17 octobre 1961, commémoration

Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede Pïérô » 15 Oct 2016, 13:27

Saint Denis (93), samedi 15 octobre 2016

Projection- débat
sur Fatima Bedar et sur la répression policière 17 octobre 1961


de 14h30 à 19h Bourse du Travail de Saint-Denis,
Salle Louise Michel, 9-11 rue Génin (entrée aussi possible rue Bobby Sands), Saint Denis (93)

Saint-Denis : lieu de mémoire

Hommage en mémoire aux franco-algériens ayant eu un lien avec la ville ou et avec notre association :

Rues Mohamed Dib et Kateb Yacine, école Taos Amrouche, Jean-Luc Einaudi, René Vautier, square Frantz Fanon, Hamida Bensadia, Mouloud Aounit…

- Projection- débat film documentaire sur Fatima Bedar et sur la répression policière 17 octobre 1961 à Paris faisant plus d'une centaine de morts et autant de blessés

Hommage à un grand chanteur de l'immigration Hamid Bedjaoui
Par Kamel Zaïdi,

Participation aux frais : 5 € - Collation

https://paris.demosphere.eu/rv/49901
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 13:22

Lyon lundi 17 octobre 2016

Projection de 2 documentaires sur le massacre du 17 octobre 1961

à 19h, Librairie libertaire La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe Lyon 7e.

Le 17 octobre 1961, la justice se noya dans la Seine

Cinquante ans après la répression sanglante de la manifestation pro-FLN, deux films témoignent. C’est un film rare, un film longtemps interdit et jamais sorti en salle que vous pourrez voir à la librairie la Gryffe.
Octobre à Paris, de Jacques Panijel, est un documentaire consacré à la manifestation des Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris, contre le couvre-feu auquel ils étaient soumis ; le premier film sur les crimes policiers perpétrés lors des événements en faveur de l’indépendance de l’Algérie.

Il a été fait dans la clandestinité, dans les bidonvilles de Nanterre et Gennevilliers et dans le centre de torture de la Goutte-d’Or. Tourné quelques semaines après la marche pacifique qui s’acheva par des milliers d’arrestations et d’assassinats, le film reconstitue à chaud l’événement, donne la parole à ceux qui organisèrent le rassemblement, à ceux qui vécurent la répression sanglante ordonnée par le préfet Maurice Papon, à ceux aussi qui échappèrent à la mort après avoir été jetés à la Seine. Un document exceptionnel.

Pour aller plus loin sur le sujet, la Gryffe vous conseille le livre de Fabrice Riceputi la Bataille d’Einaudi — Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République, prix du livre anticolonial 2016.

https://rebellyon.info/Projection-lundi ... a-la-17033

https://www.facebook.com/librairielagry ... =3&theater
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 14:57

1961 : L’État français noie la protestation populaire dans le sang

Le 17 octobre 1961, près de 20.000 Algériennes et Algériens travaillant en région parisienne manifestent pacifiquement contre le couvre-feu que la préfecture de police veut leur imposer. La violence policière se déchaîne contre des hommes, des femmes et des enfants désarmés. Aujourd’hui encore, la clôture des archives empêche que toute la vérité soit connue sur ce massacre légal.

« Le plus grand massacre d’ouvriers depuis la semaine sanglante de la Commune de Paris de mai 1871. » Voilà comment l’historien Gilles Manceron décrit la vague meurtrière déclenchée en octobre 1961 par la police française sur ordre de son préfet, l’ancien fonctionnaire vichyste Maurice Papon.

Au plus fort de la vague, le 17 octobre, plusieurs dizaines d’Algériennes et d’Algériens ont été assassinés, plusieurs milliers blessés. Les victimes, des « émigrés-immigrés » qui travaillaient surtout sur les chantiers et dans les usines métropolitaines, étaient le produit historique d’un « déracinement » ayant dévasté l’économie traditionnelle de l’Algérie. Les massacres d’octobre 1961, s’ils ont connu leur apogée durant la nuit du 17 octobre, ne se réduisent pas à ce seul jour. Le 17 n’est que le symbole d’une mémoire en lutte. La mémoire des partisans antiracistes militant pour la reconnaissance d’un crime d’État que tous les gouvernements français qui se sont succédé depuis ont toujours refusé d’admettre.

À cette époque, la guerre de l’État français contre l’insurrection emmenée par le Front de libération nationale (FLN) durait déjà depuis presque sept ans. Cette « guerre sans nom » [1], qui dut attendre 1999 pour ne plus être désignée par le terme euphémique d’« événements » se déroula au sein de la plus vaste colonie de France, dont la conquête brutale entre 1830 et 1848, avait été célébrée par les grands esprits du temps, dont Victor Hugo. Elle a même été légitimée par le « matérialisme historique » de Marx et Engels pour qui l’avènement du communisme résulterait des contradictions du capitalisme.

