Antirep Nantes
CR des procès du 18 octobre 2016
3 personnes étaient convoquées le 18 octobre au tribunal correctionnel de Nantes suite à la manifestation du 28 avril à Nantes
... https://nantes.indymedia.org/articles/35982
mardi 25 octobre la police à opéré une perquisition dans les locaux de radio canut, des enregistrement du direct* ont été saisis. ceci fait suite à des propos tenus à l'antenne en direct la semaine précédente. Une plainte pour « provocation au terrorisme » a été portée à l'encontre de deux animateurs. Notre président a été entendu comme témoin et deux animateurs ont été convoqués par les flics. Il s'agissait de propos vis à vis des actuelles manifs de flics. Un animateur a été placé en garde à vue mercredi 26 octobre. Il a un contrôle judiciaire et n'a plus le droit d'animer l'émission jusqu'au procès. Nous vous tiendrons informés du futur jugement.
Vive la radio libre !
Salutations canusiennes
*que les radios ont l'obligation légale de garder.
A Paris, s'est tenu le procès de Fred suite à son interpellation Place de la Nation lors de la manifestation du 26 mai.
Fred a fait 5 jours de détention avant d'accepter la comparution immédiate. Il a été jugé sans pouvoir préparer sa défense. Au vue du vide du dossier, le procureur n'a pas demandé de condamnation, et le tribunal a logiquement prononcé la relaxe.
Mais le ministère public fait appel : « une décision collective et hiérarchique » selon la procureure de la cour d'appel, peut-être embarrassée par les lacunes du dossier :
•l'agent interpellateur a vu Fred lancer des pierres quand il l'a arrêté mais le policier n'a vu aucune caméra. Pas de bol, Fred filmait au moment de son interpellation comme l'atteste plusieurs vidéos
•reste une plainte pour outrage et rébellion pendant la Garde à Vue. La scène a aussi été filmé, par les caméras de surveillance du commissariat qui malheureusement n'enregistrent pas...
Comme en première instance, la procureure ne demande pas de condamnation et estime que Fred « s'est donné des missions estimables » .
Et la juge de préciser « Si les policiers mentent, c'est les fondements de notre démocratie qui vacillent » .
Alors rendez-vous le jeudi 3 novembre à 13h30 au Pole 2 chambre 9 pour le verdict et en savoir plus sur la santé de la démocratie
Procès de Mathias et Gabriel :
1800 € de dommages et intérêts
1300 € pour faire appel
Solidarité financière avec les manifestants du mouvement contre la loi travail
Le résultat du procès des deux manifestants arrêtés le 2 juin lors d’une manifestation contre la loi travail à Rouen a été extrêmement sévère : ils doivent chacun payer 900 € de dommages et intérêts et chacun faire 210 h de travail d'intérêt général (TIG).
Lors de l’audience, ils n’ont cessé de répéter qu’ils n’étaient pas les auteurs des faits reprochés (jets de projectiles). Plusieurs éléments matériels du dossier n’ont pas été pris en compte. 9 personnes de divers horizons politiques ont témoigné dans leur sens. Tout indique qu'un appel est jouable.
Or, faire appel est très coûteux. Mathias n’a pas le droit à l’aide juridictionnelle et il faut provisionner les frais d’avocat de la partie adversaire au cas où ils seraient de nouveau condamnés en cour d'appel. En comptant les frais d’avocat des deux camardes d'infortune et les éventuels frais de la partie adversaire en cas d’échec, Il faut réunir au plus vite 1300 € et anticiper le paiement des dommages et intérêts à hauteur de 1800 €.
Nous nous devons de réunir ces sommes pour assumer collectivement leur défense, jusqu'à, espérons-le, la relaxe.
N'importe lequel d'entre nous pourrait être à leur place.
