Nuit Debout

Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 18 Aoû 2016, 15:18

Nuit debout : Des hauts et débats

Réappropriation démocratique de l’espace public pour certains, idéalisme rêveur ou carrément menace pour la République pour d’autres, le mouvement citoyenniste Nuit debout n’a pas réellement pesé dans le mouvement contre la loi Travail. Mais, localement, il a pu réserver quelques bonnes surprises.

L’appel à une « Nuit debout » à Paris, le 31 mars, avait été lancé par le journal de François Ruffin, Fakir : après la manif, on ne rentre pas chez nous, et on occupe la rue. Quelques jours plus tard, l’idée avait essaimé – de façon très inégale – dans l’Hexagone, l’occupation des places démontrant un véritable potentiel de décloisonnement des composantes du mouvement social.

Le refus de l’étiquetage politique ou syndical a ouvert la porte à des personnes peu ou pas militantes et non affiliées, qui venaient là partager leur colère. De plus, l’esprit général horizontaliste, le rejet unanime des porte-parole et des élu-es, ont alimenté des discussions critiques parfois intéressantes sur le parlementa­risme et l’État. Cela a localement donné lieu à des actions spectaculaires, décidées collectivement et mises en œuvre dans la foulée : « On va prendre l’apéro chez Valls ? Allez hop ! C’est parti ! »

Enfilade de monologues

Mais Nuit debout ne fait pas tout. D’abord, l’occupation permanente, y compris la nuit, reste hors de portée de la plupart des salarié-es et demande énormément d’énergie pour les autres, sans compter que le harcèlement policier, notamment à Paris, a été coûteux et fatigant.

Pas mal de gens passés à Nuit debout Paris sont repartis assez déçus par l’impression d’avoir assisté à une interminable enfilade de monologues, de déclarations solennelles, de coups de gueule, de poèmes... On était loin des débats concrets qui peuvent naître dans des assemblées d’entreprises ou de facs en lutte, où les participants partagent un environnement et des intérêts communs. Bref, où il y a des enjeux.

On dira que c’était la conséquence du caractère « hors sol » de Nuit debout Paris, avec des curieux venus de partout, mais sans réel ciment. C’est en général dans les commissions thématiques (grève générale, action, travail social...) que des choses intéressantes ont pu se passer.

Au niveau des débouchés, les âmes chagrines regrettaient qu’après tant de discussions, aucune plateforme de revendications précises n’émerge ; mais c’était vouloir transformer Nuit debout en un courant politique avec programme, ce que par définition elle ne pouvait pas être.

En revanche, de façon assez pragmatique, un certain nombre d’associations, de syndicats, de groupes politiques (ou passablement ésotériques...) ont vu dans Nuit debout une agora inédite pour se présenter et diffuser des idées.

Inclure qui veut ? Heu...

En dehors de ces limites, cette forme a aussi montré son ambivalence. Dans certaines villes, le principe d’inclusivité était tel que, par exemple, des masculinistes, conspirationnistes, soraliens et autres nationalistes ont pu compter sur leur droit à la parole, au même titre que les féministes, les LGBTQ ou les sans-papiers.

Nuit Debout a en fait mis en lumière et porté la voix de toute une mouvance qui ne se définit que par sa seule « citoyenneté » – forme vide, abstraite – et rechigne à reconnaître que la société est déchirée par des clivages de classe et des inégalités structurelles entre hommes et femmes et entre « Blanc-hes » et racisé-es. D’où la propension à se perdre dans le formalisme dé­mocratique, à minutieusement détailler les règles optimales de la discussion, en comparant les vertus du tirage au sort et celles de l’agora, en cherchant à hiérarchiser les principes d’un projet de nouvelle Constitution – que le gouver­nement serait censé adopter de bon gré !

A quelques exceptions près – en particulier lorsque des contingents de nuit-deboutistes auront prêté main forte aux syndicalistes sur des actions de blocage –, la vague des Nuits debout n’aura pas joué un grand rôle dans l’opposition à la loi Travail. Elle aura néanmoins eu le mérite d’offrir un espace de discussions pluriel qui atteste d’une véritable soif de changement, et qui aura permis à des personnes jusque-là non-militantes de se rapprocher des collectifs de lutte.

Marco (AL 92)

http://www.alternativelibertaire.org/?N ... -et-debats


Changer la société, sans se faire berner

Alors que la société capitaliste est en crise, la contestation est plus que jamais nécessaire. Mais elle peut prendre diverses formes plus ou moins productives… Entre le citoyennisme, le néoréformisme et le radicalisme autonome, les impasses et les chausse-trappes ne manquent pas. Décryptage.

Celles et ceux qui auront fréquenté Nuit debout à un moment ou à un autre du mouvement ont pu être confrontés à une grande variété de discours contestataires. Cetains paraissent novateurs, d’autres une simple resucée des vieilles lunes républiaines, parfois désarmants d’ingénuité, parfois très sophistiqués… Tous méritent d’être discutés.

Le citoyennisme, protestation inoffensive

L’essor des mouvements citoyens correspond au déclin relatif du mouvement ouvrier depuis les années 1980 : accès des classes les moins aisées à la consommation de masse, encouragement – notamment par la social-démocratie – de ­l’identité de « classe moyenne », identification sociale par la consommation et moins par la profession, morcellement des grandes concentrations ouvrières, mais aussi des espaces d’habitat (étalement des zones pavillonnaires et péri-urbaines), contexte de crise moins favorable aux revendications, et enfin désillusion avec l’effondrement du projet socialiste d’État (dans sa version PS ou PC) qui avait structuré le mouvement ouvrier pendant des décennies.

