https://unionantifascistetoulousaine.wo ... 8-juillet/Le samedi 18 Juillet, des fascistes toulousains organisent une manifestation islamophobe a 14h place du capitole.
Officiellement « contre le terrorisme islamique et l'islam », ce rassemblement raciste est autorisé par la préfecture et la mairie de Toulouse.
Ces derniers ne voient aucun problème à laisser se dérouler un nouveau Jour de Colère bis à Toulouse, malgré leurs déclarations de l'époque.
Tout en sachant que serons présent des cadres fascistes comme Ivan Benedetti, président de l'œuvre francaise, organisation dissoute suite à l'assassinat de Clément Méric. On ne peut que constater le rapprochement entre l'Etat et l'extrême droite, surtout lorsqu'il s'agit de stigmatiser les musulmans.
L'amalgame entre violences religieuses et Islam est une stratégie classique pour les fachos. Elle vise a faire croire a un « ennemi intérieur » (les musulmans) pour instaurer une politique nationaliste, raciste et sécuritaire. Elle a également pour but de diviser les opprimés et d'éviter toute remise en cause du système.
Tout ça dans l'intérêt de la classe dominante.
Ce ne sont pas les quelques mort (ultra-médiatisés) dans des attentats qui nous ferons oublier les centaines de mort de la répressions policière et du fascisme. Le danger actuel en France et en Europe réside dans la montée des idées racistes et réactionnaires dans la rue comme dans les urnes. Certainement pas dans la montée d'un prétendu islam radical qui est marginal mais qui focalise pourtant l'attention de tous les médias.
Face a cela il est plus qu'urgent de s'unir, s'organiser et lutter contre le racisme et l'extrême droite. Ensemble faisons comprendre a ces fachos que Toulouse est une ville métisse et populaire où l'islamophobie n'a pas sa place.
Ne laissons pas l'extrême droite s'imposer a Toulouse.
Fascistes hors de nos vies!
RDV à 13h place du Capitole
http://rebellyon.info/Ain-Action-anti-f ... roupe.htmlDimanche au Ragnard Rock Fest de Simandre-sur-Suran, des manifestants ont rappelé le passé nazi du groupe ukrainien entrainants une bagarre
Nokturnal Mortum jouait dimanche soir son premier concert en France, et même en Europe, au Ragnard Rock Fest de Simandre-sur-Suran, dans l’Ain.
Un événement tant sa réputation sulfureuse a longtemps cantonné le groupe ukrainien à l’intérieur de ses frontières.
Les membres du groupe avait pendant longtemps fréquenté des groupuscules nazis tout en se revendiquant du nauséeux Pagan Front et de la scène NSBM (National socialist black metal). Tout cela conforté par l’usage ostentatoire du bras tendu et de la croix gammée.
Officiellement, aujourd’hui, le groupe s’est détaché du Pagan Front et a renoncé a l’utilisation de tout élément pouvant être rattaché de près ou de loin à une quelconque idéologie d’extrême-droite. La mythologie et le folklore ukrainien occupent désormais la quasi-totalité des thèmes abordés.
Pour le directeur du festival viking et rock metal de Simandre, « Nokturnal Mortum a un passé obscur, mais ils l’ont réglé il y a une dizaine d’années. C’était une grosse connerie de jeunesse. Ils s’en sont excusés et ont rayé toute référence au nazisme ».
Fallait-il tout de même les inviter, sachant qu’en dépit de ses dénégations le groupe draine toujours des indésirables ?
Dimanche, juste avant leur set, des manifestants anti-Nokturnal Mortum se sont heurtés à la fraction la plus « musclée » des fans entrainant une grosse bagare
La sécurité a rapidement pacifié les esprits. Magali Grégaut, l’une des organisatrices, est montée sur scène pour appeler au calme et rappeler que le concert ne pourrait se dérouler dans ces conditions.
Après cela, le groupe à tout de même joué ...
Source : Le Progrès http://www.leprogres.fr/ain/2015/07/20/ ... nal-mortum
QUELQUES PRÉCISIONS
Les 5 et 6 septembre 2015, se tiendront à Marseille les Université d’été du Front National.
Que ce parti d’extrême droite puisse en toute impunité se réunir pour distiller ses propos nauséeux, diffuser un discours construit sur la haine de l’autre (en combinant allègrement rromophobie, islamophobie, négrophobie, homophobie, judéophobie...), et s’organiser sous nos yeux avec la ferme volonté d’imposer sa politique totalitaire et nationaliste, est une provocation à laquelle il n’est pas question de rester indifférent.
