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Messagede bipbip » 29 Déc 2016, 13:21

Logiciels libres : Articuler librisme et décroissance

Les technologies numériques se trouvent au cœur de deux grandes luttes d’émancipation : d’un côté, celle pour la libération des utilisateurs et utilisatrices vis-à-vis des multinationales du numérique comme du Big Brother étatique ; de l’autre, celle pour une société décroissante, écologiste, peu gourmande en énergie et en matériaux non recyclables. Mais les deux communiquent cependant rarement et peuvent même paraître incompatibles. Une articulation communiste libertaire est-elle possible ?

Début novembre est sorti le biopic d’Oliver Stone sur le lanceur d’alerte Edward Snowden, qui, en 2013, a rendu publics les programmes secrets de surveillance de masse de la NSA, agence de renseignement états-unienne (PRISM, Xkeyscore, etc.). Ils ont été rendus possibles par la collaboration active des grandes multinationales du numérique, Google, Apple, Microsoft, Yahoo, Facebook, etc. (collaboration régulièrement démentie par celles-ci, mais sans cesse reconfirmée, comme par exemple début octobre lorsque Yahoo a été accusé d’accepter de plein gré le rôle de sous-traitant de la surveillance étatique [1]).

Centralisation des données d’identification

La France n’est pas en reste, comme le montre le récent décret TES (titres électroniques sécurisés) du gouvernement Valls, qui instaure une forte centralisation des données d’identification de l’ensemble des Françaises et Français [2]. Voilà l’occasion de remettre sur le tapis ce que l’on pourrait appeler la « question Big Brother ». Bien que peu débattue parmi les libertaires (par manque d’intérêt ou de consensus ? par méconnaissance ?), il s’agit d’un nœud central de la lutte d’émancipation antiétatique. Difficile de se défendre contre la répression, voire d’organiser la révolution, dans un état policier tel que la France sous état d’urgence.

Difficile aussi, cependant, d’attendre de chaque militante et militant qu’il utilise uniquement des logiciels libres et chiffre ses e-mails car cela nécessite encore un investissement important (malgré les réels efforts de démocratisation de ces outils qui ont suivi les révélations Snowden [3]). Être conscient des problèmes de sécurité informatique et ne pas se reposer sur des intermédiaires capitalistes pour les échanges critiques (organisation d’actions directes antifascistes ou écologistes par exemple) est toutefois un « minimum syndical » pas toujours acquis. Nous, communistes libertaires, devrions certainement porter un message politique libriste [4] sans ambiguïté ni complaisance [5].

Une autre lutte libertaire amène à prendre position sur le numérique : la sortie de la crise écologique par l’adoption d’une économie anticapitaliste dite « décroissante ». Bien entendu, le terme « décroissant » recouvre une réalité large et variée, allant des anarcho-primitivistes aux marxistes autoritaires défendant une planification écologique, et leurs analyses sur des questions complexes comme celle du numérique varient tout autant.

Mais l’une des analyses les plus frappantes sur le numérique est celle défendue, par exemple, par le journal La Décroissance, de l’association Casseurs de pub [6], dont la ligne éditoriale anti-EELV et anticapitaliste est en bonne partie compatible avec les positions écologistes d’Alternative libertaire.

Que dit La Décroissance sur le numérique ? À vrai dire, quiconque ouvre un numéro de ce mensuel s’en rendra très vite compte [7] : partant du constat (fondé) que le numérique pollue, déshumanise les relations sociales, isole les internautes, permet la surveillance de masse, etc., ils en déduisent qu’il faut combattre unilatéralement la « société des écrans », refuser « de s’y mettre », se moquer de celles et ceux pour qui Internet a permis d’horizontaliser un peu plus la société, etc. Ils jettent sans hésitation le bébé avec l’eau du bain : leur décroissance est irréconciliable avec le numérique, et donc avec le librisme.

Pourtant, Wikipédia apporte la culture à tous ; le pair-à-pair (peer-to-peer) promeut le partage, la décentralisation, l’autogestion et a violemment mis à mal le copyright capitaliste ; TOR permet aux activistes de pays dictatoriaux tels que la ­Chine de contourner la censure gouvernementale tout en se protégeant contre la répression. L’enseignement de la programmation à l’école pourrait permettre d’illustrer la différence entre erreur (scientifique), pédagogiquement fructueuse, et échec (scolaire), facteur d’exclusion sociale… Les exemples abondent et il n’est, en fait, ni nécessaire, ni même possible de tous les énumérer ici pour convaincre : nier les intérêts du numérique est une posture tout aussi caricaturale et pleine de mauvaise foi qu’en nier les problèmes.

