Mobilisation contre projet Macron et autres régressions

Mobilisation contre projet Macron et autres régressions

Messagede Pïérô » 23 Jan 2015, 10:45

Samedi 24 janvier Strasbourg

Rassemblement à 15h place Kléber, Strasbourg
Pour le retrait du projet de loi Macron

Pas touche au code du travail : Retrait du projet de loi Macron !

Le 26 janvier s’ouvrira le débat parlementaire sur le projet Macron. Présenté en procédure d’urgence de manière quasi anti-démocratique, il s’agit d’un regroupement de mesures menant toutes à la suppression pure et simple du Code du travail, qui servait à limiter l’arbitraire patronal. Sans lui, il ne restera plus aucune entrave à la liberté d’exploiter !

Parmi les mesures honteuses qui nous attendent :

Le travail du dimanche et de nuit

Les employeurs pourront déroger à l’obligation du repos dominical pour le motif arbitraire de « préjudice au public et à l’activité », ainsi que dans les zones désignées touristiques et commerciales, et ce sans contrepartie financière fixée par la loi. De même pour le travail de nuit, pour lequel la seule obole accordée par l’employeur sera de s’assurer que l’employé dispose d’un moyen de transport pour le retour. Dans les zones touristiques, le travail de nuit ne serait considéré comme tel qu’à partir de minuit, et non plus de 21 heures !

Prud’hommes

Les juges élus, suspects de rendre trop de décisions favorables aux salariés, ne seront plus que des assesseurs de peu de poids face aux juges professionnels désignés par le Tribunal de Grande Instance. Le projet introduit également des procédures de règlement « à l’amiable » des litiges entre patrons et salariés, en dehors des conseils des prud’hommes. Le gouvernement avance un peu plus dans la remise en cause du fondement même du droit du travail : l’existence d’un rapport de subordination inégal entre le patron et son salarié.

Inspection du travail

Elle sera encore affaiblie (son indépendance a déjà été remise en cause et ses effectifs diminués de 10 % avec la réforme Sapin de 2014). Les patrons échapperont désormais aux juges puisque la plupart des sanctions prévues par le code du travail seront transformées en amendes administratives. Les peines d’emprisonnement condamnant les délits concernant le droit syndical seront supprimées car susceptibles de dissuader les sociétés étrangères d’investir dans les entreprises françaises !

Licenciements économiques

Les procédures seront facilitées et accélérées, tout en évitant aux grands groupes de mettre la main à la poche lorsqu’ils ferment une de leurs filiales.

Médecine du Travail

Les médecins seront désormais interdits de délivrer des avis d’aptitude avec réserves, qui obligent les employeurs à adapter le poste de travail à l’état de santé des travailleurs. Sous la menace d’un licenciement, dont la procédure sera facilitée, les employés seront contraints d’accepter des conditions de travail susceptibles de mettre leur santé en danger. Ces certificats empêchent les patrons de licencier abusivement les employés concernés : cette mesure leur permettra de s’en débarrasser facilement ! De plus, la dérogation pour travail dangereux accordée aux mineurs sera simplifiée en simple déclaration.

Travailleurs handicapés

Les patrons ne seront plus obligés d’en employer ! A la place et pour ne pas avoir à les payer, ils pourront leur proposer d’adopter le statut de travailleur indépendant, que l’on sait très précaire, ou des « périodes de mise en situation en milieu professionnel », à durée déterminée.

Travail clandestin

Pour toujours favoriser le patronat, la sanction devient une suspension d’activité ne pouvant pas dépasser un mois. L’employeur pourra même décider de ne pas s’y soumettre et de payer plutôt une amende, qui sera toutefois négociable.

Transports

La libéralisation du transport interrégional par autobus affaiblira le service public ferroviaire au profit de sociétés privées qui emploieront leurs salariés dans des conditions encore plus douteuses, et forcera les plus précaires à emprunter cette « troisième classe », moins onéreuse et très polluante. La privatisation des aéroports de Nice et de Lyon ainsi que la pression qui sera imposée aux sociétés autoroutières permettront aux capitalistes de profiter de ces juteux monopoles, au détriment des usagers.

Nous devons construire la riposte et infliger une défaite au gouvernement PSMedef ! Les évènements récents ne doivent pas servir à faire passer en douce ce projet liberticide. Nous sommes tous concernés.

Samedi 24 janvier à 15h place Kléber,

Rejoignez notre mobilisation unitaire pour le retrait du projet Macron et contre l’austérité !


