Grève chez Derichebourg: «On demande simplement à être payés!»
C’est une première. Ce vendredi, une vingtaine de salariés de Derichebourg, une multinationale spécialisée dans le nettoyage et l’entretien, ont cessé le travail pour exiger le paiement de toutes les heures travaillées.
Sale temps pour le spécialiste de la propreté. Une vingtaine de salariés de l’agence croisienne Derichebourg, qui emploie dans la métropole 280 personnes, se sont mis en grève ce vendredi matin. En cause,des retards perpétuels de paiement depuis un an et demi, date à laquelle la boîte familiale Miroir 2 000 a été rachetée par la multinationale qui emploie 33 000 personnes dans 14 pays.
Certains font le ménage dans des entreprises, d’autres entretiennent des espaces verts, et puis il y a ceux qui font du « multiservices » comme ils disent. Beaucoup se lèvent tôt et, après une longue pause, reprennent le travail quand les bureaux se vident. « On travaille comme des chiens de 5 h à 19 h et ils nous paient comme ils ont envie », peste Brahim.
« Tous les mois la direction nous raconte la même chose, qu’on va être régularisés, mais ça ne vient pas », poursuit un autre salarié. « On demande simplement à ce que nos heures soient payées », synthétise le délégué syndical CGT Francis Crombez.
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