Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interpro..

Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede ARTHUR » 15 Sep 2015, 13:46

Dans l'état actuel du syndicalisme d'action directe dans le BTP, je ne crois pas que la question puisse résider essentiellement localement, où au sein même d'organisations majoritairement réformistes.
Quelque soient nos implantations respectives locales, et nos choix tactiques, qu'est-ce qui empêcherait des rencontres nationales périodiques pour échanger à la base, sur nos différentes pratiques et les résultats obtenus en exercice réelle de démocratie directe ?

Il me semble que c'était la fonction première du CSR, avant qu'il ne décide de porter ses seuls efforts, dans une seule organisation, au nom semble-t-il d'une analyse historique, elle-même sujette à discussion.
Ces échanges seraient sans doute de biens meilleurs stimulants pour agir et se développer localement.
Comment expliquer que vous soyez devenus si frileux ?

Fraternelles Salutations Syndicaliste
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede mimosa rouge » 16 Sep 2015, 18:53

Dans une seule organisation ?....
Frileux ?...
Sans rencontres nationales périodiques ?....
Localisme?....
Franchement !
Et puis si les sr attendent que les organisations deviennent majoritairement révolutionnaire pour y aller.... J'arrive même pas à comprendre en quoi ils restent syndicalistes.... Un syndicaliste va au syndicat un point c'est tout. Après cela ne peut pas l'exonerer d'y faire de la merde ce n'est pas une excuse.
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede ARTHUR » 16 Sep 2015, 19:22

Le confort militant veut qu'on rechigne trop souvent à confronter sa pratique à celle des autres.
Pensez qu'il n'y a pas d'autres choix que ceux que l'on a été amené à faire peut paraître rassurant dans une époque qui ne respire pas franchement l'air du développement de la conscience de classe.
On transforme ainsi des quasi-défaites en semi-victoires, on reproduit les mécanismes de la délégation de pouvoir ou de la représentativité dont le syndicalisme est si friand (et de plus en plus) depuis un siècle, on s'enferme dans sa sphère militante dont les codes sont acquis et polis par le temps (à la cnt(f), comma ailleurs, c'est en cela que les "militants" sont souvent interchangeables) .
Le SUB (rp) n'est pas dans ses fonctionnements, et reste le premier à analyser ses échecs et à les écrire (il suffit de lire ses articles), et tente (maladroitement sûrement) d'engager le dialogue avec ceux des syndicalistes qui se revendiquent d'un même ou de proches courants.

Avec peu de succès, il est vrai.
Il ne s'agit certainement pas de discuter des choix organisationnels de chacun, mais d'échanger sur ce qui marche ou pas, sur nos modes de fonctionnement pour que vive la démocratie directe au sein de nos structures syndicales, de comment reconstruire des forces syndicales révolutionnaires.
Il fut un temps où des alliances, des plateformes d'échanges ou de formation étaient possibles.
C'est en cela que le temps aujourd'hui me semble plus frileux.

Si, par contre l'échange ne peut dépasser deux mots et trois points d'interrogation, il faut peut-être, en effet, laisser ce projet à des temps plus sereins.


Fraternelles Salutations Syndicalistes.
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede mimosa rouge » 21 Sep 2015, 08:18

Non, la il n'y avait effectivement pas "échange " seulement une façon rapide de contredire tes propos. Mais sinon sur le reste je vois personne crier victoire dans le courant SR en France !
Tu dis frileux, moi je pense que tu inverse les rôles. Aujourd’hui la cnt est en ruine après avoir fait croire qu'elle était forte... Que vous vous sentiez isoler c'est un fait mais je ne comprends pas pourquoi vous (ou tu, car en fait je ne sais même pas de quel point de vue ou mandat tu parle) accusez une une tendance qui a fait d'autres choix et les assumes. Voilà le sens de mes questions !
Mais il ne faut surtout pas perdre de vu qu'il est assez dur de discuter entre tendance et syndicat. Une tendance s'adresse aux individus, au militant au syndiqué. Le syndicat c'est déjà un niveau d'organisation collective ou le débat entre individus à eu lieu et doit être respecté pour cela ! Bref j'ai envie de dire "choisissez votre mode d'expression ": syndicat ou militants SR et on discutera plus facilement aussi.
Je reprecise que je ne porte aucun mandat d'organisation ici, je parle pour moi (ne pas assimiler mes propos et positions à ceux de mon syndicat ou de ma tendance syndicale)
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede Pti'Mat » 21 Sep 2015, 11:22