Les organisations signataires : Alternative Libertaire Alsace, ATTAC Strasbourg, JC, le comité Louise Michel de l’Organisation de Femmes Egalité, NPA, PCOF.

http://www.al-alsace.tk/



Lundi 26 janvier, journée de mobilisation hexagonale

Trac Solidaires

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Paris,
Manifestation Unitaire CGT, FO, FSU, Solidaires,
lundi 26 janvier 2015 à 13h devant le Métro Chaussé D'Antin, Paris 9e
http://paris.demosphere.eu/rv/37194

Tours,
Rassemblement devant le Conseil de Prud’hommes le 26 janvier 2015 à 14h00
Appel intersyndical
Déclaration des organisations
CGT, FO, FSU, UNSA, SOLIDAIRES d’Indre-et-Loire


Pour les organisations syndicales signataires, ce texte est extrêmement néfaste pour les salariés(ées).

Si le projet de loi était adopté, nous assisterions :

• A la banalisation du travail du dimanche et de nuit, mettant fin progressivement aux compensations salariales car, à terme, ce travail ne serait plus exceptionnel ;

• Aux plans de licenciements collectifs dans les entreprises (PSE) de plus en plus sauvages, avec des règles de plus en plus arbitraires et des critères à la seule discrétion des employeurs ;

• A la dépossession des élus prud’homaux de leurs moyens de rendre la justice, renvoyant nombre de litiges vers des juges professionnels ;

• A la possibilité de court-circuiter le droit du travail et la justice prud’homale par « convention » entre l’employeur et le salarié : rien de moins qu’un bond en arrière de deux siècles !

Nous sommes bel et bien face à un projet de forte régression sociale, antidémocratique, aggravant la politique d’austérité et favorisant la rentabilité financière pour les grandes entreprises. Ce projet renforce les profits de quelques-uns et ne répond en rien aux besoins de la population.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, UNSA et SOLIDAIRES appellent les salariés(ées), les privés(ées) d’emploi et les retraités(ées) à s’opposer fortement au projet Macron et à participer au rassemblement devant le Conseil de Prud’hommes le 26 janvier 2015 à 14h00.

http://solidaires37.org/spip.php?article918
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macro

Messagede Pïérô » 24 Jan 2015, 12:45

Montpellier

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Le DAL contre la Loi Macron
Loi MACRON : menace de régression aussi pour les locataires

La Loi Macron, n’est pas qu’une attaque contre les salariés, elle prévoit dans son article 25 de réduire, voire du supprimer les délais que les locataires avaient obtenu dans la loi ALUR, à l’encontre d’un congé vente spéculatif.
DAL est fermement opposé à ce nouvel accroc moins d’un an après l’adoption de la loi ALUR et demande l’abrogation pure et simple de ce privilège excessif des bailleurs que constitue le congé vente.

Le congé vente était interdit en France entre les deux guerres, et la loi de 48 l’avait également aboli. Cette disposition brutale avait été généralisée par le Gouvernement Chirac en 1986 dans la loi Méhaignerie, et les gouvernement qui ont suivi ne l’avait jamais remis en cause, malgré les demandes d’abrogation présentées par les mouvements de défense des mal logés et des locataires.

Le congé vente, qui autorise le bailleur à expulser son locataire afin de vendre le logement plus cher est un des facteur de la spéculation immobilière et de la flambée artificielle des prix et des loyers que nous avons connu depuis 2000 en France.

En effet, l’expulsion d’un locataire qui a payé ses loyers pendant des années, a permis à un bailleur de s’enrichir et d’amortir son capital immobilier, est une mesure inique.
L’abrogation du congé vente n’empêche pas le bailleur de vendre son logement ... avec un locataire en place qui a démontré sa capacité de payer régulièrement son loyer.

Un amendement soutenu par la Plate forme logement des mouvements sociaux a été déposé par le député André Chassaigne afin d’obliger le bailleur qui délivre un congé vente à reloger son locataire (ci joint). Après tout, la loi Macron prétend abolir des privilèges ...

3 autres amendements ont été déposés (ci joint), pour faciliter la mise en oeuvre de la loi de réquisition, accélérer les procédures d’insalubrité, abroger le statut de “résident temporaire” qui permet à un bailleur de faire un bail de trois et d’expulser en hiver (article 101 de la loi Boutin) ...

Droit Au Logement se mobilisera contre ce projet de loi régressif et pour l’amélioration des droits des locataires, des mal logés, et des sans logis.

Un toit c’est un droit !

Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/

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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macro

Messagede Pïérô » 25 Jan 2015, 02:16

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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macro

Messagede PN Poitiers » 25 Jan 2015, 12:23

http://pn86.noblogs.org/?p=13067

Nouvelles attaques sur le droit du travail

Le salariat c’est quoi ? C’est un mode d’organisation des activités humaines répondant non aux besoins réels, mais à l’accroissement du capital. Les salarié.e.s ne décident pas quoi produire, ni comment produire : ça ne leur appartient pas plus que leur force de travail mise à disposition de l’employeur. Le patron ne nous emploie pas pour “créer des emplois” mais pour prélever un profit sur le travail collectif. Deux siècles de système salarial à grande échelle, à coups d’expropriations et de répressions massives des pauvres par les Etats, nous ont rendu.e.s incapables de faire autrement que de nous vendre aux capitalistes pour subsister. L’emploi n’est pas un “contrat” équitable entre deux “partenaires sociaux” : nous bossons pour survivre, hier comme aujourd’hui. Nous sommes des prolétaires : non rentier.e.s, nous ne détenons pas les capitaux et les moyens de production.