Double besogne

La question que les mouvements libertaires devraient donc se poser n’est pas tant celle du boycott aveugle du numérique que celle de l’articulation entre la lutte libriste et la lutte antiproductiviste. Quelle place réserver au numérique dans le projet de société communiste libertaire ? Une double besogne, analogue à celle de l’anarcho-syndicalisme, consistant à s’engager simultanément dans une lutte libriste « d’amélioration immédiate des conditions de vie des utilisateurs et utilisatrices du numérique » et dans une lutte antiproductiviste visant à instaurer un Internet autogéré, la fin de l’obsolescence programmée et de la course à la puissance de calcul, un recyclage aussi poussé que possible des composants, et ainsi de suite, est-elle envisageable ? Des questions sans réponses claires à l’heure actuelle (à ma connaissance du moins). J’invite donc au débat et à la réflexion sur ce sujet transversal, ni uniquement écologiste, ni uniquement antiautoritaire, mais certainement d’actualité.

Léo (AL Val-de-Marne Nord)


[1] « Espionnage : Yahoo ! s’est plié aux derniers désirs de la NSA », humanite.fr.

[2] « Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique », laquadrature.net.

[3] Prism-break.org https://prism-break.org/fr/

[4] Terme renvoyant au logiciel libre et plus généralement à l informatique décentralisée et de nouveau entre les mains des utilisateurs.

[5] Par exemple, ne pas tolérer le discours « je n’ai rien à cacher » : « Lettre ouverte à ceux qui n’ont rien à cacher », internetactu.net http://www.internetactu.net/

[6] ladecroissance.net http://www.ladecroissance.net/

[7] Voir par exemple l’éditorial du n° 134 (novembre 2016), l’article « Votre attention svp… » du n° 133 (octobre 2016), l’interview « Contre l’école des écrans » du n° 130 (juin 2016).

http://www.alternativelibertaire.org/?L ... -Articuler
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Messagede bipbip » 07 Jan 2017, 17:03

Après l’obsolescence programmée, Google invente « l’obsolescence connectée »

Les objets connectés sont à la mode. De la montre au frigo en passant par le lave-linge, la voiture ou le thermostat, de plus en plus d’objets du quotidien sont désormais connectés à internet. L’objectif ? Nous faciliter la vie, disent les constructeurs... Qui n’a jamais eu envie de lancer son chauffage ou sa machine à laver à distance, avant de rentrer chez lui ? N’est-il pas plus simple de mettre à jour automatiquement les cartes routières du système de guidage de votre véhicule ? Mais si l’objet est connecté, son fabricant peut aussi le désactiver. C’est ce qui va arriver le 15 mai aux propriétaires d’un boitier de « domotique » de la société Revolv. Une « centrale de contrôle » qui permet de gérer votre « maison connectée » – la musique, la lumière ou les détecteurs de fumée – via votre téléphone portable, tablette ou ordinateur.

... http://www.bastamag.net/Apres-l-obsoles ... -connectee
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Messagede bipbip » 10 Juin 2017, 16:36

Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech

Le combat pour une informatique émancipatrice échoue le plus souvent à expliquer les effroyables coûts écologiques et humains du numérique, expliquent les auteurs de cette tribune. Qui proposent des pistes pour un internet low-tech afin de nous émanciper des sphères technocratiques et industrielles.

... https://reporterre.net/Le-cout-ecologiq ... ternet-low
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Messagede bipbip » 28 Oct 2017, 15:19

Apple... la technologie de l’optimisation des profits au détriment de l’humain !

Image

Pour en savoir plus : http://islaveat10.hk/

https://www.solidaires.org/Apple-la-tec ... e-l-humain
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Re: internet / technologies

Messagede bipbip » 16 Déc 2017, 18:20

Neutralité du net, hégémonie des GAFA : la démocratie prise dans la toile

L’agence fédérale américaine des communications devrait renoncer aujourd’hui à une règle qui garantit un égal traitement des flux de données par les opérateurs, qu’on appelle la « neutralité du net ».

