Ἑλλάς, Grèce

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Messagede bipbip » 31 Mai 2016, 14:52

Reportage à City Plaza (Athènes, mai 2016)

Un reportage (photos et vidéo) du Collectif Grèce solidarité santé d’Argenteuil, Bezons, Saint Gratien (Val-d’Oise), réalisé le mois de mai suite à leur visite à l’occupation de City Plaza à Athènes.

... https://solidariteaveclagrececollectifs ... -mai-2016/
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Messagede Pïérô » 12 Juin 2016, 11:29

Grèce : vague de grèves dans la santé, l'éducation, les transports et les ports

La mise en œuvre des engagements mémorandaires fait monter la température sociale.

Les grèves se multiplient dans une série de secteurs qui subissent de plein fouet les conséquences de l’application des engagements mémorandaires du gouvernement Tsipras.

... http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=18091
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Messagede bipbip » 16 Juin 2016, 15:59

Tsipras face aux manifestants et une chute de popularité

Environ sept mille personnes ont manifesté à Athènes à l’appel d’un collectif s’affirmant sans attache politique.

Les manifestants réclamaient la démission du premier ministre Alexis Tsipras et protestaient contre la politique de rigueur imposée par les créanciers du pays.

“Les gens qui sont ici sont mécontents avec ce gouvernement qui était censé être de gauche, mais qui est plus de droite que la droite” explique une femme interrogée dans la manifestation.

“Les gens sont fatigués des mensonges et de la triche du gouvernement. Ce n’est qu’avec des mensonges qu’ils sont arrivés au pouvoir” explique un autre manifestant.

... http://fr.euronews.com/2016/06/15/tsipr ... me+-+fr%29
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Messagede bipbip » 19 Juin 2016, 14:07

Athènes (Grèce): expulsion du squat féministe-queer « Women*squat »

Le 16 juin 2016, les flics ont expulsé le squat féministe-queer ouvert depuis le 28 mai 2016 dans un bâtiment privé de la rue Aneksartisias, dans le quartier d’Exarchia. Un rassemblement de soutien s’est tenu le jour-même devant GADA, le quartier général athénien de la police grecque, pour la libération de toutes les personnes arrêtées. Voici le communiqué du squat comme il a été publié sur Contrainfo:

Ce matin, le Women*squat, un squat féministe-queer, qui a été ouvert le 28 mai 2016 dans un bâtiment privé au 13 rue Aneksartisias, a été expulsé par les flics et six personnes ont été arrêtées (trois adultes et trois mineur.e.s). Le but de ce squat était de servir de refuge pour des femmes avec ou sans papiers et de lieu pour s’organiser. Des mises à jour vont suivre.
Nous appelons à un rassemblement de soutien devant GADA à 13h.
Libération immédiate pour toutes les personnes arrêtées.
Women*squat

[Traduction d’un article publié en grec le 16 juin 2016 sur provo.gr. Also translated in English here https://en.squat.net/2016/06/17/greece- ... exarcheia/.]

https://fr.squat.net/2016/06/18/athenes ... omensquat/
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Messagede bipbip » 03 Juil 2016, 15:13

Solidarité avec le City Plaza d’Athènes

Grèce : Solidarité avec le City Plaza d’Athènes !

Le matin du 22 avril, des activistes et des réfugiéEs se sont organisés pour occuper un hôtel abandonné dans le quartier de Victoria/Saint Panteleimona à Athènes.

Nous partageons leur appel en français :


L’occupation du City Plaza

Le City Plaza est un projet d’hébergement auto-organisé à destination des réfugié-e-s dans le centre d’Athènes : 400 personnes y sont hébergées, dont 180 enfants. Le City-Plaza est un hôtel abandonné de 7 étages, inoccupé depuis sept ans, jusqu’à son occupation par des activistes et des réfugié-e-s fin avril 2016.

Le City Plaza constitue une réponse pratique aux politiques migratoires et de contrôle des frontières répressives en Grèce, à l’accord entre l’Europe et la Turquie et à la militarisation des frontières. Il s’agit d’une réponse des mouvements sociaux à la prise au piège de dizaines de milliers de réfugiéEs sur le territoire grec, aux détentions de masse dans les zones de frontières, ainsi qu’aux désatreuses conditions de vie des réfugié-e-s dans les villes et dans les immenses camps gérés par l’Etat.

