Mardi 30 juin 2015, Quimper
Rassemblement antifaschiste
à 17h, Place Saint-Corentin à QUIMPER
https://nantes.indymedia.org/articles/31727Face à la multiplication des actes de violence gratuite perpétrés par des individus vraisemblablement associés à l’extrême-droite, nous adressons une réponse unitaire des différentes mouvances alternatives réunies à l’issue de la Fête de l’Autogestion le 30 mai dernier, afin d’exprimer notre préoccupation, mais aussi notre détermination à mettre fin à ces agressions.
Ce qui a tout d’abord commencé par d’insignifiantes menaces et tentatives d’intimidation sur les réseaux sociaux il y a plus d’un an, a évolué en une série d’attaques racistes, politiques, gratuites et haineuses. Incidents d’autant plus choquants que la police cherche à atténuer leur gravité en niant le caractère politique qui motive ces individus, ce qui n’a fait que les conforter dans leur sentiment d’impunité. Ce n’est qu’au cours des dernières semaines, où leur violence s’est étendue à des évènements culturels et musicaux grand public, que la presse locale a enfin daigné évoquer cette menace, alors qu’il y a 6 mois à peine elle préférait blâmer les antifascistes qui perturbaient une manif noyautée par des groupes ouvertement néo-nazis…
De tels évènements dans une ville aussi discrète que Quimper sont révélateurs d’un phénomène qui touche toute la France : la montée d’une extrême-droite déchaînant sans complexes son agenda haineux, tout en se présentant comme victime de l’oppression de ses opposants. C’est la même stratégie qu’adoptent les boneheads (skinheads racistes) sévissant à Quimper, qui se dérobent à la responsabilité de leurs exactions en niant toute affinité politique dès qu’ils doivent rendre des comptes. Leurs fréquentations ne laissent pourtant aucun doute : Adsav, Breiz Atao, Bloc Identitaire, Blood&Honour. On leur doit la venue à Quimper de nazillons de Vendée ou d’ailleurs, ainsi que les tags, apparus aux alentours de l’hôpital Gourmelen, de croix gammées et de croix celtiques écourtées (symbole de la suprématie blanche chez les nationalistes du monde entier). Pour finir, profitant de l’absence d’une opposition antifasciste organisée, leur nombre augmente au fil du temps. Que diront alors les personnes préférant garder la tête dans le sable, qui estiment que parler de menace « fasciste » est exagéré et alarmiste ?
Il n’y a pas de tolérance à accorder à des gens dont la volonté affichée est d’instaurer un climat de terreur dans la région. Quelle est la finalité de cette pseudo-milice, si ce n’est faciliter (consciemment ou non) l’implantation de groupuscules d’extrême-droite plus sérieux ? Si ces crânes rasés n’ont pas le monopole de la violence, il sont cependant les seuls à l’appliquer avec préméditation et à des fins idéologiques. Quand même une fête de village se retrouve ciblée par ces nervis, comment prédire quelle sera leur prochaine cible ?
Nous souhaitons non seulement condamner leurs agissements mais également témoigner notre solidarité aux victimes. Nous resterons attentifs et vigilants et nous ne lâcherons rien !
Collectif Antifasciste du Pays de Quimper
http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article123OUI ! À l’accueil de tous les migrants sans discrimination
NON ! Aux murs qui les tuent
La Déclaration universelle des Droits de l’Homme, c’est pour quand ?
Article 13 de la Déclaration : Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14 de la Déclaration : Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
L’Europe est envahie ? NON !
En 2014, sur 14 millions de personnes ayant obtenu le statut de réfugié-es dans le monde, 55% sont en Asie ; 29% sont en Afrique ; 11% sont en Europe (et 1,8% sont en France). Il y a plus de réfugié-e-s en Turquie que dans les 28 États membres de l’UE réunis.
Source = Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés.
Le refus d’accueillir tue !
En 2015, 3 000 migrant-e-s sont mort-e-s en tentant de rejoindre l’Europe. Début septembre, 71 personnes migrantes sont mortes étouffées dans un camion frigorifique en Autriche. D’autres meurent aussi à Calais… Des enfants, des femmes, des hommes : des êtres humains.
Source = Le Monde.
De plus en plus de contrôles… et même des opérations militaires !
