Département du Nord : perspective de vœux agités le 18 janvier 2016 à Bergues...
http://www.cnt-f.org/departement-du-nor ... =article-3
http://www.spterritoriaux.cgt.fr/spip.php?article10240Un beau succès
Tout le monde le reconnait. Malgré la pluie et le vent, ce sont plus de 50 agents communaux qui ont manifesté contre le refus de dialogue imposé par les élus. Sourds à nos revendications, il aura fallu le nombre et la combativité d’un beau défilé pour qu’ils acceptent enfin de négocier et vraiment.
C’est du jamais vu dans notre Commune
Repoussant les provocations de certains vite remis à leur place et après un nouveau refus du Maire de communiquer téléphoniquement avec le délégué, il aura fallu le déplacement du 1er Adjoint pour ouvrir les négociations. Les autres élus et cadres présents en Mairie, privés de sonotone, n’avaient bien sûr rien entendu……
Et puis miracle, devant le nombre des manifestants, ces élus et cadre ont validé 14 de nos propositions. Les mêmes qui leur avaient été présentées dans les jours précédents et qu’ils avaient toutes refusées. En particulier, Monsieur le Maire.
Notre délégué avait signalé aux élus qu’il était joignable même de nuit pour négocier. Aucun appel, rien.
C’est la mobilisation des agents qui a fait bouger les choses et a permis ce succès. Ce ne sont pas les gesticulations de certains le lendemain dans le journal qui pourront y changer quelque chose.
"DROLE DE PROPOS ET DROLE DE JOURNAL"
Encore félicitations et remerciements à tous nos agents qui malgré les pressions et l’insulte ont permis d’obtenir des avancées qui bénéficieront à l’ensemble des agents, y compris les non-grévistes.
A ceux-là, nous disons que ce sont nos collègues et nous les appelons à la solidarité.
Plus unis et rassemblés, nous pourrons, au-delà des mots, étant tous au contact de la réalité de terrain, défendre nos conditions de travail et de vie et par-delà défendre le Service Public.
http://www.spterritoriaux.cgt.fr/spip.php?article10288Appel à la mobilisation des agents du Sicoval Lundi 7 Mars 2016 – Diagora - 19h30
L’ensemble des organisations syndicales du SICOVAL appellent tous les agents à se mobiliser Lundi 7 mars, jour du débat d’orientation budgétaire (DOB) en Conseil de Communauté.
Nous devons signifier aux élus que leurs choix politiques et budgétaires vont impacter lourdement, une fois de plus, le service public rendu aux habitants, entreprises, communes et associations du territoire mais aussi nos emplois et nos conditions de travail.
Depuis 2014, les services et le personnel ont supporté la quasi-totalité des mesures d’économies
- licenciements : des collègues en CDD sont déjà partis, leurs postes ont fait l’objet de redéploiement ou pas…
- dégradation des conditions de travail : le non remplacement des départs de collègues (licenciement, retraite, mobilité…) dégrade toujours plus nos conditions de travail et le service rendu au public
- casse du service public : des missions ou services sont abandonnés, délégués au privé ou aux associations, réduits au minimum ; tout cela sans réflexion stratégique
- baisse des rémunérations : perte de la prime de noël, baisse de l’indemnisation du travail du dimanche, transformation de l’astreinte en travail volontaire, suppression de jours de congés…
Aujourd’hui, malgré ces sacrifices, il manque encore 4 000 000 € pour boucler le budget 2016 ! En effet, l’état baisse cette année ses dotations de 2 100 000 € et, fait nouveau, un trou de 1 900 000 € est apparu !
Pour combler ces manques le bureau exécutif fera des propositions à l’ensemble des élus communautaires lors du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) le 7 mars.
4 leviers sont proposés pour faire ces nouvelles économies :
• augmentation de la fiscalité des ménages du territoire,
• facturation des services –aujourd’hui gratuits- aux communes (instruction des permis de construire, prêts de matériel...),
• baisse de la dotation de solidarité aux communes,
• baisse de la masse salariale avec de nombreux licenciements et une baisse de l’activité de nos services voire des privatisations ; ce dernier point supportera l’effort le plus important.
• REFUSER LE PLAN SOCIAL ET SON CORTEGE DE LICENCIEMENTS
Aujourd’hui les CAE, les CDD perdent leur emploi Et demain ? Les CDI, les titulaires ?
• EXIGER LE MAINTIEN DE NOS SERVICES PUBLICS SUR LE TERRITOIRE
Nous refusons la privatisation, la baisse de qualité et la réduction de l’offre de service public sur le territoire.