Indigènes et citoyens

Le statut juridique de l’Algérie colonisée, avec l’institution du Sénatus-consulte du 14 juillet 1865 notamment, avait constitué deux groupes spécifiques au statut civil inégal.

Le million de Françaises et de Français vivant alors en Algérie – les Pieds-noirs – jouissaient du statut métropolitain de « citoyens français de statut civil de droit commun ». S’y ajoutaient les 35 000 personnes juives naturalisées françaises par le décret Crémieux de 1870. En face, 9 millions d’Algériennes et d’Algériens autochtones souffraient d’être des « citoyens français de statut civil de droit coranique ». C’était le temps de l’indigénat, étendu à toutes les colonies françaises depuis 1889, qui infériorisait juridiquement les populations colonisées.

L’autochtone était devenu « indigène », c’est-à-dire expropriable et corvéable, inférieur légal à assujettir par l’État impérial. L’indigénat représentait la matrice juridique d’un état d’exception pour les colonisé.es ainsi captifs d’une sujétion. Les « sujets » constitués d’un « corps d’exception » susceptible de subir toutes les violences, symboliques et physiques, allant des enfumades de la conquête coloniale aux fusillades du Constantinois, en passant par les « ratonnades » et autres noyades dans la Seine.

Ce « corps d’exception » imposé à des femmes et des hommes, des amis et des parents aujourd’hui encore vivants, avait également été imposé, dans des conditions historiques différentes, à d’autres groupes sociaux. Les personnes juives de la région bordelaise, par exemple, dont plus de 1.500 ont été déportées, via Drancy, dans les camps nazis, ont été victimes entre 1942 et 1944 du zèle du secrétaire général de la préfecture de Gironde : Maurice Papon. Terrifiante continuité entre l’exception vichyste et la règle républicaine en la personne de Papon, chargé en 1956 de la coordination des forces civiles et militaires dans l’Est algérien, puis promu en mars 1958 préfet de police de Paris.

En 1961, on recensait 152 000 Algériennes et Algériens en région parisienne. Soucieux d’éliminer définitivement son concurrent direct, le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj, et de contrôler la population algérienne travaillant en métropole, la fédération française du FLN a, en août 1958, ouvert un « second front » sur le sol métropolitain.

La « bataille de Paris » de Maurice Papon

Au même moment, la police de Papon rafle des Algériennes et des Algériens et les parque au Vél’ d’Hiv’ : horrible continuité encore. En 1960, le MNA est défait, et le FLN a réussi à mettre en place en région parisienne deux wilayas (dénomination arabe qualifiant des divisions administratives) parachevant sa volonté d’encadrer autoritairement la vie quotidienne de l’émigration algérienne en France. La mission confiée à Papon consiste, à l’aide de centres de tortures où officient souvent des harkis – Algériens dévoués à la cause française –, à briser le contrôle du FLN sur sa base populaire.

Alors que le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) entament en 1961 un cycle de négociations, le FLN maintient la pression en France par des attentats contre la police. Le policier français moyen est alors habité par une rage vengeresse prête à se retourner contre n’importe quel « bicot », assimilé au FLN.

Lors des obsèques d’un policier assassiné, le 3 octobre 1961, Papon promet à ses troupes : « Pour un coup donné, nous en porterons dix. » Et d’instaurer deux jours plus tard, malgré son caractère anticonstitutionnel, un couvre-feu interdisant aux Algériennes et aux Algériens de circuler dans les rues entre 20 h 30 et 5 h 30.

Des cadavres dans le fleuve

Le 7 octobre, le FLN demande à ses militants en France d’arrêter leur campagne d’attentats. La réponse au couvre-feu est l’organisation, pour le 17 octobre, d’une manifestation pacifique, où toute arme sera proscrite. La tension, extrême de tous côtés, est particulièrement palpable chez les Algériennes et les Algériens, que le FLN pousse à manifester alors que les meurtres racistes se sont multipliés pendant l’année : 200 personnes ont déjà été assassinées, dont 50 rien qu’en septembre.

Le 17 octobre, à 20 h 30, plus de 20.000 Algériens hommes, femmes et enfants, en tenue du dimanche et venus notamment des bidonvilles de la banlieue ouest (Nanterre, Courbevoie, Puteaux) forment des cortèges aux couleurs rouge et vert de la future Algérie libre. La répression éclate, barbare. Dans les quartiers de l’Étoile, de Concorde et d’Opéra, où des milliers d’Algériennes et d’Algériens ont afflué, un bon nombre de personnes sont conduites dans des centres d’identification. Mais les quartiers des Grands-Boulevards, de Saint-Michel et de Saint-Germain sont, eux, le théâtre d’affrontements violents. Les moyens mobilisés sont considérables : cars de police, mais aussi autobus de la RATP, pendant que le Palais des Sports et le stade Pierre-de-Coubertin servent de camps de concentration temporaire pour les personnes arrêtées.