En tout cas ça fait toujours du bien de lire une réponse comme celle du groupe Salvador-Segui sm 26
"Il n'y a pas un domaine de l'activité humaine où la classe ouvrière ne se suffise pas"
Le pouvoir au syndicat, le contrôle aux travailleurs-euses !

https://www.syndicaliste.com/
http://redskins-limoges.over-blog.org/
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede ARTHUR » 21 Sep 2015, 14:40

Je remercie, les camarades du CSR, qui s'expriment ici, pour la leçon.
Il est vrai qu'en tant qu'organisation, mouvement, courant (?) Le CSR est bien placé pour jugé de la "ruine" de la CNT (f).
Plutôt que de trouver des lieux pour échanger, il est tellement plus intéressant de jouer à qui a la plus grosse !

Comme à toute leçon il faut tirer un enseignement, je retiens que d'échanges il ne peut être question.
Bonne route donc, sur le chemin de vos certitudes ...
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede bipbip » 26 Nov 2015, 16:52

Les syndicalismes de lutte et de transformation sociale

Lyon, Samedi 28 Novembre 2015
18h30 à La Plume Noire (8,rue Diderot, 69001)

Projection-débat du film "On a grèvé" sur les luttes des personnels dans le secteur du nettoyage.
En présence de syndicalistes du nettoyage de la CNT-SO et de syndicalistes libertaires de la CGA-Lyon.
Avec la présence d’Étienne Deschamps de la CNT-SO Paris.

Événement co-organisé par la CNT-SO et la CGA-Lyon.

"On a grévé" est un film de Denis Gheerbrant réalisé en 2014.
Elles s’appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata…
Elles sont une petite vingtaine de femmes de chambres et pendant un mois elles vont affronter le deuxième groupe hôtelier d’Europe. Pour la première fois, elles n’acceptent plus la manière dont elles sont traitées.
Et elles tiendront jusqu’au bout,avec force musique et danse.
(plus d’infos sur le documentaire : http://www.zeugmafilms.fr/onagrevedenisgheerbrant.html)

http://rebellyon.info/Les-syndicalismes ... t-de-15487

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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede bipbip » 02 Déc 2015, 16:16

Lyon, jeudi 3 décembre 2015

Conférence/Débat organisé par la CNT69 :

"Syndicalisme Révolutionnaire et lutte des classes face à la mondialisation"

Les deux mots (ou maux) qui dominent notre monde sont apparemment antinomiques :
identité nationale et mondialisation.
On réunit les deux grâce à la compétitivité, soi-disant incontournable, et qui laisse sur le carreau ceux qui refusent cette compétitivité ou ne peuvent l’assumer du fait de leur condition sociale ou de leur situation géographique. Malheur aux vaincus ! Qu’il s’agisse des sans papiers, venus d’ailleurs et contraints,dans le meilleur des cas, au travail au noir, des « jeunes des banlieues », sans diplômes, contraints à des intérims aléatoires, mal payés.
Il est facile et démagogique de dresser contre ceux-ci, délaissés par les « grands » syndicats, la classe ouvrière traditionnelle qu’on dit menacée par eux, alors que ce sont les banquiers internationaux et leurs officines locales qui sont les réels adversaires. Les véritables identités sont les identités de classe.
Mais celles-ci dépassent les frontières et même les continents. Ceux qui nous exploitent ici sont les mêmes que ceux qui, par exemple, veulent détruire les forêts des Amérindiens pour y chercher de l’or et du pétrole. Là-bas, ils résistent aussi. Et ce n’est qu’un exemple.
Nous voulons nous interroger sur les liens et les solidarités entre toutes ces luttes. Et peut-être ces liens sont ils plus évidents par le syndicalisme. L’autogestion se pratique partout, dans les boites, dans les quartiers et dans les forêts d’Amazonie.