Dans ce contexte, certains mouvements, aussi bien de gauche qu’écologistes ou altermondialistes, tentent d’inventer une nouvelle figure de la contestation. Pour cela, ils s’inspirent volontiers de vieux mythes nationaux, notamment ceux de la Révolution française de 1789. La figure du « peuple » vient remplacer celle du prolétariat, celle du citoyen se substitue à celle du travailleur.

Souvent, ces mouvements ­agitent des hochets comme « la VIe république », la convocation magique d’une « Assemblée constituante », la rédaction d’une «  nouvelle Constitution  », le « tirage au sort » des dirigeants... Comme symboles de subversion et de progrès social, ils font réapparaître La Marseillaise et le drapeau tricolore, plus consensuels que L’Internationale et le drapeau rouge ou noir (ou rouge et noir).

Cette mutation identitaire ne va pas sans mutation des pratiques. Le terrain de la lutte a tendance à se déplacer. Il s’éloigne de la sphère de la production – avec ses piquets de grève, ses occupations d’usines et ses blocages de flux de marchandises – pour investir l’espace public, avec ses occupations de places.

Si les mouvements citoyens ne s’interdisent pas la contestation sur le terrain économique – comme le font Occupy Wall Street et les Indignés –, leur approche est toute différente. La critique du patronat, en tant que classe possédante, décidant de la nature de la production et des conditions de travail, et extorquant la plus-value, au cœur des luttes du mouvement ouvrier, se mue en une critique morale des seuls patrons « voyous ». Plus couramment encore, elle est remplacée par une opposition entre les « 1 % les plus riches » et les 99 % qui restent, voire passe complètement à la trappe au ­profit d’une critique des seuls spéculateurs, actionnaires et banquiers.

Enfin, si la caste politicienne est contestée car vue comme déconnectée des aspirations du peuple, la confiance est réaffirmée envers l’État et le cadre national vus comme des remparts contre les instances transnationales – alors que ce ne sont que deux modalités du même pouvoir capitaliste.

Certes, aucun mouvement de contestation, même révolutionnaire, n’est immunisé contre un risque de récupération par le ­système. Mais, s’il en reste au ­stade du citoyennisme, autant dire qu’il se condamne à être parfaitement inoffensif.

Miroirs aux alouettes néoréformistes

L’idée de changement social et de révolution, par la voie des assemblées constituantes et de l’instauration d’une VIe République, avancée par les mélenchonistes, véhicule l’illusion que les schémas imposés d’en haut pourraient modifier les rapports sociaux réels. Or, ce ne sont pas les idées qui font le mouvement et la révolution, mais les rapports sociaux réels qui, s’affirmant, matérialisent finalement des idées, devenues dominantes. Ce sont les rapports de forces qui engendrent les lois, pas l’inverse. Idem pour une Constitution.

La révolution citoyenne est aussi illusoire que le sont les stratégies électoralistes et réformistes, parce que toutes trois sont traversées par l’illusion de la souveraineté du politique sur l’économie. Il suffirait de taper du poing sur la table pour obtenir l’allégeance de la classe dominante à la démocratie. Or la classe dominante ne tolère la démocratie que si elle ne gêne pas ses intérêts. Ainsi, si, par le plus grand des hasards, un parti de gauche radicale parvenait à prendre démocratiquement le pouvoir, il se retrouverait impuissant face à la classe dominante – hauts dirigeants de l’industrie, de la finance, de la police et de l’armée – détentrice des réels leviers du pouvoir.

La gauche ne pourrait exercer réellement le pouvoir, sur le plan national, qu’à condition d’être portée par un mouvement social puissant, organisé et combatif dans la durée. Une telle perspective n’a que peu à voir avec les stratégies politiciennes de la gauche radicale, qui ne voient dans les luttes sociales qu’un tremplin électoral (JLM 2017 en est le meilleur exemple) et nuisent même à la révolte en faisant miroiter l’illusion d’une revanche ou d’une victoire possible dans les urnes. En cas de victoire dans les urnes, elles peuvent aussi mener à l’affaiblissement du mouvement social, mis à la remorque de l’action gouvernementale. C’est ce qui s’est passé en France en 1981, en dans nombre de pays d’Amérique du Sud depuis les années 2000.

Même avec un prolétariat ­solidement organisé et combatif au niveau national, une telle politique, respectueuse de la légalité républicaine, mène à ­l’échec, comme ce fut le cas avec Syriza en Grèce. Faute d’une stratégie fondée sur l’intervention directe des travailleuses et des travailleurs, avec pour objectif central l’expropriation des capitalistes, la socialisation et l’autogestion de l’économie, on retombe nécessairement dans la gestion du capitalisme, les compromissions, le reniement, et finalement l’impasse. Lorsque le régime de la propriété des moyens de production et d’échange aura été fondamentalement transformé, il sera alors bien temps de rédiger une ­Constitution gravant dans le marbre les principes de la société nouvelle.

L’illusion d’un capitalisme moral

Si de larges franges de la gauche radicale sont porteuses d’illusions d’un point de vue stratégique, elles le sont également d’un point de vue programmatique. Globalement, dans la majorité des programmes, des propositions, des revendications, on retrouve des mesures telles que : modifications de la fiscalité, réduction des inégalités de revenus, annulation des dettes, hausse des taxations du capital, sortie de l’Europe et de l’euro, souveraineté monétaire, nationalisation et investissements d’État pour soutenir la production et l’emploi.