À Marseille, nous avons pu voir les effets de la politique du Front National, sous l’impulsion d’un Ravier, pétainiste actif qui « aime à fleurir, comme il le dit lui-même, les stèles des martyrs de l’Algérie française », et qui ne cache pas sa sympathie pour les militants identitaires qui ont profané la statue de Manouchian, responsable des FTP MOI.
Et nous n’oublions pas que cette année sonne le vingtième anniversaire de la mort d’Ibrahim Ali, jeune marseillais assassiné par des colleurs d’affiches du Front National alors qu’il rentrait chez lui.
La ridicule saga type « Poubelle la vie » offerte par la famille Le Pen, qui tendrait à nous faire croire qu’il y aurait des extrême-droites plus ou moins fréquentables, est bien entendu une stratégie ridicule qui ne peut en aucun cas nous faire oublier leur but ultime : amener coûte que coûte le fascisme au pouvoir par la voie des urnes. Mais ce qui est plus grave, est que cette stratégie lénifiante est relayée par l’ensemble des médias, qui participe ainsi au travail d’hygiénisation mené tambour battant par les cadres du FN. Encore une fois, les médias, en marge de tout esprit critique, se plient au sordide, et servent au pire de la logique propagandiste où la politique devient une mascarade, une sorte de show télévisuel à la « Secret story » propre à endormir les consciences.
Mais lorsque nous parlons de racisme et de montée du fascisme, nous ne pouvons impunément séparer la politique menée par le Front National de celle conduite par la presque totalité de la classe politique parlementaire française. Car si les actes et les propos émanant du FN sont évidemment abjectes, cela ne doit pas nous faire oublier que les gouvernements successifs, de droite hier comme de gauche aujourd’hui, appliquent au quotidien une politique raciste et sécuritaire, traquant et réprimant les migrants, traquant et expulsant les rroms, et menant dans les quartiers une politique violente et ségrégationniste.
Que des structures politiques (partis, syndicats ou associations…) s’emparent du combat anti-FN à des fins électoralistes, dénonçant d’un côté les exactions des frontistes, tout en collaborant de l’autre à une politique gouvernementale intolérable, voilà bien également une provocation que nous ne pouvons plus accepter. Si nous savons la spécificité de chacune de ces structures et ne tombons pas dans le piège confusionniste du « toutes pareilles », elles ont, malgré tout, un point commun : elles sont toutes au service d’une démocratie qui n’a de démocratique que le nom, dont le fard s’effrite de plus en plus pour montrer son vrai visage : celui d’une république qui s’est enrichie grâce à ses colonies, et continue aujourd’hui sans vergogne sa politique colonialiste, que ce soit en dehors de ses frontières par son ingérence économique et militaire, ou à l’intérieur de ses frontières par sa politique discriminatoire dans les quartiers ; une république qui s’est construite sur le mensonge d’une France résistante – alors même qu’elle fut, majoritairement, collaborationniste ; une république qui s’arrange sans honte avec son histoire, brandissant d’une main la charte des droits de l’homme, et de l’autre, imposant le joug, et donnant de la matraque contre ceux-là mêmes qui défendent cette charte.
Nous n’oublierons jamais le permis de tuer décerné par Hollande à Netanyahou, lors du massacre de Gaza pendant l’été 2014.
Nous n’oublierons jamais la politique islamophobe de Valls, et sa façon de stigmatiser les jeunes des banlieues – rivalisant en cela avec son digne prédécesseur Sarkozy, qui promettait quant à lui d’en découdre avec la racaille ; ni sa façon de travailler la confusion entre antisémitisme et antisionisme, faisant de lui le principal promoteur de l’antisémitisme en France ; ni ses allégations contre les Rroms, qui lui ont valu d’être traduit en justice pour incitation à la haine raciale par nos camarades du collectif La Voix des rroms.
Ce que nous vivrons le 5 septembre sera la juste illustration de ce constat : nous crierons notre colère face à un rassemblement d’extrême-droite qui est accueilli par une mairie de droite et sera protégé par la police, bras armé d’un gouvernement qui se dit "socialiste". Ici l’équation est parfaite.
