Café librairie Michèle Firk

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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 14 Mai 2015, 14:26

Mercredi 20 mai 2015 à 19h30

Discussion avec Ali Kebir sur son livre
« Sortir de la démocratie »

Cet essai conduit une critique de la démocratie mais entend rompre avec les trop habituelles tentatives de démocratisation de la démocratie. Le constat de départ n'est pas celui d'une démocratie qui serait trahie, une démocratie qui s'évanouirait peu à peu devant nos yeux. C'est l'inverse qui constitue son point de départ : le caractère hégémonique de la démocratie, le fait qu'elle se soit imposée comme l'unique horizon de toute expérience politique. Et ce n'est rien d'autre que cette hégémonie, non interrogée jusqu'à présent, qui conditionne et limite par avance la critique politique à la question de savoir si on est plus ou moins en démocratie. Ici il s'agit plutôt de savoir comment nous en sommes venu(e)s à faire de cette norme l'alpha et l'oméga de nos pratiques politiques. C'est donc à une histoire critique de la démocratie, de notre être politique, que cet ouvrage se livre, mais non pas de celles qui se pratiquent sur le mode de l'hagiographie : nul récit de la liberté du peuple en lutte ici, mais le tableau clinique d'un mode de gouvernement de la dimension politique de notre existence, de la police de nos conduite politiques. En effet, ce livre entend montrer que nous avons été faits démocrates à travers des dispositifs de pouvoir et de contrôle des masses bien définis dont l'objectif global a été de neutraliser les politiques insurrectionnelles ou révolutionnaires encore très vivantes il y a peu (mais qui refont surface aujourd'hui). Si bien que notre problème ne devrait plus être celui de réaffirmer la démocratie, mais celui d'en sortir. Car y rester c'est rejouer le scénario même qui organise l'impuissance contemporaine. " (Ali Kebir)
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 22 Mai 2015, 11:02

Vendredi 22 mai à 20h30

Pour fêter les 3 ans d’existence du café-librairie Michèle Firk, Yves Pagès vient y présenter sa conférence-performance :
“Emploi fictif et sommeil paradoxal (expérience en cours)”

Sleep in progress or work in regress ? (conférence) À première vue, ça ressemble au cours magistral d’un ponte de médecine face à un amphi d’étudiants en première année. Le docteur X. Y*** éclaire quelques notions de psychophysiologie du travail à l’aide de «diapos» illustratives projetées sur écran. En moins d’une heure, il va tenter d’épuiser son sujet : l’évolution ergonomique du rapport au labeur depuis l’homme préhistorique (l’âge de pierre) jusqu’au télé-vigile (l’âge du drone). Exercice de synthèse surhumaine qui, entre raccourcis abscons et obscures digressions, le conduira à dévoiler le ressort méconnu de toute activité humaine : le sommeil paradoxal. Sleep in progress ou work in regress ? Tant qu’à croire ce singe savant sur paroles, autant passer à l’acte. Ce sera l’objet d’une ultime « expérience en cours », au moyen d’une série de QCM (Questionnaire à cobayes multiples).



Mardi 26 mai à 18h

Présentation du N°2 de la revue Jef Klak (Bout d’ficelle)
+ projection de Appunti – notes sur le film Dodici dicembre de Jean-Baptiste Leroux

À l’occasion de la parution du numéro 2 de la revue Jef Klak : “Bout d’ficelle”, dédié au tissu, à l’industrie textile et aux cultures de la sape :
projection du film “Appunti, notes à propos du film Dodici Dicembre”, de Jean-Baptiste Leroux (45′) et discussion autour du reportage de Ferdinand Cazalis “Milano Guide Rouge – Mode, précarité et biosyndicats”.