On compte plus de 11.000 arrestations dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, et plus de 1.000 le lendemain. La police déclare officiellement deux morts du côté algérien et une dizaine de policiers blessés (en fait une centaine).

Le dénombrement des victimes et des disparus reste difficile, du fait de l’impossibilité légale de consulter toutes les archives, mais aussi en raison du désaccord des historiens sur la question. Entre l’estimation problématique de Jean-Paul Brunet (50 victimes) et les au moins 200 dénombrées par Jean-Luc Einaudi [2], c’est une béance dans la mémoire de l’État français, qui s’autorise à faire de son amnésie, une amnistie pour les assassins.

Dans les semaines qui ont suivi, le fleuve a rendu des dizaines de cadavres à Paris, à Nanterre, à Stains et à Saint-Denis. Parmi eux, celui de Fatima Bédar, 15 ans, repêchée le 31 octobre dans le canal Saint-Denis et devenue aujourd’hui un symbole de l’innocence assassinée.

Prises de position à chaud

L’événement ne pouvait passer inaperçu. Il provoque des prises de position de la Ligue des droits de l’homme et de la revue Vérité-Liberté, de Pierre Vidal-Naquet. Le Monde, Témoignage chrétien, L’Express et Esprit publient des articles. La Cimade fait un exemplaire travail d’aide et d’information. Une synthèse de Paulette Péju, intitulée Ratonnades à Paris et publiée par François Maspero est censurée, tout comme le film tourné à chaud par Jacques Panigel, Octobre à Paris. Pour le photographe Élie Kagan qui, enfant, échappa aux rafles antijuives, les clichés pris le soir du 17 octobre témoignent d’une horrible continuité : « Ma peur, qui me reprend / Octobre 61 / Juillet 42 », écrira-t-il. Claude Lanzmann affirme la même chose dans Les Temps modernes.

La gauche officielle préfèrera, elle, mettre l’accent sur la répression de ses propres manifestations. Comme celle du 8 février 1962, tournée davantage contre l’OAS et la torture que vers l’indépendance, et au cours de laquelle neuf militantes et militants CGT vont périr écrasés contre les grilles du métro Charonne.

Le cinquantième anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 est ici l’occasion d’affirmer ceci : le devoir de mémoire au nom du respect des morts d’hier, tombés sous les coups de l’État français, doit déboucher sur le droit de comprendre comment la violence coloniale d’hier, combinant oppression de race mais aussi de classe, irradie d’une lumière fossile notre actualité postcoloniale.

« Bavures » policières qualifiant euphémiquement le meurtre de personnes originaires du Maghreb, traitement administratif discriminatoire des personnes étrangères dites « irrégulières », confinées dans des centres de rétention comme celui de Vincennes, réactivation de l’état d’urgence de 1955 lors des révoltes de la jeunesse populaire et racisée de l’automne 2005… Nombreuses sont les manifestations du spectre colonial qui continue de hanter la République française, et de nourrir le racisme et la division du prolétariat.

Franz B., pour la commission antiracisme d’AL


[1] La Guerre sans nom (1992) est un film documentaire de Bertrand Tavernier consacré à la seule mémoire des appelés du contingent français.

[2] Jean-Luc Einaudi, La Bataille de Paris, 17 octobre 1961, Seuil, 1991. L’historien témoigna sur le 17 octobre lors du procès Papon, jugé pour son action entre 1942 et 1944. Ce dernier intenta ensuite un procès en diffamation contre Einaudi, qu’il perdit en 1999. La mémoire du 17 octobre allait rebondir à cette occasion.

http://www.alternativelibertaire.org/?O ... ncais-noie
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 16:42

Strasbourg Lundi 17 octobre 2016

Rassemblement à 17H30 au pont du Corbeau à Strasbourg
puis cortège vers la place du 17 octobre 1961.

17 octobre 1961- 17 octobre 2016 : 55e anniversaire !

A la mémoire des manifestant-e-s pacifiques algérien-ne-s, victimes de la répression sanglante de l’Etat français en 1961.

Aujourd’hui - octobre 2016 - contre le racisme d’Etat, l’islamophobie et les violences policières meurtrières dont la justice se fait complice, et dont les premières victimes sont les enfants et les petits-enfants du massacre de 1961 et des crimes de l’Etat colonial français.

http://alsace.alternativelibertaire.org ... article859
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede Pïérô » 17 Oct 2016, 10:47

Besançon, lundi 17 octobre 2016

A Besançon comme dans des dizaines d'autres villes, une commémoration non-officielle
(d'officielle, il n'y a pas) d'un drame de l'histoire de l'immigration en France.