Ces mesures sous-tendent un projet de capitalisme moralisé, d’une économie sociale de marché, sur le plan national, et une compétition internationale avec les pays néolibéraux. Cette gauche considère généralement que la France est un pays riche, et que la crise, la dette et la pauvreté sont le fait de l’avidité d’une poignée d’individus non partageurs et mal intentionnés, qu’il suffirait de soumettre ou d’évincer.

La croyance dans la réussite d’un capitalisme moral et social traduit une méconnaissance totale des causes profondes de la crise systémique du capitalisme, et des raisons de l’essoufflement du boom économique d’après-guerre [1]. A défaut de s’en prendre à la source des problèmes de l’économie capitaliste marchande (échange incertain, remplacement du travail humain par la machine, propriété privée, concurrence), les propositions de la gauche radicale ne peuvent endiguer, à long terme, un mouvement de récession continu.

Pour sortir de la crise systémique, une transformation sociale est nécessaire. Il s’agit de rompre avec la propriété privée des moyens de production, la concurrence, l’échange marchand, les modes d’intégration de la force de travail. Il s’agit donc de révolutionner les manières de produire, distribuer, partager et décider.

La contre-culture, créative mais enfermante

A l’opposé des projets réformistes se développe une contestation révolutionnaire du système, dont AL est partie prenante.

Cependant, une partie de cette contestation, plutôt que de chercher à lier les pratiques radicales minoritaires avec la contestation de masse, a tendance à se vivre en avant-garde dont le mode de vie et d’action constitueraient, en eux-mêmes, un programme. De ce point de vue, la lutte des classes et le combat syndical ne seraient que le moyen d’accéder à l’univers des marchandises et du confort bourgeois que l’on rejette. Elles ne constitueraient pas un levier révolutionnaire, mais renforceraient l’ordre établi et l’emprise de la société ­marchande sur la population.

Le processus révolutionnaire lui-même, avec ses exigences stratégiques, organisationnelles, pédagogiques, et la patience qu’il implique, tend à être dénigré du fait qu’il consisterait en un fantasme autorépressif, empêchant la révolte immédiate. A la révolution, perspective trop lointaine, est donc opposée une conception émeutière de la révolte «  tout de suite, ici et maintenant  ».

Certes, la contestation révolutionnaire peut s’accompagner d’une contre-culture, créatrice et vectrice de cohésion… mais il faut aussi mesurer tout ce que cela peut avoir d’enfermant, si cette contre-culture est incomprise plus grand nombre. On doit garder l’ambition de mener des luttes majoritaires, condition sine qua non d’une véritable révolution sociale, et se garder de verser dans une forme d’autosatisfaction élitiste, ou des postures d’avant-garde anarcho-blanquiste. Si on se laisse isoler du grand nombre, c’est pain bénit pour le pouvoir en quête de figures de l’ennemi intérieur et de boucs émissaires.

L’enjeu pour les révolutionnaires, dans une période qui ne l’est pas, c’est à la fois de faire partager une critique du système capitaliste, et de constuire les contre-pouvoirs larges qui permettront de préparer son abolition.

Flo (AL Marne)


[1] « La loi travail, ultime stade de la crise capitaliste », Alternative libertaire, juin 2016.

http://www.alternativelibertaire.org/?C ... s-se-faire
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 27 Aoû 2016, 13:51

Nuit Debout saison 1 : Premier épisode

Nuit Debout. Deux mots qui ont fait couler beaucoup d’encre depuis le 31 mars 2016. Deux mots qui symbolisent la naissance d’un mouvement inédit, d’abord sur la place de la République, puis en France et dans le reste du monde. Nuit Debout est multiple et donc insaisissable. Nuit Debout ne revendique rien mais veut tout. Nuit Debout n’a pas de leader, elle est insoumise. Durant ces quatre prochaines semaines, Gazette Debout, le journal indépendant de Nuit Debout, va vous faire revivre l’histoire de ce mouvement grâce à une sélection des meilleurs de ses 700 articles. Voici l’épisode 1. Bonne lecture.

... http://gazettedebout.fr/2016/08/03/nuit ... r-episode/


Vie et bilan des commissions : http://gazettedebout.fr/category/infos- ... mmissions/
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Re: Nuit Debout

Messagede Pïérô » 28 Aoû 2016, 23:51

La rentrée de Nuit Debout Paris République (31 août - 4 septembre 2016)

MERCREDI 31 AOÛT (184 mars) – THÈME « PARTAGE DES RICHESSES »
- 16h00 : Exposition de la commission “Jeux Debout”
- 16h00 : Présentation de l’association SHARE (Solidarité dans la santé et l’éducation)
- 16h00 : Présentation de l’association DAL (Droit au Logement)
- 18h30 : Petit concert avec Mathieu (guitare)
- 19h-21h : Assemblée populaire animée par la commission Économie Politique
- 21h-23h : Pique-nique
Minuit : Fin d’occupation de la place.

JEUDI 1ER SEPTEMBRE (185 mars) – THÈME « LES NOUVELLES FORMES DE MOBILISATION »
- 16h00 : Expositions de la commission “Jeux Debout” et de la commission Écologie
- 18h00 : Qu’est-ce qu’une TAZ (Temporary Autonomous Zone) ?
- 19h00-21h30 : Assemblée populaire : – Les GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés) et les ZAD : comment s’organise la lutte au niveau local ?
- 19h30 : Ouverture de Cantine Debout
- 21h30 : Projections :
• « La valeur de la terre » (5 mn) ; court-métrage sur la disparition des terres agricoles
• « Le dernier continent » (1h07) ; film sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Minuit : Fin d’occupation de la place.

