Front social

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Messagede bipbip » 22 Aoû 2017, 12:45

Toulouse mardi 22 août 2017

Assemblée générale estivale front social Toulouse

à 18h30, Réunion au théatre le hangar,8 rue de Bagnolet, 31100 Toulouse

Points sur les actions de la rentrée, perspectives et échange de sourire entre deux sujets sérieux.

L'ODJ traitera pricipalement des deux sujets suivants:
- La participation à l'université d'été d'ATTAC qui débute le 23 août
- La planification des 2 premières actions de septembre

https://www.facebook.com/events/259591157870756



Saint-Brieuc (22) vendredi 25 août 2017

RASSEMBLEMENT FRONT SOCIAL ET CHAMBOULE-TOUT

Face à Macron, construisons le Front social !

Fraîchement élus, Emmanuel Macron et sa majorité entendent casser notre modèle social.

Outre la banalisation de l'état d'urgence qui permettra de museler le mouvement social, le « macronisme » c'est :

- le renforcement de l'austérité avec l'annonce de 60 milliards d'économies sur le quinquennat dont 25 milliards dans la seule sphère sociale.

- la casse lourde du code du travail dans la continuité de la loi El Khomri. Se préparent un grave rabotage des droits des salarié-es conquis depuis des décennies et la quasi toute-puissance des employeurs : contrats à la carte, mise en concurrence des entreprises…, tout sera fait pour faciliter un moins-disant « compétitif », rendant notre avenir toujours plus incertain.

- la réforme de l'assurance chômage et la fin de son financement par la cotisation. Le gouvernement veut la financer àpar l'augmentation de la CSG. C'est un basculement d'ampleur qui désengage les patrons et se fait au détriment des salariés et des retraités dont plus d'un million vivent déjà sous le seuil de pauvreté.

- l'« ubérisation » de l'économie et la généralisation du salarié jetable et low cost.

- les attaques contre les Services publics avec la suppression de 120 000 fonctionnaires et coupes budgétaires…

Etudiants, privés d'emploi, salariés, retraités : tous concernés !

Ne laissons pas Macron appliquer ses mesures antisociales pilotées par le MEDEF :

le temps n'est pas à la négociation, mais à la mobilisation !

RASSEMBLEMENT

LE VENDREDI 25 AOUT À 18 H 30

PLACE DE LA GRILLE À SAINT-BRIEUC

A l'appel du Front Social Saint-Brieuc : ATTAC 22, CVA22, CNT22, Ensemble 22, France Insoumise Saint-Brieuc et alentours, UDB 22, PCF Saint-Brieuc, Solidaires 22…

https://www.facebook.com/events/1180822112023044/
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Messagede bipbip » 26 Aoû 2017, 16:14

Tract Front Social du 78

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Messagede bipbip » 27 Aoû 2017, 15:03

Appel du Front social Rouennais pour la grève du 12 septembre !


Macron a décidé de détruire encore un peu plus le code du travail. Avant la rentrée, un rassemblement est appelé à Jouy-en-Josas devant l’université du MEDEF. Les syndicats ont décidé de réagir en appelant à une manifestation et une grève interprofessionnelles le 12 septembre tout comme le Front social. Puis le 20 septembre, une nouvelle manifestation est annoncée par le Front social.


Contre la guerre sociale déclarée par Macron qui veut supprimer des droits sociaux importants pour les salarié.es et casser le Code du tavail, manifestons dans toutes les villes en France à l’appel de la CGT, SUD et du Front Social. à Rouen 10H30 cours clémenceau !

Petit aperçu des ordonnances Macron :

- Faciliter les licenciements (réduction à 2 mois pour contester son licenciement, réduire le périmètre d’appréciation à la France en cas de licenciement économique d’une multinationale permettant ainsi de l’exonérer de sa responsabilité ou de sa bonne santé financière mondiale, supprimer l’obligation de proposer des reclassements en cas de PSE…)

- Plafonner les indemnités de licenciement en imposant au juge un barème à ne pas dépasser. L’employeur pourra aussi ne plus être obligé d’énoncer le motif du licenciement dans la lettre

- Fusionner des instances représentatives du personnel qui aura pour conséquence de diminuer les moyens dédiés aux délégué.es pour agir

- Précariser le CDI en instaurant un CDI de projet

- Généraliser sur tous les sujets des accords d’entreprise qui pourront imposer des régressions de nos droits par rapport à la loi, aux accords de branche mais aussi à notre contrat de travail

- Transformer l’assurance chômage (qui donne droit à une indemnisation mensuelle allant de 24 à 36 mois) en une aide sociale à la discrétion de l’État, avec obligation d’accepter le plus rapidement possible une offre d’emploi quelle qu’elle soit.


http://a-louest.info/Appel-du-Front-soc ... tembre-171
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Re: Front social

Messagede bipbip » 31 Aoû 2017, 13:11

Pau le samedi 2 septembre 2017

La rentrée du front social

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https://www.facebook.com/FRONT-SOCIAL-6 ... 644280050/
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Messagede bipbip » 02 Sep 2017, 13:20

Grenoble samedi 2 septembre 2017

Rentrée en fanfare pour un Front Social Grenoble !

Non à l’austérité imposée jour après jours par un capitalisme bulldozer !

