Dimanche 15 février, Paris
Soirée de soutien au camarade Aleksandr Kolchenko
http://alternativelibertaire.org/?Russi ... KoltchenkoRussie-Crimée : L’affaire Koltchenko
Anarchiste, antifasciste et militant pour les droits sociaux en Crimée, notre camarade Alexandre Koltchenko a été pris en otage par les autorités russes. Kidnappé par le FSB (l’ex-KGB), il est aujourd’hui détenu à la prison spéciale de Lefortovo (Moscou). La justice poutinienne l’accuse d’ « attentat » et de « participation à des organisations terroristes »
Alexandre, qui pourtant depuis des années a fait preuve de ses opinions antifascistes, est accusé d’appartenir à Pravy Sektor, une organisation d’extrême-droite dont le rôle dans les évènements en Ukraine est largement surestimé par la propagande officielle russe.
Aujourd’hui en Russie, tout militant, indépendamment de ses opinions politiques, qu’il soit de gauche, anarchiste ou libéral peut être accusé d’être membre ou sympathisant de Pravy Sektor.
Cette situation est comparable à celle de l’époque de Staline où on recherchait des « trotskistes » quasi inexistants ou bien à la chasse aux communistes aux États-Unis à l’époque de McCarthy. Le régime nationaliste et autoritaire de Poutine utilise tous les arguments possibles et imaginables dans sa propagande à commencer par des préjugés religieux et des éléments de la théorie du complot et jusqu’au racisme. Ce système parasite la rhétorique antifasciste. De ce fait, toute personne qui dérange peut être accusée d’être « fasciste » même si cette personne est d’opinions opposées au fascisme, c’est-à-dire même si elle est de gauche ou anti-autoritaire.
La persécution de l’antifasciste Alexandre Koltchenko et du cinéaste et militant Oleg Sentsov (tous les deux inclus par les juges d’instruction dans la même organisation « terroriste ») est purement politique. Elle sert à intimider les habitants de Crimée dans le but de prévenir toute action d’opposition dans la péninsule.
Dans la Crimée annexée, toutes les méthodes les plus autoritaires de répression sont utilisées pour faire taire les mécontentements. En raison de menaces sur la vie et sur la liberté, plusieurs personnes ont déjà dû quitter la Crimée, dont des défenseurs des droits de l’homme, des militants étudiants et des syndicalistes, des anarchistes et des antifascistes ainsi que les activistes de la communauté tatare de Crimée. Ces derniers, en outre, doivent faire face à la discrimination liée à leur nationalité, depuis l’annexion de la péninsule.
Que risque Alexandre Koltchenko ?
Alexandre Koltchenko encourt jusqu’à vingt ans de prison, une peine exorbitante pour un « attentat » dans lequel il n’est pas impliqué. Lui et d’autres prisonniers politiques ukrainiens sont détenus seulement dans le but de démoraliser l’opposition par des procès judiciaires d’intimidation. La liberté de ces prisonniers est directement liée à la stabilité du régime poutinien. Si les activistes parvenaient à déstabiliser l’assurance de Poutine et son impunité, ces prisonniers seraient libres.
On ne peut pas espérer que les procès de Koltchenko ou de Senstov soient juste ou mené selon la Loi. Leur arrestation est arbitraire, les accusations contre eux sont des pures falsifications. Et tout ceci n’est pas une erreur car le régime agit en pleine conscience.
Comment peut-on aider Alexandre Koltchenko ?
Nous appelons les mouvements de gauche et les libertaires étrangers à soutenir Alexandre Koltchenko. Vous pouvez organiser des actions, envoyer des lettres de soutien à Alexandre, récolter de l’argent pour payer ses avocats et des colis de nourriture, aider sa famille. Il est également très important de diffuser l’information sur son cas. Il faut se désolidariser de ceux qui soutiennent l’expansion agressive du nationalisme russe même si celui-ci est masqué par une rhétorique « de gauche » ou « anti-impérialiste ». Le régime de Poutine se passera bien de votre compassion, gardez-la pour ses victimes.
Quand peut-on commencer cette campagne de soutien ?
Vous pouvez commencer dès aujourd’hui en nous aidant à diffuser ce texte, en le traduisant dans les différentes langues, en l’envoyant à vos camarades.