Néanmoins la classe prolétaire, en luttant contre son exploitation salariale, a obtenu la concession de droits par les patrons et l’Etat. Cela s’appelle le droit du travail. Il est loin d’être parfait, puisqu’il codifie les conditions du salariat, institution abjecte en elle-même. Mais il nous protège, en partie. Il n’est pas inscrit dans le marbre, et constamment remis en cause. Nous assistons actuellement, dans la suite des dizaines de milliards accordés par le PS au patronat dans le cadre du “pacte de compétitivité”, à une nouvelle vague d’attaques graves contre ce droit du travail. Ces projets funestes prévoient de dégrader sensiblement les conditions de travail et la rémunération des salarié.e.s. Ce, au prétexte que la compétitivité susciterait l’emploi, hypothèse fumeuse largement démentie par les faits aussi bien que par la logique de réduction structurelle de la masse salariale par le développement du capital.

“Modernisation du dialogue social”

Rédigé par le MEDEF, ce projet a été rejeté par les syndicats à l’issue des discussions préalables s’achevant le 23 janvier. Mais le gouvernement PS, tout fâché, a déclaré illico presto qu’il prendrait le relais pour trancher. Prochaine réunion des “partenaires sociaux” le 19 février… Le MEDEF et son allié “socialiste” ont pour projet de supprimer les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), nés en 1992 (lois Auroux). Les CHSCT jouent un rôle important dans la protection de la santé des salarié.e.s. Ce contre-pouvoir, quoique imparfait, parvient jusque là à bloquer des réorganisations managériales, des méthodes d’évaluation nuisibles et des plans de licenciements. Il est donc devenu insupportable au patronat, qui propose que des “conseils d’entreprise” remplacent les fonctions actuellement assumées par les délégués du personnel, les comités d’entreprise et les CHSCT. Or ces conseils d’entreprise ne seraient obligatoires que dans les entreprises et établissements de plus de 300 salarié.e.s, privant de fait de droits le prolétariat trimant dans des structures plus petites. De façon générale, non seulement les représentante.s du personnel seraient bien moins nombreux.ses, mais le budget alloué aux instances représentatives serait aussi en nette baisse, privant nombre de salarié.e.s de la possibilité de recourir à des expertises coûteuses mais indispensables pour se protéger des employeurs.

La fameuse “loi Macron”

Le 26 janvier s’ouvrent les débats parlementaires visant à avaliser les diverses propositions de la loi fourre-tout dite “Macron”, du nom d’un millionnaire issu du monde de la finance, sévissant actuellement comme ministre de l’économie pour les “socialistes” au pouvoir. Dans ce bric-à-brac de la loi Macron, on trouve des dispositions préoccupantes, qui concernent notamment :

* le travail du dimanche et en “soirée” : des dérogations supplémentaires seraient accordées au motif du “préjudice au public et à l’activité”, et dans les zones désignées touristiques et commerciales. Les patrons pourraient nous faire taffer sans contrepartie financière le dimanche et la nuit, sur “accord” des employé.e.s (comme si on avait le choix !). Dans les zones touristiques, le travail dit de nuit ne débuterait plus à 21H mais à minuit. L’exception risque fort de devenir la règle, rognant les compensations salariales. Rappelons que nombre de gens bossent le dimanche et la nuit faute de pognon… notamment les femmes et les jeunes, trimant dans le commerce et les services.
* les prud’hommes : les juges élus, actuellement considéré.e.s comme trop favorables aux salarié.e.s, seraient réduits au rôle d’assesseurs de nouveaux juges professionnels, désignés par l’Etat via le Tribunal de Grande Instance. Nombre de litiges seraient désormais traités par des “conventions” de règlement “à l’amiable” entre patrons et salarié.e.s, en dehors des prud’hommes. Ainsi, c’est le fondement même du code du travail, à savoir le rapport de subordination, inégal par essence, entre le patron et son salarié, qui ne serait plus reconnu. Soit deux siècles de retour en arrière sur les acquis et les jurisprudences protégeant les salarié.e.s.
* l’inspection du travail : exit le pouvoir des juges, puisque la plupart des sanctions prévues par le code du travail seraient carrément dépénalisées, et transformées en simples amendes administratives. Les peines d’emprisonnement condamnant les délits patronaux d’entrave au droit syndical (comme la non-consultation des syndicats en cas de restructuration) seraient supprimées.
* les licenciements économiques : procédures facilitées et accélérées de dégraissage de prolos. Les grands groupes n’auraient plus à payer lorsqu’ils ferment une filiale. Les actions pourront ainsi se ressaisir plus vite, sur le marché des vies brisées.
* la médecine du travail : les médecins seraient désormais interdits de délivrer des avis d’aptitude avec réserves, qui obligent jusque là les employeurs à adapter le poste de travail à l’état de santé des travailleurs, et les empêchent de les licencier abusivement.
* les travailleurs handicapés : les patrons ne seraient plus obligés d’employer des travailleurs handicapés : leur seraient proposés le précaire statut de travailleur indépendant, ou des “périodes de mise en situation en milieu professionnel” à durée déterminée.
* le travail clandestin : la sanction des patrons embauchant des salarié.e.s sans les déclarer (donc sans les couvrir d’une protection sociale) serait remplacée par une simple suspension d’activité, ne pouvant pas dépasser un mois. L’employeur pourrait même décider de payer une amende à la place.
* les transports : libéralisation prévue du transport interrégional par autobus, dégradant encore plus le service public ferroviaire. Privatisation des aéroports de Nice et de Lyon. De nouveaux marchés juteux, au détriment des salarié.e.s et des usagers.

