Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Nucléaire, OGM, projets inutiles, ZADs ...

Re: Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Messagede bipbip » 12 Juin 2015, 11:33

Cigéo retiré de la loi Macron : nous restons vigilants !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" se réjouit que l’article portant sur CIGÉO (projet d’enfouissement en profondeur des déchets les plus radioactifs à Bure) ait été retiré hier de la loi Macron lors de la deuxième lecture de l’Assemblée Nationale.

Alors qu’un processus législatif spécifique était prévu par la loi de 2006 quant à l’enfouissement des déchets radioactifs, les partisans de CIGÉO étaient parvenus au Sénat à introduire ce cavalier législatif dans une loi généraliste où il n’avait rien à faire. Le vote de cet article en catimini, un samedi à 5 heures du matin, était une injure à la démocratie.

Alors que près de 1000 personnes ont manifesté à Bure ce week-end pour exiger l’abandon du projet CIGÉO, le retrait de cet article est une avancée. Le Réseau "Sortir du nucléaire" reste cependant vigilant. Par trois fois déjà, les partisans de CIGÉO ont essayé de lui ménager une place dans d’autres lois pour accélérer le processus et faire l’économie d’un vrai débat parlementaire spécifique : faut-il encore craindre d’autres tentatives ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" soutient les associations locales engagées dans la lutte contre CIGÉO et reste plus que jamais mobilisé à leurs côtés. Gouffre financier, grand projet inutile et dangereux, CIGÉO doit être abandonné. Pour "gérer" les déchets radioactifs, la première mesure à adopter consiste à arrêter d’en produire, en mettant en oeuvre une sortie urgente du nucléaire.

http://www.sortirdunucleaire.org/Cigeo- ... us-restons
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Messagede bipbip » 13 Juin 2015, 13:43

C'est réussi !

Pari gagné, pas moins de 1500 personnes ont participé au 100 000 pas à Bure, sous le soleil ! 450 randonneurs sur les chemins les matin et à midi les tracteurs sont venus apporter leur soutien. Musique engagée et chants révolutionnaires, beaucoup d’info et des appels à poursuivre la mobilisation, de la bière fraîche,et pour finir une longue, longue et solidaire chaîne humaine qui a réussi à encercler le périmètre du « labo » de Bure.

Les 5 associations et collectifs organisateurs remercient toutes et tous les participant(e)s de cette incroyable journée, ainsi qu’aux personnes venues donner un coup de main pour installer le camp et gérer l’intendance.


Image


REVUE DE PRESSE : http://burestop.free.fr/spip/spip.php?article652

Des photos et vidéos : https://picasaweb.google.com/andre.hatz ... ontreCIGEO
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Messagede bipbip » 18 Juin 2015, 13:49

Déchets nucléaires : Pourvu que ça Bure pas  !

Des champs verts et gris à perte de vue. Quelques éoliennes industrielles pour casser ce morne horizon. Et une des régions les moins peuplées de France. L’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, y a vu l’endroit idéal pour construire le centre d’enfouissement des déchets les plus dangereux de notre chère industrie nucléaire. À Bure, village de 90 habitants dans la Meuse, les édiles du coin ont ainsi donné leur accord pour accueillir le funeste Centre industriel de stockage géologique (Cigéo). Le projet consiste à enterrer à 500 mètres de profondeur 99 % de la radioactivité du pays – des déchets qui resteront nuisibles des milliers d’années. Ou comment cacher la poussière atomique sous le tapis. L’industrie nucléaire y joue gros  : le Cigéo doit démontrer à l’international que la France maîtrise, depuis l’extraction de l’uranium jusqu’à la gestion des déchets, la filière nucléaire dans son ensemble. Le site démarrera pleinement dès 2017 pour que les premiers rebuts radioactifs soient enfouis en 2025.

... http://cqfd-journal.org/Dechets-nucleai ... rvu-que-ca
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Messagede Pïérô » 02 Juil 2015, 15:56

Bure et l’argent de Bure

On parle de Bure, on appelle à y venir cet été, mais finalement il s’y passe quoi exactement ?

... http://paris-luttes.info/bure-et-l-argent-de-bure-3523
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Messagede bipbip » 03 Juil 2015, 10:25

Mandres cède son bois à l’ANDRA

Mandres-en-Barrois a cédé aux sirènes de l’Andra, bafouant l’avis défavorable des habitants consultés en janvier 2013. Le conseil municipal a accepté -par 7 votes pour / 4 votes contre- une tractation d’échange de forêts, afin de faciliter l’installation du projet CIGEO à Bure (centre d’enfouissement de déchets nucléaires).