Le City Plaza est basé sur les principes d’auto-organisation et d’autonomie et dépend entièrement du support politique et de la solidarité pratique venue de Grèce et de l’étranger. C’est pourquoi nous appelons à la solidarité internationale envers le centre d’hébergement City Plaza. C’est seulement par une solidarité massive que cet ambitieux projet antiraciste peut survivre, se défendre contre la répression et continuer à couvrir les immenses coûts de la nourriture, des médicaments, de produits d’hygiène et de l’ensemble des choses nécessaires à son fonctionnement quotidien.

Une situation dramatique

Depuis le 20 Mars, le jour de la mise en application du honteux accord entre l’Union Européenne et la Turquie qui a suivi la militarisation et la fermeture de la Grèce du Nord à Idomeni, nous assistons – à Athènes et à travers la Grèce – à la déterioration des déjà dramatiques conditions de vie des réfugié-e-s. Un système de détention de masse et de déportation a été mis en place pour les nouveaux arrivants dans les îles, tandis que des dizaines de milliers de réfugié-e-s qui étaient déjà en Grèce sont forcé-e-s de vivre sans toit dans les villes ou sont acheminé-e-s vers des camps de réfugié-e-s construits par l’armée, à l’extérieur des villes, isolé-e-s et exclu-e-s de la société, des communautés, et sans accès au droit et aux services de base.

De bonnes conditions de vie pour TouTEs

L’existence d’infrastructures d’hébergement, inutilisées et en état de fonctionnement, juste à côté de centaines de personnes sans abri, nous a semblé être un scandale en soi. Une contradiction qui révèle non seulement l’hypocrisie de ce qui est appelé la gestion européenne de la crise, mais également la logique interne d’un système en crise qui dévalue les vies et les droits de la population locale autant que des réfugiéEs et qui crée les conditions d’une intensification du racisme.

En squattant un hôtel inutilisé, nous voulions montrer l’exemple, et souligner comment les mouvements sociaux et la société par en bas sont capables d’améliorer les conditions de vie des réfugiéEs et ainsi d’améliorer les conditions de vie de touTes. Nous partageons l’idée qu’en défendant les droits et en répondant aux besoins des réfugiéEs, nous mettons en pratique une conception de la solidarité dans notre vie quotidienne et de l’auto-organisation qui créee et développe des espaces de liberté et de luttes communes pour la population locale et les réfugiéEs. Nous sommes convaincus que c’est par ces pratiques que le refrain sans cesse renouvelé du “Il n’y a pas d’alternative”, véhiculé par les politiques migratoires répressives, peuvent être remises en cause et que de l’espace peut être gagné contre l’extrême-droite : City Plaza s’est créé comme lieu de solidarité au sein d’un quartier revendiqué depuis des années par l’extrême droite et le parti Néonazi de l’Aube dorée.

Témoignage direct

Notre camarade Yannis Androulidakis, militant de l’Initiative anarcho-syndicaliste Rocinante http://www.alternativelibertaire.org/?Y ... is-anarcho, l’une des organisations impliquée dans le lancement de ce projet, nous livre un témoignage en français de l’occupation :




Des luttes communes

Nous ne pensons pas, bien sûr, que le problème puisse se résoudre seulement par le squat, dans la mesure où l’octroi d’un abri constitue une obligation fondamentale de l’Etat et des autorités locales ; nous pensons, cependant, que les squats peuvent servir non seulement de moyens de revendication de droits, mais également de lieu d’exercice pratique de droits précisément par ceux qui en sont privés : les réfugiéEs économiques et politiques rendus clandestinEs et excluEs.

Le City Plaza se voit lui-même comme une partie d’une multitude de différentes pratiques de solidarité et de luttes qui ont émergé depuis l’an dernier, se constituant comme une demande concrète faite à l’Etat grec, contre la détention de réfugiéEs dans des centres de détention odieux et leur isolation dans des camps monstrueux ; pour l’hébergement décent des réfugiéEs dans les villes, en assurant leur accès à la santé, à l’éducation et aux services sociaux. D’un autre côté, le City Plaza se voit lui-même comme une part du mouvement de solidarité européen et international, qui va contre la militarisation des frontières et l’externalisation des politiques d’asyle, en revendiquant la liberté de circulation et le droit de séjour.

Auto-organisation

Le City Plaza héberge aujourd’hui principalement des familles, totalisant 400 personnes, incluant 180 enfants. Parmi eux, 22 familles monoparentales et des personnes en situation de handicap.