Toutes ces attaques sont le reflet de l’offensive patronale en cours depuis des années. Elle ne cesse de s’accélérer, et se poursuivra contre nous tant que nous ne la stopperons pas par la lutte et l’organisation de la grève générale. Alors que nombre de prolos grondent et n’en peuvent plus de se sentir méprisé.e.s, la réponse des bureaucraties de la contestation se contentant de négocier l’inacceptable, ou de proposer des broutilles, n’est absolument pas à la hauteur. Nous ne prendrons pas la peine de rapporter ici les revendications pitoyables de la plupart des organisations syndicales et partidaires, au risque de dire des méchancetés. La stratégie gauchiste perdante d’y aller “pas à pas” pour “convaincre les masses”, sous-entendant que les prolo.te.s seraient trop con.ne.s pour comprendre, est surtout parvenue à désespérer tout le monde.

L’histoire montre que les conquêtes sociales ne se sont pas gagnées par des revendications partielles, mais par la menace d’une révolution sociale expropriatrice, lorsque les prolo.te.s débordent les structures censées les représenter. Nous produisons tout, nous sommes capables de satisfaire nos besoins sans patronat ni Etat. Pourquoi continuer à produire pour le seul profit de gens obsédés par le pouvoir et le pognon ?

Vu le paysage actuel des luttes, vue l’entreprise de division du prolétariat par le gouvernement et les médias bourgeois, sur fond de banalisation des discours discriminatoires puants, vue la répression partout à l’oeuvre, la tâche n’est pas aisée. Mais malgré la fatigue, malgré la déprime, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas renoncer. L’organisation réelle du prolétariat passe, aujourd’hui comme autrefois, par la construction quotidienne de liens solides et solidaires, aussi bien dans le partage et l’entraide que dans la lutte, sur le long terme. Des liens moins idéologiques que de classe, moins spectaculaires qu’efficients, avec toutes celles et ceux qui ne se résignent plus face à l’injustice, l’exploitation, la domination, et qui sont résolu.e.s à bâtir ici et maintenant un monde solidaire.

Pavillon Noir, 25 janvier 2015
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macro

Messagede bipbip » 26 Jan 2015, 12:15

Pourquoi la grève contre la loi macron le 26 janvier ? Entretien avec un syndicaliste du CLIC-P

Après 2 journée de grève le 14 Novembre et 16 décembre contre l’extension du travail du dimanche et de nuit, l’intersyndicale CLIC-P élargit le mot d’ordre du mouvement à la contestation de l’ensemble de la loi macron avec une journée de grève le 26 janvier.
Pour comprendre le contenu de cette loi et les raisons de la colère des salariés du commerce, des services et d’ailleurs, nous avons interviewé Sylvain, un membre du syndicat Sud -commerce.

L’interview est en deux parties.
Dans la première partie nous revenons sur les mobilisations des dernières années autour du CLIC-P contre le travail de nuit et du dimanche à Paris, notamment autour de la lutte à SEPHORA. le syndicaliste démonte aussi le discours du MEDEF qui affirme que l’extansion des horaires de travail permetrait de créer des emplois.
Dans la deuxième partie, le syndicaliste nous explique plus en détail ce qu’est la loi macron : Au delà de l’augmentation des ouvertures de magasin le dimanche et la nuit, il s’agit de contourner le droit du travail en renvoyant les compensations à des accords locaux au désaventage des travailleurs.

Une journée de grève est prévue le 26 Janvier 2015 (1er jour de l’examen de la loi à l’assemblée nationale) avec un rassemblement à 13h metro chaussée d’antin à Paris au niveau des grands magasins.