Débat proposé par l’Union Départementale CNT Du Rhône
jeudi 03 décembre à 19h30.
44 rue Burdeau, 69001

http://rebellyon.info/Conference-Debat- ... r-la-CNT69
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede bipbip » 16 Mar 2016, 13:13

Pour un syndicalisme de classe, à Metz le 18 mars

Quels espaces de convergences pour le syndicalisme de classe ?

Face aux attaques incessantes et tous azimuts du système capitaliste permises par la faiblesse du mouvement social, les militant-e-s d’AL portent une stratégie de confrontation sur des bases de classes, contre les garants de l’ordre capitaliste.

Intervenants dans différentes organisations, trois militants syndicalistes viendront débattre de cette stratégie, de leurs différences d’appréciations, et surtout de la façon de se retrouver et converger sur le terrain de la lutte des classes.

Nous invitons toutes et tous les acteurs et actrices du mouvement social désireux/ses de sortir de l’impasse de venir en discuter le Vendredi 18 mars, 19h30 au Café Jehanne-d’Arc à Metz.

Avec la participation de :
• Jean-Yves Lesage, militant CGT
• Fouad Harjane, militant CNT
• Christian Mahieux, militant SUD-Solidaires

http://alternativelibertaire.org/?Pour- ... e-classe-a

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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede Pïérô » 24 Mar 2016, 21:35

Choisy-le-Roi (94), vendredi 25 mars 2016

Réunion publique

« Fernand Pelloutier, promoteur des Bourses du Travail »

à 19h, Bourse du travail de Choisy-le-Roi, 27, boulevard des alliés, Choisy-le-Roi (94)

« Réussir la révolution ce n'est pas faire table rase du passé mais avoir su préparer de longue main les structures mentales et les institutions nouvelles »
Fernand Pelloutier, au début du XX e siècle.

Depuis cent ans et plus, les institutions parlementaires, les partis politiques vendent leurs programmes aux citoyens.

Depuis plus de cent ans, nous « confions » notre « destin » à des patrons de droit divin, à des présidents de la république plus monarques que les rois.

Et si nous changions de registre !

Et si nous parlions de ces institutions nouvelles que proposait Fernand Pelloutier et bien d'autres,

Pour savoir où nous allons, il faut savoir d'où nous venons !

La CNT vous propose de participer à une réunion publique le vendredi 25 mars 2016, à partir de 19 h (une collation est prévue) consacrée à Fernand Pelloutier promoteur des Bourses du Travail

http://www.cnt-f.org/etpics94/


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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede Pïérô » 03 Juin 2016, 00:46

« Ouest-France » et le spectre de l’anarcho-syndicalisme

Dans un éditorial du 25 mai dernier, Jean-François Bouthors pour « Ouest-France » mettait en garde contre le retour dans la CGT de « cette vieille tradition anarcho-syndicaliste », la caricaturant sans vergogne. Loin d'avoir sombré dans l'oubli, cette « tradition » irrigue pleinement les luttes de celles et ceux qui veulent en finir avec la loi travail et son monde. Hâtons-nous de la redécouvrir !

Mobilisant un cliché récurent chez les plumitifs de l’ordre dominant, l’éditorial de Ouest-France http://www.ouest-france.fr/economie/emp ... ue-4250579 dénonce donc vigoureusement la « violence » à l’encontre des forces de police, des locaux du PS et y amalgame les blocages de dépôt de carburant. Rien de nouveau sous le soleil a priori… si ce n’est le choix de qualifier le danger : « l’anarcho-syndicalisme, voilà l’ennemi » !