A 5h30 du matin, des opposants devant la mairie
Une trentaine d’opposants à Cigeo se sont rendus ce jeudi 2 juillet devant la mairie de Mandres-en-Barrois (à 4 kms de Bure) où se tenait une séance de conseil municipal à 6 h du matin. Munis de nombreuses pancartes aux slogans explicites : « Cigeo n’est pas fait, gardez votre forêt » ou « Vos terres et vos forêts contre un désert nucléaire, dites-non ! », ils ont accueilli les 11 élus locaux et ont assisté ensuite à la séance et au vote. Le soir précédent, des tracts expliquant une nouvelle fois l’enjeu et invitant les habitants et les élus à résister, avaient été distribués dans le village.

Les habitants s’étaient prononcés contre le projet d’échange, en 2013
L’enjeu était de taille car le 13 janvier 2013 à Mandres-en-Barrois s’était déroulée une consultation de la population, à propos de l’échange de 220 hectares de forêt communale sis sur le territoire de la commune, contre 370 hectares situés dans différentes communes entre 5 et 11 km de distance.
Le résultat sur 86 suffrages exprimés était : NON : 50 – OUI : 35 – NUL : 0.
Le conseil municipal s’était alors engagé à suivre ce vote consultatif lors de sa délibération du mardi 15 janvier.

Les élus municipaux désavouent les habitants majoritairement hostiles au marché et engagent l’avenir du territoire
Ce jeudi matin, les conseillers ont renié leur engagement, en cédant aux pressions et chantages exercés par l’Andra.
En acceptant, par vote manuscrit à bulletin secret, une nouvelle forêt, située à quelques kms, sur la commune de Bonnet, ils ouvrent un boulevard à la construction de la poubelle nucléaire souterraine, quasi sous leur village. Boulevard aux nuisances multiples à venir et dont l’Andra se garde bien de parler : dégradation de l’environnement, mutation totale de leur cadre de vie, lente contamination radioactive de la région, risques d’accidents de transports nucléaires et d’exploitation du stockage, dévaluation immobilière, etc.

Nul doute que cette forêt communale de substitution tombera elle aussi aux mains de l’Andra, si Cigeo se fait !
Pour installer Cigeo, un très vaste territoire est en cours d’annexion entre les 4 villages, dont Mandres et Bonnet, soit un futur désert entièrement dédié à la poubelle nucléaire. L’Andra aura aussi besoin un jour de cette forêt, objet de l’échange -de dupes ?- de ce 2 juillet 2015.

A l’heure où le projet Cigeo se heurte à de multiples difficultés : problèmes technologiques majeurs à résoudre pointés par des organismes tels IRSN et ASN*, incapacité à prévoir le dimensionnement et le coût du centre etc., la Coordination BURESTOP regrette vivement cette grave entorse au respect de l’avis citoyen.
Elle condamne les méthodes de l’Andra, qui joue un rôle décisif dans de telles prises de position. Elle déplore l’omniprésence des forces de gendarmerie dans les villages lorsque l’on parle de Cigeo et, au passage, le relevé systématique des plaques d’immatriculation des véhicules, ce qui n’incite pas forcément à une liberté d’expression saine et revendiquée.

La mobilisation ne faiblit pas et se poursuivra tout l’été notamment dans le sud du département meusien.


IRSN et ASN* : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire / Autorité de Sûreté nucléaire

Coordination BURESTOP (BURESTOP 55 + EODRA + BZL + HABITANTS VIGILANTS + MNE + MIRABEL LORRAINE ENVIRONNEMENT)

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Messagede Pïérô » 07 Juil 2015, 11:14

BURE : NON A LA POUBELLE ATOMIQUE
Ce 7 Juin, se déroulait un rassemblement appelé 100 000 pas a Bure pour dire non a l"enfouissement de déchet nucléaire dans cette même ville. Cela fait plusieurs années que cette région de la Meuse est en luttes contre ce projet de l’ANDRA -agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs- avec l’idée d’enfouir 100 000 m3 de déchets nucléaire. l’actualité des luttes a réalisé un entretien avec deux habitants de la maison de la résistance a la poubelle nucléaire de Bure. Il nous parlent de l’histoire de cette lutte et du pourquoi de leur engagement dans ce mouvement contre l’ordre établi.
à écouter sur SONS EN LUTTES : http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article835
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Messagede bipbip » 10 Juil 2015, 01:53

Feu vert à l'enfouissement de déchets radioactifs à Bure

L'Assemblée nationale a approuvé jeudi le projet d'enfouissement des déchets radioactifs Cigeo (Centre industriel de stockage géologique) situé à Bure (Meuse), au grand dam des écologistes.