Emission à écouter sur Sons en luttes : http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article784




Sur Libertaire.tv

Lutter contre la loi Macron - Skipe interview de Grégoire, membre de la commission Entreprises d’Alternative Libertaire le 25/01/15.
La loi Macron : Le travail du Dimanche, Destructions des moyens de défense des salarié(e)s, Privatisations et licenciements, Les luttes à venir sur ce sujet.
http://libertairetv.tumblr.com/post/109 ... terview-de

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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macro

Messagede L . Chopo » 10 Fév 2015, 21:04

Loi Macron : NON au travail du dimanche. Décryptage

La loi MACRON du nom du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique est actuellement en discussion. Si elle comporte de nombreux récits, le plus emblématique est celui du travail du dimanche. Toute la philosophie de cette loi est parfaitement résumée par cette phrase du ministre « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires ».

Tous les jours, de nouvelles voix s’élèvent contre ce qui s’annonce comme un grave recul économique, sociale et sociétal.

Mais MACRON ne s’arrête pas là. Ministre de l’économie, il a pris la main sur tous les ministres. C’est par sa loi que le gouvernement entends réformer des pans entiers du droit : prud’hommes, seuil sociaux avec pour objectif la libéralisation à outrance de la société.

Le 02 février, dans son émission sur Radio Libertaire, La CNT-SO revenait sur cette Loi…

À écouter sur : http://www.cnt-so.org/Loi-Macron-NON-au-travail-du

.
L. Chopo
Pour la Confédération Nationale des Travailleurs - Solidarité Ouvrière (CNT-SO)
http://www.cnt-so.org


"Il faut que la critique se dérobe à la mise en demeure permanente d'indiquer des solutions sur-le-champ." -Anselm Jappe-
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede bipbip » 19 Fév 2015, 08:35

Coup de pression pour la loi Macron

Valls brandit l’article 49.3 ? Une occasion de plus pour Alternative libertaire de rappeler que la démocratie parlementaire n’est qu’une illusion, sur laquelle le gouvernement n’hésite pas à s’asseoir pour faire passer des lois anti-ouvrières.

En annonçant qu’il allait avoir recours à l’article 49.3 de la Constitution et engager la responsabilité de son gouvernement, Manuel Valls indique clairement qu’il n’est pas sûr de disposer d’une majorité à l’Assemblée nationale pour faire adopter le projet de loi Macron.

Si nous n’étions pas bien conscients du jeu de postures auquel se résume souvent le débat parlementaire, nous pourrions nous demander ce qui retient les députés de l’UDI ou de l’UMP de voter d’une seule voix cet ensemble de mesures constituant une attaque frontale et cohérente contre le droit du travail.

Car la politique menée aujourd’hui par le gouvernement Valls et hier par le gouvernement Ayrault est dans la droite ligne de la politique menée avant eux par l’UMP au pouvoir : une politique libérale faisant primer la loi des patrons sur les droits des salarié-e-s.

Une occasion de plus pour Alternative libertaire de rappeler que la démocratie parlementaire n’est qu’une illusion, sur laquelle le gouvernement n’hésite pas à s’asseoir pour faire passer des lois anti-ouvrières.

Au-delà des calculs politiciens visant à dénombrer les députés du PS, d’EELV ou du Front de gauche qui se rallieront à la motion de censure déposée par la droite, il s’agit à présent de se saisir de cette tentative de passage en force pour renouveler nos critiques contre la loi Macron et pour porter la contestation là où elle a le plus de chances d’aboutir : non pas sur les bancs de l’Assemblée, où les prétendus « frondeurs » du PS vont montrer les limites de leur engagement en retournant leur veste pour se rallier à Valls, mais dans les entreprises et dans la rue.

Alternative libertaire, le 18 février 2015

http://alternativelibertaire.org/?Coup- ... our-la-loi

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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede bipbip » 23 Fév 2015, 07:17

Communiqué Collectif unitaire 3A Alternative A l’Austérité

POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL !
AUSTERITE / MACRON : C’EST NON !


La crise, dans ses dimensions politique et sociale, s’approfondit mais le gouvernement s’entête et choisit l’autoritarisme pour imposer sa loi Macron ! Si elle était adoptée, cette loi voulue par le Medef et la droite, organiserait une insécurité sociale généralisée : conditions de travail et de rémunérations attaquées avec la déréglementation du travail du dimanche et de nuit, toujours plus de libertés pour les patrons et moins de droits pour les salariés, attaques profondes sur le logement, les transports, les hôpitaux publics…

Encore une fois les femmes et les jeunes en seraient les premières victimes.

Guidée par une logique de déréglementation, qui n’a comme objectif que le maintien des profits au détriment des salaires, des pensions, de la protection sociale, cette loi suscite de vives oppositions que le couple Hollande-Valls refuse d’entendre ! Restés sourds aux critiques des représentants des salariés et au désaveu même d’une partie de la majorité parlementaire, ils ont fait le choix de passer en force en utilisant le 49-3 !

