Un inspecteur de l’URSSAF sanctionné pour n’avoir fait que son travail
C’est une véritable descente aux enfers que vit depuis 7 ans Philippe Pascal.
Cet ex-inspecteur de l’Urssaf a osé, avec le soutien de ses chefs et celui de la Procureure de la République en place en 2010, Catherine Champrenault, s’intéresser de très près aux intérêts de François Mariani, l’ex-président de la CCI (Chambre de Commerce et de l’Industrie) du Vaucluse et ex-propriétaire de l’hôtel-restaurant 4 étoiles « Les Agassins ».
7 années pendant lesquelles le dénigrement et l’utilisation de rumeurs nauséabondes ont remplacé l’admiration et la confiance de ses supérieurs.
7 longues années au cours desquelles il a véritablement été ostracisé et pendant lesquelles on lui a tourné le dos. Il a été rendu vulnérable. Sa santé en a pâti. Il a été placé à l’isolement social. C’est une mise en quarantaine professionnelle qui a depuis prévalu. Et tout cela pour avoir fait correctement son travail !
En effet, courant 2010, un informateur alertait les contrôleurs fiscaux de diverses fraudes potentielles qui pouvaient permettre à une entreprise de minorer substantiellement le montant de ses cotisations sociales et de ses impôts.
Philippe Pascal, au titre de sa fonction de secrétaire du CODAF (Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude) alerte le parquet et la machine judiciaire se met discrètement en branle. Une enquête est alors diligentée. En décembre 2010, le contrôle du personnel aboutit à la perquisition de l’hôtel « Les Agassins », à la découverte d’une double comptabilité et à la confirmation des malversations annoncées.
Mais très vite, deux mois après ce contrôle, Mme Champrenault est mutée en Guadeloupe. M. Pascal perd alors un premier soutien de poids face à un notable puissant.
Est nommé à sa place Bernard Marchal, resté quatre longues années à la tête du parquet avignonnais et depuis muté Procureur dans le Var. Etrangement, le traitement des dossiers qui concernaient le monde politique avignonnais a semblé se faire avec un investissement pour le moins tempéré ….
Début 2011, Philippe Pascal est contacté par un maître d’hôtel des Agassins licencié. Ce dernier lui remet un enregistrement où les faits de travail dissimulé sont clairement évoqués par l’employeur lui-même. Cet enregistrement permet de valider l’intentionnalité et l’ancienneté de la fraude.
Un an après, c’est un redressement de l’assiette des cotisations sociales de 715 000 euros qui est notifié par l’ex-inspecteur de l’Urssaf. Dans le même temps et pour les mêmes causes les services fiscaux notifient un redressement fiscal d’un montant dérisoire.
A partir de cet instant, Philippe Pascal est ciblé, on lui prédit les pires difficultés, physiques, morales et professionnelles !
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http://www.anti-k.org/2018/02/17/inspec ... r-travail/