Le gouvernement a accepté un amendement du sénateur mosellan Gérard Longuet (Les Républicains) entérinant ce laboratoire géré par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et le texte a été intégré dans la loi Macron qui a été adoptée sans vote jeudi par l'Assemblée.

... http://www.boursorama.com/actualites/fr ... 2e3689e6a5
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Messagede bipbip » 12 Juil 2015, 13:30

Bure : Le projet validé à coup de 49.3.

Un invité surprise dans le packaging Macron, la validation du projet CIGEO à Bure. Ce projet que les nucléaristes avaient déjà tenté d’associer à la loi Macron se retrouve aujourd’hui réintroduit à l’initiative du sénateur « Républicain » Gérard Longuet. L’ancien casseur de gauchistes d’occident a trouvé des complices socialistes pour passer le projet en force et en catimini, dans la plus grande tradition « républicaine » des nucléaristes. A la suite un article du Monde sur cette histoire. En tout cas ça marque l’ambiance à quelques semaines du camp de Bure.

... http://sous-la-cendre.info/3549/nucleai ... up-de-49-3
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Messagede bipbip » 16 Juil 2015, 12:49

Vendredi 17 juillet à Verdun

Projection « Poubelle la vie »

http://vmc.camp/2015/07/15/1707-project ... -a-verdun/
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Messagede Pïérô » 22 Juil 2015, 19:06

du 1er au 10 août 2015

Droit dans le Bure !

Cet été, du 1er au 10 août s’organise un campement autogéré à Bure. Au gré des soirées d’informations et des discussions que nous, cogiteuses du projet de campement, avons organisées et eu tout au long des derniers mois, il nous est apparu que pour beaucoup l’objectif et les formes qu’allaient prendre cet évènement restaient encore trop flous.


Image


Cet été, du 1er au 10 août s’organise un campement autogéré à Bure, pensé à la fois comme temps de rencontre et comme opportunité de renforcement de la lutte locale contre le projet CIGÉO d’enfouissement nucléaire.

Au gré des soirées d’informations et des discussions que nous, cogiteuses du projet de campement, avons organisées et eu tout au long des derniers mois, il nous est apparu que pour beaucoup l’objectif et les formes qu’allaient prendre cet évènement restaient encore trop flous.

Tout d’abord, un bref historique pour recontextualiser notre projet et notre réflexion : tout a commencé d’une réunion au cours de laquelle certaines d’entre nous faisaient le bilan de 365 jours de mobilisation des assemblées anti-nucléaires contre le projet d’enfouissement de Bure, dans la Meuse, tandis que d’autres se projetaient dans l’année 2015 vers le sommet climatique de la COP21 et dans les luttes de territoires en cours et à venir.

Nous avions envie d’ancrer notre projet dans un territoire en lutte, sur une lutte symbolique aussi bien des enjeux de la COP21 que d’un capitalisme industriel et industrieux mondialisé. Mais nous voulions aussi nous extraire des temporalités qui sont celles des grands sommets, des agendas des décideurs politiques et financiers.

Nous avons jeté notre dévolu sur Bure parce que nous disposions là-bas d’un terreau de lutte déjà solide, nourri par plus d’une dizaine d’années de réflexions, d’investissements et d’actions en résistance au projet de poubelle nucléaire. Que ce soit la maison de la résistance ou le terrain acquis par des sympathisants de la lutte, nous avions l’opportunité d’établir patiemment, au cours de l’année passée, notre projet de campement et de faire connaissance avec le contexte local de la lutte.

Nous avons donc choisi de construire ce projet ensemble, en affinités, à près de 80 personnes réparties dans tout le nord de la France, parce que ça nous semblait un cadre bienveillant, plus propice à construire collectivement, entre personnes qui se connaissent, un campement de cet ampleur. Et nous avons attendu qu’entre nous toutes ce campement prenne sens et forme, pour le faire connaître, élargir notre cercle aux amiEs intéresséEs. Nous avons voulu que ce projet se construire à deux vitesses : au sein des groupes, dans les différents collectifs et lieux investis, afin de ne pas faire peser toute l’organisation sur le groupe investi à Bure ; et nous avons voulu néanmoins être présentEs dès mars, chaque mois, à Bure, pour ne pas reproduire les expériences hors-sol du passé : nous voulions prendre le temps de connaître nos voisinsEs de cet été, les habitantEs, les militantEs et les acteurs du projets CIGÉO.