Partout en Europe, sous la houlette de la BCE et de la commission européenne, la démocratie est bafouée pour imposer l’austérité.

Face à ces attaques, le Collectif 3A appelle à poursuivre et amplifier les mobilisations !

Nous appelons les salariés, et plus largement tous les citoyens, à se rassembler pour agir contre les politiques d’austérité et imposer le retrait de la loi Macron.

L’ouverture des discussions au sénat, à compter du 6 avril prochain, doit être l’occasion de nouveaux temps forts ! C’est pourquoi le collectif 3A appelle notamment à :

- Participer aux mobilisations existantes ou en cours de construction. D’ores et déjà, une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles est annoncée, le 9 avril, à l’appel de plusieurs organisations syndicales.

- Interpeller les parlementaires, sénateurs et députés, entre autre par la signature de la pétition contre la loi Macron, http://appelcontrelaloimacron.wesign.it/fr, déjà signée par plus de 1 000 responsables d’organisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques.

- La tenue de rassemblements et débats unitaires sur l’ensemble du territoire dont un grand meeting à Paris.

Ensemble, mettons fin à l’austérité ! Obtenons le retrait de la loi Macron ! Imposons d’autres choix !

Le Collectif Alternatives A l’Austérité est constitué d’organisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques

http://www.solidaires.org/article50323.html
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede ARTHUR » 23 Fév 2015, 09:48

49.3° tempête dans un verre de champagne

Que d’agitation autours de l’affaire du 49.3 ! Que d’effets de manchette ridicules !

Le passage en force des lois contre l’intérêt de la classe ouvrière est une constante des gouvernements. Mais passage en force devant qui ?

C’est la question que nous devons nous poser devant la députation "flouée démocratiquement" censée être notre représentation nationale. Car son ensemble constitue une uniformité de notables à l’intérêt de classe unique qui n’est pas la notre.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article726
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede Pïérô » 25 Fév 2015, 08:15

Communiqué de presse confédéral de la CNT :
Le droit du travail fusillé à coup de 49.3

Ce mardi 17 février, le gouvernement vient d’imposer via le recours à l’article 49-3, sa nouvelle offrande au patronat : la loi « Croissance, activité et égalité des chances économiques » dite loi Macron. En effet, après le pacte de responsabilité et ses milliards d’euros d’exonérations de cotisations patronales, le gouvernement accède une nouvelle fois aux revendications du MEDEF : plus de compétitivité, de profit et d’impunité pour l’exploitation patronale, moins de protection, plus de flexibilité et de précarité pour les travailleurs. En effet, le contrat de travail est jusqu’ici considéré par le code civil comme un « lien de subordination permanent », entre deux parties inégales : l’employeur qui dicte les règles, le salarié qui n’a pas d’autre choix que de les accepter pour se nourrir. C’est pourquoi le contrat de travail est régi et protégé par le code du travail. Mais avec la loi Macron, le contrat de travail deviendra un simple contrat ordinaire civil (conclu entre « égaux »), et la relation entre salarié et employeur sera considérée comme une « soumission librement consentie ». La conséquence directe ? La possibilité offerte aux patrons d’éviter les recours devant les prud’hommes en cas de litige, en proposant au salarié de régler son différent à l’amiable… comme si le rapport de force entre les deux parties était équilibré ! Ajoutons à cela l’assouplissement juridique des Plans de Sauvegarde de l’Emploi, permettant aux employeurs de choisir qui licencier comme ils l’entendent, l’allègement des peines concernant les délits d’entraves patronaux, ou encore la destruction définitive de la notion de métiers pour ne plus parler que d’emplois… Tout y passe : c’est la grande braderie des droits et acquis sociaux ! Évidemment on comprend dès lors l’importance de la loi Macron pour les libéraux économiques de tous bords, lesquels se satisferont également du maintien des privilèges des professions libérales, de la libéralisation du transport interurbain et de quelques privatisations qui viennent compléter l’addition… Clairement, la loi Macron constitue un enjeu politicien majeur pour le PS : rallier à sa cause l’électorat libéral de l’UMP, tout en enfonçant à droite sa branche conservatrice. D’ailleurs, la réforme à venir sur la représentation des salarié-e-s dans les entreprises et l’abrogation des élections prudhommales, contenues fort probablement dans la future loi Rebsamen, finira de boucler le dispositif de modernisation de l’exploitation patronale. Et tout cela, c’est la gôche qui s’y colle de façon autoritaire comme cela ne s’est pas vu depuis 2006 et… l’échec du 49-3 face à la mobilisation sociale dite anti CPE. Article 49-3 que naguère elle critiquait, appelant le peuple et sa jeunesse à descendre dans la rue. Pour la CNT, c’est exactement ce qu’il s’agit de faire aujourd’hui : en prenant contact à la base avec tous ceux et toutes celles qui luttent contre le capitalisme, le libéralisme et l’exploitation patronale ; en expliquant partout, dans les entreprises et dans les rues, pourquoi cette loi est avant tout une terrible régression sociale. L’heure n’est plus à tergiverser. Partout, dans les Assemblées Générales, dans les grèves, que nous soyons salarié-e-s du privé, du public, au chômage, retraité-e-s ou étudiant-e-s, faisons converger nos luttes et faisons échec à la loi des patrons !