Il gagnerait une CGT (et jusqu’au sommet s’il vous plaît) libérée de l’emprise du Parti communiste. Une emprise que semble regretter l’auteur, qui voit dans cette « CGT anarchiste » un danger bien plus grand pour la démocratie que l’usage du 49-3, « acte strictement constitutionnel, parfaitement conforme aux règles du fonctionnement de la Ve République ». Cette CGT, mais aussi Nuit Debout et plus globalement les manifestant.e.s contre la loi travail contesteraient l’État, n’admettant pas les règles du « jeu des institutions ». Mais tout à fait. Et c’est très bien même.

On sait que le mouvement syndical est traversé de différents courants. Un syndicalisme d’accompagnement, docile avec le patronat et le gouvernement, s’incarne aujourd’hui principalement dans la CFDT. C’est elle qui a forcément les faveurs des éditorialistes de salon. À côté un autre courant continue de tracer le sillon ouvert par les syndicalistes révolutionnaires du début du vingtième siècle (et pas que dans l’hexagone au demeurant…). Refusant précisément le jeu des institutions, il sait que les rouages de l’État sont étroitement liés aux mécanismes de la domination économique : le ministre-banquier Macron en est aujourd’hui le plus éclatant symbole.

Favorisant l’autonomie ouvrière il estime que c’est bien dans l’action directe des premier.e.s concerné.e.s que se trouvent les possibilités d’une émancipation intégrale de toutes les oppressions. Quoi de plus naturel dès lors que de se doter de moyens d’actions en concordance avec les buts recherchés ? À la grève (dont l’horizon d’attente est sa généralisation) ce syndicalisme n’a eu de cesse d’ajouter des cordes à son arc pour adapter son répertoire aux coordonnées des périodes traversées. On peut trouver dans les travaux de l’historien Xavier Vigna sur la décennie d’insubordination ouvrière 3 qui s’est étendue après 1968, une démonstration éclatante du caractère vivant et de la permanence de ce syndicalisme révolutionnaire. Des syndicalistes libertaires 3 ont effectivement contribué à le porter, mais ce fut aussi le cas plus largement de la « gauche CFDT », celle qui ne renonça ni à l’autogestion ni à la lutte des classes. La pratique de l’assemblée générale par exemple en aura été un des apports marquants qui continue de résonner chez les syndicalistes – notamment à SUD, la CNT-SO, la CNT... mais aussi dans de nombreuses équipes CGT – formé.e.s dans les coordinations des années 1986-1989 et les grèves de 1995 sans doute bien plus attaché.e.s à la démocratie que des parlementaires et des ministres renonçant à toutes leurs promesses électorales.

Aujourd’hui (et un peu plus fortement qu’en 2010) les opérations de blocage économique participent de ce même mouvement d’adaptation d’un syndicalisme révolutionnaire contemporain, cet « anarcho-syndicalisme » que Ouest-France voit se déployer, tel un spectre, avec effroi. D’une certaine manière l’appel de syndicalistes « On bloque tout ! » 3 rend tangible les apports de courant syndical, participant à en irriguer le mouvement social en cours… n’en déplaise à ceux qui voudraient le voir mort et enterré !

En 1912, le libertaire Emile Pouget publie Le sabotage, un véritable classique de la littérature syndicaliste 3. Il y brocarde la « morale de classe » prompte à stigmatiser tant les pratiques syndicales que les aspirations émancipatrices : « Pour compléter l’œuvre d'asservissement, il est fait appel à la vanité humaine : toutes les qualités du bon esclave sont exaltées, magnifiées et on a même imaginé de distribuer des récompenses - la médaille du travail ! - aux ouvriers-caniches qui se sont distingués par la souplesse de leur épine dorsale, leur esprit de résignation et leur fidélité au maître. »

On voudrait nous voir résigné.e.s à la domination économique, résigné.e.s aux brutalités et violences policières, bien plus dramatiques que n’importe quel blocage, que n’importe quelle grève. Syndicalistes, nous ne serons jamais fidèles à ceux qui se prétendent nos maîtres.

https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier ... ndicalisme
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede ARTHUR » 08 Juin 2016, 20:38

La compagnie Jolie Môme se produira en soutien de nos mômes le 3 juillet.