À partir de ce documentaire qui parcourt Milan sur les traces du film “12 dicembre” – tourné suite à l’attentat de la Piazza Fontana (12 décembre 1969) par les militants de Lotta continua et Pier Paolo Pasolini – ainsi que de la visite guidée de Milan réalisée pour Bout d’ficelle, nous reviendrons sur la géographie et l’histoire agitée de cette ville. Notamment sur l’opéraisme et la grande vague autonome des années 70, et ses héritages à l’heure de l’exposition universelle 2015 qui vient de débuter à Milan: quelles pistes d’organisation autour du travail précaire sont dessinées par l’expérience italienne d’hier et d’aujourd’hui ?
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 07 Juin 2015, 14:21

Jeudi 11 juin 2015 à 19h

Le Grand Paris du séparatisme social

Présentation d'Hacène Belmessous de son livre : Le Grand Paris du séparatisme social

Comment les luttes de la Zad de Notre-Dame-des-Landes et les jardins collectifs de la Ferme du bonheur, à Nanterre, peuvent-elles aider à inventer et imposer un droit à la ville ? À produire de l'égalité et non des formes urbaines de la séparation sociale, comme le quartier de la Défense par exemple ? La ville de Paris ne manque pas de contestations ni de résistances contre les managers de l'urbain. L'enquête sociologique de Hacène Belmessous dessine ainsi à partir d'expérimentations et de batailles locales ce que pourrait être une autre ville. Il dresse un état des lieux du monopole des expertises qui essayent de produire la ville sans ceux qui l'habitent. Son livre essaie aussi de penser ce qui relie les résistances de NDDL à celles de Nanterre ou d'autres banlieues. Que pourraient être ces liens, au-delà de toute séparation entre luttes sociales et batailles pour l'autonomie de territoires, puisqu'il s'agit de ne pas reproduire le séparatisme social du Grand Paris ? Et si ces résistances tirent leur force de leur ancrage local, comment de telles expérimentations locales peuvent-elles inspirer, être partagées, et surtout indiquer ce que peut être, dans la France d'aujourd'hui, le droit à la ville ?


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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 06 Sep 2015, 00:43

Mercredi 9 septembre 2015 à 19h30

Réunion ouvert de rentrée de la librairie Michèle firk

La librairie sera ouverte pendant le weekend du 28,29 mais rouvre officiellement ses étagères pour le mercredi 9 septembre prochain, et ce même mercredi 9 les libraires de Michèle Firk vous invite à une réunion ouverte à partir de 19h30 à la librairie pour discuter du programme de l'année, des rayons, participer aux activités de la librairie, parler de la situation de la Parole Errante, partager un verre de vin, etc etc.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 20 Sep 2015, 23:34

Mercredi 23 – 18h30

Présentation du n° 9 de la revue Z :
Toulouse technopôle

Quelle grande ville aujourd’hui ne mise pas son avenir sur la recherche de pointe et l’ «innovation » ? Qui n’a pas son pôle de compétitivité, son innopôle, son campus high tech, sa petite Silicon Valley ? Toute métropole ne devient-elle pas technopole ? Pour ce numéro 9, la rédaction de Z s’est installée à Toulouse, haut-lieu de l’informatique et de l’aérospatiale, pour interroger les ressorts et les conséquences sociales de la course à l’innovation. Faut-il fabriquer des robots pour s’occuper des vieillards ? Des drones pour
l’agriculture ? Faut-il continuer à informatiser la société ? Que pensent les chercheurs, les ingénieurs, les informaticiens, de la société qu’ils construisent – et qu’y peuvent-ils ?

Malgré ses promesses de réconcilier nature et technique, de remplacer la ville industrielle polluée par de verts campus, la technopole galope, incontrôlable – Toulouse « gagne » 19 000 habitants chaque année ! De parcs technologiques en entrepôts logistiques, elle
engloutit ses campagnes. Les deux déserts du béton et de l’agriculture intensive se font face. Mais l’arrière-pays toulousain abrite aussi ceux qui cherchent à construire une autre vie, collective, paysanne ou d’artisanat, et défendent un tout autre rapport à la technique. La lutte contre le barrage de Sivens – où un jeune Toulousain a été tué par la police – marque-t-elle le début d’une révolte contre le pouvoir tentaculaire de l’agro-industrie dans la région ?