Nous vous appelons également à organiser les actions de soutien à Alexandre Koltchenko et à d’autres prisonniers politiques dans la période du 1er au 7 avril 2015. Les délais de détention de Koltchenko et de Sentsov se terminent respectivement le 11 et le 16 avril. Début avril, le Tribunal de Lefortovo doit se prononcer sur la mesure de sûreté : soit ils restent en prison, soit ils sont interdits de quitter le territoire russe ou bien assignés à résidence.
Seule une pression forte et large sur le régime de Poutine et des protestations dans le monde entier qui pourront donner à nos camarades une chance de sortir de prison. Nous exigeons leur libération immédiate ainsi que l’arrêt de toute action publique à leur encontre.
Pour nous contacter : ✉freekolchenko@gmail.com
• Cet article est tiré du site de l’organisation communiste libertaire russe Avtonomnoye Deïstviye.
ACTION EN FRANCE
Pour la libération immédiate d’Alexandr Koltchenko et pour les libertés démocratiques dans tous les pays, nos organisations associatives, syndicales et politiques appellent à manifester devant les ambassades de Russie et d’Ukraine.
le samedi 11 avril
• Devant l’ambassade de Russie (à 15 heures, vers le métro Porte Dauphine) pour dénoncer l’enlèvement et la détention d’A. Koltchenko et exiger sa libération immédiate.
• Devant l’ambassade d’Ukraine (à 16h30, vers le métro Ségur) pour que son gouvernement revendique explicitement sa libération.
Organisations signataires : Ligue des Droits de l’Homme, Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme, Groupe de résistance aux répressions en Russie, Ukraine Action, Action antifasciste Paris-Banlieue, Assemblée Européenne des Citoyens, Union syndicale Solidaires, CNT-f, CNT-SO, Émancipation, FSU, FSU 03, CGT Correcteurs, Sud éducation, Alternative libertaire, Ensemble ! (membre du Front de gauche), L’insurgé, NPA, Fédération anarchiste.
http://www.alternativelibertaire.org/?R ... SolidariteRussie/Ukraine : Solidarité internationale pour Alexandr Koltchenko
Le 9 avril dernier, les juges de Moscou ont décidé de prolonger jusqu’au 16 mai la détention d’Alexandr Koltchenko, postier et connu comme militant anarchiste, antifasciste, écologiste, mais aussi syndicaliste étudiant ukrainien.
Le 16 mai cela fera un an jour pour jour qu’Alexandr est détenu par le FSB (ex-KGB), autrement dit les services secrets russes. Il a été arrêté à Simféropol en Crimée parce que son action contre la mainmise de la Russie en Crimée agaçait les autorités russes. Il est actuellement détenu à la prison de Léfortovo.
Accusations délirantes
Lors de l’audience du 9 avril, les juges russes ont maintenu leurs accusations délirantes de participation à des actions terroristes en Crimée contre les locaux de Russie unie, le parti de Poutine et contre des bâtiments officiels et autre comme la statue de Lénine à Simféropol pour le compte de l’organisation d’extrême droite ukrainienne Pravy sektor (Secteur droite). Ne manquant pas d’imagination, le pouvoir russe qui met en scène cette parodie de justice accuse le prétendu groupe terroriste dont Alexandr serait un des principaux inspirateur et activiste, d’avoir préparé des attentats contre diverses infrastructures (pont de chemins de fer, lignes électriques).
Les autorités russes accusent Alexandr de s’être associé entre autres avec le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov pour réaliser ses forfaits prétendument destinés à déstabiliser les nouvelles autorités de Crimée afin que la République de Crimée quitte la Fédération de Russie.
Ces accusations mensongères, diffamatoires et relevant de la logorrhée complotiste, Alexandr les réfute bien sûr en bloc comme celle de faire partie d’un parti clandestin antirusse en Crimée. « Il n’est pas un terroriste et je ne suis pas la mère d’un terroriste », a déclaré lors de cette audience Larissa Koltchenko, la mère d’Alexandr.
Ce qui est visé, c’est en fait son engagement politique comme son opposition à la construction d’un nouveau terminal de transport sur la mer Noire, sa participation à des rassemblements antinazis, aux luttes contre l’augmentation du coût des études dénoncée par son syndicat étudiant ou encore son soutien aux grèves ouvrières.
L’avocate et les soutiens d’Alexandr ont rappelé qu’il est et se revendique citoyen ukrainien afin de mettre en lumière le caractère arbitraire de son arrestation et de sa détention.
Ainsi en février dernier le service national des migrations de l’Ukraine a confirmé sa citoyenneté ukrainienne et le 27 mars a déposé une plainte pour enlèvement du citoyen ukrainien Koltchenko.