17 octobre, 17 h 30, Pont Battant, si possible avec une fleur à jeter dans les flots,

en souvenir des Français Musulmans d'Algérie pacifiques jetés dans la Seine par la police française.

http://groupe.proudhon-fa.over-blog.com ... tobre.html



Paris lundi 17 octobre 2016

Rassemblement
17 octobre 1961 - 17 octobre 2016
55ème Anniversaire - Vérité et Justice

à 18h, Pont Saint-Michel, Paris 4e

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l'époque. Ils défendaient leur droit à l'égalité, leur droit à l'indépendance et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés - notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d'entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d'une violence et d'une brutalité extrêmes des forces de police.

55 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n'a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu'elle a menées, - en particulier la Guerre d'Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d'horreurs qu'elles ont entraînés, comme ce crime d'Etat que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant "Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes." Mais le terme de crime n'est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n'est pas clairement définie.

Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd'hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation", à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à "honorer" les criminels de l'OAS.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :
• Que la création d'un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l'Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France
• Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l'autre rive de la Méditerranée.
• La vérité doit être dite sur l'organisation criminelle de l'OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l'ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.

Ce n'est qu'à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d'Algérie, à savoir le racisme, l'islamophobie dont sont victimes aujourd'hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d'origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :
• Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d'état
• que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l'abandon des harkis, les massacres et l'enfermement dans les camps en France en 1962.
• que la liberté d'accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.
• que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

A l'occasion de ce 55ème anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

Rassemblement le 17 octobre 2016 à 18 heures au Pont Saint Michel à PARIS

Signataires :
Associations : 4 ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 octobre 61 contre l'oubli, 93 au Cœur de la République, Association Culturelle Les Oranges, ACCA (Association Contre le Colonialisme Aujourd'hui), ACDA (Association pour le changement et la démocratie en Algérie), Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons, AFASPA (Association Française d'Amitié et de Solidarité avec les Peuples d'Afrique), ANPPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l'OAS), Au Nom de la Mémoire, APCV (Association de promotion de la culture et du Voyage), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Comité Vérité et Justice pour Charonne, Entre les Lignes Entre les Mots, CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l'Homme en Tunisie), FNACA de Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), Fondation Frantz Fanon, Harkis et droits de l'Homme, FTCR (Fédération des tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), LDH (Ligue des Droits de l'Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'amitié entre les peuples), Sortir du Colonialisme, SURVIE,...

Organisations Syndicales : CNT-f (Confédération Nationale du Travail ), URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la CGT)

Partis politiques : Alternative Libertaire, EELV (Europe Ecologie les Verts), PCF (Parti Communiste Français), PG (Parti de Gauche)


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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 19 Oct 2016, 00:07

Paris jeudi 20 octobre 2016

Rencontre avec Fabrice Riceputi

La bataille d'Einaudi

à 19h, Librairie La 25e heure, 8 place du général Beuret, Paris 15e
Entrée libre

Avant d'être un événement bien connu des historiens, le 17 octobre 1961 a fait l'objet d'une amnésie complète ; c'est elle qu'Einaudi a dû vaincre dans un long combat. Au fil d'un récit documenté et passionnant, Fabrice Riceputi retrace les trois décennies du combat mené par Einaudi pour la reconnaissance politique d'un crime colonial d'État.

Riceputi nous raconte le travail d'enquête solitaire qui amène Einaudi à écrire La bataille de Paris. 17 octobre 1961 (publié en 1991) ; puis le retentissant double procès Papon (Einaudi invité à témoigner de la responsabilité de Papon dans les événements du 17 octobre, puis attaqué par Papon pour diffamation !), qui aboutit à l'éclatement de la vérité historique. Il nous apprend également la résistance acharnée de l'appareil d'État lui-même à livrer ses secrets contenus dans les Archives, et la lente et difficile apparition du 17 octobre 1961 dans les manuels scolaires…

Un livre d'histoire qui se lit comme un roman policier !

Il nous convie aussi à une réflexion profonde sur l'incapacité de notre société à regarder en face son histoire coloniale, et constitue un vigoureux plaidoyer pour l'acceptation pleine et entière de notre héritage, car « de la longue domination coloniale la France a en particulier hérité une représentation foncièrement raciste de son immigration maghrébine et africaine qui empoisonne toujours gravement sa vie sociale et politique plus d'un demi-siècle après la fin de l'empire. Et bien des révoltes d'aujourd'hui s'enracinent elles aussi dans le traumatisme colonial » (Fabrice Riceputi).

http://lepassagerclandestin.fr/catalogu ... naudi.html
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 19 Oct 2016, 07:15

Il y a 55 ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961 la fédération de France du Front de libération nationale (FLN) organise une manifestation à Paris. La répression policière est d’une extrême violence : outre l’internement de milliers de manifestants et l’expulsion de centaines d’entre eux, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’Algériens sont portés disparus – nombre d’entre eux ont été tués et jetés dans la Seine. Comment la presse a-t-elle rendu compte de ce massacre ? [1]

À notre connaissance, la meilleure étude publiée à ce jour sur le traitement médiatique du 17-Octobre est due à Mogniss H. Abdallah : dans un article paru dans la revue bimestrielle Hommes & migrations de novembre-décembre 2000, sous le titre « Le 17 octobre 1961 et les médias. De la couverture de l’histoire immédiate au “travail de mémoire” » [2]. Notre contribution doit être comprise comme une incitation à lire cet article de référence.