Alors que la situation sociale des salariées et salariés ne cesse de se précariser, notre syndicat a souhaité s’inscrire, auprès des familles, dans un mouvement de solidarité en direction des enfants.

La sécurité, le bien-être et l’avenir de nos enfants n’est-il pas en effet le moteur constant qui nous fait, trop souvent, accepter des conditions de travail et de rémunération en deçà de ce qu’il serait juste de contracter ?

Notre secteur d’activité salariant un nombre important de travailleurs immigrés, le SUB à la particularité de compter une partie des enfants de nos adhérents, résidant à l’étranger. Des enfants qui, si leur père ou mère dispose d’une carte de séjour, ont « la chance » de retrouver tous les 2 ans un parent qui n’a parfois connu, leurs 5 ou 10 premières années de vie … qu’à travers de trop rares photos ou communications téléphoniques.

Si la forme requise de solidarité envers les familles, prendra obligatoirement des chemins différents, notre syndicat a choisi d’aider tous ces enfants qu’ils habitent ici ou ailleurs, afin que chaque adhérent puisse se dire que quelque soit la situation, notre syndicat apporte le même soin et la même attention au développement de nos enfants.
Pour les enfants d’ici

Notre syndicat a décidé d’aider nos syndiqués, qui le souhaitent, à envoyer leurs enfants en séjours de vacances collectives. Pour cela nous nous sommes rapprochés de l’organisme « Les 400 coups », qui nous à semblé développer les valeurs d’autonomie que nous-mêmes tentons, chaque jour dans notre pratique syndicale, de promouvoir.

Mais, en ce domaine, que veut dire aider ?

Nous avons débattu et conclu, qu’aider ne pouvait se concevoir que comme un accès gratuit à ces séjours. Comme nous le revendiquons pour la culture, les activités sportives ou de loisirs, nous considérons en effet que ce qui peut paraître, en ces temps d’appauvrissement général de la classe ouvrière comme subsidiaire, est au contraire un élément fondamental de la reconstruction d’une conscience collective de classe.

Le syndicat s’est donc engagé à couvrir les frais qui resteraient à charge après que les familles aient fait les démarches nécessaires auprès de l’ensemble des possibles organismes financeurs.

L’aventure commence.

4 de nos adhérents se sont dit intéressés, et leurs pré-ados ont choisi le séjour d’escalade du mois de juillet prochain, soit 4 séjours de 15 jours à 450 €, auxquels doivent s’ajouter quelques compléments de trousseau (camps de tentes) pour les familles les plus démunies et les frais de transport aller-retour jusqu’au lieu de séjour.

Un budget global d’environ 2 500 €, a été établi, et pour trouver ces fonds, le syndicat a décidé de faire appel à votre soutien.

Si vous souhaitez participer à cette démarche vous pouvez :

1. Répondre à notre sollicitation sous forme de dons (à faire directement sur le site du syndicat ou par chèque à l’ordre du syndicat CNT SUBRP TP BAM)

2. Assister à nos journées de soutien du dimanche 3 juillet à partir de 14h

Un projet légitime

Nous espérons pouvoir renouveler et développer cette expérience pour de prochains séjours et ce dès les prochaines vacances d’hiver.
Pour les enfants d’ailleurs

Notre syndicat a décidé d’aider nos syndiqués, qui le souhaitent, à fournir pour la rentrée prochaine un trousseau de petites fournitures (crayons et cahiers) qui puisse permettre à leurs enfants de poursuivre, au mieux, dans leur pays d’origine leur cursus scolaire.