En juin 2015, la France a rétabli des contrôles aux frontières à Vintimille à la frontière italienne. L’Autriche a fait de même à sa frontière orientale. Ces contrôles aux frontières remettent en cause le principe européen de libre circulation des personnes (Accords Schengen).
En avril 2015, l’Europe a entamé une opération militaire pour détruire les bateaux qu’utilisent les migrant-e-s pour traverser la Méditerranée.
De beaux discours d’accueil MAIS de plus en plus de murs, de barbelés, de miradors…en Europe !
Dans les années 1990 déjà, l’Espagne a construit des barrières (une triple rangée de grillages de 6 mètres de haut) dans les enclaves de Melilla et Ceuta au Maroc. En 2012, la Grèce a construit un mur à sa frontière avec la Turquie, ce qui a obligé les migrant-e-s à passer par la mer Méditerranée pour entrer en Europe. En 2014, à sa frontière avec la Turquie, la Bulgarie a commencé à construire un mur de barbelés long de 30 km et haut de 3 mètres, avec miradors et caméras thermiques. Ce mur devrait être allongé de 130 km dans les prochains mois. En 2015, la Hongrie vient d’achever la construction d’un mur de barbelés long de 175 km et haut de 4 mètres à sa frontière avec la Serbie. En 2015, à Calais en France, une double clôture de 3 km de long et de 2 à 4 mètres de haut se construit.
Murs, barbelés, miradors, contrôles, armée…
Mort-e-s, noyé-e-s, blessé-e-s, enfermé-e-s…
Est-ce cette Europe que nous voulons ?
MANIFESTATION SAMEDI 26 SEPTEMBRE, à 14 h 30
PLACE DE LA MAIRIE à QUIMPER
Et pour continuer l’action :
RÉUNION à QUIMPER
Mardi 6 octobre à 18 h 30
À l’espace associatif, impasse de l’Odet (derrière la gare)
À l’appel du collectif des Sans Papiers Grand Ouest
Et de Droit d’Asile Quimper Cornouaille, avec des citoyenNEs, des associations, des syndicats, des organisations politiques de toute la Cornouaille.
Mail : droitdasileqc29@hotmail.fr
Une maison sur la colline de Jolimont, à deux pas de l’Observatoire de Toulouse, où logeaient autrefois les savants occupés à scruter les étoiles dans le ciel. Au début de l’ère numérique, l’Observatoire s’est fait voler la vedette par une kyrielle de satellites. Désertée par les astronomes, la belle maison bourgeoise baptisée l’Obs est habitée par une joyeuse bande de squatteuses féministes qui ont accueilli les rédacteurs de Z, en majorité rédactrices d’ailleurs, et même leurs bébés.
Dans la ville comme dans la science, les ingénieurs ont pris le pas sur les astronomes. À l’heure du déjeuner, ils se transforment en joggeurs fous qui remontent la rue devant la maison de l’Obs, transpirants, haletants, en vêtements fluo. Entre deux footings, ils cherchent. Car si l’époque a des problèmes, les scientifiques ont des solutions. Dans les labos toulousains s’inventent des robots pour tenir compagnie aux personnes âgées, d’autres pour entretenir les champs de maïs, des implants pour faire entendre les Sourds et des capteurs pour connaître le flux d’une rivière en temps réel. Étrange comme les univers de la science-fiction deviennent réalité sous nos yeux, année après année, sans que personne ne semble particulièrement l’avoir voulu.
Et alors même que la mise en œuvre de toutes ces idées nécessite toujours plus de ressources naturelles, d’usines et d’énergie, tout en ne cessant d’augmenter la quantité de marchandises en circulation, c’est sur l’innovation technologique que mise la prochaine conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), organisée en France. Ceux qui créent le désastre - au hasard, Renault, Air France, LVMH ou Suez Environnement, parmi les partenaires officiels de la COP21 - sont missionnés pour résoudre l’équation impossible de la croissance « soutenable ». La politique est engloutie sous la quincaillerie qui prétend sauver le monde et réduire les inégalités sociales et qui, globalement, fait l’inverse tout en se faisant appeler progrès. Mais, autant que ces entreprises prédatrices et leurs profits insolents, ce qui nous met aujourd’hui directement en danger, c’est cette croyance si partagée que la technologie pourrait résoudre le problème par elle-même. La foi dans la promesse sans cesse renouvelée de lendemains qui chantent, malgré les dégâts des étapes précédentes.
