Après la transformation de La Forge rue Ramponeau, la destruction de la rue Dénoyez et maintenant le 48 rue Ramponeau, les Bellevillois Après la transformation de La Forge rue Ramponeau, la destruction de la rue Dénoyez et maintenant le 48 rue Ramponeau, les Bellevillois s'inquiètent de ces projets et opérations immobilières qui s'imposent sans étude ni concertation préalable et violentent la population et son cadre de vie et en appellent à une mobilisation générale et active !
Quels sont ces Bellevillois qui s'inquiètent de ces projets et opérations immobilières ?
À Belleville,
la rue Dénoyez perd ses artistes
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/visuel/20 ... Ckoh03o.99
C’est probablement l’une des rues les plus célèbres du 20e arrondissement. A deux pas de la station Belleville, elle fait office de village à elle seule : un quartier d’artistes, quelques terrasses de bars, et des murs entièrement recouverts de couleurs. Une toile à ciel ouvert, qui accueille des œuvres éphémères par essence, peintes par des graffeurs qui vont et viennent, jour et nuit. Mais la rue Dénoyez risque bientôt de se fondre dans le paysage.
En cause, un projet urbain lancé par la mairie de l’arrondissement, qui prévoit de construire, du 18 bis au 26 rue Dénoyez, une crèche et plusieurs logements sociaux en lieu et place des ateliers d’artistes. Lesquels se mobilisent depuis près d’un an pour défendre la spécificité artistique de la rue, avec notamment une pétition adressée au ministère de la culture, qui a récolté 10 000 signatures en six mois.
S'agissant de la rue Dénoyez que j'ai bien connue pour y avoir eu des ami(e)s très proches qui y vivaient dans les années 70 :
la majorité des habitants de l'époque était issue pour l'essentiel, de l'immigration ( Maghreb, Espagne ) et dont les conditions d'insalubrité des habitats était la norme ( pas de douches et "une chiotte" collective par étage voire tous les deux étages sans compter les blattes, cafards, souris, rats et j'en passe... )
A la fin des années 80, des collectifs d'habitants ont vu le jour dans le but d'obtenir des pouvoirs publics la réhabilitation des immeubles et logements avec le droit au maintien dans les lieux.
Résultat :
la plupart des habitants, petits commerces, artisans ont dû partir et se résoudre à "la loi de la démerde individuelle" !
Photos de la rue Dénoyez en 1991 :
http://ruedupressoir.hautetfort.com/arc ... -1991.html
Pourquoi La Goutte d’Or résiste à la gentrification
De nombreux quartiers de Paris sont sujets à une gentrification croissante. Le bastion populaire de la Goutte d’Or dans le XVIIIe arrondissement n’est pas épargné mais résiste davantage, notamment grâce à l’implantation de logements sociaux et au fort ancrage des commerces exotiques.
Mais, à l’instar du Marais ou de la Butte-aux-Cailles avant lui, le quartier s’est embourgeoisé ces dernières années. Depuis les années 2000, les prix de l’immobilier ont considérablement augmenté à Paris et la Goutte d’Or n’a pas été épargné, avec une augmentation de 144% entre 2002 et 2007. La gentrification a pourtant du mal à prendre. Un hasard ? Non. La politique de la mairie en matière de logement social est un premier élément d’explication.
http://www.lesinrocks.com/2015/08/22/ac ... -11759179/
Qui sont les bobos ?
http://www.lesinrocks.com/2010/04/09/ac ... s-1131952/