C’est bien évidemment une goutte dans l’océan, que le SUB tentera, avec votre aide, de développer à la hauteur de ses moyens.

Vous pouvez être informé de la suite de cette campagne, en envoyant votre adresse mail à : sub2@wanadoo.fr , et en précisant : liste mail de diffusion : « Pour le Mômes »

http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article948
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede bipbip » 01 Oct 2016, 11:34

Angers samedi 1er octobre 2016

Syndicalisme révolutionnaire dans la lutte contre la loi Travail

Les syndicats de la CNT proposent un débat ouvert à toutes tous sur le rôle du syndicalisme révolutionnaire dans la lutte contre la loi Travail ainsi que sur les perspectives et stratégies pour les luttes à venir.

à 20h30, l'Etincelle, 26 rue Maillé - Angers
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede bipbip » 26 Nov 2016, 13:44

Paris dimanche 27 novembre 2016

Projection débat
Repenser l'action syndicale révolutionnaire aujourd'hui

Librairie du Monde libertaire - Publico,145 rue Amelot, Paris 11e

• 18h : Projection du film « Comme des lions »
• Rencontre/dédicace avec la réalisatrice Françoise Davisse pour la sortie du livre/DVD.
• 20h : Débat sur l'anarchosyndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire face à la situation sociale actuelle

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la fin de la seconde guerre mondiale, la peur d'un soulèvement de la classe ouvrière a contraint la classe dirigeante des pays occidentaux à lui proposer une sorte de « compromis ». Si elle acceptait de renoncer à tout fantasme de changement radical du système, elle pourrait conserver ses syndicats et jouir d'une vaste gamme d'avantages sociaux. A partir de l'acceptation de ce « compromis », la plupart des organisations syndicales ouvrières ont lutté pour conquérir des droits supplémentaires en termes d'amélioration des conditions de travail, d'augmentation de salaire et de représentation syndicale. Cependant ce « compromis » a sanctionné la défaite du prolétariat dans son objectif révolutionnaire d'abolition de la division de la société en classes sociales et ces inégalités structurelles induites par l'antagonisme du capital et du travail.

Malgré cela, à partir des années 1980, le contenu du « compromis » a changé avec l'offensive néo libérale, déclenchée par la classe dirigeante. Cette nouvelle phase du capitalisme consiste à faire du marché le principe directeur de tous les aspects de la vie. Ce grand tournant néo libéral a eu pour objectif et pour résultat de refondre les relations salariales et de briser le cadre de négociation avec le patronat comme avec l'Etat. Le rapport entre le capital et le travail est modifié en profondeur avec une perte de la part salariale de 10% dans la valeur ajoutée. Le procès de travail a été également modifié, il ne s'agit plus seulement aujourd'hui d'accomplir son travail en échange d'un salaire mais le salarié doit s'impliquer en intégrant les impératifs de compétitivité de l'entreprise et du marché. Les institutions protectrices du salariat qui s'appuyaient sur une représentation syndicale sont contournées ou supprimées et le salariat subit des différenciations de statut avec la montée du chômage et de la précarité. Le syndicalisme doit faire face aux fragmentations opérées par les nouveaux dispositifs de management de la performance dont l'un des effets est de dissoudre tout collectif. L'antagonisme entre employeurs et salariés, qui doit permettre de se constituer en tant que groupe et de s'unifier est supplanté par la mise en concurrence des individus. Le néo libéralisme a également marqué le début d'une guerre systématique contre les syndicats avec la criminalisation des actions syndicales et des syndiqués. De même, le syndicalisme est pris au piège du simulacre du « dialogue social » imposé par le patronat et tous les gouvernements successifs qui l'obligent a « accompagné » tous les reculs imposés aux salariés ne lui laissant négocier que les termes de leurs applications.