L’auteur examine ce traitement médiatique jusqu’en 2000. Mais qu’a-t-on pu lire dans la presse dans les quelques jours qui ont suivi ?

... http://www.acrimed.org/Il-y-a-55-ans-le ... acre-du-17
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 18 Déc 2016, 15:48

Mémoires sauvés du vent

Ce document audio relate les événements d’octobre 1961 et les conditions de vie des travailleurs algériens dans le bidonville de Nanterre.

A partir d’archives, ce document audio relate les événements d’octobre 1961, du couvre-feu imposé aux "Français musulmans d’Algérie" par le préfet de police Maurice Papon, à la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 qui aurait fait près de 300 victimes selon les historiens, en passant par les rafles qui l’ont suivie et le retour forcé vers les "douars d’origine" des interpellés.

Puis il s’attarde sur la condition des travailleurs algériens dans les bidonvilles de Nanterre, avec cet entretien mené par Monique Hervo qui y a séjourné, jusqu’à leur transfert sous l’impulsion du gouvernement de Jacques Chaban-Delmas vers des cités de relogement... avec les conséquences que l’on sait : la progressive ghettoïsation de ces quartiers.

Dès les Années 70, on n’hésite plus à parler dans les médias de "seuil de tolérance", de "côte d’alerte", de "français de souche" qui désertent ces banlieues... Une mise à l’index qui trouvera son exutoire dans le vote populiste des Années 80, jusqu’aux émeutes de 2005 qui, trente ans plus tard, démontrera à une France médusée la face cachée d’une politique de la ville réduite à sa plus simple expression.

Racisme, discriminations, contrôles au faciès, bavures policières... la liste est longue des renoncements d’une République, qui n’a toujours pas soldé les séquelles de ses guerres coloniales.

http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article603

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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede Pïérô » 05 Oct 2017, 12:01

Paris, jeudi 5 octobre 2017

Rencontre-débat, projection et exposition
Commémoration des massacres du 17 octobre1961


à 18h30, Centre culturel algérien, 171 rue de la Croix Nivert, Paris 15e

Avec la participation de
•l'historien Gilles Manceron,
• Mohand Zeggagh dit Taher, dit Rachid, auteur du livre "Prisonniers politiques FLN en France pendant la guerre d'Algérie",
• Jeanne Gillard et de Nicolas Rivet artistes, initiateurs du projet "Nuit blanche 2017" en hommage aux victimes de ces massacres.

Une vente de l'ouvrage de l'historien Fabrice Riceputi "La bataille d'Einaudi " en hommage au travail colossal entrepris ayant contribuer à lever le voile sur l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la guerre d'Algérie, en l'occurrence, les massacres du 17 octobre 1961

La rencontre permettra à l'historien Gilles Manceron de revenir sur ces événements douloureux en s'appuyant et analysant des faits historiques. Mohand Zeggagh, l'un des plus jeunes prisonniers politiques à cette époque, apportera son propre témoignage de détenu politique dans les prisons françaises et évoquera le contexte de répression qui a pousser les Algériens à manifester pacifiquement en ce mois d'octobre 1961 à Paris. Pour rendre hommage aux victimes de ces massacres plusieurs initiatives sont prises par des associations, des historiens et des artistes, dont celle de Jeanne Gillard et Nicolas Rivet, deux jeunes artistes porteurs du projet "Nuit blanche 2017" qui sera présenté à cette occasion.

A cet effet un appel à participation à "Nuit blanche 2017" qui aura lieu samedi 7 octobre est lancé par les incitateurs.

Le texte de l'appel à participation à "Nuit blanche" de samedi 7 octobre 2017 à partir de 19h00

Contexte

Le 5 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, un couvre-feu est promulgué par le préfet de police de Paris Maurice Papon. La mesure touche ceux qui sont désignés comme « Français musulmans d'Algérie », rendant leur vie quotidienne intenable. Le 17 octobre, ils sont des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants, à braver le couvre-feu pour venir manifester pacifiquement dans la capitale. La police, chauffée par les exhortations à la fermeté du préfet de police, réagit avec une rare brutalité. Le nombre de morts ? On ne le saura jamais exactement. Plus d'une centaine, certainement.