Les chantiers collectifs [1] que nous organisons durant une semaine par mois depuis mai nous ont permis à la fois de bien mieux connaître les enjeux de la lutte sur place, d’ouvrir notre projet à celleux qui souhaitaient y prendre part et enfin de construire par avance, patiemment, un certain nombre d’infrastructures pour cet été.

Par ailleurs, nous avons voulu nous nourrir des expériences récentes sur les ZAD [2] pour prendre le temps de rencontrer les collectifs en lutte localement et construire ce moment avec elleux, afin que cet été nous ne nous retrouvions isoléEs ni physiquement ni politiquement dans notre campement, dans une méfiance et hostilité environnantes. Nous avons ainsi partagé nos dernières réunions d’organisation du campement avec des temps de rencontre avec les collectifs, les habitantEs des villages autour du laboratoire de l’ANDRA.

De même, cet été nous souhaitons que ces dix jours soient partagés à parts égales entre les moments de rencontre et d’organisation collective sur le campement et ceux d’échange avec les populations environnantes. A travers des cantines, des débats, des promenades, des manifestations dans les campagnes, villes et villages alentour, organisées en commun avec les collectifs en lutte localement, nous espérons ainsi contribuer à renforcer la lutte locale en y associant les habitantEs.

Une question récurrente, avec le spectre de Montabot où un violent et bref affrontement [3] avait blessé de nombreuses personnes en lutte contre la ligne haute-tension Cotentin-Maine, est celle de notre projet d’actions. Nous choisissons délibérément de ne pas construire un moment de répression prévisible, au cours d’une manifestation en direction du laboratoire de l’ANDRA , nous préférons penser de multiples autres formes plus inventives et néanmoins radicales d’expression de notre opposition au projet d’enfouissement CIGÉO. Que ce soit sous la forme de balades nocturnes, d’occupation des places et des rues des villes autour, ou bien d’autres idées fourmillantes que nous avons eues, nous escomptons bien être présentEs partout et tout le temps durant ces 10 jours dans la Meuse et la Haute-Marne.

Enfin, notre perspective de résistance ne s’en tient pas à ces 10 jours : nous étions là tous ces derniers mois avant, et nous avons bien l’intention d’y rester après. Nous espérons que, de même qu’à l’issue du camp action climat de 2009 à la ZAD [4] ou , le camp anti-G8 au même endroit en 2011, viendront s’installer dans la région celles et ceux qui poursuivront et construiront la lutte contre ce monstrueux projet d’enfouissement dans les mois et années à venir.

Et si nous avons souhaité que ce campement ne soit pas que celui de la lutte anti-nucléaire [5], que nous accueillons le mardi 4 une grande assemblée internationale contre la répression, à la demande de nos amis allemands, qu’en fin de semaine nous organisons également une réunion internationale de deux jours en vue de préparer les mobilisations de fin d’année de la COP21 et que nous avons voulu poser des temps de discussion de nos bilans et perspectives sur les luttes récentes de territoire ou en soutien aux migrants, c’est parce que nous sommes convaincus que ces grands moments de convergence nous offrent l’opportunité de construire collectivement des réseaux de résistance et de lutte déterminants pour les années à venir.

Nous espérons que ce texte contribuera à vous donner l’envie de venir, de nous aider à construire ce moment et l’enrichir de vos contributions (de nombreux espaces sont destinés à accueillir toutes les discussions, ateliers et débats que vous souhaiteriez apporter sur le campement ou en-dehors). Nous appelons à venir dès le 20 juillet pour un chantier collectif sur le terrain.

Vladimir, Martine & Co



Programme : http://vmc.camp/2015/06/29/un-premier-p ... campement/
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Re: Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Messagede bipbip » 22 Juil 2015, 23:33

Un ultime appel au camp de Bure, du 1er au 10 août 2015

Du 20 au 26 juillet aura lieu un dernier chantier collectif avant le début du campement. Et pour celles et ceux qui voudraient être présent-e-s pour le montage initial, le weekend des 1 et 2 août seront consacrés à la mise en place de la plupart des structures, qui nous viennent de plusieurs régions.

... http://rebellyon.info/Un-ultime-appel-a ... er-au.html
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Re: Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Messagede bipbip » 25 Juil 2015, 14:41

Bure, comment la préfecture fabrique la tension !