... https://www.franceculture.fr/emissions/ ... s-la-toile



Benjamin Bayart se penche sur la neutralité du net – Vidéo

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Messagede bipbip » 26 Déc 2017, 16:59

L’Europe veut corseter la toile

Droit d’auteur : L’Europe veut corseter la toile

Une directive sur l’extension de la propriété intellectuelle est en cours de discussion au Parlement européen, qui aurait comme effet d’accroître le contrôle des utilisateurs et de restreindre les pratiques culturelles libres.

La législation sur le droit d’auteur est une usine à gaz du droit de la propriété, et la France, shootée de sa revendication d’exception culturelle porte le flambeau auprès du Parlement européen qui discute actuellement une énième directive «  sur le droit d’auteur dans le marché numérique  ».

Renforcer le contrôle plutôt que libérer les droits

Il faut dire que l’histoire date  : tout est parti du berceau révolutionnaire, quand Beaumarchais décidait de s’opposer aux comédiens de la Comédie-Française qui avaient alors le monopole de la représentation des œuvres et décidaient de la (faible) rémunération des auteurs, peu importe le succès. Il a proposé à ses collègues de s’unir pour lutter. Peu après, le 13 janvier 1791, la Constituante établissait la première reconnaissance légale du droit d’auteur. Face à un problème de rémunération et de rapport de force, l’institution a répondu  : organisation de la propriété privée. Depuis, le marché des œu­vres s’est ouvert et complexifié, la législation s’est épaissie, tous les pays industrialisés ont la leur. Les auteurs disposent de droits moraux  [1], perpétuels, sur leurs œuvres, auxquels sont associés les droits patrimoniaux de reproduire et de diffuser, lesquels peuvent être transmis à des ayants droit multiples  : des héritiers (jusque 70 ans après la mort des auteurs), des éditeurs, des marchands. Pourtant, après 230 ans d’expérience et un renforcement considérable de la législation, le problème de la rémunération des petits auteurs face au monopole des gros diffuseurs demeure.

Petit à petit, le droit d’auteur a édifié son labyrinthe autour de tout ce que l’on pouvait imaginer labéliser «  création  », qu’il s’agisse des œuvres de l’esprit, écrites, musicales, picturales, audiovisuelles mais aussi celles de l’industrie et du design, de l’architecture, restreignant drastiquement le champ libre. Ainsi, concrètement, si vous souhaitez vous prendre en photo en head-spin sur la place du Palais-Royal à Paris pour inviter vos amies à la fête du quartier, vous devrez demander l’autorisation au ministère, mais en plus payer une redevance, car Daniel Buren a un droit. On l’a payé pour installer ses colonnes dans l’espace public mais après, cet espace transformé est un peu à lui, en tout cas plus à lui qu’à vous  !

Si encore, pour faire rire vos amies vous avez réalisé un pastiche de Michel Sardou et pour danser, un bootleg  [2] sur MC Solaar et Etienne Daho, vous surfez dans les ambiguïtés laissées par les exceptions à la loi. Evidemment, il est très peu probable que vous vous fassiez prendre, sauf si vous avez beaucoup d’amies. C’est là que réside la liberté, dans le pas-vu-pas-pris, le contrôle et la sanction tombant éventuellement a posteriori.

Dans ce contexte, l’explosion d’internet est une bouffée d’air  : elle a multiplié ces possibilités de piratages et offre des perspectives de transgression sans précédent. Contre une telle extension de fait du domaine libre, les conglomérats capitalistes ripostent en invoquant une «  distorsion de concurrence  » résultant du foisonnement des contenus pirates. De fait, l’accès légal à bon nombre d’œuvres est quasi impossible en raison, d’une part, de la multiplicité des droits à libérer, et d’autre part de l’explosion des pratiques transgressives, en raison de la liberté transfrontalière sur internet. Prenons l’exemple de Saint-Exupéry et du Petit Prince, ouvrage le plus traduit et le 5e plus vendu au monde  [3]. L’auteur est mort «  pour la France  » en 1944  : du côté français, c’est le jackpot pour les ayants droits, car l’œuvre ne sera libérée qu’en 2045 (soit 100 après sa mort au lieu des 70 habituels  !), mais du côté belge, n’importe qui peut librement donner accès à cette œuvre.