• REFUSER LA DEGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET DES REMUNERATIONS
Nous exigeons d’avoir les moyens de mener à bien nos missions et refusons que le levier « masse salariale » soit finalement toujours la seule variable d’ajustement.
• AGIR POUR UNE REELLE OPTIMISATION DE LA GESTION DU SICOVAL COMME LEVIER PRIORITAIRE
Fin des locations de locaux vides, optimisation des marchés publics, priorisation des investissements en fonction des coûts de fonctionnement à terme, fin de l’opacité dans l’attribution des avantages et promotions…
Rassemblement unitaire CFDT - CGT - SUD Sicoval Lundi 7 mars 2016 - 19h30 Diagora Labege
Agents contractuels ou titulaires, soyons nombreux à nous mobiliser, nous sommes tous concernés !
1- Sauver le Département !
Leur argument ? Sauver le Département de la tutelle de L’État ! Leur alibi ? C’est la faute aux autres (gouvernement, majorité précédente, agents surnuméraires, allocataires du RSA, à la dette publique, etc.). En résumé, même présents dans les affaires nationales et locales : ils étaient absents !
2 – Un coffre à malices
Dès le printemps 2015, les syndicats ont commencé à décrypter les diverses déclarations publiques de la nouvelle majorité qui semblait se réveiller brutalement d’un long sommeil hypnotique et découvrait avec stupéfaction une réalité budgétaire dont elle ne pouvait rien ignorer. Tellement convenues et prévisibles qu’elles suscitent plus de lassitude que de colère, les solutions annoncées, puisées dans un coffre à malices commun aux libéraux de gauche (loi-travail) et de droite, consistent essentiellement, côté fonctionnement, côté travailleurs, à vandaliser nos conditions de travail et de vie.
3 – Une riposte syndicale unitaire rapide et décisive
L’intervention rapide d’une intersyndicale solidaire et l’organisation d’une mobilisation importante ont fait reculer l’autorité territoriale sur un certain nombre de projets. Plus question pour l’employeur, de porter, en une seule fois, les mauvais coups. « Élargie » par l’argent économisé sur nos avancements d’échelon au minimum, l’assiette de notre allocation sociale sera rapidement rééquilibrée au profit de la part variable au mérite. Valeur indéfinie qui selon les informations émanant de réunions de service, pourrait consister par exemple, à atteindre, à l’Aide sociale à l’enfance, 10 % de main-levées de placements, au détriment de l’intérêt des enfants et au risque « personnel » des agents. Quelles formes revêtira le mérite sur les autres missions, dans les autres services ? Démériter à l’avenir consistera sans doute à refuser certaines injonctions en conflit ouvert avec nos consciences professionnelles.
4 – Un râteau au SDIS… la curée sur les agents départementaux
Malgré l’unité d’action et la volonté de dialogue de l’intersyndicale, l’autorité départementale entend passer en force des mesures largement critiquées dans les services. Malgré les campagnes de communication patronale et de désinformation, l’intersyndicale mobilise, sur plus de six mois, près de 15 % du personnel départemental. Face à la foule de près de 700 agents départementaux présents dans l’Hôtel du Département le 1er mars dernier qui exigeaient l’ouverture de véritables négociations, le cabinet de communication de la présidence a choisi de criminaliser l’action et de présenter les manifestants et les syndicalistes comme des voyous et des délinquants. La méthode est éculée et demeure méprisable mais aussi dangereuse avec un Front national à plus de 30 %.
5 – Petits débordements, grands méfaits
Quand la piétaille foule les moquettes présidentielles et profane les lieux de pouvoir par sa simple présence, quand des manifestants égarés par une *passion d’égalité* se désaltèrent au champagne « Ruinart », deux malheureuses bouteilles, très probablement offertes ou réservées aux « VIP-quivalent- ontologiquement-plus-que-toi », l’autorité territoriale escamote 61750 jours de congés – sans contrepartie salariale – et nous oblige de surcroît à travailler *gratuitement* 9500 jours de plus pour la journée dite de Solidarité, exerçant une véritable contrainte par corps. Où est le scandale ? Poursuivant la destruction de notre collectif de travail, par la restructuration des services et par la calomnie contre ses opposants, le Président n’hésite pas à salir les agents et à accuser le mouvement du 1er mars de « séquestration » espérant décourager, par la peur, la mobilisation qui s’amplifie. C’est un juriste de formation, il ne peut pas ignorer que cette accusation infondée pèsera très lourd.