Puis c'est le silence. Les autorités politiques, après avoir planifié et exécuté le crime, ne s'estiment pas obligées d'en rendre compte. Ce crime d'État demeure de nos jours impuni. Il a frappé des citoyennes et des citoyens pacifiques qui réclamaient simplement leurs droits. Il continue de nous parler à travers les temps et les révoltes soudaines et imprévues des peuples que l'on croyait soumis. Nuit blanche

Ce projet mémoriel souhaite rendre hommage au courage et à la détermination des manifestant-e-s de la nuit du 17 octobre 1961 par un geste anonyme et silencieux le soir de la Nuit blanche.

Ce geste consiste à allumer les feux de son véhicule de transport (voiture, vélo, moto, scooter, etc.) et le laisser stationner durant la nuit dans une rue du quartier de la chapelle (18e).

https://paris.demosphere.eu/rv/57260
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede Pïérô » 14 Oct 2017, 02:52

Ivry-sur-Seine (94), dimanche 15 octobre 2017

17 octobre 1961 :
Crime d'État d'hier et violences policières d'aujourd'hui


à 14h, Vaydom - CSA, Centre Social Autogéré d'Ivry, 37 rue Marceau, Ivry-sur-Seine (94)

En commémoration du massacre raciste du 17 octobre 1961, nous vous invitons au Vaydom (Centre Social Autogéré d'Ivry) le dimanche 15 octobre 2017 à partir de 14h pour une après-midi d'échanges autour des crimes policiers et des violences d'État, d'hier à aujourd'hui.

Le 17 octobre 1961, c'est quoi ?

Luttant pour l'indépendance de l'Algérie vis-à-vis de la république coloniale française, des Algérien-ne-s s'organisent et manifestent. Depuis le 5 octobre 1961, un couvre-feu interdit la circulation aux personnes algériennes dans les rues de Paris et des banlieues alentours. Le 17 octobre une manifestation est organisée par le Front de Libération Nationale (FLN) parisien, pour boycotter le couvre-feu. Les algérien-ne-s étaient appelé-e-s à venir défiler sans armes et en famille.

Le 17 octobre, la police est à cran, car depuis plusieurs semaines à Paris et en banlieue, des attaques menées par les résistant-e-s algérien-ne-s ciblant la police ont fait plusieurs morts dans leur rang. Sous la pression des flics, le préfet de Paris Maurice Papaon leur a garanti l'impunité s'ils font usage de leurs armes contre des algérien-ne-s.

Bastonnades, tortures, assassinats... S'ensuit une chasse aux Algérien-ne-s qui dure plusieurs jours et fait un grand nombre de morts (entre plusieurs dizaines et quelques centaines). L'Etat tentera en vain de dissimuler les faits.

Au programme ce dimanche 15 octobre 2017
• 14h00: Ouverture des portes
• 14h30-16h30: Théâtre-forum sur les violences policières
Mises en situation par le théâtre : Comment agir quand on est victime de violences policières? Comment agir quand on assiste à des violences policières?
• 17h00-18h30: Projection du documentaire "Ici on noie les algériens" (2011)
• 18h45-19h45: Débat avec Olivier Le Cour Grandmaison, politologue enseignant à l'université Evry-Val d'Essonne, et Khaled Sid Mohand, journaliste indépendant.

Après l'événement, la cantine populaire du dimanche soir servira à manger pour tou-te-s à prix libre, à partir de 20h.

https://paris.demosphere.eu/rv/57553

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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 13:13

Paris mardi 17 octobre 2017

Rassemblement
17 octobre 1961 - 17 octobre 2017 : 56ème Anniversaire

Vérité et Justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le gouvernement de l'époque. Ils défendaient leur droit à l'égalité, leur droit à l'indépendance et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés - notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d'entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d'une violence et d'une brutalité extrêmes des forces de police.

56 ans après, la vérité est partiellement en marche. Cependant, la France n'a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu'elle a menées, - en particulier la guerre d'Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d'horreurs qu'elles ont entraînés, comme ce crime d'Etat que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le président de la République avait certes fait un premier pas important, en déclarant : "Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits.

Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes." Mais le terme de crime n'est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n'est pas clairement définie.

Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd'hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation", à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à "honorer" les criminels de l'OAS.

Lors de ce rassemblement, une nouvelle plaque sera symboliquement apposée avec l'inscription suivante: " A la mémoire des centaines d'Algériens tués lors des manifestations pacifiques du 17 octobre 1961 par des policiers agissant sous l'autorité du préfet Maurice Papon.

Reconnaissance de ce crime d'Etat.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :
• que la création d'un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l'Etat, de la ville de
• Paris et la région Ile-de-France
• Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l'autre rive de la Méditerranée.
• La vérité doit être dite sur l'organisation criminelle de l'OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l'ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.