VENDREDI 2 SEPTEMBRE (186 mars) – THÈME « LOCAL DEBOUT »
- 16h00-18h00 : Installation artistique « Barricade » par Arts visuels debout
- 17h00 : réunion des Nuit Debout d’Ile de France
- 18h00 : Retour sur les rencontres inter-Nuits Debout de l’été : Notre-Dame-des-Landes, Bure, Camp-climat, Paimpont, Vélo Debout
- 19h00-21h00 : Assemblée populaire en association avec d’autres Nuit Debout
- 19h30 : Ouverture de Cantine Debout
- 21h00 : Lectures poétiques par Cécile
- 21h30 : Concert. Chanson Debout – Abou Baka (musique comorienne)
Minuit : Fin d’occupation de la place.

SAMEDI 3 SEPTEMBRE (187 mars) – THÈME « DÉMOCRATIES EN DANGER, A RÉ-INVENTER »
- 16h00 : Conférence avec Dimitri Courant « Des assemblées citoyennes tirées au sort pour changer la politique ? »
- 16h00-18h00 : Table ronde sur les pressions exercées sur les syndicats en France
- 16h00 : Atelier de composition musicale de Chanson Debout
- 17h00 : Conférence avec Laurent Mauduit « Main basse sur l’information »
- 17h00 : Atelier sur les mandats des élus : cadre, contrôle, limites…
- 19h00 : Parade autour de la « Barricade » érigée la veille par Arts visuels Debout
- 19h00-21h00 : Assemblée populaire animée par Démocratie sur la place
- 19h30 : Ouverture de Cantine Debout
- 21h00 : Concert multi-groupes. Chanson Debout – Les grenouilles mortes – Infecticid – RN vin
Minuit : Fin d’occupation de la place.

DIMANCHE 4 SEPTEMBRE (188 mars) – THÈME « LIBERTÉS, ÉGALITÉS, FRATERNITÉS ? »
- 17h00 : Orchestre Debout
- 17h30 : Retour sur la situation des migrants à Paris
- 18h00 : Conférence avec Alexandre Jardin « Des jurys citoyens, pour quoi faire ? »
- 19h00-21h00 : Assemblée populaire animée par Démocratie sur la place.
- 19h30 : Ouverture de Cantine Debout
- 21h00 : Lecture spectacle « Résolutions »
- 21h30 : Bal populaire
Minuit : Fin d’occupation de la place.

Pendant ces cinq jours :
– une exposition de photos de l’initiative Nuit Debout Partout
– une exposition-présentation de quatre Appels portés par différentes Nuits Debout du mouvement
– une collecte d’idées et propositions de tous pour l’avenir de Nuit Debout
– la réunion de rentrée et d’accueil des différentes commissions de la place

https://paris-luttes.info/la-rentree-de ... paris-6585
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 06 Sep 2016, 01:46

Paris
Toutes les énergies étaient au rendez-vous pour cette rentrée Nuit Debout Paris !
http://www.anti-k.org/2016/09/05/toutes ... 84RhWfr21s


Lyon
Faut-il continuer Nuit Debout ?

On critique beaucoup Nuit Debout.

Nuit debout c’est trop mou.
Nuit debout c’est trop radical.
Nuit debout c’est que du bla bla.

Etc...

Mais Nuit Debout c’est juste ce que font les gens qui y viennent. Et ils y font pleins de trucs différents les gens….. Et c’est ça l’intérêt.

Nuit debout c’est pas un parti.
Pas même un collectif ou même un mouvement.
C’est un LIEU.

Un lieu ouvert à des gens, des groupes, des collectifs, des syndicats très différents qui ont en commun de vouloir un monde plus juste, plus solidaire, plus à l’écoute.

Alors si on n’agit pas assez, si on parle beaucoup dans le vent, si on n’arrive pas à s’écouter, si il y a trop de gens qui pensent pas comme moi, si on n’ arrive pas à s’organiser, c’est pas Nuit debout le problème.
C’est que c’est difficile de construire des rassemblements larges. Et que y a du boulot. Et que ça prend du temps.

Après on peut se dire que les rassemblements larges c’est pas important. Que ça sert à rien.
On peut vouloir se consacrer seulement à sa famille, ses amis, son groupe, son association citoyenne, ou… son collectif radical, et c’est très bien.
Mais c’est bien aussi d’avoir un lieu où on se rassemble plus largement. C’est complémentaire.

Parce que si les gens qui ont envie d’un monde plus juste plus solidaire plus à l’écoute (même si chacun rêve d’un monde différent) ne se réunissent pas davantage, alors on laisse le pays grand ouvert à d’autres mouvements qui eux rassemblent de plus en plus.
Les identitaires. Les ultra libéraux. Tous les intégrismes.

Et alors ça devient de plus en plus chaud, la catastrophe se profile, la situation devient peu à peu de plus en plus... critique.

Alors oui Nuit debout n’est pas la solution miracle. C’est juste un lieu où se peuvent se rassembler de nombreuses personnes, différentes luttes et différents engagements.

Et on en a besoin aussi, vraiment.

Alors ne lâchons pas la Nuit debout, transformons-là !