6 – Ça la fiche mal !
Optimisation, rationalisation, efficience, voici la nouvelle trinité de la « gouvernance » qui nous échoie et qui, malgré les « contraintes budgétaires » n’hésite pas, afin de mener à terme « un projet d’administration ambitieux » (suppressions de postes, allongement du temps de travail, non renouvellement des départs naturels, externalisation des missions, etc…), à externaliser la fonction RH de recrutement et à la confier à un cabinet parisien chargé de sélectionner notre futur.e Directeur/trice des Ressources Humaines. La prestation aurait coûté 8000 euros à la collectivité. On se demande pour quelles raisons, nos administrateurs en charge de la DGS et de la RH ainsi que la Présidence n’ont pas procédé eux-mêmes à ce recrutement d’un agent public, d’autant qu’à lire la fiche de poste, il s’agit d’un.e nouveau/elle « tueur/tueuse de coûts ». Cela fait mauvais effet, ça commence très mal !
7 – Si on se laisse pas faire (…), eh bien, on gagnera * !
Nous n’en sommes donc qu’au commencement de nos déboires et de nos malheurs. À moins que (considérant que vos collègues manifestants n’ont décidément pas le profil de pétroleurs.ses, que les militants syndicalistes n’ont pas d’intérêts personnels à dénigrer l’employeur à moins de souffrir de lourdes perversions, qu’ils n’ont rien à gagner mais beaucoup à perdre, tout comme vous) vous mettiez un coup d’arrêt à cette politique salariale que rien ne justifie. D’autres choix, eux réellement modernes et progressistes, sont possibles. Rejoignez le mouvement dès le 17 mars prochain !
Section CNT Louise Michel du CD 59 (affilée au syndicat CNT des travailleurs territoriaux)
http://www.cnt-f.org/rassemblement-le-1 ... vices.htmlRassemblement devant la mairie de Montreuil le 1er juin : Non à la dégradation du service public et à la casse du personnel
Mercredi 1er juin devant la mairie à 18 h 30
Appel de la CGT, FSU, FO et CNT
La municipalité s’entête dans la dégradation du service public et la casse du personnel
Encore une fois, le personnel s’est mobilisé fortement le 23 mai pour exiger des représentants de la municipalité au Comité technique qu’ils ne votent pas la suppression de la prime d’installation et des congés de préretraite.
Pourtant, la municipalité empêche le personnel de s’exprimer en fermant les portes de la mairie. Le Comité technique s’est réuni dans des conditions non conformes. (modification du lieu au dernier moment sans en informer les représentants du personnel).
Pour nos syndicats, le Comité technique n’a donc pas voté la suppression de la prime d’installation et des congés de pré-retraite ! Ces points ne peuvent légalement figurer à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.
L’entêtement du maire et du maire-adjoint au personnel est un acte politique irresponsable.
La dégradation majeure du service public déjà dénoncée au CM précèdent ne fait que s’amplifier chaque jour tant nos conditions de travail sont dégradées.
C’est un recul social inédit dans une municipalité dite gauche. La précarisation de nos emplois va grandissante, fins de contrat non justifiées, charge de travail en augmentation, retard dans le paiement des payes et des heures supplémentaires, baisse de la subvention du COS, pour n’annoncer que celles là...
Le vote de ces mesures, la baisse de 10 % du budget du COS sont la marque obsessionnelle d’un management punitif du personnel
Soyons massivement présents
AU CONSEIL MUNICIPAL
POUR QUE CELA CESSE !
Nous avons demandé une interruption de séance
http://www.cnt-f.org/montreuil-le-desho ... alite.htmlMontreuil : le deshonneur de la municipalité
Mercredi 15 juin, lors de la séance reportée du conseil municipal, nous étions plus de 200 agents en colère et debout pour faire valoir nos droits et défendre les services publics de notre ville !
Pour rappel, ce conseil municipal devait voter la suppression de deux acquis sociaux (prime d’installation et congé pré-retraite) et la réduction de la subvention versée au COS. L’assemblée général des agents avait proposé au maire une rencontre en délégation élargie et comme condition de reprise du dialogue le retrait des trois mesures de l’ordre du jour du conseil municipal. Ces deux propositions ont été refusées par le maire, celui-ci voulant négocier dans les conditions qu’il fixe et sans actes concrets prouvant sa volonté réelle de dialogue.
Mercredi, c’est sous un dispositif de haute sécurité que nous avons dû pénétrer en mairie pour assister à une séance pour laquelle l’intersyndicale des agents avait initialement appelé à participer dans un silence d’enterrement du service public et de nos acquis sociaux.