En ce moment, les nationalités qui sont représentées au City Plaza incluent des Afghans, des Kurdes, des Syriens, des Palestiniens, des Iraniens, des Irakiens, des Pakistanais et quelques autres. Chaque famille vit dans sa propre chambre, et tous les résidents reçoivent un petit-déjeuner, un déjeuner et un dîner ainsi que des produits d’hygiène.

Le City Plaza est basé sur des principes d’auto-organisation et d’autonomie politique. Il fonctionne par différentes équipes, dévolues au ménage, à la cuisine, à la sécurité, à la logistique, à l’éducation et à l’animation, à la santé, à la communication, à la réception, en réponse aux assemblées régulières des réfugiéEs et des activistes.

Soutenez le centre d’hébergement City Plaza

Par cet appel, nous appelons les différentes organisations et collectifs, syndicats, organisations antiracistes, les groupes d’étudiants et d’universitaires, les projets auto-gérés et les coopératives en Grèce, en Europe et ailleurs, à exprimer leur solidarité avec le City Plaza. Nous vous demandons de publier des lettres de soutien, de vous impliquer dans le financement et d’organiser des compagnes de donation. Plus généralement, le projet repose sur le travail des volontaires, les financements et les donations matérielles.

Soutenez le City Plaza ! Aidez les réfugiés et les activistes à le garder ouvert comme un contre-exemple aux politiques migratoires répressives, en Grèce et en Europe, et comme un projet de vie commune et de lutte !

La solidarité vaincra ! Nous nous battons ensemble, nous vivrons ensemble ! Η αλληλεγγύη θα νικήσει ! Αγωνιζόμαστε Μαζί, θα Ζήσουμε Μαζί !

http://www.alternativelibertaire.org/?G ... ec-le-City

Reportage photo complet : https://solidariteaveclagrececollectifs ... -mai-2016/
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Messagede bipbip » 07 Juil 2016, 14:17

La police s’en prend à la « caravane de lutte et de solidarité » de VioMe après une rencontre sans résultat avec le vice-ministre du travail

Les travailleurs de l’usine occupée et autogérée VioMe de Thessalonique et de Roben à Veria, avec des sympathisants venant de toute la Grèce, ont commencé leur « caravane de lutte et de solidarité » vers Athènes le mardi 31 juin dans l’après-midi, pour protester contre l’inaction du gouvernement et sa mauvaise volonté de légaliser le fonctionnement les deux entreprises récupérées.

Cette mobilisation coïncide avec la fin d’un moratoire de six mois du processus de mise aux enchères des locaux de VioMe, un moratoire qui avait été obtenu après une action déterminée des travailleurs qui ont physiquement bloqué en décembre dernier la mise aux enchères.

En dépit des promesses, le gouvernement, dirigé par le soit-disant parti de gauche Syriza qui s’était déclaré soutien de la lutte des VioMe lorsqu’il était dans l’opposition, pratique non seulement la politique de l’autruche à l’égard des demandes des travailleurs mais s’en prend à eux sans raison alors qu’ils installaient des tentes face au ministère du travail pour exiger que leurs demandes soient satisfaites.

... http://www.autogestion.asso.fr/?p=6190
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Messagede Pïérô » 13 Juil 2016, 07:35

Vivez votre « mythe grecque » !

Le Syndicat des travailleurs du tourisme, des hôtels et de la restauration d’Athènes

L’hôtel LEDRA d’Athènes, l’un des plus grand hôtels 5 étoiles du centre d’Athènes, a suspendu son activité à la vieille de la saison estivale, à la fin du mois de mai 2016. Le propriétaire de l’hôtel, qui s’est enrichi durant toutes ces années de croissance du tourisme en Grèce, a littéralement abandonné les 230 employés, les laissant sans salaires depuis plus de trois mois. Les employeurs ont décidé d’investir leur capital dans d’autres activités commerciales (construction, énergie, etc.), secteur où les subventions gouvernementales sont plus importantes. C’est ça le capitalisme !
Les 230 employés, afin de garantir leur droits de travailleurs, ont décidé de rester dans l’hôtel et ainsi de pousser les propriétaires de la société à payé les salaires et à assurer la continuité de leur emploi.

NOUS APPELONS TOUT LES TRAVAILLEURS A EXPRIMER LEUR SOLIDARITÉ DE CLASSE AVEC LES TRAVAILLEURS DE L’HÔTEL LEDRA DANS LEUR LUTTE POUR LEUR EMPLOI.