Grand messe du capitalisme vert orchestrée par la mairie bétonneuse de Nantes, le Climate Chance était une sorte de COP21 où les entreprises telles Engie, Suez, Véolia , Bouygues (liste non exhaustive), se targuaient de proposer des solutions au désastre qu'elles ont elles-mêmes généré. Le 26 septembre, entre 200 et 300 personnes outrées par le cynisme de ce sommet "des acteurs non-étatiques" répondaient à l'appel à manifester lancé par le site Stop Climate Chance et bravaient de fait l'interdiction de manifestation décrétée par le préfet quelques jours plus tôt.
Un imposant dispositif policier, mélange aujourd'hui classique de CRS et de BAC sur fond d'hélico, a très rapidement empêché la progression du cortège et procédé à l'habituel cérémonial de la nasse, des humiliations, des violences et, bien sûr, des contrôles d'identité. Plusieurs dizaines de personnes ont été embarquées au commissariat pour des vérifications d'identité et quelques-unes placées en garde à vue.
Yoann, qui était parmi ceux placés en GAV, passe ainsi en procès au Tribunal de Grande Instance de Nantes ce lundi 7 novembre à 14h pour participation à une manifestation interdite et rébellion avec violences sur agent dépositaire de l'autorité publique.
Plusieurs personnes ont été témoins d'un déchainement de violence policière lors de son interpellation, la violence n'était pas à son actif mais bien du côté des forces de "l'ordre" !
Yoann est ainsi accusé d'avoir donné tenté de donner 5 coups de poing et d'avoir donné 6 coups de pied au chef de groupe des GM, tandis qu'il était empêché de tout mouvement et violenté par 6 GMs !...
Yoann aura d'ailleurs un bel hématome à la jambe droite suite à un coup de pied d'un des Gendarme mobile.
Soyons nombreuses et nombreux à soutenir ce camarade face à l'arbitraire d'un État qui veut nous empêcher de manifester et qui cherche à s'imposer par la matraque et la répression judiciaire !
RDV lundi 7 novembre à partir de 13h30 sur le parvis du Palais de (l'in)Justice
Ni prison ni répression n'arrêteront nos rébellions!
Pour plus d'infos sur le climate chance, la manif et la répression qui s'en est suivie :
https://stopclimatechance.wordpress.com/
https://stopclimatechance.wordpress.com ... dantesque/
https://nantes.indymedia.org/articles/35755
Le Medef s’acharne ! (Ou s’agit-il d’une vengeance d’État ?)
Rassemblement de solidarité pour la libération immédiate et l’abandon de toutes les poursuites à l’encontre des camarades placés en garde-à-vue suite à leur convocation le mardi 8 novembre 2016.
Le 7 juin dernier, une centaine d’intermittents, étudiants, chômeurs et précaires manifestaient dans les locaux du Medef. Nous exigions la mise en application de l’accord du 28 avril 2016 sur le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle, une indemnisation décente de tous les chômeurs ainsi que le retrait de la loi travail.
La violence et les coups furent une nouvelle fois l’unique réponse à nos exigences. Frappé par le chef de la sécurité du Medef, l’un d’entre nous avait alors passé 48h en garde-à-vue, sur accusation de violence en réunion !
Tous les autres avaient été interpelés puis soumis à une vérification d’identité avant d’être relâchés.
Aujourd’hui, 8 novembre 2016, six d’entre nous, apparemment choisis au hasard, ont été convoqués pour de fictifs « vols et dégradations en réunion ». Ils se sont rendus au commissariat de la Sûreté Territoriale de Paris où ils ont été directement placés en garde à vue.
C’est toujours la même stratégie : faire passer une action politique pour un délit en proférant de fausses accusations pour ne pas répondre aux vraies questions !
C’est l’État d’Urgence, tout est permis : le Medef gouverne, l’État réprime.
Comme pour les Goodyear, les Air France, tous les inculpés du mouvement contre la loi travail et les personnes solidaires des migrants, c’est une nouvelle attaque contre des militants dans l’unique but de faire taire toute contestation.
Nous ne nous tairons pas !
Rassemblement mercredi 9 novembre à partir de 9h
Sur l’esplanade devant le Palais de Justice, métro Cité.
Conférence de presse à 11h30
CGT-FNSAC (Fédération du Spectacle), Cie Jolie Môme, Droit Au Logement
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