P.-S.
Ce texte approuvé collectivement a été écrit dans le contexte de la reprise de la mobilisation en septembre à Lyon. Dans de nombreuses villes Nuit debout a repris comme lieu de convergence des luttes. A Lyon c’est un peu différent : les assemblées de luttes s’organisent bien, et c’est super ! mais parfois, pour certains, dans une forte opposition à "Nuit Debout". Un outil existe (qu’on l’appelle Nuit debout ou fraise tagada) qui implique de nombreuses villes sur tout le pays, sans étiquette ni définition précise et certains (pas tous heureusement loin de là) ne cessent de le dénigrer au lieu de faire des liens entre nous. Dommage...

https://rebellyon.info/Faut-il-continue ... bout-16875
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Re: Nuit Debout

Messagede Béatrice » 26 Oct 2016, 09:19

mercredi 26 octobre 2016 à MARSEILLE à 20 h

Mille bâbords, 61 rue Consolat 13001

Marseille en état d’urgence sociale

Réunion publique de Nuit debout - Marseille

Réunion publique de Nuit debout Marseille et Marseille en état d’urgence sociale
sur la lutte contre l’embourgeoisement du centre-ville, les projets d’Euromed, contre l’islamophobie et le racisme d’état.

Le groupe de coordination de Nuit debout - Marseille

P.-S.

Source : https://www.facebook.com/events/333571463671660/
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 03 Déc 2016, 09:34

Montpellier samedi 3 décembre 2016

L’AG Populaire / Nuit debout fait sa mue !

Aux personnes, groupes, collectifs, syndicats, et organisations du mouvement social

Lors de son Assemblée du 22 octobre, l’AG Populaire – Nuit Debout a affirmé sa volonté d’abandonner sa forme actuelle et d’amorcer sa mue. Nous vous invitons donc à créer ensemble un espace de luttes et de débats.

Pour se faire, l’assemblée a pris la décision d’organiser une journée de partage et d’élaboration, d’échange et de fête le 3 décembre de 14h à minuit au Royal (13 rue Boussayrolles).

Au programme de cette journée et dans la continuité de nos pratiques d’auto-organisation et de démocratie directe, nous vous proposerons des ateliers, une AG, de l’info et de la bonne humeur (programme ci-dessous).

Toutes les dynamiques seront les bienvenues. Cet espace sera ce que nous en ferons.

Contre leur monde, seule la lutte paie !

Les participant-e-s à l’AG populaire – Nuit Debout du 22 octobre


Image

Programme prévisionnel

14h : accueil et lancement de la journée

AG plénière : présentation et validation du programme – Historique du mouvement social depuis mars 2016 à Montpellier

15h – 16h30 : Échanges en petits groupes : bilan et envies de suite(s)

16h30 – 17h30 : AG plénière : restitution des débats par groupe + synthèse : est-ce qu’on continu une forme d’organisation collective de lutte ?

Si non => on peut fêter ensemble la fin de l’AG et continuer à échanger de façon informelle jusqu’au repas partagé et concert

Si oui => 18h- 19h : Ateliers d’élaboration de la suite (thématiques, besoins…)

19h-20h : AG plénière de synthèse des débats et de prise de décisions

20h- 21h30 : Apéro offert par l’AG pop ND puis repas partagé des mets amenés par chacun-e

21h30 : Concert avec Neenboo !

http://unautrefutur.org/lag-populaire-n ... it-sa-mue/
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 30 Mar 2017, 17:23

Nuit Debout Lyon

Nuit Debout Lyon, c’est repartie !!

Nous souhaitons par nos rencontres et par nos voix couvrir le vacarme médiatique et sortir du monde virtuel pour retrouver le plaisir de faire l’histoire ensemble plutôt que de subir le scénario qu’une minorité veut nous imposer.
Nous vous donnons donc rendez-vous le vendredi 31mars et le 32 mars 2017 à partir de 18h place Guichard à Lyon pour fêter l’anniversaire des Nuit Debout, faire un état des lieux, se rencontrer et s’organiser.

Ce n’est pas par nostalgie ni par rapport à un contexte où l’espace médiatique est envahi par une campagne électorale dans la plus grande confusion mais parce que rien n’a changé qu’il nous semble nécessaire de relancer les débats et les discussions dans l’espace public.

L’urgence politique,sociale,économique et environnementale ne peut plus être confiée à une « classe politique » qui se décrédibilise de jour en jour.

Nous rappelons que Nuit Debout est un lieu de convergence des luttes, d’expression populaire, d’agitation des consciences mais aussi d’initiatives et d’action individuelles et collectives sans appartenance de parti

Nous n’enfermerons pas la parole et les idées dans un lieu figé mais nous souhaitons que chacun s’en empare sur son lieu de vie, de travail ou d’étude pour en finir avec le fatalisme et la résignation.

Nous souhaitons par nos rencontres et par nos voix couvrir le vacarme médiatique et sortir du monde virtuel pour retrouver le plaisir de faire l’histoire ensemble plutôt que de subir le scénario qu’une minorité veut nous imposer.

Nous vous donnons donc rendez-vous le vendredi 31mars et le 32 mars 2017 à partir de18h place Guichard à Lyon pour fêter l’anniversaire des Nuit Debout,faire un état des lieux, se rencontrer et s’organiser.

Ce rassemblement s’inscrit dans un mouvement national qui selon les villes se déroulera entre le 31 mars et le 2 avril 2017.