A qui profite le développement du tourisme ?
Alors que, pendant les 15 dernières années, les subsides du gouvernement à toutes les sociétés privées (et particulièrement celles opérant dans l’industrie du tourisme) atteignent presque les 12 milliards d’euros, le ministère du travaille refuse de payer 1000 euro par personne aux travailleurs du l’hôtel Ledra d’Athènes, ce qui les soulagerait seulement pour une courte période.
Alors que des milliers de touristes arrivent en Grèce tous les jours, des centaines de salariés travaillent quotidiennement dans l’industrie du tourisme pour des salaires humiliants et des emplois épuisant qui durent nuit et jour. Le prix moyen d’une chambre dans les hôtels quatre ou cinq étoiles à Athènes est égal au montant du salaire des serveurs !!! Dans un pays touristique comme la Grèce, où 25 millions de touristes sont attendus cet été, les travailleurs des hôtels ne peuvent s’offrir ni vacances décentes ni période de repos.
C’est ça, notre « Mythe Grec » ! C’est ça, la « croissance » économique Grecque ! C’est NOTRE réalité dans le secteur du tourisme !
Photos de la manifestation syndicale sous l’acropole : https://plus.google.com/+PamehellasGr/posts

Le syndicat des travailleurs du tourisme, des hôtels et de la restauration d’Athènes

http://www.cnt-so.org/Vivez-votre-mythe-grecque
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Messagede Pïérô » 14 Juil 2016, 20:43

ΟΧΙ ΓΙΑ ΠΑΝΤΑ / NON POUR TOUJOURS (vidéos, photos, souvenirs…)

Un an.

Un an déjà que nous avons dit « non » massivement, par-delà nos différences, lors d’un référendum qui n’était pas une élection ni un plébiscite, mais une occasion d’exprimer ce que nous avions sur le cœur : un immense ras-le-bol et un profond désir de rupture.

Dans la chaleur du début de l’été 2015, nous luttions chacun à notre façon, avec des utopies différentes en ligne de mire, mais avec un même mot à la bouche, un mot en trois lettres, un mot qui résumait tout : OXI.

Mes compagnons libertaires venaient de saboter plusieurs manifestations pro-commission européenne, notamment lors d’une infiltration retentissante du groupe anarchiste rubicon le 22 juin au Syntagma. Mes camarades d’AK (mouvement anti-autoritaire pour la démocratie directe) avaient fait de même, quelques jours plus tard à Thessalonique en ridiculisant la manif pour le « oui » au référendum en dépliant discrètement une immense banderole « Restons des esclaves ! » au milieu de la foule. Celle-ci l’avait ensuite portée durant de longues minutes sous les caméras du monde entier

... http://www.cadtm.org/%CE%9F%CE%A7%CE%99 ... 1-NON-POUR
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Messagede Pïérô » 27 Juil 2016, 19:35

Tsipras attaque les squats ! (vidéos)
[ALERTE] En ce moment même, dans la deuxième ville de Grèce !
CE MATIN, LA POLICE DE TSIPRAS S’ATTAQUE AUX SQUATS SOLIDAIRES ET AUTOGÉRÉS DE THESSALONIQUE ! (VIDÉOS)
Une fois de plus, le roi du mensonge a encore frappé ! Alors que, dans les médias internationaux, Tsipras fait passer son nouveau projet d’élection au suffrage universel direct pour de la « démocratie directe » (la bonne blague) et diffuse un bilan complètement mensonger de la première année du troisième mémorandum (provoquant un tollé), le premier ministre grec vient maintenant de lâcher sa police sur les squats de la deuxième ville de Grèce.
Depuis le lever du jour, les squats HURRIYA, ORFANOTROFEIO et NIKIS sont en cours d’expulsion, avec des cars entiers de MAT (CRS).
... http://blogyy.net/2016/07/27/tsipras-at ... ts-videos/


Riposte : le siège de Syriza Thessalonique occupé !
La riposte du mouvement social n’a pas tardé, suite aux attaques du gouvernement Tsipras contre les squats solidaires ce matin(1) :
LE SIÈGE DE SYRIZA THESSALONIQUE OCCUPÉ !
Les nombreux occupants appellent à la libération immédiate des camarades persécutés, des lieux et du matériel bloqués par la police (alimentation, vêtements, matériel médical…). Pas question de lâcher ni de baisser les bras !
... http://blogyy.net/2016/07/27/riposte-le ... ue-occupe/
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Messagede Pïérô » 29 Juil 2016, 00:02

Syriza jusqu’au bout de l’abject

Un an après la capitulation de Tsipras, ce qui subsiste de son parti n’est plus qu’une machine à collaborer, à mentir et à frapper dans le dos. Nous venons d’en faire à nouveau l’expérience.