Alors que la préfecture projette une conférence de presse lundi prochain pour nous expliquer comment le territoire va être consciencieusement quadrillé sur 30 km à la ronde autour de Bure, sur place on en a eu un avant-goût en ce matin ensoleillé.

Toute la fin de matinée, les voitures de gendarmes, civiles, militaires ou conventionnelles se sont démultipliées sur les routes. Sur réquisition du procureur, on contrôle à tout va, à chaque carrefour autour de Bure, en quête d’explosifs, d’armements, de produits de recel et d’individus dangereux et recherchés. À défaut, on embarque sur le moindre prétexte : deux interpellations ont ainsi eu lieu à Bure à 11h. Quand on leur demande ce qui justifie tout ce remue-ménage, on nous répond qu’on aurait vu « un drone survoler l’ANDRA ». Un drone invisible pour le groupe de musiciens (les Bure-Haleurs) qui campe paisiblement devant l’ANDRA depuis lundi [1]. Sans doute un drone policier furtif..

Alors que tout se passait paisiblement dans le sud de la Meuse depuis une semaine, on a du mal à voir dans cette débauche de moyens policiers autre chose qu’une fabrication de la tension. Si on voulait créer un climat de conflit on ne s’y prendrait pas autrement. Ce n’est pas faute d’avoir anticipé cette situation dans un précédent communiqué [2]. Il faut croire que les autorités continuent à reproduire, délibéremment et partout, les mêmes schémas [3] d’escalade du conflit et d’intimidation des populations locales.

Nous appelons tous nos ami-es à être vigilant-es sur les routes en venant et à dénoncer cette mise sous tension injustifiée à une semaine du campement qui se tiendra entre Mandres-en-Barrois et Luméville-en-Ornois du 1er au 10 août prochains. Nous espérons que les jours prochains retourneront au calme qui nous avait accompagné jusqu’alors sur notre chantier de préparation du campement.

L’équipe automédia de préparation du campement VMC

vmc+presse@riseup.net
Contact presse : 07.58.23.08.97


[1] http://vmc.camp/2015/07/23/communique-b ... -un-autre/

[2] http://vmc.camp/2015/07/17/communique-u ... vaut-deux/

[3] Voir l’article d’analyse des stratégies policières et politiques produit suite à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes : https://paris-luttes.info/manif-du-22-f ... nantes-3-3

http://vmc.camp/2015/07/24/communique-b ... a-tension/
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Re: Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Messagede bipbip » 26 Juil 2015, 00:47

Considérations sur l'appel du camp VMC à Bure

Pourquoi ça vaut le coup d'aller passer la première semaine d'août dans un endroit où il faut faire une demi-heure de bagnole pour aller s'acheter des clope

La première fois que je suis arrivée là-bas, j'ai cru être directement tombé dans une forme d'enfer. Difficile en effet de ne pas prendre conscience de l'ampleur du désastre lorsque l'on traverse cette région. Des champs à perte de vue, sans clôtures, sans haies, des céréales, en intensif, des tracteurs immenses, des forêts d'éoliennes, quelques arbres pour faire de l'ombre sur la route, mais surtout personne. On est bien loin du bocage normand… Personne sur les routes, personne dans les rues, pas de bars ni de tabacs ni de commerces, des villages déserts. Même une très bonne agence de voyage aurait sûrement beaucoup de mal à vendre cet endroit comme une bonne destination de vacances…

Et au milieu de tout cela, ce que l'on m'a très vite décrit comme « le Mordor » : le labo de l'ANDRA. Il faut imaginer l'arrivée de nuit sur place pour comprendre. Aux alentours, le plus gros village doit faire quelque chose du genre 120 habitants et les distances pour aller dans n'importe quel endroit se comptent souvent en dizaines de km, autant dire que de nuit, les seules sources de lumière sont la Lune, et les phares de la voiture dans laquelle on se trouve. Mais quand on arrive à Bure, c'est un halo lumineux typique d'une agglomération que l'on voit surgir au-dessus des collines. Lorsque l'on se rapproche c'est un énorme complexe tout illuminé que l'on découvre, avec , sa tour d'observation, son enceinte et sa porte fortifiée. Dans cette nouvelle version de l'enfer, c'est plutôt le fer, l'acier et le béton qui priment sur la pierre, le gris sur le noir. Les gardes de cet endroit funeste pourraient être les seuls rappels que cet endroit est effectivement « humain ». Il n'est d'ailleurs pas rare dans ces moments-là , où l'on peut aussi contempler le cube sombre des archives EDF, d'avoir à jouer au fameux jeu des « réquisitions » avec ceux qui sont sortis faire le piquet1.