Plainte à la CEDH
Il en a été de même pour Oleg Sentsov. Mais cela ne doit pas cacher le fait que les autorités ukraniennes ne font rien pour obtenir sa libération. Enfin l’avocate d’Alexandr, Svetlana Sidorkina, a déclaré que son client a envoyé une plainte à la Cour européenne des droits de l’homme contre l’attribution forcée qui lui a été faite de la citoyenneté russe.
Durant l’audience, Alexandr ne s’est pas plaint. Il est resté laconique. Il a évoqué ses lectures en prison. Il regrette que ses relations avec la Russie aient commencé avec la prison. Dans une de ses lettre, il parle de Léon Tolstoï et dit que ce dernier, s’il vivait actuellement, serait incarcéré en vertu de l’article 280.1 du Code criminel pour « appels publics à l’action visant à violer l’intégrité territoriale de la Fédération de Russie ».
Début avril s’est tenue une semaine d’action internationale pour la libération d’Alexandr Koltchenko avec des rassemblements organisés à Kiev, Minsk, Berlin, Brême, en Tunisie, à Biarritz, Paris, Strasbourg et Marseille devant les représentations russes mais aussi ukrainennes pour qu’elles exigent sa libération.
Les juges annonceront d’ici le 16 mai (a priori début mai) la date du procès d’Alexandr qui pourrait se tenir pendant l’été...
Le 1er Mai peut et doit être un temps fort pour faire connaître aux travailleurs, aux travailleuses et à leurs organisations cette affaire à l’échelle internationale.
Il faut donc intensifier la mobilisation pour Alexandr, mais aussi l’élargir aux progressistes qui se battent contre la tyrannie en Russie sans oublier celles et ceux qui sont victimes de l’arbitraire du nouveau pouvoir ukrainien dans un contexte marqué par la guerre et un cessez-le-feu précaire dans le Donbass.
Laurent Esquerre (AL Paris-Nord-Est)
http://alternativelibertaire.org/?Russi ... -nous-pourRussie : Mobilisons-nous pour Alexandr !
Le militant anarchiste russe Koltchenko est détenu depuis un an en Russie et attend son procès. La mobilisation doit se poursuivre pour obtenir sa libération et dénoncer le pouvoir tyrannique de Poutine et ses acolytes.
Voici un peu plus d’un an qu’Alexandr Koltchenko est détenu par les autorités russes. Arrêté le 16 mai 2014, il est sous le coup d’accusations délirantes (attentats, préparation d’attentats pour le compte de l’organisation ukrainienne d’extrême droite Pravy sektor / Secteur droite).
Militant antifasciste, anarchiste, écologiste et syndicaliste étudiant ukrainien, il paye pour son opposition au talon de fer avec lequel le pouvoir russe entend piétiner toutes celles et ceux qui résistent à son pouvoir dictatorial. Le régime de Poutine veut le faire condamner lourdement pour en faire un exemple et dissuader ainsi toutes celles et ceux qui lui font face.
Cette affaire, ou plutôt cette machination, intervient dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine. Cette dernière explique en grande partie le raidissement des autorités russes. La publication du rapport rédigé par Boris Nemtsov, opposant libéral assassiné en février dernier, apporte de nouveaux éléments à charge sur la présence de troupes russes parmi les troupes séparatistes russes dans le Dombass. Ce document qui constitue une des raisons de l’élimination de Nemtsov, témoigne de cette crispation et du refus violent du régime russe de toute contestation susceptible de porter atteinte à son image.
Trois autres personnes sont poursuivies par les autorités russes dans cette affaire. Le cinéaste Oleg Sentsov refuse comme Alexandr de collaborer avec les autorités russes et de reconnaître une culpabilité montée de toute pièce par les autorités russes en recherche de boucs émissaires. Deux autres prévenus, Guennady Afanassiev et Alexei Tchrny, ont fait le choix de collaborer avec les autorités russes, car ils pensaient ainsi obtenir une peine moins sévère que celle qui leur était promise. Les juges du tribunal municipal de Moscou viennent de les condamner à 7 ans de colonie pénitentiaire. Koltchenko et Sentsov risquent quant à eux 15 à 20 ans de camp de travail.
