôts et hangars désaffectés, les zones libres, les plantes tenaces et surtout les gens qui luttent dans ce quartier on tout intérêt à ce fédérer pour combattre ce géant immobilier ainsi que ses suppôts de la Mairie qui ont de verts et de rouges que leurs visages remplis de honte et de pourritures.

P.S.: La mairie peut très bien refaire un procès « au fond » pour Ahwahnee, mais ça c’est une autre histoire. En attendant, le squat Rue Jay est menacé d’expulsion car la mairie leur a fait un procès anonyme, ils/elles n’ont pas pu se défendre. Et maintenant, le couteau sous la gorge, la mairie leur propose une convention pitoyable…

Ces fins stratèges judiciaires (warf !) ne seront plier sans un réel rapport de force et de menace, dans la rue, dans la cité immonde de Gre, dans ses friches et ses buildings, ses administrations et ses assemblées.

À bientôt.


https://fr.squat.net/2017/07/10/grenobl ... -ahwahnee/
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Messagede bipbip » 13 Sep 2017, 07:46

Logement : le gouvernement Macron ouvre les hostilités

Perversité rarement atteinte !!

"Les mesures de rabot c’est jamais intelligent"
déclaration du premier ministre sur RMC jeudi 24 août, à propos de la ponction générale de 5€ sur les APL

Alors que doit-on penser des “coups de rabot” annoncé sur le budget 2017, concernant :
- les 5 euros d’APL , 140 millions d’euros
- les aides à la réalisation de logements très sociaux : 132 millions d’euros
- les aides aux politiques de la ville : 46,5 millions d’euros
- les aides à l’amélioration de l’habitat :130,5 millions d’euros
- la dénaturation de la loi SRU (obligation faite aux communes de construire des logements
sociaux à loyer très modéré)
- un projet de budget 2018 qui vise à réduire encore les aides au logement et les aides sociales
pour financer 8 milliards de cadeaux pour les plus riches ?

Le gouvernement ne renonce pas et en plus le premier ministre nous prend pour des idiots !

Cette politique anti-sociale, humiliante et méprisante touche énormément de personnes, affectant prioritairement les plus modestes et va conduire à :
• Augmenter le nombre de ménages en difficultés financières : des retraité-e-s aux étudiant-e-s, des personnes au chômage à celles touchant le RSA ou l’AAH, des travailleurs.euses pauvres aux familles monoparentales. Nous sommes 6,5 millions ciblé.es par ce mépris de classe.
• Augmenter le nombre de mises à la rue qui n’a jamais été aussi élevé ces dernières années, donc aggraver des situations sanitaires et sociales déjà complexes ;
• Acculer toujours plus de ménages à devoir choisir entre : se chauffer, manger, se soigner, l’éducation, s’habiller, les loisirs... et devoir habiter dans les logements les plus vétustes et les moins isolés ;
• Boucher l’accès au logement des sans-logis actuels, car dans le parc privé comme dans le parc public les locataires doivent être « solvables »... et comptent sur les APL et les loyers très modérés.
• Augmenter encore la charge de travail des travailleurs et travailleuses des milieux sanitaires et sociaux à qui l’austérité généralisée à tous les échelons des collectivités locales, publiques ou privées, a déjà raboté la qualité de leurs services et leurs marges d’actions et dont nous sommes solidaires de leurs luttes.

Cette décision est d’autant plus brutale et injuste qu’elle épargne les rentiers du logement et les plus riches, qui ont reçu la promesse d’importantes baisses d’impôts, sans parler des grands groupes immobilier et du bâtiment. Elle ne s’attaque pas à la source du problème : des loyers et les charges qui ne cessent d’augmenter, étranglant le budget mensuel de plus en plus de familles.

Et c’est bien en ne baissant "que" de 5 Euros nos APL que le gouvernement déploie toute sa perversité psychologique et sa violence sociale.