Bref, en clair on ne passe pas par hasard à Bure, on s'y rend. Je n'aurai jamais l'hypocrisie de raconter que cette région est un endroit chouette, où l'on va pour se reposer, profiter du paysage et se ressourcer dans un environnement accueillant.

Il faut avouer par la même qu'il est donc difficile d'effectuer ce trajet sans un certain sens du « devoir de militant antinucléaire ». En y allant on comprend même très bien pourquoi c'est ici que l'ANDRA veut faire sa poubelle nucléaire. On se demande comment on pourrait se sentir à l'aise dans cette région sans y être né. Qu'est-ce qui nous pousse donc à faire des centaines de bornes pour aller là ? Pourquoi ne pas aller aider à la ZAD comme tout le monde, faire les chantiers à Montabot, s'engager dans la lutte anti-éolienne en Aveyron ou dans tout autre lutte plus près de chez nous qui fait au moins un peu rêver ? Pourquoi y revient-on donc ? Par sens du devoir peut-être ?

J'aurai plutôt tendance à parler de sens de l'urgence, de prise en considération de certaines exigences stratégiques. Et j'y ajouterai que nous avons aussi pris goût à cette lutte, que nous avons commencé à tisser des liens, des complicités voire même des amitiés avec les gens de là-bas.

Il ne s'agira pas ici de refaire l'historique de cette lutte contre la poubelle nucléaire, pas plus que d'alimenter le débat d'experts pour savoir si oui ou non, il est judicieux de réaliser CIGEO2. Ce qui se joue à Bure, au-delà du fait qu'il s'agit encore une fois d'un GPII3, d'un projet humainement, techniquement, scientifiquement, éthiquement, moralement… scandaleux et inacceptable, c'est le renouvellement de l'industrie nucléaire française. Avec ses centrales vieillissantes dont beaucoup arrivent en fin de vie dans les 10-20 prochaines années, ce fleuron de l'économie française arrive à un tournant de son histoire, tournant envisagé et étudié depuis déjà de nombreuses années par les experts nucléocrates. D'un côté de nouveaux types de centrales sont développés avec plus ou moins de succès (EPR, ASTRID, ITER), de l'autre cette industrie se retrouve confrontée au problème inhérent à son existence : la gestion des déchets radioactifs. C'est à ceci que CIGEO se veut être une solution. C'est en étant la première dans le monde à « résoudre » la question du devenir des déjections atomiques que la France veut montrer qu'elle est digne de sa place de leader sur le marché mondial du nucléaire. C'est avec cette solution de l'enfouissement que l’État Nucléaire Français veut faire croire qu'il maîtrise toute la chaîne de la production atomique depuis l'extraction du minerai d'uranium (le fameux yellowcake) jusqu'à la gestion des déchets hautement radioactifs des centrales.

Nous n'offrons pas de solution alternative à CIGEO. Nous croyons encore qu'à la question « Que va-t-on faire de ces déchets ? », la meilleure réponse reste « Il faudrait d'abord que l'on arrête d'en produire ». En tant que composante révolutionnaire du mouvement antinucléaire, nous n'avons pas à offrir de solution dans le cadre fixé par l'Ordre républicain, celui là même qui a donné naissance à cette industrie mortifère. Nous n'attendrons pas encore quelques décennies de plus que la Science trouve une solution miracle. Nous ne proposerons rien à partir des hypothèses en vigueur.

Ce pourquoi nous considérons comme stratégique le choix de lutter à Bure n'a rien à voir avec le fait de revendiquer une meilleure gestion du nucléaire ou de la production d'énergie en général. CIGEO est en effet essentiel à l'industrie nucléaire à son stade actuel. La perspective, aussi lointaine et inatteignable paraisse-t-elle, d'empêcher CIGEO de se faire, c'est celle qui pourrait contraindre les tenants du nucléaire à faire face à cette alternative : ou se jouer complètement des réglementations environnementales, des traités internationaux etc, dans la gestion d'un immense stock de déchets ou bien en arrêter purement et simplement la production. Un potentiel arrêt complet du nucléaire donc… Si l'on en croit effectivement leur propagande, la quantité de rejets radioactifs à gérer en est à un niveau critique. Le CSM4, cette bombe environnementale à retardement, est rempli et fermé ; l'usine de La Hague commence à être pleine et la consommation de combustible par les centrales est loin de ralentir. Les solutions de stockage temporaires seraient sérieusement en train de se raréfier. Les empêcher de disposer d'une solution « permanente », c'est donc potentiellement les forcer à abandonner la production d'électricité nucléaire par impossibilité de faire face à la suraccumulation de combustible radioactif usé. Ce serait en tout cas grandement les affaiblir… Nous savons en effet pertinemment qu'ils trouveront une manière de se débarrasser de ce problème. Si des scénarios n'existent pas déjà…