Bien à vous toutes et tous,

Des participants à Nuits Debout Lyon 2017.


https://rebellyon.info/Nuit-DEBOUT-Prin ... BOUT-17659



Paris
31, 32 et 33 mars : un an de Nuit Debout

Il y a un an déjà nous prenions les places pour dire non à la loi travail mais surtout à son monde. Depuis, de nouvelles forces se sont constituées, des graines ont été plantées. A partir du vendredi #31mars 2017 à 15h, nous donnons rendez-vous à toutes et à tous, pour faire un état des lieux, se rencontrer et s’organiser.

Image

Vendredi 31 mars – Place de la République
16h-18h : Nuit Debout, c’est pas que Répu’ ! Venez écouter les témoignages d’autres collectifs Nuit Debout de France et échanger avec eux. Proposé par Debout Education Populaire (Paris - République).
Fred le philosophe
Atelier Pancartes – Peinture debout : ramenez le matériel !
Théâtre tribune : scène ouverte multi-discipline artistique
Atelier de préparation pour le 23 avril / Jour debout.
18h : Assemblée ouverte : « Un an après, où en sommes-nous ? »
20h : Grande soirée débats et chansons autour de l’expérience du village « autogéré » de Saillans. Tristan Rechid racontera l’histoire de la prise de pouvoir citoyenne à Saillans, et présentera le collectif La Belle Démocratie. Philippe Séranne chantera ses chansons.

Samedi 32 mars / 1er avril - Tuileries & Stalingrad
11h, Jardin des Tuileries : Assemblée « Repenser la démocratie ». Proposée par le collectif Démocratie Inter Nuit Debout Paris-Rennes & friends, qui présentera le résultat d’un an de collectes et de mises en forme de propositions populaires sur la démocratie, ainsi que l’appel à une mobilisation de long terme pour organiser un débat public sur la démocratie.
https://www.rennesdebout.bzh/2017/03/19 ... s-32-mars/
15h, Place de la bataille de Stalingrad : Rencontres Inter Nuit Debout
Et le soir, on fait la fête !

Dimanche 33 mars / 2 avril – Place de la République
12h : Cantine Debout
13h : Rencontres des commissions Nuit Debout. Stands et assemblée. Ont annoncé leur participation : Anti-pub debout, Avocats Debout, Accueil Debout, Biblio Debout, Démocratie Debout (collectif Démocratie Inter Nuit Debout Paris-Rennes & friends), Ecologie Debout, Economie Politique, Education Populaire, Europa City, Jour Debout, Nuit Féministe, Miroir, #32Mars, Boycott des Présidentielles, Photographes debout, Stop Bolloré, sociologues Debout. La documentariste Mariana Otero fera une projection d’extraits de son documentaire sur Nuit Debout.
17h : Rendez-vous des printemps : invitation à une convergence des collectifs en lutte, pour faire vivre le printemps et l’avenir
19h : Printemps debout ! 10e session de l’Orchestre Debout (répétition à 17h)
20h : projection de L’An 01.


P.-S.
Lire également l’appel printemps 2017 :
français : https://nuitdebout.fr/wp-content/upload ... 017-fr.pdf
espagnol : https://nuitdebout.fr/wp-content/upload ... 17-esp.pdf
anglais : https://nuitdebout.fr/wp-content/upload ... 17-eng.pdf

https://paris-luttes.info/31-32-et-33-m ... -nuit-7812
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 01 Avr 2017, 16:27

Un an après, Nuit debout a muté en un archipel d’initiatives
Il y a un an, des manifestants s’installaient place de la République, à Paris, lançant la Nuit debout contre « la loi El Khomri et son monde ». Faisant des émules ailleurs en France, ce mouvement d’occupation des places a vu fleurir les collectifs et les initiatives, portés par le désir de renouveler la démocratie. Aujourd’hui, l’élan reste vivace.
... https://reporterre.net/Un-an-apres-Nuit ... nitiatives

Lyon
https://rebellyon.info/Nuit-DEBOUT-Prin ... BOUT-17659

Nantes
Les 1 an de Nuit Debout à partir de 18h place du Bouffay
https://nantes.indymedia.org/articles/37318
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 03 Avr 2017, 12:49

Nuit debout : premier anniversaire en demi-teinte

Nuit debout a soufflé sa première bougie, dimanche 3 avril, place de la République à Paris. Un rassemblement en demi-teinte, alors que le mouvement s’est profondément transformé. L’hommage à Liu Shaoyao, tué par la police, qui s’est déroulé juste à côté, a remis la question des violences policières et la convergence des luttes au coeur des débats.
- Paris, place de la République, reportage

... https://reporterre.net/Nuit-debout-prem ... emi-teinte
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 07 Avr 2017, 17:34

Samedi 8 et dimanche 9 avril 2017

Foire des éducations populaires

Les 8 et 9 avril 2017, Debout Education Populaire fêtera sur la place de la République le premier anniversaire de sa charte. À cette occasion, nous organisons une grande foire des éducations populaires. L'enjeu est de favoriser les rencontres entre éducations populaires existantes et de les rendre visible au grand public dans des lieux ouverts.

Image

Programme du week-end

Cantine Vegan à prix libre durant les deux jours!