Après l’élan de révolte qui a soufflé contre la loi travail (et son monde) mais qui ne l’a pas abrogée, de nombreuses personnes (associations, syndicats, collectifs, individus...) s’organisent au sein de multiples luttes (logement, précarité, salariat, féminisme, antifascisme...). Aujourd’hui le « front social » [1] peut devenir un moyen de rassembler toutes ces personnes afin d’obtenir un rapport de force propice à l’émergence d’un mouvement global contre ce système qui nous enferme.

Afin de se rencontrer un journée festive, de débats et d’informations est organisée au parc Paul Mistral.

On veut mieux que ça !

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Journée festive et d’informations autour des ordonnances Macron,
spectacle et concerts en soirée


Débattons et Festoyons : seul(e)s nous subissons, ensemble nous gagnerons !

Programme (sur trois espaces, une scène et deux d’ateliers)

Il y aura deux moment autours des Loi Macron + du Front social, à 15h et à 19 heures pour s’informer et s’organiser ! mais toute la journée, il y aura aussi un village de stands et une programmation musicale, théatrale et d’ateliers/débats :
- 12h : ouverture par la Combatucada
- 13h - 19h : ateliers/débats théatre et concerts, avec à 15 h : temps commun Loi Macron + du Front social ! Vox International Théâtre Feel Fox (bluegrass / contry) Scène Flammer Mathis (Accordéon folk) mais aussi des ateliers sur le droit du travail, les contrats aidés et le service civique (ASSO - Solidaires Isère), le logement et les APL (Droit Au Logement 38) et du Théâtre forum sur les Auxiliaires de Vie Scolaire ou encore les outils de luttes (grève, etc), atelier violences policières et état d’urgence, atelier sur le syndicalisme en Amérique latine, etc.
- 19h temps commun Loi Macron + du Front social !
- 18h - 00h : concerts !
LACSE - Laboratoire d’Artistes Créateurs Sympathiques et Engagés(théâtre participatif)
La JOngle (chanson française)
Philippe Rennard (chanson française)
Session Rap avec Artivistes, Wassa, Standard
Les Trois Huit (punk)

Entrée gratuite, buvettes et snacks sur place : tous les bénéfices seront reversés à la caisse anti rép’ et caisse de grève du Front Social grenoblois.

https://grenoble.indymedia.org/
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Re: Front social

Messagede bipbip » 07 Sep 2017, 20:12

Tract du Front Social de Montreuil

Toutes et tous en grève et en manifestation le 12 septembre !

C’est bien une destruction du code du travail que nous prépare Macron avec ses « ordonnances ». Nous devons l’empêcher de dégrader encore plus nos conditions de vie et de travail en nous mobilisant massivement !

Le choix de Macron est très clair : mettre un maximum la pression sur les salariéEs pour transformer les patrons en maîtres absolus. Cela passe notamment par :

◾Des licenciements sans justification et à bas coût

◾Une extension sans précédent des contrats précaires, notamment au travers des « contrats de chantier »

◾Des possibilités nouvelles pour modifier le contrat de travail en cours de route (rémunérations, heures de travail, lieu de travail)

◾Des « accords » collectifs conclus sans, voire contre, les syndicats

◾L’affaiblissement plus généralement de toute forme de contre-pouvoir dans l’entreprise.

Avec Macron, licencier sans justification vaut vraiment le coup !

Jusqu’à présent les patrons craignaient de devoir aller au tribunal des Prud’hommes sans trop savoir si le coût allait être élevé. Ce qui était quand même un petit frein à l’arbitraire et à la mauvaise foi. Désormais virer unE salariéE sans justification valable aux yeux de la loi va être beaucoup plus facile : les vices de forme ne seront plus sanctionnés et le tarif, connu d’avance, est particulièrement intéressant.

Le minimum d’indemnisation est réduit de moitié : trois mois au lieu de six mois pour unE salariéE ayant deux ans d’ancienneté. Et surtout il y a désormais un plafond : après dix ans d’ancienneté, le maximum d’indemnité sera de dix mois, alors qu’il pouvait en atteindre vingt précédemment.

Le patronat ne s’y est pas trompé, il a applaudi des deux mains !

Avec Macron, un patron pourra licencier en masse, « d’un commun accord »

On connaissait déjà les « ruptures conventionnelles » au niveau individuel. Mais là, il s’agit de toute autre chose : des plans collectifs de rupture « d’un commun accord » qui permettent au patron de contourner la procédure de licenciement inscrite dans la loi. Il suffira juste de faire pression et d’écarter les syndicats récalcitrants pour trouver le soi-disant « accord » échappant à toute règle. Pratique, non ?

Avec Macron, la défense collective des salariéEs sera encore réduite

Le « dialogue social », les « partenaires sociaux », c’est le baratin qu’on nous sert dans les médias. Dans les entreprises, c’est une autre chanson. Ainsi les différentes instances collectives destinées à défendre les salariéEs (déléguéEs du personnel, comité d’entreprise, comité d’hygiène et de sécurité) sont fusionnées afin de réduire considérablement les moyens dont disposent les syndicats.

Avec Macron, la loi on s’assoit dessus

C’est le principe de « l’inversion des normes ». Normalement un accord d’entreprise ne peut pas être inférieur à ce qui est prévu dans une convention collective et celle-ci ne peut pas être en-dessous de ce que prévoit la loi. Là c’est l’inverse qui est prôné dans presque tous les domaines. Au final, c’est comme s’il y avait un code du travail différent par entreprise.

Une loi « équilibrée » ? Non, 100 % patronale !

Macron nous explique que pour créer des emplois, il faut faciliter les licenciements. La bonne blague ! Cela servira surtout à augmenter les profits des actionnaires.