L’exploration toulousaine nous amène également dans la communauté des sourds, qui luttent contre les implants auditifs pour défendre la langue des signes, leur monde sensible et leur culture, particulièrement féconde à Toulouse – c’est une tradition. Elle ne
pouvait pas ne pas nous ramener sur le site d’AZF où, quatorze après l’explosion de l’usine de chimie agricole, on vient d’inaugurer un cancéropôle, dans une perspective aussi rédemptrice que lucrative.

Cette itinérance technopolitaine est éclairée par un dossier autour de San Francisco, où l’on rencontre tour à tour les *techies* insouciants qui travaillent pour les géants du numérique de la Silicon Valley, et les pauvres d’Oakland ; un reportage à Bangalore, technopole indienne en plein essor avec sa concentration d’ingénieurs et son nouveau métro. Riche de témoignages, dessins, entretiens, récits, bandes dessinées, cartes, ce numéro se veut une réflexion sur notre rapport aux machines et à la terre.

L’édito est ici: http://www.zite.fr/assets/Z9_Edito_Sommaire.pdf
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 26 Sep 2015, 13:50

Mercredi 30 – 18h30

Cactus Calamité
Présentation du fanzine poétique, itinérant et gratuit.
Lectures, musique, expo.

Frapper aux portes,ce que l’on entend, bifurquer, suivre les fils, courir,
écrire, se baigner, des on-dit, couler – vomir le miel.
Hauts faits de sorcellerie,
près du moulin se trouve un champ,
lettres retrouvées d’un fugitif de la fin du 19ème, Bernard Dubois :
sourcier,
les abeilles amnésiques et le glyphosate,
des maraîchers fraîchement installés,
un sommeil de truite,
histoire d’un commis charcutier,
Lévi-Strauss sorti de nulle part,
lectures entremêlées,
la magie de l’oeuf,
sorts,
Ophélia,
etc.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 04 Oct 2015, 13:23

Lundi 5 octobre – 19h30

Dans les cadre de l’atelier de réflexion/déconstruction de la psychiatrie et son monde :

Projection du film Sainte-Anne, hôpital psychiatrique d’Ivan Klipper (90′, France, 2010)

Selon les intentions de son auteur, ce reportage n’était pas censé être un film de dénonciation : en n’ayant aucune connaissance du sujet ni regard critique ou politique, il s’est dit simplement satisfait de son travail. Pourtant, les images filmées sont d’une violence extrêm, et ont provoqué maintes polémiques et de vives réactions (voire l’extrait plus bas).

Nous en discuterons ensemble, et prendrons également le temps de vous présenter le programme de cette première saison de nos ateliers. Au plaisir de vous retrouver lundi prochain !

“Le 7 mai 2010, la chaîne documentaire Arte diffuse un reportage sur l’unité fermée du plus grand, du plus réputé, de l’un des mieux dotés des hôpitaux psychiatriques de France : l’hôpital Saint-Anne à Paris. Le 13 janvier 2012, les Dr Gérard Massé et François Petitjean, chefs des services dans lesquels a été fait ce reportage (et qu’ils ont donc autorisé), sont condamnés par l’Ordre des Médecins, pour manquements à la déontologie à, respectivement, un an d’interdiction d’exercice dont neuf mois avec sursis, et trois mois d’interdiction d’exercice dont deux avec sursis. Motif : la mention du nom de certains patients, voire de leurs médicaments, traitements, le non-respect de leur dignité, la déconsidération de la profession, toutes choses interdites par la déontologie.
Avec le temps, nous savons et voyons qu’hélas, ce film n’a pas provoqué de remise en question profonde du système psychiatrique hospitalier. Quelques réflexions et questions s’imposent…”
(extrait du site Neptune, association d’Information, recherche, action et entraide sur les “maladies” psychiques)



Mercredi 14 octobre – 18h30

Discussion autour du prochain numéro de CQFD consacré à la Syrie.