Samedi 8 avril :
• 11h - 13h : Interventions à Debout Education Populaire
• 11h : Bassmoun vient nous parler de pourquoi nous n'avons pas besoin de pétrole
• 12h : Alessandro vient nous parler de violences policières, racisme et guerre à la drogue
• 11h - 13h : Arc-en-ciel Théâtre : atelier de création de maquettes de théâtre forum autour de situations concrètes de conflit social
• 14h -16h : Arc-en-ciel Théâtre suite : maquettes présentées au public qui pourra venir prendre les rôles et les jouer sur scène
• 14h - 16h : CNAJEP : porteurs de paroles
• 14h - 16h : Sciences Critiques : intervention et débat
• 14h - 16h : Réseau d'échanges et savoirs

Dimanche 9 avril :
• 11h - 13h : atelier éduc'pop « quelle société veut-on ? » session 28 sur le Commerce International
• 14h - 16h : Intervention à Debout Education Populaire
• 14h Rcaze vient nous parler du hasard en politique
• 15h Boite à question
• 14h- 17h : Under Constructions : jeux de société sur le thème éduc'pop hors les murs
• 15h - 16h30 : Résonnances avec Culture et Liberté : controverse sur « l'éducation populaire est-elle politique ? »
• 16h - 18h00 : Benjamin Bayet : monologue théâtral « le dehors de toute chose » (pas de sono pour le monologue mais sono pour le débat ensuite, au milieu de la place sur le bord de la statue, besoin d'une personne d'éduc'pop pour la modération)
• 18h - 20h : Assemblée thématique sur les pratiques d'éducation populaire (besoin des deux sono et d'une mixette, on se met au milieu de la place)
• 21h : Projection du film « Enfin des bonnes nouvelles » en présence de l'équipe du film et de la coopérative DHR qui l'a produit et le distribue

Nous avons également lancé une cagnotte en ligne pour qui souhaiterait appuyer cette initiative : https://www.leetchi.com/c/anniversaire- ... -populaire

http://openagenda.com/nuitdebout/events ... 17?lang=fr
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 24 Juin 2017, 15:25

Des nouvelles de l'autre Assemblée

"L'Assemblée",
un film documentaire de Mariana Otero consacré au mouvement Nuit Debout.
« Il y a tout juste un an, des citoyens se réunissaient place de la République pour lutter contre la loi El Khomri, mais aussi pour inventer une nouvelle manière de faire de la politique. Nuit Debout a ainsi fait vivre une nouvelle forme d’assemblée citoyenne et démocratique, sans représentant et sans chef en essayant de redonner la parole à chacun et de créer une nouvelle forme de collectif. Le film raconte comment cette Assemblée si particulière a pris forme et comment la commission en charge de son organisation a essayé de la faire vivre tout au long du printemps 2016. »

DERNIERES NOUVELLES DU FILM
« Suite au très bon accueil du film au festival de Cannes, nous avons décidé avec le distributeur, Epicentre Films, de sortir "L’Assemblée" le 18 octobre.
En l'accompagnant de débats, sa sortie au cinéma peut représenter une occasion formidable et stimulante de réfléchir avec des gens d’horizons divers, sur la démocratie, son nécessaire renouvellement et les moyens possibles pour y parvenir. Pour ce faire, nous avons décidé de réunir autour du film un certain nombre de militant-e-s, d’associations, de personnalités, d’intellectuel-le-s, etc. qui réfléchissent aussi à ces questions et qui pourraient intervenir dans un des nombreux débats qui suivront la projection. A ce propos, si, dans vos villes respectives, vous avez des idées de gens et de réseaux qu’il faudrait contacter et informer, n'hésitez pas à les communiquer au distributeur.

Il faut espérer que le film sera montré dans le plus de salles possibles et que le public sera au rendez vous dès les avant-premières qui arriveront très vite et ensuite, dès les premiers jours après la sortie. Car comme vous le savez peut-être, si le public n’est pas assez nombreux rapidement dans les salles, elles évacuent les films ! Alors si vous avez envie de nous aider pour faire connaître le film dans votre ville, si vous avez envie de devenir "ambassadeur-drice" de "L’Assemblée", n’hésitez pas à le faire savoir. Ensemble nous serons plus forts ! » Mariana Otero

Quelques premières dates de projection :
• Avant première avec débat en présence de la réalisatrice :
Grenoble, au Méliès, le vendredi 30 juin.
• Projection au festival Résistances de Foix, le 12 juillet.
Un débat "Ré-imaginer la démocratie" aura lieu le 13 juillet à 18h,

> Le dossier de presse (pdf) du film : http://www.epicentrefilms.com/fichier/1 ... presse.pdf

https://utoplib.blogspot.fr/2017/06/des ... mblee.html
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 23 Oct 2018, 16:41

Place de la République, un documentaire sur Nuit Debout

Après « L’Assemblée » (2017), un autre documentaire vient de sortir sur Nuit Debout. Sobrement intitulé « Place de la République, Printemps 2016 », il revient sur ce mouvement social qui a bouleversé toute une génération. Radio Parleur a rencontré sa réalisatrice Leïla Ben Aribi.

Plus qu’un simple lieu de passage, la place de la République, à Paris, est de-
venue un symbole de démocratie, de solidarité, de partage et de tolérance. Le documentaire « Place de la République, Printemps 2016 » propose le portrait intime durant un mouvement social exceptionnel : Nuit Debout. Le spectateur est plongé au cœur d’un espace qui, durant les mois du printemps 2016 que durera cette occupation citoyenne, verra sa configuration et ses fonctions maintes fois remodelées.

Le documentaire sera diffusé au cinéma Saint André des Arts à partir du 24 octobre, tous les jours (sauf le mardi) à 13heures. Des séances qui seront suivies d’un débat. Jean Baptise Eyraud fondateur du DAL (droit au logement) sera l’invité du débat du 24 octobre. Suivi le samedi 27 octobre par Benjamin Sourice, auteur de « La démocratie des places ».