Mais on nous explique que les profits d’aujourd’hui sont les emplois de demain. Ah bon ? Cela fait trente ans que les profits sont au plus haut et le chômage de masse aussi. Et c’est de pire en pire : 41 milliards de bénéfice pour les entreprises du CAC 40 au premier semestre 2016 et 50 milliards au premier semestre 2017 ! Des sommes que l’on retrouve dans la finance et dans la spéculation, pas dans la création d’emplois.

Stopper ce gouvernement avant qu’il ne soit trop tard

Diminuer l’ISF pour les plus riches et diminuer les APL pour les plus pauvres, c’est la justice selon Macron. Normal pour un président qui a déjà dépensé 23 000 euros de maquillage en trois mois. Le monde des riches, c’est le sien !

Mais après le code du travail réduit en miette, c’est une loi de destruction des retraites qui est prévue pour 2018. Si on ne l’arrête pas à temps, ce sera pire demain. D’autant plus que ce sont aussi nos libertés et la démocratie qui sont attaquées avec un « état d’urgence permanent ».

Le Front Social Montreuil

S’unir pour ne plus subir !


Le Front social est une coordination qui existe désormais partout en France avec ses comités locaux. Elle est composée de syndicats, associations, collectifs, médias alternatifs, de militantEs, de femmes et d’hommes qui veulent construire la riposte à la politique libérale du président Macron et la convergence des luttes.


http://www.anti-k.org/2017/09/06/tract- ... montreuil/
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Re: Front social

Messagede Béatrice » 08 Sep 2017, 18:36

Constitution d'un Front Social dans le 04, à l'issue d'une AG unitaire qui s'est tenue aux MEES le 6 septembre dernier.

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« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: Front social

Messagede Pïérô » 10 Sep 2017, 03:21

Le Front social 37 appelle à une AG juste après la manif du 12 septembre, place Anatole France

Puis jeudi 14 septembre à 18h au bar le vel'pot, place Velpeau, à Tours
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Re: Front social

Messagede bipbip » 11 Sep 2017, 11:06

Tract Front social

EN AVANT CONTRE MACRON ET SES ORDONNANCES !

RETROUVONS-NOUS POUR DÉCIDER DES SUITES DU MOUVEMENT :

NOUS SOMMES AU RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE


Les ordonnances sont annoncées et elles sont conformes aux exigences du patronat et la finance… c’est la destruction totale du code du travail. Il prétend que c’est dans l’intérêt de l’emploi, mais il licencie en même temps 150 000 contrats aidés.

Mais il n’y a pas que cela que Macron veut détruire :
la protection sociale avec 5 euros de moins par mois pour l’APL pour aller à sa suppression totale ; destruction de la Sécurité sociale par la fin des cotisations en faisant croire à un geste fort en direction des salariés alors qu’en réalité c’est un piège total; attaques contre la protection chômage avec moins d’indemnités moins longtemps ; hausse des impôts pour les pauvres avec la CSG frappant des millions de retraités et de fonctionnaires ; destruction programmée du Smic avec un comité d’experts créé
le 23 août pour travailler à sa disparition ; baisse des budgets des services publics, vague de privatisations, fin de l’accès des plus
démunis à l’université…

Cette fois-ci, les puissants veulent à l’aide de leur marionnette élyséenne, parachever plus de 30 ans de régressions sociales par la destruction de notre modèle social qui concerne tout le monde.

UN FRONT SOCIAL ET SYNDICAL UNI…

… c’est notre seule arme pour faire face à la guerre de classes organisée par la finance Alors maintenant l’avenir de ce que nous avons de plus précieux dépend de notre capacité à nous unir, salariés, retraités, jeunes, sans emploi, précaires, contrats aidés et licenciés.
Pas question de nous laisser diviser entre précaires, contrats aidés et salariés. Pas question de laisser des querelles de boutiques ou d’égos nous la jouer au plus fort. Pas question de laisser des combattants sur le côté parce que la tête de leur structure se couche.
C’est un front unifié de toutes nos forces et de nos luttes que nous devons construire.
Macron et ses médias vont accentuer la division. Ils ne vont cesser de parler de désaccord entre leaders. Tous les moyens vont être mis en œuvre mais nous sommes des millions… Nous n’en avons rien à faire ; notre vie est en jeu et nous savons que c’est à partir de l’unité des pauvres que naît l’enfer des riches. Nous n’avons plus le choix.

Cette fois ci, c’est eux ou nous !

C’est dans la rue que va se jouer notre avenir, c’est à la rue à décider

REPRENONS L’INITIATIVE !


Une journée, voire deux ne suffiront pas. Nous le savons tous.
Alors, du 12 au 22, multiplions les initiatives et construisons notre unité, un front social et syndical uni pour bloquer totalement leur économie.
Affirmons haut et fort nos revendications, nos valeurs contre leur monde. Lançons la bataille pour des embauches massives avec la réduction du temps de travail en commençant par les contrats aidés ; lançons la bataille de fortes augmentations de salaires pour tous ; affirmons la solidarité entre nous tous en protégeant la Sécurité sociale contre la destruction des cotisations sociales.

Le 12 septembre doit être le début de la contre offensive sur tous les terrains, sociaux, moraux, politiques… Construisons le tous ensemble.

La peur va changer de camp, l’arrogance du système n’a que trop duré !




La lettre d’information du Front Social N°92
dimanche 10 septembre 2017

LE FRONT SOCIAL : S’UNIR POUR NE PLUS SUBIR

LE CHEMIN DE LA VICTOIRE EST OBLIGATOIRE… COMMENT ?