Le prochain numéro d’octobre de CQFD – le mensuel marseillais préféré de votre librairie – sera consacré à la Syrie. Nous leur avons proposé de venir le présenter ce jour.

À l’heure où Bachar al-Assad, le principal responsable de la tragédie syrienne, est remis en selle par l’ensemble de la communauté internationale sur fond de réal-politique, CQFD a souhaité donner la parole aux révolutionnaires civils syriens, qui ont vu leurs espoirs de changement confisqués par des jeux géostratégiques et la militarisation du conflit. Ils nous rappellent que leur lutte continue à travers l’auto-organisation des zones « libérées » et le soutien aux populations civiles qui subissent toujours les attaques du régime – comme le 16 août à Douma, où 96 personnes ont trouvé la mort suite à un bombardements sur un marché populaire.

CQFD est également partis à Istanbul à la rencontre d’une diaspora syrienne hétérogène, entre exploitation économique et reconstruction culturelle. Tandis que l’on apprend que l’Union européenne débloque plus d’un milliard d’euros pour « fixer » les réfugiés dans les pays voisins de la Syrie (Turquie, Jordanie, Liban) et ainsi endiguer l’afflux vers la forteresse Europe….
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 12 Oct 2015, 02:48

Mercredi 14 octobre, 18h30

Discussion autour du numéro de CQFD consacré à la Syrie.

Le prochain numéro d’octobre de CQFD – le mensuel marseillais préféré de votre librairie – sera consacré à la Syrie. Nous leur avons proposé de venir le présenter ce jour.

À l’heure où Bachar al-Assad, le principal responsable de la tragédie syrienne, est remis en selle par l’ensemble de la communauté internationale sur fond de réal-politique, CQFD a souhaité donner la parole aux révolutionnaires civils syriens, qui ont vu leurs espoirs de changement confisqués par des jeux géostratégiques et la militarisation du conflit. Ils nous rappellent que leur lutte continue à travers l’auto-organisation des zones « libérées » et le soutien aux populations civiles qui subissent toujours les attaques du régime – comme le 16 août à Douma, où 96 personnes ont trouvé la mort suite à un bombardements sur un marché populaire.

CQFD est également parti à Istanbul à la rencontre d’une diaspora syrienne hétérogène, entre exploitation économique et reconstruction culturelle. Tandis que l’on apprend que l’Union européenne débloque plus d’un milliard d’euros pour « fixer » les réfugiés dans les pays voisins de la Syrie (Turquie, Jordanie, Liban) et ainsi endiguer l’afflux vers la forteresse Europe….
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 23 Oct 2015, 15:51

Vendredi 23 octobre 2015 à 19h

Discussion / débat autour de l'ouvrage

« Charles Martel et la bataille de Poitiers »
De l'histoire au mythe identitaire


Editions Libertalia

en présence des auteurs : William Blanc et Christophe Naudin

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La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d'Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un événement de l'histoire de France peu à peu devenu mythe historiographie et enjeu de mémoire. Alors que le dernier livre véritablement consacré à la question date de 1966, les années 2000 ont vu l'apparition d'un nombre croissant de publications souvent écrites sans distance ni mesure. Au même moment, la commémoration de l'événement est devenue l'objet d'utilisations politiques par l'extrême droite occidentale, phénomène qui a culminé en France avec l'occupation, en octobre 2012, du chantier de la mosquée de Poitiers par le groupe Génération identitaire, puis par la propagation, en janvier 2015, du slogan « Je suis Charlie Martel », à la suite du massacre de Charlie Hebdo.

Alors que les mémoires s'enflamment, cet ouvrage inédit propose de revenir tout d'abord à l'histoire mal connue de la bataille en la restituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l'empire islamique. Puis d'analyser, en deuxième partie, les échos
successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l'époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l'actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne.