Un cordon de sécurité à la porte de l’hôtel de ville, composé d’agents de la police municipale et de collègues de la Tranquillité publique, de la police nationale, et d’au moins 14 agents de sécurité d’une entreprise privée, avait été mobilisé par la municipalité pour l’occasion ! Quelle gabegie financière en période d’économies !
Rien ne nous aura été épargné pour pouvoir entrer et simplement assister à un conseil municipal en séance publique : fouille des sacs, fouille au corps, palpations, confiscation des tracts et biens personnels, une collègue s’est même vue confisquer les dattes qu’elle avait apportées pour la rupture du jeûne...
De la violence, du mépris, des scènes d’humiliation... et aux commandes, le DGS en personne orchestre et donne les ordres. Il ose dire aux agents dénonçant la situation que ces mesures relevaient de vigipirate renforcé au vu de l’actualité. Quand le gouvernement fait honteusement l’amalgame entre mouvement social et groupuscules de casseurs violents, à Montreuil aussi, on traite les agents et la population de potentiels semeurs de troubles criminels. C’est donc avec une grande difficulté que des agents, parents, enseignants et habitants ont pu pénétrer dans l’enceinte ultra bunkerisée qu’est la maison commune !
Mais ce n’était pas encore suffisant pour la municipalité ! À l’intérieur c’est cadenas et vigiles omniprésents qu’il faut de nouveau affronter, et c’est au balcon de la salle des fêtes qu’il nous faudra monter, là encore sous haute surveillance, pour assister à la séance publique du conseil municipal qui doit voter trois mesures de casse sociale contre le personnel de la Ville.
Après avoir débuté le conseil municipal avec une minute de silence en solidarité avec les victimes de l’horrible et inacceptable tuerie homophobe d’Orlando et du meurtre de Magnanville, le maire engage le vote des trois mesures antisociales que nous combattons depuis des mois, et prie le maire adjoint M.Molossi de présenter lesdites mesures.
La contestation, la colère, l’émoi et l’écœurement de l’assistance ne tardent pas à se faire entendre, et c’est sous des huées, des sifflets, des slogans scandés avec vigueur que vacille l’organisation de l’assemblée. Aucun de nous n’est écouté, la bravoure et la ténacité des personnes présentes ne suffiront pas !
Le maire décide un huis clos. Le conseil municipal est expédié sans public en moins de deux heures alors que plusieurs sujets au delà de nos acquis concernaient les Montreuillois (refonte du quotient familial, compte administratif 2015, ...)
Rappelons pourquoi nous étions là, si nombreux et déterminés, malgré l’heure tardive, malgré l’acharnement à nous faire plier, malgré le refus du dialogue. L’intersyndicale et les agents demandent au maire :
◾ Une reprise du dialogue dans des conditions conformes à la volonté des agents réunis en assemblée générale.
◾ Le respect des instances paritaires et de ses élu-e-s, en commençant par l’ancienne secrétaire générale de la CGT qui attend toujours une réintégration
◾ Le retrait des mesures de casse des acquis du personnel (hélas, celles-ci ont été votées hier) - Les respect des engagements pris par le maire en septembre 2015 soient mis en œuvre (embauche pérenne des emplois d’avenir, remplacement des congés maternité, étude objective sur la souffrance au travail, ...).
◾ Un véritable plan de titularisation pluriannuel digne de ce nom pour diminuer la précarité et maintenir un service public de qualité.
◾ La transparence sur les choix budgétaires qui concernent les agents et les usagers.
◾ Que le personnel ne soit pas la variable d’ajustement budgétaire.
Plus largement, nous demandons que nos alertes sur la dégradation du service public local soient entendues des élus et de l’administration. Au delà des discours rassurants tenus par la municipalité, le service public rendu par les agents est en effet mis à mal. Réduction des ouvertures des services publics (crèches et centres de loisirs), non remplacement des départs en retraite, surcharge de travail, désorganisation du travail, incapacité à payer les fournisseurs : les dysfonctionnements sont nombreux.
Nous, agents, perdons souvent de vue le sens de notre travail et sommes démunis face aux usagers. Pourtant, cette situation n’est pas une fatalité. D’autres choix sont possibles.
Pour prolonger la lutte, pour échanger sur ses suites, et construire les services publics que nous voulons, retrouvons nous agents et usagers pour un grand
Pique-nique debout
Lundi 20 juin de 12 heures à 14 heures Place Jean Jaurès
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