Plus Macron se prend pour Napoléon, plus il chute dans l’opinion. Il veut passer au Kärcher tout ce qui est social, et ça beaucoup ont compris ce qu’était son programme de destructions libérales.Donc ? Le chemin de la victoire est obligatoire… Comment ?

1/ Ne pas reproduire la méthode des échecs précédents, c’est-à-dire tout décider d’en haut et éviter l’affronte- ment avec le pouvoir au profit d’un calendrier répétitif et épuisant. C’est pour tant ce qui s’est passé contre la loi El Khomri, alors qu’elle était condamnée par l’opinion. Ce qui fait que son auteur, Macron, a été élu ! Un comble…

2/ Ne pas reproduire la méthode de l’élection présidentielle qui a consisté à faire croire qu’un homme providentiel incarnait à lui seul toutes les solutions à la misère nationale. À ce jour, l’Insoumis a branché sa pompe aspirante sur le mouvement social naissant. Non pas que les insoumis sont des ennemis, non, ce sont pour beaucoup des amis. Mais nous, nous construisons un mouvement social pour gagner, pas pour préparer les prochaines élections.

3/ Comment gagner ?

Les assemblées de manifestants, de grévistes, doivent décider des actions pour construire le mouvement, et ce dès le soir du 12 septembre.

Tous ceux qui se déclarent contre et la loi XXL et contre la destruction sociale, comme celle des contrats aidés, doivent immédiatement se mettre autour d’une table et proposer aux assemblées de manifestants des actions communes.

Aller jusqu’au bout ! Non au baroud d’honneur, non au tourisme urbain promenant à répétition les manifestants dans tous les coins de la ville, oui à une manifestation nationale à Paris qui exige le retrait de la loi XXL et des mesures anti-sociales.

Déclencher la grève. Seule la grève est la preuve de la détermination du mouvement. Vu le chômage et la pré- carité, tous ne peuvent plus faire grève sauf à perdre leur emploi. C’est pourquoi, inévitablement, des secteurs tireront les autres. Mais que ces locomotives donnent le signal et chargent le charbon de la grève.

Annoncer clairement que c’est Nous ou Macron.

Nous, et nos besoins immédiats d’emploi, de salaire, de santé, de protection sociale,

nous sommes incompatibles avec le dictateur libéral, dont l’infâme nom est Macron.

LE 12 SEPTEMBRE, L’HEURE DE LA MOBILISATION, PARTOUT EN FRANCE !

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Re: Front social

Messagede Pïérô » 12 Sep 2017, 02:17

Front Social Toulouse

Ils veulent notre peau... Ripostons ! Toutes et tous en grève le 12 septembre et après

Le gouvernement veut passer le monde du travail et la majorité de la population à l’huile bouillante pour tenter d’annihiler toute velléité de résistance ! Le projet de loi d’habilitation fixe le cadre pour remettre en cause les droits des salarié-e-s, c’est sans précédent ! Ce projet, s’il entre en vigueur signifie l’insécurité sociale et encore plus de précarité pour tous-tes : salarié-e-s, fonctionnaires, chômeurs-euses, jeunes, étudiant-e-s et retraité-e-s dans tous les aspects de la vie quotidienne : travail, logement, santé, éducation...

Services Publics

Au programme : 120 000 suppressions de postes à l’hôpital et dans la territoriale, à nouveau un gel des salaires et des carrières, augmentation de la CSG, non remplacement d’un fonctionnaire sur 3 qui part à la retraite, disparition de missions de service public, augmentation des tarifs des services publics pour les usagers-ères, remise en cause de la représentation syndicale des fonctionnaires en affaiblissant le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) notamment.

Logement

Le programme du gouvernement ? Dormir et vivre dans des conditions insalubres ou dans la rue !
Baisse des APL avec sa réduction de cinq euros par mois et par allocataire ! Alors que le loyer est le premier poste de dépense !
Baisse des autres aides au logement comme les ALS (aide au logement à caractère social) et l’ALF (aide au logement à caractère familial) ! Un manque criant de logements sociaux et de plus en plus de sans-logis ou mal-logé-e-s, c’est 15 220 expulsions qui ont été recensées en 2016.
Une solution simple serait de baisser immédiatement les loyers et généraliser leur encadrement. Ou bien taxer les profits immobiliers qui étaient de 36 milliards d’euros en 2015 ! Mais pour cela il ne faudrait pas être le représentant politique du patronat !

Code du travail

Assouplissement des règles de licenciement qui permettront aux employeurs de virer des salarié-e-s sans difficultés et au moindre coût.
Contrat de travail : extension du contrat de mission, donc des salarié-e-s jetables en fin de mission. De fait le CDI n’existe plus puisque le patron peut licencier à loisir sans que cela lui coûte grand-chose, étant donné que les indemnités seront plafonnées, à la baisse bien sûr !
Suppression du bornage horaire du travail de nuit au mépris de la santé des travailleurs-euses.
Organisation des rythmes de travail, salaires, période d’essai, durée journalière pourront être imposés au niveau de l’entreprise. En cas de désaccord, le-la salarié-e ne peut s’opposer à l’accord conclu au niveau de l’entreprise. Le patron trouvera dans de nombreux cas quelqu’un pour signer n’importe quoi des deux mains. Si le-la salarié-e refuse ne serait-ce qu’un point de l’accord, il-elle est licencié-e sans compensation.
Pénibilité : le patronat demande à pouvoir exploiter les salarié-e-s au prix de leur santé sans avoir à rendre de compte ni à devoir investir dans la prévention des risques au travail.
La fusion des instances va fragiliser l’action du CHSCT qui jusqu’alors était la seule instance contraignante