Dimanche 25 octobre 2015 à 13h

Rencontres publiques « La Parole errante Demain ! »

Une journée d'information et de discussion sur l'avenir de la Parole errante
• Le lieu comme colonne libertaire, comme bibliothèque, comme écriture, comme université du pauvre, le lieu repensé par les langues,
• le lieu comme croisement entre science et poésie, comme archive, comme compagnonnage, le lieu du corps,
• le lieu comme espace de représentation, comme territoire libéré, le lieu selon Antonio Gramsci,
• le lieu comme traversée des langages, le lieu en construction, le lieu interpellé par l'image,
• le lieu comme observatoire des étoiles, le lieu pour sortir du lieu, le lieu comme inventaire des soulèvements,
• l'arbre comme langage possible d'univers, le lieu de la palabre, le lieu parmi d'autres lieux.

Inventaire des possibles formulé lors de l'exposition inaugurale de la Parole errante en 2001

La Parole errante est le fruit de la rencontre entre une ancienne usine et la tribu emmenée par Armand Gatti pendant près de 30 ans. En mai 2016, le bail qui lie le Conseil Général à la Parole errante arrive à échéance. Un collectif d'usagers, metteurs en scène, comédiens, libraires, écrivains, réalisateurs, musiciens, enseignants, éducateurs, militants, a pris l'initiative d'imaginer un devenir pour ce lieu et d'écrire un projet.

Depuis dix ans, en s'ouvrant à une multitude d'initiatives culturelles, sociales, politiques, la Parole errante est devenue pour la ville, pour la métropole, un poumon, une respiration. Elle ne s'est pas limitée à accueillir des spectateurs mais toute la richesse des temps présents.

C'est cette réalité foisonnante qui se cherche un devenir. Un devenir tendu entre l'histoire qui l'a vu naître et les exigences d'un présent incertain, pour ne pas dire plus de la crise politique, économique et écologique que nous vivons. Que serait un lieu à la hauteur de ces temps ? Que pourrait devenir la Parole errante demain ?

Le propriétaire, à savoir le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, doit encore décider de l'avenir qu'il réservera à ce lieu. Néanmoins, le risque que celui-ci se referme et que soit fait table rase de son passé est important. Si une époque de la Parole errante se termine, pour autant, l'imagination de son futur devra, à notre sens, repartir de son histoire, et des besoins et potentialités qui s'y sont formulés ces dix dernières années.

C'est pourquoi nous défendons un lieu fondé sur l'ouverture, l'accueil, le partage, la solidarité, un lieu ancré dans la ville de Montreuil et dans le territoire de la Seine-Saint-Denis, un centre de création culturel et social qui ne se referme pas sur lui-même.

Mais ce projet ne se réalisera pas sans le soutien et la participation de tous. Pour cela nous vous invitons à en prendre connaissance sur ce site et à le soutenir en participant à la journée du 25 octobre : La parole Errante Demain ! une journée d'information et de discussion autour de l'avenir du lieu qui se déroulera à la Parole errante.

Ce projet écrit et ces rencontres se veulent le point de départ fédérateur depuis lequel nous poursuivrons la construction d'un lieu commun, ouvert, dont les expressions les plus concrètes continueront de s'élaborer ensemble.
• 13h : accueil, déjeuner auberge espagnole
• 14h: présentation publique du projet
• 15h30 : discussions thématiques
• 19h30 : bal multiple

Pour soutenir le projet, c'est ici : http://laparoledemain.jimdo.com/soutenez-le-projet-1/

Entrée libre
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 15 Jan 2016, 12:24

Samedi 16 janvier 2016 à 19h

Discussion autour des
Centres de rétention administratives


à l'occasion du dernier Cactus Calamité consacré au CRA de Marseille.

Avec des visiteurs de parloir du CRA de Marseille, l'Observatoire du CRA de Vincennes et un collectif de sans-papiers rennais.