Nous sommes allés rencontrer les gens derrière ce mirage : ceux qui imaginent les nouvelles trouvailles, celles et ceux qui sont censés les utiliser ou qui triment dans l’ombre pour les fabriquer.
Pour nous, entre deux entretiens, vient la quête de la prise où brancher les ordinateurs portables, ces machines affamées de courant que nous trimballons sans cesse. Comme d’autres, nous cherchons à limiter l’emprise des nouvelles technologies sur nos vies - et nous n’y arrivons qu’à moitié. Raison de plus pour ne pas nous laisser déposséder de nos choix, dans les couloirs des labos toulousains comme au grand spectacle des sommets internationaux. À Toulouse, sur les routes du Tarn et jusqu’à Bangalore et San Francisco, nombreux sont les lieux où s’inventent d’autres rapports à la technique, qui pourraient venir casser la morne hégémonie de la technopole.
http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article447S’organiser face à la répression
La répression du mouvement social issu de la contestation contre la « loi travail » ne cesse de se durcir. Qu’elle prenne la forme de violences policières ou judiciaires, cette répression est la seule réaction d’un pouvoir incapable de trouver une réponse à la crise politique qu’il traverse. Les flics et les robes noires nous prennent pour cibles, que nous soyons travailleur-euse-s, avec ou sans emploi, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, syndiqué-e-s ou non.
Avec l’aide de montages médiatiques, les bras armés et judiciaires de l’État construisent des profils et tentent de nous criminaliser : les grévistes deviennent alors des « preneur-euse-s d’otages », les manifestant-e-s révolutionnaires des « casseur-euse-s jeunes en marge du mouvement ». Lorsque ces catégories sont créées, plus besoin de justifier les traques, les arrestations préventives, les interdictions de manifester, les contrôles judiciaires et les peines de prison qui tombent chaque semaine. Ces mesures administratives et judiciaires, banalisées sous l’état d’urgence, mettent encore plus à l’écart les personnes visées par la répression policière et judiciaire en entravant leur liberté.
En occultant la réalité des luttes, en prétendant agir dans l’intérêt de tou-te-s, l’État nie le rapport de force qui nous oppose à lui. Il cherche ainsi à nous isoler et à nous diviser. L’objectif semble clair : « punissez et humiliez quelques personnes, vous en terroriserez mille autres ».
La violence la plus visible est celle des flics qui pressurisent (militarisation de l’espace et pressions individuelles), tabassent, mutilent, tentant de faire rentrer dans les chairs l’amour de l’ordre, du travail et de la république... Cette violence est renforcée par celle des juges et procureurs qui, en plus de nous faire subir une privation de liberté, nous humilient lors de procès dont l’issue est jouée d’avance. La plupart des journalistes, à travers leurs vidéos et articles, se font le porte-voix de la police et du pouvoir politique. Leurs constructions médiatiques servent également de pièces à charge lors des procès. La violence de la répression n’est pas uniquement celle présente sur les vidéos de flics en pleine action ; c’est aussi celle de l’après, celle de l’enfermement, celle des procès… c’est la solitude face à nos peurs et traumatismes, face aux institutions pénitentiaire et judiciaire.
Les violences policières, les montages médiatiques et la répression judiciaire font corps et sont dirigées vers le même but : briser le mouvement social en provoquant chez nous la peur d’agir et en nous isolant face à la justice.
Agir contre la violence d’État, c’est détruire cet isolement et empêcher la peur de s’installer. Créons des réseaux de soutien aux personnes touchées directement par la répression. Mettons en commun nos connaissances (juridiques, d’analyse de gestion policières des espaces, de premiers secours…). Refusons la distinction faite entre bon-ne-s et mauvais-e-s manifestant-e-s, construction destinée à nous diviser et affaiblir nos luttes !
Soyons assez nombreu-ses-x pour organiser un soutien aux réprimé-e-s des luttes sociales. Faisons-en une occasion de nous rencontrer, de créer des liens pour nous sentir plus fort-e-s à l’avenir !
Certains procès concernant des personnes en Finistère auront bientôt lieu. Organisons-nous dès maintenant, en créant un collectif pour contrer la répression.
Rendez-vous le mercredi 22 juin 2016 à 19h30
au Rùn ar Puns à Chateaulin
Auberge espagnole : on ramène de quoi grignoter !
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