Retraites

Augmentation de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) pour tous-tes qui impactera les retraites. Même le minimum vieillesse est concerné ! Parce que Macron veut en demander toujours plus aux plus pauvres, les retraité-e-s ne seront pas épargnés.
Pire encore, sa réforme des retraites ! Des cotisations inégales. Et lorsque vous voulez partir en retraite, vos cotisations seront divisées par votre espérance de vie. Espérance vie qui augmente !
Sans déguisement, c’est une augmentation de l’âge de départ à la retraite. 62 ans en serait le minimum. Perte du compte pénibilité. Un avenir peu enviable pour tous-tes.

Enseignement supérieur

Une fac pour les élites et sélective, voilà ce que veut ce gouvernement ! C’est 331 millions d’euros en moins dans le budget de l’enseignement supérieur. En détruisant petit à petit l’ouverture à l’université, les gouvernements successifs, avec Macron pour achever tout ça, on se retrouve avec des facultés d’élites d’un côté et des facultés poubelles de l’autre : un vrai système universitaire à l’américaine pour les riches !
À la rentrée 2017, c’est 87 000 lycéen-nes qui se retrouvent sans affectation pour leur fac, de nombreuses formations faisant l’objet de tirage au sort via l’application en ligne Admission Post-Bac. De même pour les étudiant-e-es en master 1, la sélection est appliquée et les capacités d’accueil ont été fortement réduites, et ce volontairement !

Santé

22 000 suppressions de postes dans les hôpitaux alors qu’ils sont déjà sur-chargés et que les personnels ont déjà du mal à soigner dans de bonnes conditions l’ensemble des patient-e-s !
Privatisation de tout ou partie d’hôpitaux aujourd’hui publics. Oui, des cliniques privées dans des hôpitaux publics. Fermeture de service et suppression de postes. Les fonctionnaires sont aussi infirmières, aides-soignantes, kinésithérapeutes...
Dans le privé, l’exemple de la maison de retraite « Les opalines » est loin d’être un cas isolé concernant les conditions innacceptables d’accueil des retraité-e-s ! Les soignant-es et leurs patient-e-s n’ont pas fini de se battre pour leur dignité.

Ces mesures, contrairement à ce qui est annoncé, ne vont pas favoriser l’emploi mais étendre la précarité à l’ensemble du monde du travail et de la majorité de la population dans tous les aspects de la vie quotidienne ! Ils nous promettent un appauvrissement général et une vie d’esclave au profit d’une minorité qui accapare déjà la plupart des richesses. Cette minorité que le gouvernement gave encore en diminuant l’impôt sur les sociétés et en supprimant l’impôt sur les grandes fortunes !
Trop c’est trop !!! Nous qui produisons tout, nous sommes des millions et c’est cela qui fera la différence. Notre arme la plus efficace pour répondre à la guerre macronienne et faire battre en retraite ce gouvernement, c’est la mobilisation par la grève massive et déterminée !

Toutes et tous en grève le 12 septembre et après, toutes et tous dans la rue !
Cette date doit être le point de départ d’une lutte d’ampleur !

Assemblée Générale ouverte
à la fin de la manifestation du 12 septembre

Prochaine AG du Front Social Toulouse
mardi 19 septembre à 18h au CASC
10bis rue du Colonel Driant


http://iaata.info/Ils-veulent-notre-pea ... -2183.html
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Re: Front social

Messagede Pïérô » 12 Sep 2017, 02:53

Après le 12 septembre, on continue !

• Mardi 12 septembre 18h - salle L. Jouhaux, 67 rue Turbigo : AG île-de-france
• Mercredi 13 septembre 19h - salle E. Henaff 85 rue Charlot : meeting de lutte

Nous sommes au rendez-vous de l'histoire

Les ordonnances sont annoncées et elles sont conformes aux exigences du patronat et la finance... c'est la destruction totale du code du travail. Il prétend que c'est dans l'intérêt de l'emploi, mais il licencie en même temps 150 000 contrats aidés.

Mais il n'y a pas que cela que Macron veut détruire : la protection sociale avec 5 euros de moins par mois pour l'APL pour aller à sa suppression totale ; destruction de la Sécurité sociale par la fin des cotisations en faisant croire à un geste fort en direction des salariés alors qu'en réalité c'est un piège total ; attaques contre la protection chômage avec moins d'indemnités moins longtemps ; hausse des impôts pour les pauvres avec la CSG frappant des millions de retraités et de fonctionnaires ; destruction programmée du Smic avec un comité d'experts créé le 23 août pour travailler à sa disparition ; baisse des budgets des services publics, vague de privatisations, fin de l'accès des plus démunis à l'université...

Cette fois-ci, les puissants veulent à l'aide de leur marionnette élyséenne, parachever plus de 30 ans de régressions sociales par la destruction de notre modèle social qui concerne tout le monde.

Un front social et syndical uni...

... c'est notre seule arme pour faire face à la guerre de classes organisée par la finance

Alors maintenant l'avenir de ce que nous avons de plus précieux dépend de notre capacité à nous unir, salariés, retraités, jeunes, sans emploi, précaires, contrats aidés et licenciés.