Le procès devrait se tenir dans la deuxième quinzaine de juin et donc la mobilisation doit s’intensifier pour faire éclater la vérité et obtenir leur libération. De nouveaux rassemblements de protestation se sont tenus à Varsovie et à Kiev le 16 mai. Depuis avril dernier les mobilisations ont touché une vingtaine de villes dans le monde [1]. Mentionner Koltchenko au dos des chèques.. Il faut désormais développer cette mobilisation, afin de faire tomber le mur des médias qui ignorent cette affaire et mettre en lumière le côté obscur de la force du régime tyrannique russe.
Laurent Esquerre (AL Paris Nord-Est)
[1] Pour développer cette campagne et soutenir les organisations russes et ukrainiennes progressistes qui se battent dans des conditions très difficiles pour obtenir la libération des prévenus dans cette affaire, le soutien financier est nécessaire. Les dons individuels et d’organisations sont à faire parvenir à Solidaires (à l’ordre de Solidaires), 144, bd de la Villette, 75019 Paris
http://alternativelibertaire.org/?Ils-e ... agent-pourIls et elles s’engagent pour Koltchenko
Syndicalistes, artistes, féministes, militantes et militants des droits de l’homme... Des dizaines de personnalités soutiennent la demande de libération de notre camarade Alexandr Koltchenko, persécuté par les sbires du Kremlin.
Fred Alpi (chanteur-compositeur), Verveine Angeli (syndicaliste Solidaires), Stefan Bekier (ancien activiste de l’opposition de gauche en Pologne, militant de Ensemble, membre du Front de gauche), Olivier Besancenot (NPA), Emmanuelle Bigot (commission internationale de l’Union syndicale Solidaires), Alain Bihr (professeur honoraire de sociologie), Marco Candore (comédien et metteur en scène), Hélène Chatelain (cinéaste), Noam Chomsky (linguiste et militant), Jean-François Claudon (militant socialiste), Philippe Corcuff (maïtre de conférences de science politique à l’IEP de Lyon), Olivier Delbeke (syndicaliste CGT), Françoise Dumont (présidente de la Ligue des droits de l’homme), Stéphane Enjalran (secrétaire de l’Union syndicale Solidaires), Laurent Esquerre (commission internationale d’Alternative libertaire), Désirée Frappier (auteure de bande dessinée), Alain Frappier (auteur de bande dessinée), Fabien Gallet (syndicaliste Solidaires), Dan Gallin (syndicaliste UNIA, et Global Labour Institute, Genève, Suisse), Armand Gatti (poète dramaturge), Dominique Gautrat (enseignante retraitée SNES-FSU), Serge Goudard (syndicaliste, Emancipation), Anne Guérin (journaliste et sociologue, membre de l’Observatoire international des prisons), Pierre Guillaumin (syndicaliste CGT), Laure Jinquot (L’Insurgé et syndicaliste FSU), Zbigniew Marcin Kowalevski (journaliste et chercheur), Alain Krivine (NPA), Lola Lafon (romancière), Jean-Pierre Levaray (écrivain), Michael Löwy (sociologue), Jean-Marc Luneau (metteur en scène et enseignant), Christian Mahieux (commission internationale de l’Union syndicale Solidaires), Jan Malewski (rédacteur de la revue Imprecor), Alexis Mayet (syndicaliste Unef), Frank Mintz (enseignant et historien), Ugo Palheta (sociologue), Irène Pereira (féministe, enseignante, philosophe), Christine Poupin (porte-parole du NPA), Vincent Présumey (syndicaliste, Emancipation, FSU Allier), Hugo Reis (secrétaire national de SUD-PTT), Théo Roumier (cosecrétaire national de Sud Education), Catherine Samary (économiste et militante altermondialiste), Patrrick Silberstein (éditeur aux éditions Syllepse), Edith Soboul (secrétariat fédéral d’Alternative libertaire), Pierre Stambul (syndicaliste, Émancipation), Serge Utge-Royo (chanteur-compositeur), Didier Wampas (chanteur-compositeur)...
Ils et elles signent l’appel :
LIBERTÉ POUR ALEXANDR KOLTCHENKO,
ANTIFASCISTE DE CRIMÉE,
KIDNAPPÉ ET EMPRISONNÉ PAR L’ÉTAT RUSSE !
Depuis plusieurs années, A. Koltchenko est connu en Crimée pour ses engagements antifascistes, syndicaux, anarchistes, écologistes. Ayant diffusé un film sur l’assassinat de la journaliste indépendante criméenne Anastasia Baburova, à Moscou en 2009, il avait déjà été attaqué au couteau par une bande fasciste. Il a poursuivi ses activités militantes en faveur des droits humains et a ainsi participé, dans le camp clairement antifasciste, aux manifestations de la place Maïdan qui ont abouti à chasser le président ukrainien Ianoukovytch, dont le clan pillait les richesses et exploitait la population de ce pays.