5 Euros pour des gens qui ont quasiment toujours touché des salaires mensuels à 5 chiffres ça ne représente rien, et c’est tellement insignifiant, tout comme la vie des "petite gens" qu’effectivement, de quoi exactement vous plaignez vous ? On est sympa on vous enlève (pour l’instant) que 5 euros, comment pouvez vous ne pas avoir de dignité au point de vous plaindre pour 5 misérables euros ? N’avez vous aucune estime de vous pour pleurer pour 5 euros ?"
C’est là le génie pervers de cette mesure, culpabiliser les pauvres afin qu’ils ne se plaignent pas, pour les gens qui comptent leurs sous quasiment tout les jours pour être sûr de finir le mois, la symbolique des 5 euros est dégoûtante, c’est beaucoup trop pour ceux qui sont dans une tension budgétaire permanente, et ça semble terriblement insignifiant pour tout ceux qui ne connaissent pas encore les budgets en tension.
D’où une fracture de compréhension entre ceux qui sont suffisamment pauvres pour affirmer que "oui, 5 euros ma survie en dépends" et tout le reste qui ne comprends pas le drame qui se joue là, qui vont trouver ça futile, risible, anecdotique.
D’où le deuxième effet de cette mesure, stigmatiser encore bien plus les pauvres, qui ont à cœur ces 5 euros.
Du coup si les pauvres "pleurnichent", se plaignent pour une somme si ridicule, qu’est ce que ça dit de ces gens ?
Qu’ils sont des bons à rien, fainéants, incapables de vivre sur autres choses que les allocations, que ce sont des parasites, qu’ils devraient donc se bouger pour trouver du travail, pour réussir, "self made man"et ainsi se ranger du côté de ceux pour qui 5 euros c’est rien, négligeable, ceux qui s’en sortent, qui réussissent, en opposition à ceux qui ne sont rien pour paraphraser le président...
On est en plein dans une forme d’humiliation complète des pauvres, des personnes à revenus modeste qui sont incapables, non par leurs absence de volonté mais par le système actuel qui les empêchent de sortir la tête de l’eau sans l’aide sociale, sans les APL, sans la présence dans leurs budget de ces 5 euros.
Ainsi avec cette stigmatisation, on naturalise le fait d’être pauvre, être pauvre et "pleurnicher" pour 5 euros c’est donc être de nature flemmarde, passive, se laisser aller, être un parasite de l’assistance publique, c’est plus qu’un style de vie, c’est une façon d’être et c’est intolérable que ces gros flemmards osent revendiquer leurs mécontentement pour une somme si ridicule, c’est forcément qu’ils ne veulent pas se bouger, trouver du travail, réussir, ... C’est forcément louche.

C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation générale cet automne des locataires et des mal logé.es et de tout ceux et celles qui sont en désaccord avec ces orientations afin que, dans le respect du droit à un logement choisi, décent et adapté pour toutes et tous, le gouvernement :
• Revalorise les APL et les minimas sociaux au lieu de les baisser,
• Applique et renforce l’encadrement des loyers et stoppe l’augmentation constante des charges
• Stoppe les expulsions sans relogement comme la loi le prévoit,
• Améliore les financements du logement social,
• Durcisse la loi SRU en portant la production de logements très sociaux à 50% et en supprimant les PLS,
• Œuvre à une politique du logement d’abord comme condition sine qua non pour vivre dignement.

Premières dates de mobilisation :
• le 12 septembre, journée de grève et de manifestation contre la politique anti-sociale du gouvernement Macron et la loi Travail XXL
• le 15 septembre aux côtés des locataires du 10-20 galerie de l’Arlequin dont les logements sont menacés de démolition.

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Messagede bipbip » 14 Sep 2017, 17:14

Contre la démolition du 10-20 Arlequin

« Allez, maintenant... Du BALAIS ! »

Bailleur SCIC-Habitat, Mairie de Grenoble, Métro, ANRU : tout le monde est d’accord pour que les locataires du 10-20 galerie de l’Arlequin quittent leurs logements... sauf les locataires eux-mêmes !