SYRIZA JUSQU’AU BOUT DE L’ABJECT

Nous l’avions diversement remarqué ces derniers jours, le gouvernement Tsipras observait d’un mauvais œil le « No border camp » à Thessalonique, ses débats avec plus de 2000 participants venus de toute l’Europe, ses manifestations dans les rues de la ville et au-delà, et ses actions de soutien aux migrants et aux réfugiés. Le plus inacceptable était manifestement l’ouverture d’un squat supplémentaire pour les accueillir, en protestation contre l’accord Union européenne-Turquie et ses conséquences en matière de renforcement des arrestations, déportations, détentions et expulsions.

Attendant son heure, le gouvernement Tsipras n’avait quasiment pas réagit ou très peu durant la semaine : juste quelques contrôles d’identité, une poignée d’affrontements avec leur lot habituel de coups de matraques, de provocations policières et de gaz lacrymogènes. Bof, la routine.

Mais sitôt l’événement terminé et la plupart des participants partis, la vengeance, lâche et brutale, n’a pas tardé. Et cette vengeance s’est abattue principalement sur les familles de réfugiés, alors que beaucoup moins de monde pouvait les défendre. Tsipras, tel qu’en lui-même depuis un an : faible avec les forts, fort avec les faibles, et surtout, particulièrement fourbe, hypocrite et bonimenteur.

Hier matin, c’est non seulement le nouveau squat, ouvert durant l’événement, mais aussi deux autres, plus anciens, qui ont été attaqués(1). Même le célèbre squat Nikis, l’un des bastions de la résistance dans la ville, occupé par des membres du mouvement anti-autoritaire pour la démocratie directe (AK) depuis décembre 2008, a été expulsé violemment, à la surprise générale, alors qu’il n’avait jamais été menacé sous la droite au pouvoir !

... http://blogyy.net/2016/07/28/syriza-jus ... e-labject/
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede bipbip » 30 Juil 2016, 02:54

Soutien aux squats autogérés et solidaires ! Nous dénonçons la répression du pouvoir d’Etat grec envers ceux de Thessalonique

Le 28 juillet 2016,

Hier, le gouvernement grec a envoyé ses forces de police pour expulser manu-militari plusieurs squats de Thessalonique. Plusieurs d’entre eux avaient été créés avec et pour les personnes réfugiées qui subissent les conséquences de l’ignoble accord Union européenne – Turquie. Tous, sont des espaces sociaux libres. Le gouvernement de Tsipras s’attaque à la solidarité active et concrète avec les migrant-es et aux lieux de résistance sociale.

Alternative Libertaire dénonce ce nouveau coup de force du gouvernement Syriza. Nous relayons et soutenons l’appel de nos camarades sur place : libération immédiate des personnes arrêtées, des lieux et du matériel bloqués par la police (alimentation, vêtements, matériel médical…).

Comme nous le disions dans un texte commun à plusieurs organisations communistes libertaires, une de nos priorités doit être de « renforcer la solidarité avec les multiples expériences alternatives et autogestionnaires qui existent en Grèce. Des entreprises ont été reprises par les travailleurs et les travailleuses, des dispensaires autogérés ont été créés, des lieux culturels populaires ont été inventés, etc. Soutenir ces mouvements sociaux, faire en sorte qu’ils puissent peser toujours plus dans la société grecque, est plus utile que de savoir pour qui voter la prochaine fois. C’est aussi sur ce terrain, et dans la rue, que nos camarades pourront combattre le plus efficacement l’extrême droite ; bien plus efficacement qu’en faisant miroiter une solution par délégation de pouvoir, qui laisse des dizaines de milliers de personnes dans le désarroi et l’amertume ».

Pour Alternative Libertaire, le Secrétariat international.

http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2731
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede clateuf » 31 Juil 2016, 13:20

Il y a une semaine se terminait le camp no border 2016 qui s'est déroulé à Thessalonique en grèce (du 15 au 24 juillet http://noborder2016.espivblogs.net/fr/), le "thème" était "pour la circulation des luttes transnationales contre l’état, le nationalisme, le patriarcat et le capital" .
lire la suite : http://etincelle-noire.blogspot.fr/2016/07/no-border-camp-thessalonique-en-grece.html
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede bipbip » 04 Aoû 2016, 11:28

Grèce: les actions directes s’enchaînent en réponse aux expulsions de squats du mercredi 27 juillet à Thessalonique

Mercredi 27 juillet à l’aube, les chiens policiers de Syriza ont perquisitionné et expulsé simultanément trois squats hébergeant des migrants à Thessalonique. Parmi eux, il y a le squat “Orfanotrofio”, ancien orphelinat appartenant à l’Eglise [1], la communauté “Hurriya” de la rue Karolou Diehl (propriété privée) et d’autres squats situés sur la Nikis Avenue, dont l’université est propriétaire [2].