Pas question de nous laisser diviser entre précaires, contrats aidés et salariés. Pas question de laisser des querelles de boutiques ou d'égos nous la jouer au plus fort. Pas question de laisser des combattants sur le côté parce que la tête de leur structure se couche.

C'est un front unifié de toutes nos forces et de nos luttes que nous devons construire.

Macron et ses médias vont accentuer la division. Ils ne vont cesser de parler de désaccord entre leaders. Tous les moyens vont être mis en œuvre mais nous sommes des millions... Nous n'en avons rien à faire ; notre vie est en jeu et nous savons que c'est à partir de l'unité des pauvres que naît l'enfer des riches. Nous n'avons plus le choix. Cette fois ci, c'est eux ou nous !

C'est dans la rue que va se jouer notre avenir, c'est à la rue à décider

Reprenons l'initiative !

Une journée, voire deux ne suffiront pas. Nous le savons tous.

Alors, du 12 au 22, multiplions les initiatives et construisons notre unité, un front social et syndical uni pour bloquer totalement leur économie.

Affirmons haut et fort nos revendications, nos valeurs contre leur monde. Lançons la bataille pour des embauches massives avec la réduction du temps de travail en commençant par les contrats aidés ; lançons la bataille de fortes augmentations de salaires pour tous ; affirmons la solidarité entre nous tous en protégeant la Sécurité sociale contre la destruction des cotisations sociales.

Le 12 septembre doit être le début de la contre offensive sur tous les terrains, sociaux, moraux, politiques... Construisons le tous ensemble.

La peur va changer de camp, l'arrogance du système n'a que trop duré !

En avant contre Macron et ses ordonnances !

Retrouvons-nous pour décider des suites du mouvement :
• Mardi 12 septembre 18h - salle L. Jouhaux, 67 rue Turbigo : AG île-de-france
• Mercredi 13 septembre 19h - salle E. Henaff 85 rue Charlot : meeting de lutte

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Re: Front social

Messagede bipbip » 14 Sep 2017, 15:13

Lyon
Communiqué de l’assemblée de lutte de Lyon/Front social réunie à la bourse du travail suite à la manifestation du 12 septembre

Dans la rue comme dans nos boîtes, la solidarité est notre arme face au patronat

L’assemblée réunie ce jour à la bourse du travail de Lyon se félicite du succès de la manifestation malgré les tentatives de la police, bras armé du capital, de scinder la manifestation.

Plus d’une dizaine de bléssé.e.s sont à déplorer ainsi qu’au moins trois interpellations injustifiées.

Les forces de l’ordre se sont montrées particulièrement et gratuitement violentes, usant de gaz lacrymogènes et de coups de matraques après moins de cinq minutes de manifestation.

En dépit de l’attitude d’une partie du service d’ordre, nous saluons les nombreux/ses militant.e.s qui sont resté.e.s pour soutenir les personnes nassées sans raison. En effet, la plupart des manifestant.e.s syndiqué.e.s ou non, organisé.e.s ou non, n’ont pas cédé à cet odieux chantage policier et ont montré une solidarité finalement victorieuse.

Il nous appartient désormais de poursuivre, augmenter et radicaliser cette lutte légitime contre les ordonnances, contre la normalisation de l’Etat d’urgence, contre la casse du service publique et toutes les mesures du capital qui viennent détruire nos conditions de vie et briser les solidarités.

Nous invitons chacun.e.s à commencer la grève et à venir soutenir chaque initiative de lutte.

Sur les piquets de grève, à pôle emploi, dans les bahuts et les facs, reprenons en main nos outils de travail, d’étude et de vie !

P.-S.
Prochains rendez-vous :
- 20 septembre - 18h : assemblée générale à la bourse du travail
- 21 septembre : grève et manif


https://rebellyon.info/Dans-la-rue-comm ... s-la-18166


Paris

Compte-rendu de l’Assemblée des Fronts Sociaux IDF (12/09)

Le 12 septembre, une AG avait été appelée par les Front Sociaux d’Île-de-France à l’annexe de la Bourse du Travail (67 rue de Turbigo). Celle-ci a réuni une centaine de personnes entre 18h et 20h. Voici un compte rendu partiel et subjectif.

L’AG a commencé vers 18h30 avec des prises de parole libre touchant à la manifestation (réussie) et à la nécessité d’engager des blocages et des grèves. Un peu avant 19h, la salle Léon Jouhaux est pleine : syndicalistes, étudiant.e.s, autonomes, et militant.e.s divers écoutent les orateurs qui se succèdent au micro.

La proposition d’effectuer une couverture par périscope a été refusée par un certain nombre de participant.e.s, qui ont demandé à ce que soit rendu public un compte rendu écrit.

Quelle place pour le Front Social dans la manifestation ?
L’un des premiers point posé concerne la place du Front Social dans la manifestation. En tête de cortège, comme ce fut le cas pour un certain nombre - on a pu apercevoir une banderole "fronts sociaux - tous pour tout" ? Ou dans le cortège syndical ? Les défenseurs de l’idée d’une présence dans le cortège de tête ont avancé que le Front Social ne peut se détourner de la vitalité et de la dimension politique/révolutionnaire portée par ce cortège. Une étudiante a également témoigné de la difficulté pour le cortège étudiant de tenir ses participants sur la place de la Bastille pendant plus d’une heure dans l’attente d’un départ du cortège. La question s’est alors posée : rejoindre le cortège du Front Social, ou le cortège de tête ? Beaucoup de tergiversation pour au final perdre pas mal de celleux qui avaient fait le déplacement jusqu’à Bastille.