Émission radio parleur à écouter : https://radioparleur.net/2018/10/22/doc ... it-debout/
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 23 Oct 2018, 20:14

Projection-débat « Place de la République, printemps 2016 »

Documentaire de Leïla Ben Aribi. 70 min.

Chaque séance a lieu à 13h suivie d'un débat avec la réalisatrice ou un de ses invités
Tous les jours du 24 oct. au 5 nov. sauf le 30 oct. et séances supplémentaires les mardi 13 et 20 nov.

Cinéma Saint André des Arts, 30 rue Saint André des Arts, Paris 6e

24 octobre : Projection suivie d'un débat avec la réalisatrice et Jean-Baptiste Eyraud, fondateur du DAL.
26 octobre : Débat avec l'architecte Vincent Hertenberger de l'agence TVK
27 octobre : Projection suivie d'un débat avec Benjamin Sourice, auteur de « La démocratie des places »
Les 28,29, 31 octobre et les 1,2,3,4,5 novembre : Débat avec Leïla Ben Aribi, la réalisatrice du film
Les 13 et 20 novembre : Débat avec Guillaume Darras, le monteur du film.

Image

Le long-métrage documentaire « Place de la république, printemps 2016 » est diffusé dans le cadre des "découvertes du Saint-André", cycle visant à soutenir les films qui se détachent des productions formatées afin qu'ils puissent rencontrer leur public dans le lieu le plus adéquat pour un film : la salle obscure d'un cinéma !

Le temps d'un printemps, la place de la République est en effervescence. Aux skateurs et aux badauds se mêlent une foule hétéroclite où se croisent, se rencontrent ou se confrontent étudiants, travailleurs, musiciens, chômeurs, activistes, retraités… et CRS. Les deux hectares de dalles bétonnées vivent au rythme des moments d'humanité, d'émotions, de rage et de frictions.

Ce film est alors moins un documentaire sur Nuit Debout que sur la réappropriation de la place engendrée par ce mouvement et les imaginaires qui s'y sont inventés collectivement.
Synopsis

Plus qu'un simple lieu de passage, la place de la République, à Paris, est devenue un symbole de démocratie, de solidarité, de partage et de tolérance. Ce documentaire en propose le portrait intime durant un mouvement social exceptionnel : Nuit Debout. Le spectateur est plongé au cœur d'un espace qui, durant les mois de ce printemps 2016 que durera cette occupation citoyenne, verra sa configuration et ses fonctions maintes fois remodelées.

https://paris.demosphere.eu/rv/64502
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Re: Nuit Debout

Messagede bipbip » 26 Oct 2018, 18:50

Nos Nuits Debout en Avignon
Nous nous étions dits en nous lançant dans l’aventure, qu’au pire ce serait une belle répétition. Après le bide sans nom des indignés ou de Occupy en France, après le lent déclin du mouvement social qui suit son cours depuis 1968, enfin une frange de la population sortait de sa torpeur pour faire quelque chose. Quoi exactement ? Nous ne savions pas trop mais tous trouvaient qu’il y avait quelque chose de pourri au royaume de France et qu’il était plus que temps de réagir. Car, dans le fond, nous luttons tous et toutes dans le même sens, contre le même ennemi. Et celui-ci profite allègrement de notre émiettement, de nos divisions, de nos querelles de clochers. Il s’agissait de créer une synergie rassemblant toutes celles et ceux qui luttent contre le système et pour un « monde meilleur ». Une convergence de toutes ces bonnes volontés au-delà du combat syndical s’imposait d’elle-même. Il était plus que temps de faire face aux agressions que nous subissons de plein fouet depuis 40 ans.
... http://www.lesutopiques.org/nos-nuits-d ... n-avignon/

Nuit Debout Nîmes, toujours là !
A Nîmes, tout cet été 2017, Nuit-Debout a organisé des « Gratiféria ». Ainsi, chaque jeudi soir, de 19 heures à 23 heures se tenait un marché gratuit, sur une place de la ville, squattée pour l’occasion. La mairie envoya chaque fois une escouade de policiers municipaux pour déloger les contrevenant.es, mais la détermination de ces dernier.es à rester fut plus forte. Dix « Gratiféria » au total ont eu lieu, rassemblant à chaque instant une trentaine de personnes, ce qui représente plusieurs centaines de passages hebdomadaires.
... http://www.lesutopiques.org/nuit-debout ... ujours-la/

Saint-Denis à bout, Saint-Denis Debout !
En venant à Saint-Denis le jeudi 7 avril 2016 saluer les lycéennes de la prestigieuse Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur, vaste école publique interdite de fait à la plupart des enfants de Saint-Denis, au cœur d’un domaine verdoyant de 17 hectares, la visite du président faite aux filles de la bourgeoisie (pour la plupart) est vécue comme une réelle provocation contre notre territoire tant discriminé.
Bref, des messages circulent, des textos sont envoyés, et un rassemblement d’une quarantaine de personnes s’improvise devant l’établissement. Là, nous sommes gardés en nasse jusqu’au départ de Hollande. Nous rédigeons alors un texte dans la nuit et en vingt-quatre heures, 27 associations, syndicats et organisations politiques lancent l’appel Nuit Debout pour le mercredi suivant. Appel diffusé dès le 9 avril, à la manifestation parisienne contre la loi travail, mais aussi au carnaval de Saint-Denis contre les expulsions et à la fête rue du Corbillon, rue encore traumatisée par l’intervention violente du Raid en 20151. Notre appel se nourrit de nos luttes locales et globales quotidiennes.
... http://www.lesutopiques.org/saint-denis ... is-debout/
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