Image

Aucune décision officielle n’a été prise, et pourtant les locataires du 10-20 galerie de l’Arlequin doivent quitter leurs logements, qui « devraient » être démolis à la suite d’une nouvelle opération de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine. Pourtant, aucun document officiel n’a été signé, et le bailleur lui-même admet qu’il ne connaît pas la nature du projet sur le 10 – ou refuse de la communiquer : réhabilitation ou démolition comme le 20 ? Peu importe, un seul mot d’ordre : les locataires doivent partir au plus vite. Et lorsqu’on l’interroge sur une possible date de retour dans les logements ... silence.
Du coup les décideurs mettent le paquet (et ça marche, déjà 130 logements vacants) : recours à une autre association de locataires extérieure pour « zapper » l’association des Résidents du 10-20 Galerie de l’Arlequin opposée à la démolition, embauche d’une salariée pour réaliser une enquête sociale, appels récurrents au téléphone, menaces d’expulsion si refus des propositions de déménagements présentées, insistance pour signer une charte de relogement au plus vite ... le quotidien s’alourdit pour des locataires déjà sonnés par l’annonce de démolition faite par le maire après une soi-disant « concertation des habitants » ... qui a abouti à une décision contraire aux vœux des principaux concernés ainsi qu’aux engagements du bailleur de réhabiliter le bâtiment lors du rachat en 2014.

“Le 20 sera démoli, le 10 ... je ne peux pas promettre qu’il ne le sera pas !”

C’est ce qu’a annoncé le maire de Grenoble en réunion publique au mois de mai 2017, faisant fi de la pétition rassemblant plusieurs milliers de signatures opposées aux démolitions à la Villeneuve, (le 160 galerie de l’Arlequin est également menacé) et des promesses incessantes de co-construction démocratique. Une décision unilatérale et injuste qui répond aux exigences de l’État et des promoteurs, mais loin, très loin des intérêts des locataires.
Détruire des logements à loyers très modérés dans une agglomération pourtant déficitaire en logements sociaux (sans parler des logements très sociaux), alors que des milliers de personnes peinent à payer leurs loyers ou à trouver des logements abordables et que plus de deux mille cinq cent personnes sont à la rue est une preuve de plus du cynisme des décideurs politiques. Qui fait aussi le jeu des géants du BTP et de l’immobilier pour qui la « rénovation urbaine » de la Villeneuve -jugée très « attractive », est une formidable manne financière : reconstructions subventionnées, loyers à la hausse pour un public « solvable », rachat du foncier public à bas coût...
Le DAL soutient depuis plusieurs mois l’association des Résidents du 10-20 galerie de l’Arlequin dans leurs combats quotidiens et leurs revendications, et s’associe aux locataires et habitant.es de Villeneuve pour dire ensemble :

Non aux démolitions !
Oui aux réhabilitations pour faire baisser les charges !
Respect et justice pour les habitant.es des quartiers populaires !

Contact : droitaulogement@gresille.org
06.41.30.55.18
facebook : droit au logement 38


vendredi 15 septembre 2017

Contre la démolition du 10-20 Arlequin

 10h00 - 12h00

Les locataires du 10-20 galerie de l’Arlequin, le DAL et le collectif contre les démolitions imposées organisent une action contre la démolition du 10-20 décidée unilatéralement par le bailleur, la mairie et la métro dans le cadre d’une nouvelle opération de "rénovation urbaine" à la Villeneuve.

Des logements HLM - qui auraient dû être rénovés depuis des années risquent à nouveau être détruits alors qu’il y a un manque criant de bons logements à bas prix, et les locataires du 10-20 sont mis sous pression pour partir au plus vite et laisser les mains libres aux décideurs. Dans un contexte d’offensives massives du gouvernement contre toutes et tous et particulièrement contre les précaires et les habitant.es des quartiers populaires, la lutte est nécessaire afin de les faire reculer.“”

Rendez-vous avec de quoi faire du bruit (casseroles, sifflets, vuvuzelas etc.)