L'intérêt de frapper à Bure ne limite pas qu'à cela. Dans la bataille qui s'ouvre nous devons augmenter nos forces, construire une puissance suffisante pour donner au mouvement antinucléaire un capacité de frappe encore plus importante que celle qu'il avait dans les années 1970. Lutter contre CIGEO, c'est lutter contre l’État Nucléaire, contre la République Française, ses disciples et leur modèle de gouvernement par la crise aussi bien économique qu'environnemental. CIGEO n'est qu'une extension du Vieux Monde que l'on combat, peut-être une des plus importantes étant donné qu'au niveau des enjeux, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le parc éolien en Aveyron, le barrage du Tarn, la ligne THT Cotentin-Maine, etc, peuvent apparaître comme des gadgets à côté de CIGEO. Mais ce combat ne commence pas à Bure, le refus global du modèle de société vers lequel nos dirigeants tentent de nous emmener s'est renforcé des expériences de lutte de ces dernières années. Pour beaucoup d'entre nous d'ailleurs, la lutte contre CIGEO ne doit pas être concentrée sur Bure, elle doit s'appuyer sur l'expérience acquise lors de la lutte anti-THT, lors des expulsions de la ZAD ou encore plus récemment lors de la mort de Rémi Fraisse ainsi que des forces qui se sont créées partout en France et en Europe au cours de ces luttes. Nous devons continuer à tresser toujours plus finement notre réseau de solidarités et de complicités, celui qui sera capable de réagir comme il se doit lorsque, de Bure viendra l'appel. Cette lutte sera longue, A Sarà Dura, comme on dit de l'autre côté des Alpes, et nous devons nous préparer à tenir dans la durée.

L'intérêt de ce camp en août est donc d'abord celui-là : renforcer nos liens, élaborer des stratégies, envisager les compositions que nous devrons faire dans les temps qui viennent avec les autres composantes de la lutte et en ce sens préparer nos futures alliances. Il nous faudra également montrer que les conclusions et les enseignements du Week-End de Résistance de Montabot ont été tirées et que nous saurons désormais quand, comment et où frapper sans trop risquer de se faire massacrer par la gendarmerie ou la police. Il s'agirait ensuite de prendre la mesure et de renforcer la dynamique d'opposition locale à la poubelle nucléaire. L'opportunité qui nous est offerte d'ancrer un espace de lutte sur le terrain de l'ancienne gare de Luméville, que certains ont déjà commencé à aménager, est une énorme chance. Cet endroit se situe en effet à un jet de pierre de la prochaine liaison ferroviaire avec CIGEO. Avec la Maison de Bure Zone Libre, ce sont des bases depuis lesquelles nous organiser, nous rencontrer, nous préparer. Car le pari se situe aussi sur ce plan : notre capacité à habiter le désastre, à le faire reculer, à y faire persister un idéal d'autonomie, à faire exister dans un endroit les plus hostiles de l'hexagone, une forme de vie désirable.

Enfin, pour nous qui devons tellement encaisser en permanence, quelle chance que de pouvoir aller vivre dans un endroit pareil et s'entraîner pour la survie post-apocalyptique ou tester notre résistance à l'isolement ! Nan ?


Notes :

1 - Il s'agit d'un jeu assez particulier dont les règles sont assez simples : on doit à tout prix empêcher de montrer sa carte secrète à l'adversaire. Le(s) adversaire(s) eux, ne peuvent être habiliter à demander nos cartes que s'il(s) possède(nt) une certaine réquisition écrite du procureur de la République qui les autorisent à contrôler les papiers des passagers et le contenu du coffre. La partie (il faut éviter de trop y jouer c'est malsain) dure en général 30 min, et l'adversaire perd très souvent, ce qui fait l'attrait de ce petit jeu.

2 - Petit nom « sexy »du projet de centre d'enfouissement pour déchets nucléaires à Bure

3 - Grand Projet Inutile et Imposé = terme citoyenniste ayant fait florès il y a quelques temps.