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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede bipbip » 10 Mar 2015, 12:29

Loi Macron : Fiasco parlementaire et mobilisation en berne

La mobilisation contre la loi Macron ne prend pas, c’est le moins qu’on puisse dire. Le fiasco provoqué par le passage en force de Valls via le recours au 49-3 ne change pas grand-chose à la donne. La CGT, FO et Solidaires ont fini par appeler à une journée d’action le 9 avril.

Les amendements apportés au texte de loi  [1] durant le processus parlementaire sont des avancées plus que mineures. Ainsi, le PS a été contraint de retirer un de ses amendements condamnant les «  lanceurs d’alerte  » (syndicalistes, journalistes, scientifiques…) qui divulgueraient des informations compromettant le «  secret d’affaire  », notion plus qu’ambiguë. Ce retrait a aussitôt été présenté comme «  un premier succès  » par l’Ugict-CGT  [2]… qui précise également que de toute façon cet amendement est amené à revenir sous la forme d’une directive européenne  [3].

Un texte quasiment inchangé

Plus significatif, un amendement va imposer aux patrons du transport routier de payer un salarié étranger effectuant un transport en France sous le régime du salarié détaché, donc en particulier au minimum au Smic. Enfin, sans surprise, le lobbying des notaires et huissiers a par contre fait reculer le gouvernement sur la tarification des professions réglementées. Conclusion  : sur le fond le texte ne change pas et reste une attaque massive contre les droits des salarié-e-s.

Une mobilisation difficile

Il faut dire que la mobilisation n’a pas du tout été à la hauteur des enjeux. Cette loi et ses conséquences concrètes étaient difficiles à expliquer aux salarié-e-s. Ainsi, la manifestation intersyndicale du 26 janvier a rassemblé quelques milliers de salarié-e-s à Paris, quelques centaines dans les grosses villes de régions, ce qui dépassait légèrement les attentes compte tenu du manque de préparation, mais ne s’est suivie d’aucune perspective. L’atonie complète des directions syndicales, et en particulier de la CGT engluée dans sa crise interne, n’a pas du tout aidé. Le commerce a tenté de rebondir le 10 février à Paris mais n’a rassemblé que 200 salarié-e-s. Les auto-écoles ont réussi quelques opérations escargots, mais à l’appel d’organisations corporatistes et sans résultats. Une journée d’action a finalement été actée pour le 9 avril à l’appel de la CGT, FO et Solidaires. Mais le calendrier tourne, le gouvernement visant une entrée en vigueur pour l’été.

Valls dégaine le 49-3

Lot de consolation : la mobilisation et le travail d’explication des organisations syndicales et politiques aura au moins permis de mettre le gouvernement en sérieuse difficulté à l’Assemblée. Ainsi, Valls a été contraint de passer en force via l’article 49-3, évitant ainsi un vote sur le projet de loi où l’addition des voix du Front de gauche, d’EELV, des « frondeurs du PS » et de l’UMP (qui demande que la loi aille plus loin) aurait pu le mettre en minorité. Rappelons que cet article permet au gouvernement de faire adopter une loi sans vote mais doit être suivie d’un vote de confiance au gouvernement  [4]. Et c’est là que les frondeurs rentrent dans le rang et annoncent qu’ils voteront pour Valls. Une occasion de plus pour les communistes libertaires de rappeler que la démocratie parlementaire n’est qu’une illusion, sur laquelle le gouvernement n’hésite pas à s’asseoir pour faire passer les lois anti-ouvrières. Ça sera bien par notre mobilisation que nous ferons changer la donne.

Grégoire (AL Orléans)


[1] Pour une analyse de la loi voir « Loi croissance et activité : le fourre-tout libéral de Macron » dans AL de février 2015.

[2] CGT des cadres.

[3] Notons au passage qu’un des responsables de Sud Aérien a été mis en examen entre autres pour « divulgation illégale volontaire de donnée » à peu près au même moment pour avoir dénoncé en 2012 via un tract le voyage en famille de l’ex-PDG d’Air France, à destination de l’Île Maurice, en classe Affaires … pour 24,37 euros.