Pour la défense et l’extension du domaine public

Pour faire face à ces contradictions, le Parlement européen, poussé par la France, choisit de renforcer le contrôle plutôt que de libérer les droits. L’article le plus controversé de sa directive est celui obligeant les «  grosses  » plateformes internet à opérer des contrôles a priori (et non plus a posteriori) sur les contenus mis en ligne, faisant d’eux des juges dans un domaine où, on l’a vu, la liberté demeurait tant qu’on n’était pas pris. Pour la réalisation de ces contrôles, ces plateformes devront installer des robots qui trieront mécaniquement les contenus licites et les autres. Quid alors de nos pastiches et de notre bootleg  ? Le robot aura-t-il le sens de l’humour  ? Rien n’est moins sûr. Et les plateformes libres, les wiki tournant sans argent car ne générant pas de revenus publicitaires, seront-elles obligées de payer les services robotiques des riches prédateurs, pour appliquer la directive, car elles n’auront pas les moyens de créer leurs propres robots  ? Autre innovation de la directive  : la création d’un droit voisin pour les éditeurs de presse qui renforcera bien sûr leur poids face à leurs auteurs et leur permettra de réclamer, entre autre, une part de la redistribution pour copie privée  [4] (RCP) auparavant réservée aux seuls auteurs. Last but not least, la directive renforce considérablement le rôle des agences nationales du patrimoine qui, tout à coup, sont investies de pouvoirs de médiation tous azimuts.

Dans l’espace restreint qui nous reste, que faire  ? Pour les auteurs, si l’on comprend la nécessité de leur assurer un revenu en leur donnant en droit une autonomie par rapport aux éditeurs ou diffuseurs, les modalités pratiques d’application de la législation n’effacent pas les logiques capitalistes. Bien au contraire, comme toute propriété, le droit d’auteur favorise l’accumulation dans les mains de ceux qui ont déjà. Et bien souvent, le versant patrimonial du droit d’auteur s’applique sans les auteurs. Ainsi, la redistribution d’une rémunération pour les auteurs ne serait-elle pas plus équitable et plus stable si elle n’était pas indexée sur l’exploitation de la propriété mais plus simplement sur le travail  ? Cela ne permettrait-il pas de résoudre tous les conflits résultant de la confrontation des contenus gratuits des amateurs à ceux payant des professionnels tout en laissant le champ libre à la création  ?

Pour les utilisateurs et les utilisatrices, échapper à ce corsetage pourrait passer par le soutien aux plateformes libres et aux nouvelles coopératives d’auteurs (Romainelubrique.org ou Amicaledeproduction.com parmi tant d’autres) qui se créent pour la défense et l’extension du domaine public et pour la proposition d’œuvres sorties du champ de la propriété individuelle. Car quand même, beaucoup savent que les œuvres ne leur viennent pas du ciel, qu’elles sont imprégnées de la culture faite de toutes et de tous et de ce qui les précède, qu’elles sont tellement collectives qu’elles n’appartiennent à personne en propre si ce n’est au peuple.

Valérie (AL Paris Nord-Est)


[1] Droit de première publication et de retrait, de respect de l’intégrité de l’œuvre, et droit que le nom de l’auteur soit associé à l’œuvre.

[2] Enregistrement clandestin d’un concert.

[3] Derrière la Bible et Le Petit Livre rouge de Mao Zedong…

[4] Prélevée sur l’achat des tablettes et matériels bureautiques.


http://www.alternativelibertaire.org/?D ... r-la-toile
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Re: internet / technologies

Messagede bipbip » 28 Déc 2017, 18:03

Toujours plus loin dans l’intrusion dans nos vies

Avec la « serrure connectée », Amazon peut rentrer chez toi… même si tu n’es pas là

Depuis mercredi dernier, Amazon a lancé son dernier service pour le moins intrusif : Amazon Key. Il s’agit ici de permettre aux livreurs de déposer des colis chez des clients équipés de serrure et caméra connectées si ce dernier ne se trouve pas chez lui.

Disponible uniquement aux Etats-Unis pour l’instant, Amazon permet désormais de recevoir ses colis sans être chez soi. Le livreur, en scannant le colis, voit la porte du client s’ouvrir et, sous contrôle de la caméra, peut alors poser le paquet à l’intérieur du domicile.

Une technologie présentée comme un « service » révolutionnaire pour la clientèle d’Amazon, mais qui pose tout de même des questions non négligeable sur le caractère intrusif du service… et sur les possibles dérives que pourrait engendrer de tels procédés. Alors que l’on sait que nos visites sur Internet permet, par exemple, de cibler les publicités au plus près de nos goûts, une ouverture directe de nos appartements serait, sur ce terrain, un plus pour cibler au plus près de notre intimité.