4 - Centre de Stockage de la Manche, Ancien centre d'enfouissement pour déchets radioactifs remplis avec des méthodes à la « vakomjtepouss » ouvert en 1969 et fermé en 1994.

https://nantes.indymedia.org/articles/31834
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Re: Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Messagede bipbip » 27 Juil 2015, 01:20

Bure : un campement peut en cacher un autre
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le ton est donné dans les médias ce 23 juillet : France Inter s’interroge sur "un prochain Sivens dans la Meuse" tandis que France info voit dans Bure le futur "épicentre de la lutte anticapitaliste". La valse des épouvantails est engagée : on plante des ZAD comme on sème du maïs, en long, en large et surtout de travers.

Une information rapide n’est décidément pas gage de qualité : une fois n’est pas coutume, on noue trois bouts de ficelle ensemble et on ligote l’actualité avec. Un reportage très lacunaire d’une correspondante locale, un mélange d’informations vite et mal glanées sur un moteur de recherche, le tweet d’un député et hop, on tient le buzz du matin.

Alors que personne n’a jamais appelé à une "ZAD" dans la Meuse, on agite le spectre des hordes zadistes qui déferleraient cet été pour occuper les terres comme à Notre-Dame-des-Landes. Chaque réalité est singulière et celle de la Meuse ne date pas d’hier : la contestation n’a pas attendu que le mot zadiste soit inscrit dans le dictionnaire par l’Académie française pour s’ancrer localement. Depuis dix ans une maison de la résistance, achetée et restaurée à Bure par les opposants au projet d’enfouissement nucléaire relaie les initiatives très diverses qui concourent à dénoncer et empêcher le projet CIGÉO. Et les campements de cet été (au nombre de deux, pas trois) viennent s’inscrire dans la continuité de cette dynamique : installés sur un terrain acquis il y a près de dix ans par des sympathisants de la lutte locale, le campement des Amis de la revue Silence (du 20 juillet au 3 août) et celui, anticapitaliste (du 1er au 10 août) du collectif VMC sont pensés comme des moments de rencontre et de renforcement de la lutte locale.

À ces initiatives est spontanément venue s’ajouter celle d’occupation du terrain devant l’ANDRA, par un groupe de musiciens engagés, les BURE Haleurs. Et s’ils proclamment une Zone à protéger par la paix (ZAPP), c’est dans une démarche ironique qui n’aura pas échappée à toutes les personnes présentes. Le meilleur succès de la dérision c’est quand ses interlocuteurs se prennent trop au sérieux. Que les journalistes voient dans nos 7 amis qui campent joyeusement devant les grilles du laboratoire, un nouveau Sivens, la ZAD de demain, nous laisse penser qu’il doit y avoir bien peu de sujets croustillants à se mettre sous la dent en Lorraine en cet été ensoleillé.

Qu’un journaliste, isolément, puisse se laisser aller à quelques approximations dans un format toujours trop étroit pour retranscrire les réalités, on le déplore mais on peut le concevoir. Mais que la presse nationale s’en empare, le répète, l’amplifie et le déforme davantage, c’est à se demander si c’est l’information ou son apparence qui prime. Si nous avions eu autant de contacts téléphoniques ou physiques que nous lisons d’articles qui prétendent nous donner la parole, on s’épargnerait quelques raccourcis et confusions qui frisent la malhonnêteté intellectuelle et journalistique. Il nous semblait pourtant qu’un des fondements du travail d’enquête reposait dans la vérification de ses sources. Notre site internet en est une : il est alimenté quotidiennement en informations et précise nos intentions à travers plusieurs textes. Et si des questions subsistaient après lecture, nous avons mis à disposition un contact téléphonique dédié aux médias.

Dans ces temps où l’information circule à la vitesse d’un tweet, les conséquences d’une mauvaise presse peuvent s’avérer regrettables et difficilement réparables.

L’équipe automedia du campement autogéré qui se déroulera du 1er au 10 août

23 juillet 2015

http://grenoble.indymedia.org/2015-07-2 ... -en-cacher
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Re: Contre l’enfouissement des déchets radioactifs, Bure ...

Messagede bipbip » 29 Juil 2015, 12:59

Qui sont les antinucléaires qui camperont à Bure du 1er au 10 août

Depuis des semaines, les opposants à l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse) préparent leur mobilisation sur place. Plusieurs réseaux vont se croiser du 1er au 10 août, issus de traditions militantes différentes.

Après l’essaimage du concept de « zone à défendre » (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes à Sivens, Roybon, Oléron et Agen, les « zadistes » (ou affiliés) ont une nouvelle cible et celle-ci sera de taille : le Centre de stockage profond de déchets radioactifs situé à Bure, en Lorraine

... http://www.rue89strasbourg.com/index.ph ... u-10-aout/
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