Tandis qu'aujourd'hui certains syndicats d'accompagnement et de négociation préfèrent épouser les options néo libérales, les considérants comme des contraintes incontournables ; d'autres cherchent à atténuer les effets dévastateurs du néo libéralisme en misant sur la protection des pouvoirs publics et de l'Etat.

La succession de projets de lois menaçant directement les droits des salariés, (loi de sécurisation de l'emploi, loi Macron, loi Rebsamen, loi El Khomri), obligent les syndicats révolutionnaires à adopter invariablement une posture de résistance face aux attaques répétées du capital et de son bras armé qu'est l'Etat, à l'encontre du droit du travail.

Que faire aujourd'hui face à l'offensive néolibérale ?

Si l'on s'accorde à dire que l'offensive néo libérale à rendu caduc les termes du « compromis » d'après-guerre, il est impératif de réfléchir aux nouvelles conditions dans lesquelles le syndicalisme révolutionnaire doit accomplir sa double tâche de défense des intérêts immédiats des travailleurs mais également de proposer un projet politique d'abolition du travail salarié. Ce qui veut dire également abolir l'Etat en tant qu'appareil du droit et de l'administration soustraite au pouvoir des individus ; mais aussi abolir l'économie politique avec ses lois propres s'imposant aux travailleurs. Ainsi, la contradiction, entre « travail » au sens de travail « rémunéré » devra être éliminée par la collaboration sociale rationnelle des individus : C'est l'utopie de l'autogestion et du contrôle ouvrier, de l'unité du travail et de la vie, de l'activité professionnelle comme épanouissement total de l'individu.

Au sein du groupe La Révolte de la Fédération anarchiste, nous pensons qu'il faut travailler collectivement au renouveau d'un syndicalisme de lutte de classe, anarcho-syndicaliste et révolutionnaire, en repensant l'action syndicale révolutionnaire et en réfléchissant à nos modes d'actions et stratégies syndicales.

C'est pourquoi, nous vous proposons la projection du film documentaire « Comme des lions » suivie d'un débat consacré au renouveau de l'action syndicale dans le contexte actuel.


Présentation du film « Comme des Lions »

Grève des travailleurs de PSA Aulnay, en 2013 /Film de Françoise Davisse/

« Comme des lions » plonge le spectateur au cœur de deux ans d'engagement de salariés de PSA Aulnay, contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3 000 personnes, dont près de 400 intérimaires.

Les lions qui se battent pendant deux ans devant la caméra de Françoise Davisse, ce sont les ouvriers de l'usine PSA d'Aulnay.

Dix-huit mois de conflit, dont quatre de grève dure. La réalisatrice a tout filmé : les AG fraternelles ou bien houleuses, l'investissement surprise d'ouvriers lambdas révélés par l'adversité, et l'heure amère des choix...

Ils n'ont pas empêché la fermeture. Mais ils ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l'état. Ils se sont même découvert décideurs. Ils ont ouvert une brèche dans le mur du désespoir.

Bande annonce: https://vimeo.com/154476126

Venez nombreuses et nombreux! Il y aura de quoi manger et boire.

Groupe La Révolte - Fédération anarchiste

Contact: la-revolte@federation-anarchiste.org


https://paris.demosphere.eu/rv/51415
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Re: Syndicalisme révolutionnaire : bourse du travail, interp

Messagede Pïérô » 25 Mar 2017, 14:11

Démocratie, travail, syndicalisme : les mots de Frédo Krumnow dans l’après Mai 68

Syndicaliste autogestionnaire, Frédo Krumnow est une figure cédétiste marquante des années 1970. Il fut de celles et ceux qui engagèrent la CFDT sur la voie de la lutte des classes dans le sillage de Mai 68. Les propos publiés ici restent précieux : tant sur le lien entre démocratie, travail et syndicalisme que sur la démarche à avoir en matière d’intervention comme de réflexion syndicale.

... https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier ... res-mai-68
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