Les étrangers sans titre de séjour arrêtés dans la rue, à la préfecture (après convocation sans motif), sur leur lieu de travail ou raflés à Calais sont stockés dans des CRA pour être renvoyés dans leur pays d'origine ou leur pays d'entrée sur le territoire européen.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 13 Fév 2016, 12:38

En février au café-librairie Michèle Firk

Samedi-Dimanche 13-14 février /à partir de 13h
La Parole Demain : Atelier Typographie

Venez…
manipuler des lettres de plomb, de bois ; étaler des couleurs insensées ; imprimer des affiches, des affiches, des affiches sur des presses magnifiques et les coller …
Pour dire que demain la Parole Errante vivra !


Lundi 15 février / 19h
Instituer verbe actif !

Rencontre avec le collectif « Encore heureux… »
(dans le cadre des Ateliers désaxés)
« Je ne me souviens pas comment Freddie G. Philips a connu Street Voice [journal de rue des sans-logis de Baltimore]. Il n’est jamais venu au lieu d’accueil, mais il est entré un jour dans le bureau du journal, avec des textes. Entrer quelque part, sans un CV, un dossier médical, des fiches de paies… »
Curtis Price, Street voice, Paroles de l’ombre (Verticales)
Depuis trois ans, à la Fonderie au Mans, lieu de la compagnie du Théâtre du Radeau, le collectif “Encore heureux” crée des associations inattendues entre patients et impatients, membres de GEM, travailleurs d’IME et d’ESAT, éducateurs, moniteurs, précaires, formateurs, psychologues, psychiatres, intermittents, bricoleurs, intervenants dans la danse, au théâtre, au cinéma, etc., qui sont amenés à construire ensemble le chemin de faire de cette initiative. Il s’agit de partager des inventions ou des pratiques qui tiennent parfois à peu de choses, et tentent malgré tout de faire lieu, de sortir des assignations trop restreintes du sanitaire, du médical, du culturel.
Au printemps 2015, dans le grand hall de la Fonderie, nous avons installé un espace de parole, une radio que l’on aurait pu intituler « le fil de nos histoires ». Lors de la deuxième émission, nous avons écouté le récit de lieux et/ou de collectifs qui par leur tentative dans le champ du soin, nous adressent cette question :
de quels lieux avons-nous besoin aujourd’hui ?
C’est pour poursuivre à partir de cette question que nous invitons à cet échange : il s’agira, simplement, de prendre le temps de se donner des nouvelles à partir de ces lieux, actuels et imaginaires, qui tentent de laisser une « porte ouverte ».


Mardi 16 février 19h00
“Que faut-il pour qu’une image du cosmos tienne ?” Discussion sur l’enquête de Sophie Houdart dans son livre « Les incommensurables » (Zones sensibles, 2015)

Le Centre Européen de Recherche sur le Nucléaire (CERN), installé vers Genève entre Suisse et France depuis les années 50, abrite un accélérateur de particules, le Large Hadron Collider (LHC). Comptée comme une des merveilles du monde moderne, son importance est mondiale et décisive pour les scientifiques. C’est au CERN que l’on essaie de reproduire quotidiennement les faisceaux de particules semblables au moment du Big Bang, pour étudier ce qu’il s’est passé quelques millième de secondes après la naissance de l’univers.
Une telle expérimentation n’avait pas manqué de faire débat à ces débuts, comment ne pas craindre une catastrophe si l’on cherche à recréer le big-bang ? C’est une affaire d’échelles entre nous et l’univers qui écarte toutefois un tel danger, et tout le livre relate l’enjeu de ces différences d’échelles au quotidien. Comment rendre commensurable les mystères de l’univers et l’expérimentation humaine des scientifiques et techniciens du CERN ? Par quels chemins se connectent point par point les particules au cosmos ?
L’enquête de Sophie Houdart part moins de « la structure sociale du LHC », que de « la machine elle-même ». Elle recompose ainsi toutes les associations qui font exister le CERN, et le travail incessant de maintenance et de stabilisation qu’exige chaque expérimentation. Le livre montre alors comment le LHC n’est pas une machine déconnectée de notre univers mais se trouve tout au contraire toujours reliée de mille manières à ce monde ci. Cette soirée sera donc l’occasion de discuter des façons d’enquêter sur les sciences, et des manières de rendre compte de notre monde à partir d’une méga-machine qui cherche à observer la naissance de l’univers.