Il a été opposé à la proposition d’intégrer de façon unitaire le cortège de tête le risque pour de nombreux syndicalistes de se brouiller avec leur syndicat et, plus grave, de ne pas être en mesure de mobiliser leurs collègues s’il était question de rejoindre le cortège de tête ; malheureusement, l’intervenant n’a pas précisé les raisons de ce rejet. Une autre position consistait à dire que le Front Social pouvait être partout dans la manifestation.

Quelques propositions
Un consensus a émergé sur l’idée de travailler à la mobilisation durant les jours qui précèdent le 21 septembre et, par la suite, travailler au blocage du pays, le seul moyen de faire plier le pouvoir. Sur ce point, de nombreuses propositions ont été faites : des appels à la grève et à manifester le 21, une nouvelle AG le 21 au soir, des actions de blocage, la construction d’un calendrier commun, le soutien aux piquets de grèves (notamment du côté des cheminots), la création de comités d’action et une présence active et massive sur les réseaux sociaux. Il a été dit à plusieurs reprises que le travail à effectuer durant les prochains jours consistait à parler dans son entourage le plus proche, sur son lieu de travail ou son syndicat pour donner à cette mobilisation un caractère politique et unitaire : développer un discours en mesure de convaincre chaque secteur/lutte à sortir de son isolement. Il a également été demandé de construire un outil informatique (et donc une équipe) en mesure de donner plus de consistance au travail réalisé par la page Facebook Luttes invisibles.

Les étudiants
Un étudiant a proposé d’organiser de grosses actions telles qu’une nouvelle manifestation dès le jeudi 14 septembre, ce qui n’a pas fait consensus. "Évitons la précipitation" lui a-t-on répondu, notamment du côté des autres étudiants présents qui ont rappelé que les cours n’ont toujours pas repris et qu’un travail d’explication et de mobilisation reste à faire. Plusieurs étudiants se succédant, on a pu avoir plusieurs témoignages et points de vue sur une mobilisation qui ne fait que débuter. Si elle n’a réuni qu’une soixantaine de personne, l’AG de Paris 8 (Saint Denis) a été réussie et laisse augurer un mouvement bien deter sur la fac - une prochaine AG est prévue le 19 septembre. Un autre étudiant a posé la question de la légitimation de la grève et des actions de blocage auprès des plus jeunes. Selon lui, des références actuelles telles que certains youtuber (par ex Usul) parlent aux étudiants qui, bien que d’accord sur les idées, ne sont pas familiers avec l’action. Sur ce point une demande de formation des étudiants mobilisés par les personnes plus expérimentés a été formulée.

Fin de l’AG
À partir de 20h, les interventions se sont succédées sur différents thèmes, tels que la solidarité avec les populations du Sud qui subissent l’exploitation des multinationales et dont les conditions de travail constituent un modèle qui vise à être introduit progressivement dans nos sociétés. On a également parlé de la destruction de postes dans la fonction publique, la nécessité de construire l’unité des prolétaires face à l’hydre capitaliste… Une proposition de tract pour le 21 septembre n’a pas pu faire l’unanimité. Elle a par ailleurs provoqué l’intervention d’une personne qui a demandé à ce qu’une discussion sérieuse soit développée sur la question du travail (il a invité les personnes intéressées à le rejoindre hors de la salle). Puis les interventions ont repris et progressivement, la salle s’est vidée. Je suis moi-même allé prendre l’air. Plus tard, j’ai appris qu’il avait été proposé une campagne en direction et avec les deliveroo et qu’un équipe s’était attelée à la rédaction d’un tract.

Voici quelques dates récupérées à l’AG :

13 SEPTEMBRE - 19h - BOURSE DU TRAVAIL
Meeting du Front Social, salle Eugène Henaff, 85 rue Charlot - 75003)

13 SEPTEMBRE - 18H - Ivry (CSA - Le Vaydom)
Interlude Interlutte - Soirée de convergence des luttes (37 rue Marceau)

13 septembre - 17H - Place Bernstein (75012)
Rassemblement contre les Jeux Olympiques et le Grand Paris de la spéculation

13-16 septembre - Saint Denis
Colloque Penser l’émancipation à l’Université Paris 8 - Saint Denis

15 SEPTEMBRE - 18H - MONTREUIL
Concert de soutien aux prisonniers de la guerre sociale à la Parole Errante

18 SEPTEMBRE - rentrée des facs

19-22 SEPTEMBRE - 13H - TGI de PariS
Procès de la voiture de police brûlée Quai de Valmy

2O SEPTEMBRE - 18h - Bourse du Travail
Impasse de l’ubérisation : quelles solutions ? (Salle Ambroise Croizat)

21 SEPTEMBRE - 9h - TGI de Paris
Procès des rafles - soutien à Houssam

Un étudiant participant au Front Social 75.


http://paris-luttes.info/compte-rendu-d ... e-des-8676
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Re: Front social

Messagede bipbip » 16 Sep 2017, 18:52

Front social : et maintenant ?

Loi Travail Front social : et maintenant ?

Il suffira d’un rien. Un souffle court, sur une brindille mal calcinée, pour que le mouvement prenne de l’ampleur. Certes, cette première journée d’action contre les ordonnances sur la loi Travail ne s’est pas mal soldée pour le gouvernement. Mais Emmanuel Macron, qui, depuis Saint-Martin, a suivi minute par minute l’évolution de la situation, était loin de fanfaronner. 60 000 manifestants à Paris, selon la CGT, un jour de semaine, alors que le front syndical est divisé, ça n’est pas anecdotique. C’est à peine moins que la plus grosse manifestation contre la loi El Khomri.