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Messagede bipbip » 30 Oct 2017, 12:10

Occupation de la mairie de Grenoble ce lundi 23 octobre 2017

Approche de la trêve hivernale : hausse du cours des expulsions !

Comme d’habitude, juste avant la trêve hivernale, la préfecture et les proprios expulsent à tour de bras ! La maison du 72 avenue Léon Blum est occupée depuis l’automne 2015.

Elle est propriété de la mairie de Grenoble, gérée par le CCAS via la MOUS (maîtrise d’œuvre urbaine et sociale ayant pour objectif l’accompagnement de personnes précaires dans l’’accès aux droits, à l’hygiène, à la santé, à la scolarisation etc. et d’œuvrer à la réduction de l’habitat précaire en favorisant les parcours individualisés d’insertion des ménages.)

Cett e maison vide avait été oubliée des services de la Mairie. « Vous avez bien fait de l’occuper. On avait oublié qu’on l’avait ! » dixit Alain Denoyelle, élu à l’Action sociale.

Ceci est à l’image de la politique de la mairie verte de Grenoble, qui comme les roses, les bleues ou les rouges œuvreront toujours en faveur de la spéculati on immobilière, de l’embourgeoisement des quarti ers populaires et du harcèlement des personnes les plus pauvres.

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Re: Droit au logement, luttes...Grenoble et (38)

Messagede bipbip » 02 Nov 2017, 16:36

Un premier compte-rendu rapide du saccage d’Ahwahnee par la police, accompagné d’une quinzaine d’interpellations

C’est l’hiver : le meilleur moment qu’ont choisi GEG (Gaz Électricité de Grenoble) et la mairie de Grenoble, qui ose encore prétendre mener une politique de « gauche », pour couper l’électricité au squat d’Ahwahnee, au 106 rue des Alliés. Une maison vide depuis plus de vingt ans, sur laquelle il n’y a pas le moindre début de projet, qui appartient à la mairie de Grenoble, déjà occupée à deux reprises, et à chaque fois expulsée par la mairie sous le règne de Michel Destot. Le texte qui suit est la narration de ce qui a pu être observé de cette opération depuis la rue des Alliés, ce lundi 30 octobre 2017.

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Re: Droit au logement, luttes...Grenoble et (38)

Messagede bipbip » 13 Nov 2017, 20:50

Rassemblement Plan Hivernal

mercredi 15 novembre 2017 à 9h15 devant le siège de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS), rue Joseph Chanrion

Alors que les températures hivernales sont là, le plan d’hébergement hivernal isérois − en principe du premier novembre au 31 mars − n’est toujours pas connu en place à la mi-novembre tandis qu’au moins 4000 personnes « dorment » dans la rue (2000 dans l’agglomération grenobloise).

Une situation qui s’est aggravée ces derniers jours avec les expulsions incompréhensibles et scandaleuses de plusieurs squats où s’étaient réfugiées et vivaient familles et jeunes précaires. Expulsions, certaines violentes, diligentées par la Métro et la mairie de Grenoble, avec le concours des forces de la police nationale.

En outre, ces jours-ci, ordre a été donné par la préfecture de ne pas laisser « s’installer » les gens sans abris − y compris des familles avec des enfants en bas âge ! −, de leur prendre leurs tentes, réchauds, vêtements, nourriture !

Sans oublier les coupures d’électricité dans des squats, laissant les occupants sans électricité ni chauffage.

Mais dans quelle société sommes-nous ? Certes, le premier responsable, c’est l’État (France : cinquième puissance mondiale) qui a l’obligation absolue d’assurer un toit à toute personne vivant sur le sol français, quel que soit son statut, munie de papier ou non. Mais toutes les autres collectivités : Métro, conseil départemental, communes... ont leur part de responsabilité et s’en dédouanent trop facilement.