Plusieurs dizaines de personnes vivant à l’intérieur ont été arrêtées. Celles dépourvues de papiers ont été très probablement enfermées en centres de rétention. Un bon nombre de militants “no border” vont être renvoyés devant le tribunal pour passer en procès.

Le 28 juillet, certaines personnes du bâtiment “Nikis” arrêtées ont écopé de 6 mois de prison avec sursis. Les personnes arrêtées du squat Orfanotrofio et d’Hurryia passeront respectivement en procès les 3 et 5 août. Tous les militants arrêtés ont été libérés.

... https://fr.squat.net/2016/08/02/grece-a ... xpulsions/
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede Pïérô » 06 Aoû 2016, 23:50

Urgence Solidarité Thessalonique août 2016

Le 27 juillet 2016, un coup violent a été porté contre le mouvement social et les réfugiés à Thessalonique. En effet, trois des principaux squats de la deuxième ville de Grèce, hébergeant à la fois de nombreux réfugiés et des dizaines de militants, ont été attaqués simultanément. Les conséquences sont lourdes et très coûteuses :
- beaucoup de personnes et de familles à reloger ;
- de nombreux besoins, en raison de la vitesse et de la brutalité des expulsions (destruction d’équipements, stocks alimentaires, matériel médical, vêtements, effets personnels, jouets d’enfants, matériel pédagogique...) ;
- frais judiciaires...

... http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique16
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede bipbip » 21 Aoû 2016, 11:49

Grèce : La mort sociale des retraités

Le parlement grec a voté le 5 mai 2016 un projet de loi aux lourdes conséquences pour la population puisqu’il portait à la fois sur la réforme des retraites et de nouvelles mesures fiscales. La discussion à la Vouli (= parlement grec) étalée sur un week-end a duré moins de 48 heures. Cette hâte s’explique facilement : il s’agissait en effet de faire passer de nouvelles décisions anti populaires avant la réunion de l’eurogroupe du lundi 6 mai. Le vote de ces mesures dans les délais impartis figurait en première ligne des exigences posées par la Troïka pour valider l’examen (review) de la mise en œuvre des engagements contractés par le gouvernement grec lors de la signature du troisième mémorandum. Après tout, ce même mémorandum, signé par Alexis Tsipras en juillet 2015 (un document de plus de mille pages sans les annexes), qui impliquait l’ensemble des mesures que le parlement grec ne fait que valider depuis cette date, avait également été voté en moins de 48 heures, là encore pour se conformer aux ultimatums de la Troïka et parfaire le tableau de la vassalisation du pays et de ses institutions représentatives.

La réforme des retraites votée par la majorité Syriza et Anel de la Vouli est hautement symbolique. Elle est la troisième de ce genre depuis le premier Mémorandum de 2010. Les retraités grecs (27% de la population du pays) ont déjà vu leurs pensions diminuer de 30 à 50% au cours des six dernières années. La pension moyenne en Grèce, avant la mise en œuvre de cette troisième réforme, s’élevait à 882 euros, dans un pays où le coût de la vie hors logement est comparable à celui des pays européens les plus développés.

Fait d’une importance cruciale pour saisir la portée de cette destruction du système des retraites : dans un pays dévasté par la crise, où le taux de chômage officiel dépasse 23% et où plus de quatre cent mille personnes ont émigré depuis 2010, le budget de plus d’un ménage sur deux dépend majoritairement de la retraite des grands-parents. En effet, selon les chiffres communiqués par Savas Robolis, un universitaire expert de la question, proche par ailleurs du gouvernement, 350 000 familles ne disposent d’aucune source de revenu provenant de l’activité de leurs membres, 500 000 familles ne comptent qu’un seul actif et seuls 105 000 parmi les 1,35 million de chômeurs sont indemnisés |1|.

... http://www.anti-k.org/2016/08/19/grece- ... 7mG12fr21t
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