Jeudi 18 février / 19h
Lecture collective du texte “Défendre la ZAD” du collectif Mauvaise Troupe
(suivie d’une discussion pour imaginer des formes de soutien locales)

“Ce texte est un appel à défendre la zad partout, et, à travers elle, tout l’espoir contagieux qu’elle contient dans une époque aride. La zad, comme conviction qu’il est possible d’arrêter les projets destructeurs de ceux qui prétendent nous gouverner. La zad, comme espace où s’inventent ici et maintenant d’autres manières d’habiter le monde, pleines et partageuses. Cet espoir s’ancre dans une histoire commune, riche des élans de dizaines de milliers d’insoumis et des liens soudés par le temps. Les lignes qui suivent évoquent quelques fragments décisifs de cette aventure, comme autant de repères éclatants pour l’avenir”.


Samedi 20 février / 19h
“Le Brady, cinéma des damnés” (Verticales)
Rencontre et lecture avec l’auteur, Jacques Thorens

“Cette histoire se base sur des faits réels. Tout ce qui paraîtra outrancier ou improbable est authentique”…
Oasis pour clochards, vestiaire pour prostituées, cinéma anachronique… Une joyeuse somme d’invraisemblances concentrée en un seul lieu : le Brady.
Ancien projectionniste et habile collectionneur d’histoires, Jacques Thorens était sans doute le mieux qualifié pour écrire la biographie de ce cinéma déglingué, à l’image du taulier d’alors, Jean-Pierre Mocky.
Première soirée d’un cycle sur le(s) cinéma(s) (bis, expérimental, politique, etc.)


Mardi 23 février / 19h
Le collectif de la Parole Errante Demain invite :
les Tanneries de Dijon
(projection d’un film suivie d’une discussion)

Alors que nous bataillons pour les suites de la Parole Errante, nous discuterons de l’histoire des Tanneries. (voir ici, et là)
L’espace autogéré des Tanneries commence par une occupation de plusieurs hangars en 1998, et la bataille pour rester, qui passera par tous les moyens de pression possibles, pour faire exister des espaces d’autonomie, des concerts, des fêtes et plus largement toute une contre-ville à Dijon.
Pendant plus de 15 ans, les Tanneries accueillent une multiplicité d’histoires et de pratiques, du punk-rock aux amitiés entêtées, de l’anarchie aux ateliers mécaniques, de l’antimondialisation aux luttes territoriales.
Le lieu est solide et gagne un accord avec la mairie pour un déménagement fin 2014, dans un ancien hangar industriel de 900m2 entouré de 4000m2 de friche boisée au sud de Dijon, avec un bail de 12 ans renouvelable. La mairie s’engage par ailleurs à prendre en charge de gros travaux, mais beaucoup est à faire par le collectif des Tanneries pour reloger la totalité des composantes et activités du lieu, sans rien perdre des expérimentations et des pratiques d’autogestion qui sont au cœur du projet.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 11 Avr 2016, 10:04

Jeudi 14 avril 2016

Figures militantes et engagement politique :

l'exemple des immigrés italiens

Jeudi 14 avril de 16h à 21h, Café-librairie Michèle Firk, La Maison de l’Arbre / La Parole Errante, 9 rue François Debergue, Montreuil (93)

Rencontre avec Anna Andreotti et Margherita Trifoloni, de la compagnie La Maggese, qui collecte et met en scène des témoignages oraux et des chants traditionnels auprès des militants et résistants italiens émigrés en France.