Nous appelons tou·te·s les iséroi·se·s à se rassembler ce

mercredi 15 novembre à 9H15
devant le siège de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS), rue Joseph Chanrion, pour exiger :


- Une mise à l’abri immédiate de toutes les personnes et familles à la rue ou sans solution d’hébergement pérenne.
- Un vrai plan à court, moyen et long terme d’hébergement pérenne – au lieu des réponses totalement inadaptées voire indignes que sont les prises en charge hôtelières pour une durée limitée et inconnue des intéressés ce qui revient par ailleurs très cher.
- Ce plan doit comporter notamment la réquisition - c’est possible ! et prévue par la loi - des milliers de bâtiments et logements vides [10 000 dénombrés en 2016].
- L’arrêt des expulsions locatives.
- La construction de logements PLAI [Prêt locatif aidé d’intégration] à la hauteur des besoins, pour faire droit au logement pour tous et toutes.
- L’arrêt immédiat des coupures d’électricité et la gratuité des fluides pour les personnes/familles les plus précaires.

Nous vous attendons très nombreux ce mercredi 15 novembre à 9H15 rue Chanrion, pour rappeler, exiger le droit inconditionnel de toute personne à un toit, hiver comme été. Et, dans l’immédiat, que toute personne et famille à la rue soit intégrée dans le plan d’hébergement hivernal.

À l’appel de :
- Associations et collectifs : Cadre d’Action et de Soutien d’Urgence aux Précarisés (CASUP), Comité d’Information Inter Peuple (CIIP), Comité de Soutien aux Réfugiés Algériens (CSRA), La Patate Chaude, Ligue des Droits de l’Homme Grenoble et Isère, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL), Réseau Éduaction Sans Frontière (RESF) [1]
- Syndicats : Pour une Alternative Syndicale 38 (PAS38), Solidaires 38, Syndicat multi-professionnel des travailleurs sans papiers CGT.
- Soutiens : Association Demande d’Asile (ADA) et Droit Au Logement (DAL).

[1] qui n’adhère pas formellement à la CISEM, mais participe aux réunions.

https://grenoble.indymedia.org/2017-11- ... n-Hivernal
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Re: Droit au logement, luttes...Grenoble et (38)

Messagede bipbip » 05 Déc 2017, 22:06

Réquisition des locaux de l’Université pour le logement de touTEs

Les associations, syndicats, migrantEs en appelle au respect de la loi.
Alors que les températures descendent sous la barre des -5 degrés il est impossible de laisser des individus dehors !
A l’échelle nationale, plusieures villes voient également apparaître des mouvements de solidarité avec occupation par exemple : Lilles, Clermont-Ferrand ou encore Lyon.
Nous rappelons les obligations de l’Etat en matière d’hébergement, réglementé par le code de l’action sociale et des familles, notamment en période hivernale.

Les revendications sont claires :

Le relogement immédiat de manière pérenne de toutes les personnes occupant ces locaux universitaires.
Les pouvoirs publics doivent appliquer leur devoir : application des lois de réquisition de tous les logements vides pour leur mise à disposition aux personnes sans logements.
Les municipalités, l’université et la métro doivent se positionner en soutien à cette action.
Nous appelons la direction de l’Université Grenoble Alpes à démontrer sa solidarité en refusant de faire usage de la force et ne mettant en place aucune expulsion.
Le Crous doit également garantir le respect de la trêve hivernale pour les étudiantEs en résidence universitaire.

contact presse : 06 41 30 55 18 (DAL), assembleelogement@riseup.fr

premiers signataires : DAL 38, assemblée des mal logéEs, la Patate chaude, la Tambrouille, CNT educ 38, CNT superieur recherche 38, CGT FERC SUP Grenoble, UNEF Grenoble, solidaire étudiantEs, NPA JEUNES


https://cric-grenoble.info/infos-locale ... toutes-306
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Re: Droit au logement, luttes...Grenoble et (38)

Messagede bipbip » 08 Déc 2017, 21:07

Villeneuve : non aux démolitions imposées !

Hors de question de laisser passer ça : les résidents du 10-20 et le DAL organisent un premier rassemblement à 10h devant le patio.
Puis réunion publique à 16h à la salle 150, sur des motifs plus larges liés au logement/mal logement à Villeneuve.

Image

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