[4] Elle avait ainsi été utilisée pour la dernière fois en 2006 par Villepin pour faire passer le contrat première embauche. Le PS avait alors hurlé au «  déni de démocratie  ».

http://alternativelibertaire.org/?Loi-M ... entaire-et
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede Pïérô » 12 Mar 2015, 18:01

Mardi 17 mars, Douai
à 10h, Place Barlet

Le 17 mars, bloquons Douai pour dire non à la loi Macron et à l’austérité !

L’assemblée générale des syndicats CGT du douaisis appelle à une manifestation unitaire le mardi 17 mars 2015 à Douai (59). Extrait du tract d’appel : « La loi du millionnaire Macron c’est la sécurisation juridique pour les patrons voyous, l’incitation aux licenciements, l’allongement du temps de travail, la pénibilité du travail de nuit non reconnue, les prud’hommes, l’inspection du travail et la médecine du travail balayées, la privatisation de tous les services publics, etc. Une loi du 19ème siècle, une loi de classe !!! La loi Macron est le complément du CICE, du pacte d’austérité et de la loi de sécurisation (ANI). Elle porte en elle un projet de société qui réduit le salarié à sa force de travail, qui doit être exploitable au gré des employeurs et des marchés. Nous appelons à l’unité la plus large pour battre ce texte et exiger son retrait le 17 mars à 10h place du Barlet à Douai ».

Les syndicats lycéens et étudiants SGL, UNL, UNEF et SUD ont décidé de s’associer à cet appel. Extrait de leur communiqué commun : « Nous sommes dans une optique de convergence des luttes ! Le combat mené pour un retour à la gratuité des transports en commun pour les lycéens, n’est pas fini. Les dernières annonces du gouvernement ne vont pas du tout dans notre sens ! Oublions la « priorité jeunesse », aujourd’hui c’est le MEDEF la priorité du PS. Avec la loi Macron, le droit des patrons prime sur ceux des salariés ! Le travail du dimanche n’est en rien bénéfique pour la jeunesse : dans un monde idéal, les étudiants révisent le dimanche, ils ne travaillent pas ! Il ne faut pas oublier que si les étudiants travaillent, c’est pour financer leurs études car celles – ci ont des coûts exorbitants ! Et justement, on continu de casser l’école publique : les classes prépas (CPGE) seront payantes l’année prochaine car les étudiants ont l’obligation d’inscriptions en fac : on passe donc d’un droit gratuit à une obligation payante (184 €) ! Et la loi Macron, avec sa destruction de la défense des salariés, on en parle ? En tout cas pas dans le débat public ! L’austérité est donc de mise au PS, pourtant la jeunesse n’est en rien responsable de la crise ! Nous refusons de payer la crise ! L’austérité est nocive à l’éducation ! Nous appelons donc à la plus grande mobilisation des lycéens et des étudiants le 17 mars dans le douaisis et annonçons déjà 4 lycées appelant au blocage : Corot, Labbé, Châtelet et Rabelais ! ».

L’union régionale des syndicats CNT du Nord Pas-de-Calais
apporte son soutien à tous les mouvements sociaux unitaires,
notamment lorsqu’ils sont à l’initiative de la base.

Elle appelle donc ses sympathisant-e-s du douaisis
(qu’ils/elles soient salarié-e-s, retraité-e-s, sans emplois, étudiant-e-s ou lycéen-ne-s)
à contribuer au succès de cette manifestation du 17 mars.

http://www.cnt-f.org/59-62/2015/03/le-1 ... austerite/

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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede bipbip » 15 Mar 2015, 15:24

Toyoya Onnaing : Des ouvriers s’expriment sur la loi Macron. Reportage pour l’émission « Des paroles et des actes » diffusée sur France 2 à 20h40 – le 12 Mars 2015 :



https://www.youtube.com/channel/UCwPc61 ... 2uc3Z8NY_w
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede Pïérô » 18 Mar 2015, 02:32

Douai : plus d’un millier de personnes ont défilé ce mardi contre les réformes gouvernementales

Plusieurs centaines de personnes (jusqu’à 1200) ont défilé ce matin dans les rues de Douai, notamment contre la loi Macron.

... http://www.lavoixdunord.fr/region/douai ... b0n2716240
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Re: Mobilisation pour le retrait du projet de loi Macron

Messagede Pïérô » 20 Mar 2015, 12:44

Douai : retour sur une manifestation pacifiste mais sous bonne garde

L’incompréhension. « On n’avait pas vu ça depuis 1968 ! » En vieux soldat du syndicalisme ouvrier, Philippe Nalewajek, secrétaire général d’une des deux unions locales CGT, n’avait jamais compté autant de boucliers anti-émeute à Douai. Des CRS à chaque coin de rue. Des artères (la rue de la Mairie, la rue Francis-Godin, etc.) défendues comme Fort-Knox. À l’instar de Belfast aux pires heures de son histoire, Douai était en état de siège ce matin.

... http://www.lavoixdunord.fr/region/douai ... 00n2717364
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