Fainéant

Les Français se sont mobilisés. Contre la loi Travail mais pas uniquement. Jean-Luc Mélenchon, qui défilait à Marseille, a su agréger les raisons de la colère : réforme de l’ISF, suppression d‘une partie des emplois aidés, baisse des APL… Emmanuel Macron a même offert, il y a quelques jours, cadeau, ce slogan repris en masse : «Je suis un fainéant» ou encore «Mon ennemi c’est la fainéance». Parmi les manifestants, des opposants de toujours mais aussi des orphelins du macronisme. Des électeurs de gauche séduits par le candidat et déçus par le président qui veulent se faire entendre, et espèrent que l’Elysée, sous la pression, tirera enfin la barre à gauche.

Le locataire de l’Elysée semble avoir entendu. Déplacement à Toulouse pour parler logement social, mise en œuvre de la PMA pour tous… Depuis lundi, les symboles, chers à la gauche, sont de sortie. Dans les prochains jours, le gouvernement va, sans aucun doute, continuer à déminer le terrain, tenter d’apaiser la colère. Car l’exécutif sait que le calme est précaire. Qu’il tient à rien. Une déclaration malvenue du chef de l’Etat ou de l’un de ses ministres, une négociation qui dérape avec l’un des syndicats, et l’incendie se propagera à nouveau. D’autant que Jean-Luc Mélenchon, qui a beaucoup à perdre dans la bataille, va faire feu de tout bois.

Mélenchon en embuscade

Le leader de La France insoumise ne peut, en effet, se permettre d’échouer. Il défend l’idée, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, que ce dernier ne serait pas légitime, qu’il aurait été choisi par défaut pour contrer la progression de Marine Le Pen, mais que les Français, au fond, n’en veulent pas. Il martèle qu’Emmanuel Macron ne terminera pas son quinquennat. Mais si Jean-Luc Mélenchon n’est pas suivi dans la rue, ses déclarations seront ramenées au rang d’incantation. Ses adversaires politiques auront tôt fait de souligner sa solitude : parle-t-il au nom du peuple ou en son nom propre ?

D’ici le 23 septembre, il va donc, à n’en pas douter, chercher les sujets de contestation et défourailler à tout va. Tenter, par exemple, d’agréger les retraités qui sont remontés contre la hausse de la CSG. Le gouvernement ne peut donc se permettre aucun écart. D’autant que couve également, en douce, la contestation étudiante.

Le risque étudiant

La FSU – syndicat puissant dans l’Education – était, hier, de la partie. Les étudiants, en colère après la baisse des APL et les ratés du système APB, pourraient se joindre au mouvement. C’est la grande crainte du gouvernement qui sait que l’on ne sait jamais jusqu’où peut aller un mouvement étudiant. Le souvenir des manifestations contre la loi Devaquet est encore bien présent dans toutes les mémoires des têtes pensantes de la République.

Emmanuel Macron va donc devoir faire preuve, dans les prochains jours, d’une prudence de Sioux. Exit les sorties sur les «fainéants» et autres «illettrés». Proscrites les nouvelles annonces de rigueur budgétaire…

Nouvelle baisse des APL ?

D’ailleurs, cette information sortie hier, qui indique que le gouvernement planche sur un projet visant à baisser les APL de près de 60 euros dans le parc HLM en échange d’une baisse de loyer équivalente, n’est pas forcément la bienvenue.

Finalement, la chance d’Emmanuel Macron est de n’avoir à affronter aucune contestation parlementaire et d’avoir atomisé des partis politiques aujourd’hui sans voix. La contestation de la rue n’est donc que peu relayée dans l’hémicycle et dans les médias. Seule La France insoumise donne de la voix sans que le PS et les LR, toujours en réanimation, n’y fassent écho. Et heureusement, car sans députés aguerris et un parti en pleine construction, En Marche aurait bien du mal à riposter.

Premier des grands chantiers

Or Emmanuel Macron ne peut pas se permettre de rater cette bataille. Car, contrairement à François Hollande avec la loi El Khomri, la réforme du Code du travail n’est pas son dernier chantier. Bien au contraire, il s’agit pour le chef de l’Etat du premier dossier explosif de son mandat. Attendent, sagement rangés dans des cartons, les dossiers de la formation professionnelle, de l’assurance chômage et des retraites…

Voilà pourquoi le président a pris tant de pincettes avec les syndicats durant la première phase de consultation. Multipliant les négociations bilatérales et jamais multilatérales… Car, si la gauche syndicale et mélenchoniste réussit son pari d’agréger les luttes, si la contestation s’amplifie, c’est toute la capacité d’Emmanuel Macron à réformer qui sera mise en doute. Durablement.

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Re: Front social

Messagede Pïérô » 20 Sep 2017, 00:25

LE 21 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE CONTRE LA RÉGRESSION SOCIALE !

Le #FrontSocial appelle, partout en France, à mobiliser largement les salariés, retraités, jeunes… et réussir la mobilisation du 21 septembre contre la politique de Macron.

A Paris, le rendez-vous du Front Social se tiendra à 12h30, angle du boulevard du Montparnasse et angle du boulevard Raspail.
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Re: Front social

Messagede bipbip » 21 Sep 2017, 20:35

Tract du Front Social distribué aux manifestations du 21.09

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