De plus, à l’image des chercheurs qui ont réussi piraté un véhicule autonome sans trop de difficulté, des questions se posent quant à la serrure et la caméra connectées : il ne fait aucun doute que des failles pourront être exploitées. Rendant potentiellement la serrure inutile et les vidéos de la caméra exploitable par n’importe qui.
Autant dire que la « nouveauté » d’Amazon est loin d’être exempte de toute inquiétude, et symbolise à merveille l’intrusivité du capitalisme jusque dans le cadre le plus strictement privé.


http://www.revolutionpermanente.fr/Avec ... -es-pas-la
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Re: internet / technologies

Messagede bipbip » 01 Jan 2018, 19:51

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Re: internet / technologies

Messagede bipbip » 06 Jan 2018, 18:20

Toujours plus loin dans l’intrusion dans nos vies

Avec la « serrure connectée », Amazon peut rentrer chez toi… même si tu n’es pas là

Depuis mercredi dernier, Amazon a lancé son dernier service pour le moins intrusif : Amazon Key. Il s’agit ici de permettre aux livreurs de déposer des colis chez des clients équipés de serrure et caméra connectées si ce dernier ne se trouve pas chez lui.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Avec ... -es-pas-la
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Re: internet / technologies

Messagede Pïérô » 13 Jan 2018, 21:38

Electeurs et consommateurs prisonniers du nouveau Big Brother

Plus sophistiqué et plus efficace que Big Brother, le Big Data. Vous croyez tout savoir déjà sur l’exploitation de nos données personnelles ? Parcourez plutôt quelques paragraphes de ce très vaste dossier…Nous sommes en 1940. La résistance est urgente.

Il s’agit du remarquable travail d’enquête procuré par Craked Labs 3, une organisation sans but lucratif qui se caractérise ainsi :

… un institut de recherche indépendant et un laboratoire de création basé à Vienne, en Autriche. Il étudie les impacts socioculturels des technologies de l’information et développe des innovations sociales dans le domaine de la culture numérique.

… Il a été créé en 2012 pour développer l’utilisation participative des technologies de l’information et de la communication, ainsi que le libre accès au savoir et à l’information – indépendamment des intérêts commerciaux ou gouvernementaux. Cracked Labs se compose d’un réseau interdisciplinaire et international d’experts dans les domaines de la science, de la théorie, de l’activisme, de la technologie, de l’art, du design et de l’éducation et coopère avec des parties publiques et privées.

Bien sûr, vous connaissez les GAFAM omniprésents aux avant-postes pour nous engluer au point que s’en déprendre complètement est difficile… Mais connaissez-vous Acxiom et LiveRamp, Equifax, Oracle, Experian et TransUnion ? Non ? Pourtant il y a des chances qu’ils nous connaissent bien…

Il existe une industrie très rentable et très performante des données « client ».

Dans ce long article documenté et qui déploie une vaste gamme d’exemples dans tous les domaines, vous ferez connaissance avec les coulisses de cette industrie intrusive pour laquelle il semble presque impossible de « passer inaperçu », où notre personnalité devient un profil anonyme mais tellement riche de renseignements que nos nom et prénom n’ont aucun intérêt particulier.

L’article est long, vous pouvez préférer le lire à votre rythme en format .PDF (376,2 Ko)

–> framablog.org-Comment les entreprises surveillent notre quotidien
https://framablog.org/wp-content/upload ... tidien.pdf

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/ ... ig-brother
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: internet / technologies

Messagede bipbip » 21 Fév 2018, 21:55

Internet : réseau démocratique ou espace privé, surveillé, contrôlé ?

Comme nous le rappelions dans un précédent article, Internet n’est pas un monde à part « virtuel », séparé du monde réel, qui s’ajouterait à lui comme un supplément. Internet fait partie du monde réel, et est intégré à son espace, car le « web » suppose avant tout un énorme amas de câbles, de serveurs, d’objets et de personne connectés, soumis à des législations, des structures politiques et des forces économiques différentes.

Comme tout espace, Internet est traversé par des luttes territoriales : qui s’en empare, qui le maîtrise, qui l’aménage ? Voici un article qui devrait donner quelques pistes, en s’interrogeant sur ce qu’est et devient Internet.

... https://grozeille.co/internet-reseau-de ... -controle/
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