Ce n'est qu'à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d'Algérie, à savoir le racisme, l'islamophobie dont sont victimes aujourd'hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d'origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après plus d'un demi-siècle, il est temps :
• que le président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d'état.
• que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l'internement arbitraire, pendant la Guerre d'Algérie, d'Algériens dans des camps.
• que la liberté d'accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.
• que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

A l'occasion de ce 56ème anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

Rassemblement le 17 octobre 2017 à 18 heures au Pont Saint Michel à PARIS

Premiers signataires :

Associations : 4 ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 octobre 61 contre l'oubli, 93 au Cœur de la République, Amis de l'Algérie Rennes, Association Culturelle Les Oranges,ACCA (Association Contre le Colonialisme Aujourd'hui), ACDA (Association pour le changement et la démocratie en Algérie),AFAPREDESA (L'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis)AFASPA (Association Française d'Amitié et de Solidarité avec les Peuples d'Afrique),Fondation Frantz Fanon, Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons,APCV (Association de promotion de la culture et du Voyage), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France),ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l'OAS), Au Nom de la Mémoire,ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants),Comité Vérité et Justice pour Charonne, CDISCOM (Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des Comores). C-O10MAI (Comité d'Organisation du 10 Mai),CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), FARR (Franco Algériens Républicains Rassemblés), FNACA de Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie),FTCR (Fédération des tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives),Harkis et droits de l'Homme, LDH (Ligue des Droits de l'Homme), MIR(Mouvement International pour les Réparations), (MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'amitié entre les peuples), Le Paria,Sortir du Colonialisme, SURVIE, UJFP (Union Juive Française pour la Paix),…

Organisations Syndicales : CNT-f (Confédération Nationale du Travail ), SNES (Syndicat National des Enseignements du second Degré), Union Syndicale Solidaires, URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la CGT),

Partis politiques : Alternative Libertaire, ECOLOGIE Sociale, Ensemble!, M1717 (Mouvement du 1er juillet),NPA (Nouveau Parti anticapitaliste), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), PCF (Parti Communiste Français),PG (Parti de Gauche).

http://www.anticolonial.net/spip.php?article3041
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 14:59

La Courneuve (93) mardi 17 octobre 2017

• 18h - cérémonie en mémoire des disparus du 17 oct 1961 aura lieu à 18h sur la place de la Fraternité.
• 19h - spectacle de danse - Centre culturel Jean-Houdremont

Création chorégraphique pour huit danseurs, le spectacle Les disparus relate par le corps et le mouvement, les sombres évènements du 17 octobre 1961. Le geste devient nécessaire lorsque les actes relèvent de l'indicible. La compagnie No Mad s'empare de ce fait d'Histoire par le slam, la vidéo, la danse hip hop et avec brio.
Entrée gratuite sur réservation 01 49 92 61 61

https://paris.demosphere.eu/rv/57559


Hip Hop militant

56ème Anniversaire : « J’ai souhaité rendre vie, le temps d’un spectacle, aux disparus d’octobre 1961 », Mehdi Slimani

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu qui leur avait été imposé par le préfet de police, Maurice Papon, et le gouvernement de l'époque. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés, des centaines perdirent la vie. A l’occasion de ce 56e « anniversaire » ce mardi, Révolution Permanente a interviewé Mehdi Slimani, danseur et chorégraphe, qui, au travers son spectacle « Les Disparus », exhume, commémore et redonne corps à ces disparus, à ces oubliés.

... http://www.revolutionpermanente.fr/56em ... tobre-1961
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 16:15

Argenteuil (95) mardi 17 octobre 2017

Des morts sans sépulture :
Commémoration du 17 octobre 1961


Par le Collectif citoyen « 17 octobre 1961 » d'Argenteuil pour la 56ème commémoration.

Mardi 17 octobre 2017 à Argenteuil.
• A 19h, Hommage aux morts sur le Pont d'Argenteuil.
• A 20h, Projection du film « Les balles du 14 Juillet 1953 »
de Daniel Kupferstein à la Maison des jeunes, 3 rue des Gobelins.

Pont d'Argenteuil, Argenteuil (95)

Un jour d'octobre 1961, la Seine a rougi d'un crime d'État.

Depuis, dans le silence et l'obscurité de ce même État, des femmes et des hommes meurtris par leur dignité arrachée se souviennent. Chaque 17 du dixième mois de chaque année, ils se retrouvent sur un pont qui enjambe la mémoire de l'eau.

Avec des fleurs à la main, avec le regard perdu au loin pour laisser réémerger ces morts sans sépulture, ils et elles témoignent. De pont en pont, d'Argenteuil à Nanterre, de Colombes à Gennevilliers, ils tissent les souvenirs avec le fil de la justice.