Le 5 septembre, nous descendrons dans la rue bien entendu pour nous opposer à la présence du Front National à Marseille, véritable affront à son histoire multiculturelle qui s’est bâtie et enrichie au gré des migrations, des brassages et des rencontres ; et plus largement pour dénoncer un jeu électoraliste qui sert une politique gouvernementale inacceptable. Mais également pour affirmer notre soutien total et sans condition à tous les migrants qui, de Vintimille à Calais en passant par Paris-La Chappelle, se battent actuellement contre la police socialiste avec la bénédiction du FN ; pour affirmer notre soutien total et sans condition aux Rroms qui subissent le racisme d’état et sont régulièrement expulsés des bidonvilles puis jetés à la rue - comme actuellement à la Courneuve, où le maire communiste, appuyé par le FN, œuvre à l’expulsion du plus vieux bidonville de France ; et crier notre colère au souvenir de tous les enfants des quartiers tués par la république française avec l’aval cynique du Front national – comme ce fut le cas dernièrement, lorsqu’à l’annonce de la scandaleuse relaxe des policiers responsables de la mort de Zyed et Bouna, Marion Maréchal Le Pen déclara que ce jugement « prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d’une bavure policière ».
Car pour nous il est un présupposé intangible qui est le moteur de chacune de nos luttes : aucun mur aucun barbelé ne sera jamais légitime, aucune personne ne sera jamais illégale.
Le collectif du 5 septembre
Près de 500 personnes mobilisées à la fois contre les politiques de l’extrême droite, notamment du Front National, qui tenait ses Universités d’Été encore un fois au sein de la cité Phocéenne. Mais il ne s’agissait pas seulement d’être mobilisé contre le FN, l’appel et les revendications dénonçaient également la politique de l’Etat et du gouvernement actuel, dit "Socialiste" mais qui convergent tout comme le FN vers une politique sécuritaire, raciste et qui défend les intérêts de la société capitaliste au profit des autorités détentrices du pouvoir et de la bourgeoisie ; entendons par là les capitalistes, politicien.nes corrompu.e.s de tous partis confondus.
Le peuple subit les différentes politiques, de gauche comme de droite, se laissant tenter par l’extrême droite au discours simpliste, et ce depuis plus de 30 ans...
Peut-être serait-il temps de sortir de cette spirale sans fin, d’analyser la situation historique dans laquelle nous nous trouvons, de questionner nos façons de lutter et d’ouvrir de nouvelles perspectives, face à la résignation et l’inaction ambiante, dans le but de construire une société où le capitalisme, les discriminations, l’exploitation de l’humain par l’humain n’aurait pas sa place ?
La manifestation est arrivée à quelques centaines de mètres du Parc Chanot où se tenait l’UDT du FN, face au dispositif policier mis en place les manifestant.es se sont plus tard dirigé.e.s toujours en manifestation vers le Vieux-Port, la marche prenant une dimension anti-frontières, en solidarité avec les migrant.e.s et réfugié.e.s, traversant la rue de Rome au chants : "De l’air, de l’air ouvrons les frontières ! Solidarité avec les réfugié.e.s / sans-papiers !", "No Border No Nation Stop Deportation !", "Massilia Antifascista !" ... Arrivée sur le Vieux-Port où un rassemblement en solidarité avait aussi lieux, appelé par les réseaux sociaux..
Pat, membre de Mille Bâbords, présent sur place.
Le Front national a déposé plainte vendredi contre le maire de Guillestre au lendemain d’une réunion de campagne de Marion Maréchal-Le Pen, lui reprochant de ne pas avoir assuré les conditions de sécurité de l’évènement, ce que le maire conteste.
La candidate déclarée du FN à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur était à Guillestre pour une rencontre avec une quarantaine de sympathisants, selon un décompte de la police; et près de 150 opposants s’étaient réunis devant la salle.
Béatrice a écrit:Le FN porte plainte contre le maire de Guillestre (05) :Le Front national a déposé plainte vendredi contre le maire de Guillestre au lendemain d’une réunion de campagne de Marion Maréchal-Le Pen, lui reprochant de ne pas avoir assuré les conditions de sécurité de l’évènement, ce que le maire conteste.
La candidate déclarée du FN à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur était à Guillestre pour une rencontre avec une quarantaine de sympathisants, selon un décompte de la police; et près de 150 opposants s’étaient réunis devant la salle.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/ ... hal-le-pen
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