Cette rencontre est l'occasion d'une réflexion autour de figures de résistants et de militants italiens émigrés. Le débat sera enrichi par la projection d'extraits de films militants, d'entretiens, de récits et d'archives audiovisuelles inédites. Échanges avec le public, en présence des intervenants, de porteurs des témoignages et de militants.

http://paris.demosphere.eu/rv/46156
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 19 Avr 2016, 22:08

Jeudi 21 avril 2016 à 19h

Fête de lancement de la réédition de

« Ouvriers et capital » de Mario Tronti

aux éditions Entremonde

Ce livre, d'abord édité en France en 1977, regroupe des articles parus dans « Classe operaia ». Tronti formule les positions de l'opéraïsme durant le cycle de lutte de l'Italie des années soixante autour de la figure de l'ouvrier-masse. Il affirme le primat des luttes ouvrières sur l'histoire du développement capitaliste, l'irréductibilité de la Classe ouvrière aux structures sociales du capitalisme moderne, et la partialité assumée du point de vue ouvrier, qui rend possible d'appréhender le système social du point de vue de son renversement.
Avant d'en fêter la réédition, nous discuterons du contexte de ce texte à sa parution, et de sa potentielle actualité dans la conjoncture actuelle.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 28 Avr 2016, 11:12

jeudi 28 avril 2016 à 20h

Projection « Paris Grand Capital »

Film documentaire de François Lathullière - 2015 - 80 min

(dans le cadre de la Parole Errante Demain)

A Ivry-sur-Seine, Alain observe le ballet des bulldozers ; on détruit l'usine à côté de sa boulangerie. A Saint-Denis, Mme Cardoso feuillette des photos de l'ancienne banlieue rouge ; elle attend avec inquiétude une lettre d'expropriation. A Bagnolet, des immigrés africains sont expulsés d'un squat en plein hiver ; ils font face aux CRS sous la neige. A Pantin, Mr le Maire fait visiter sa ville en bus ; au micro, il vante ses réalisations aux futurs habitants. Le Grand Paris est en marche, la banlieue attise les appétits du capital.

Ce film est une balade avec ceux qui subissent la violence de la restructuration urbaine. Certains résistent.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 27 Mai 2016, 17:51

Vendredi 27 mai 2016 à 19h30

Rencontre avec Yanis Thomas « Centrafrique, un destin volé »

à l'occasion de la publication du dernier Dossiers noirs, Centrafrique, un destin volé (Editions Agône), Survie vous invite à une rencontre avec Yanis Thomas, vendredi 27 mai à 19h30, à la librairie Michèle Firk.

Aujourd'hui, le gouvernement français parle du retrait de ses troupes de la République Centrafricaine. Mais qu'a fait la France en Centrafrique, son ancienne colonie ? Que fait-elle encore dans ce pays ? Quel y est le jeu des ingérences étrangères ? Pour quelles raisons économiques et diplomatiques ? Pourquoi peut-on dire que la Centrafrique est un pays emblématique du système de la Françafrique ?

Yanis Thomas présente les grands repères historiques pour mieux comprendre l'actualité, et apporte son analyse sur les crises successives qui ont secoué le pays. Des compagnies concessionnaires au sacre de Bokassa, des mutineries des années 1990 à l'assaut de l'armée française sur Birao en 2007, cet ouvrage revient sur ce qui a fait de la RCA un pays emblématique du système de la Françafrique. Il décrypte aussi les volontés d'influence et d'ingérence d'autres États, comme le Tchad, le Congo-Brazzaville ou l'Afrique du Sud, affinant l'analyse des crises successives qui ont secoué le pays ; et montre le rôle central des enjeux économiques, et notamment des ressources naturelles, dans les motivations des entités en lutte aux niveaux national comme international.

La présentation sur le site de Survie :
http://survie.org/publications/les-doss ... -vole-5104
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