Rien, pas même le temps qui emporte les chibanis et les chibanias, ne dissout l'horreur perpétrée par l'État français. Rien, parce que tout nous y renvoie : des crimes policiers qui visent d'abord les enfants héritiers de l'immigration aux meurtres de milliers de migrants, organisés chaque année par la France et les autres gouvernements de l'Union Européenne. Des migrants qui fuient la misère et la guerre orchestrées par l'Occident.
Hier la Seine, aujourd'hui la Méditerranée, à son tour devenue le plus grand cimetière sans sépulture.

Rien ne nous fera oublier car tout fait écho au prix payé par ces Algériens et Algériennes qui se battaient pour l'indépendance.

Rien ne nous fera oublier car d'autres peuples sous d'autres latitudes se battent pour la même indépendance et subissent les mêmes crimes racistes coloniaux, impérialistes.

Rien ne nous fera oublier car sur les murs d'Argenteuil, l'affiche de monsieur Ali Ziri, même défraîchie avec le temps, résiste aux vents mauvais. Ali, 69 ans, tué par la police nationale un jour de printemps 2009, avait 20 ans ce jour d'automne 1961. Il savait ce que la police avait fait, il n'imaginait pas ce qu'elle ferait encore tant d'années plus tard. Là encore, lorsqu'il s'agira de condamner la police nationale, ses proches entendront la justice prononcer : « non-lieu ».

D'hier à aujourd'hui, nous poursuivons ce chemin de larmes et de recueillement car la douleur gronde encore dans nos corps. Mais nous poursuivons ce chemin de dignité en exigeant la reconnaissance de ces crimes d'État et la condamnation de l'État.
Nous ne voulons plus de ces plaques de rues, de places ou de ces frontons d'écoles et autres institutions d'Etat portant le nom d'esclavagistes et de colonialistes.

Il est temps de rendre hommage à celles et ceux qui ont mis leur vie au service de la lutte pour l'égalité et la dignité.

Ce 17 octobre, nous le ferons pour eux, parce qu'ils nous ont faits.

Voir en ligne : cette déclaration sur le blog du collectif Ali Ziri : http://collectif-ali-ziri.over-blog.com ... ation.html

https://paris.demosphere.eu/rv/57500
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 16 Oct 2017, 19:46

Grenoble 17 octobre

Rassemblement de commémoration de ce massacre d’Etat du 17 Octobre 1961
 18h00 - 20h00
place Edmond Arnaud

Manifestons pour :
• réclamer l’ouverture des archives de la Guerre d’Algérie et de la colonisation aux chercheurs français et étrangers, sans restrictions ni exclusives ;
• un enseignement critique de la période coloniale dans les livres d’Histoire, qui en montre toute la réalité ;
• affirmer le droit des migrants à vivre en France dans la dignité et sans subir de discriminations ;
• refuser les discours xénophobes, racistes, colonialistes, révisionnistes ;
• refuser les atteintes aux libertés au nom de la "sécurité", en réalité la raison d’État.

A l’appel du collectif 17 Octobre 1961
Avec le soutien de : UD-CGT, Solidaires, FSU, ACIP-ASADO, ADAFL (Association dauphinoise des amitiés franco-libanaises), AFPS (Association France Palestine Solidarité), ATTAC Isère, Cercle Bernard Lazare, Cercle Laïque, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Ligue pour la Défense des Droits de l’Homme en Iran (LDDHI), CTNE (Collectif contre la traite négrière et l’esclavage), LIFPL (Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté), Mouvement de la Paix, Nuestra America,
ADES, EE-LV, Ensemble !, Go Citoyenneté, Lutte Ouvrière, MRC, NPA, PAG38, Fédération de l’Isère du PCF, PRCF & JCRF, Fédération de l’Isère du PS

https://cric-grenoble.info/memoires-des ... e-1961-264
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Re: 17 octobre 1961, commémoration

Messagede bipbip » 17 Oct 2017, 06:38

Suisse, Renens mardi 17 octobre 2017

Présentation et projection "Ici on noie les Algériens"

La Baraka vous invite a une projection et présentation sur les événements de 17 octobre 1961.

Suite au couvre feu déclaré par Maurice Papon, préfet de police de Paris, le 5 octobre 1961 afin d’essayer de faire reculer le FLN (front de libération national) et les droits des Algérien.ne.s en France, une manifestation secrète se prépare dans les rue de Paris. Le 17 octobre 1961, des milliers d’Algérien.ne.s prennent la rue. Rapidement Maurice Papon ordonne à ces policiers de massacrer les Algérien.ne.s.

18h : Présentation
18h30 : Projection de film Ici on noie les Algériens
20h : Bouffe pop

Rue de Terminus 1, 1020 Renens

https://renverse.co/Presentation-et-pro ... riens-1250
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