Lors de l’intervention militaire russe en Crimée, Alexandr Koltchenko a organisé des manifestations pacifiques de protestation contre l’occupation militaire, qui a faussé le référendum, aux côtés de citoyens et citoyennes tatar-es, ukrainien-nes ou russes. Quelques jours avant une de ces manifestations, la police politique russe (FSB) a enlevé plusieurs des organisateurs de ces résistances populaires ; ce fut le cas d’A. Koltchenko, le 16 mai 2014.
Avec trois autres personnes ainsi kidnappées, il a été accusé notamment « d’organisation d’un groupe terroriste lié à l’extrême-droite ukrainienne ». S’en suit une litanie d’accusations délirantes : Koltchenko est accusé d’avoir planifié des explosions près de la statue de Lénine à Simféropol les 8 et 9 mai, saboté des voies ferrées et des lignes électriques, tenté d’incendier les locaux de l’Unité Russe et de la Communauté russe de Crimée le 14 avril, et ceux de Russie Unie le 18 avril !
Alexandr Koltchenko est un antifasciste que la police politique tente de faire passer pour un fasciste.
Alexandr Koltchenko est un homme qui se considère comme citoyen ukrainien et que la police politique russe veut juger en tant que russe. Il est enfermé dans des conditions draconiennes, ses avocats sont privés des droits élémentaires d’une défense digne de ce nom, et il est sous la menace de 15 à 20 ans de camp de travail.
• A. Koltchenko est étudiant et militant syndical ; il travaillait aussi comme postier, en parallèle de ses études. Il défend activement, par sa pratique, le droit de s’organiser librement, le droit de créer et faire vivre des organisations associatives, syndicales, écologistes ou politiques.
• Il fait partie des hommes et des femmes qui luttent contre l’extrême droite, qu’elle soit ukrainienne, russe ou autre.
• Parce qu’il lutte contre la corruption et pour l’égalité des droits entre tous et toutes, A. Koltchenko, est la cible des clans oligarchiques, en Russie, en Ukraine.
• A. Koltchenko milite pour le droit de chaque peuple à décider de son avenir.
La situation d’A. Koltchenko est emblématique de la répression exercée dans cette région du monde. Mais son cas est loin d’être le seul. A travers A. Koltchenko, ce sont les libertés démocratiques de tous et toutes que nous défendons. Notre démarche, comme celle d’A. Koltchenko, s’oppose donc à celles et ceux qui veulent restreindre ces libertés. Nous exigeons également la libération du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, détenu sous les mêmes accusations et risquant une peine semblable.
Pour la libération immédiate d’Alexandr Koltchenko, d’Oleg Sentsov et pour les libertés démocratiques dans tous les pays, nous appelons à amplifier la solidarité internationale afin de dénoncer leur enlèvement et leur détention par les autorités russes (qui comptent les juger début juillet), exiger leur libération immédiate, et pour que le gouvernement ukrainien revendique explicitement leur libération.
L’appel est également signé des organisations suivantes :
• Alternative libertaire, Ensemble (Front de gauche), L’Insurgé, NPA, Fédération anarchiste, Critique sociale ;
• Union syndicale Solidaires, CNT-f, CNT-SO, Émancipation, FSU, FSU 03, CGT-Correcteurs, SUD éducation, SUD-PTT ;
• Action antifasciste Paris-Banlieue, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Mémorial 98 ;
• Ligue des droits de l’homme, Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme, Groupe de résistance aux répressions en Russie, Ukraine Action, Association des Étudiants Ukrainiens en France, Russie-Libertés, CEDETIM - Initiatives Pour un Autre Monde - Assemblée Européenne des Citoyens, Cosmopolitan Project Foundation.
http://alsace.alternativelibertaire.org ... p?breve348Le consulat russe de Strasbourg submergé par les supporters de Koltchenko
Alors qu’Alexandr Kopltchenko (voir ici, ou encore ici et là) est arrivé la semaine dernière à Rostov sur le Don, où son procès aura lieu à partir de la semaine prochaine, les militants et militantes syndicalistes, libertaires et antifascistes qui le soutiennent ont aujourd’hui appelé le consulat russe de Strasbourg pour faire part de leur consternation devant cette parodie de justice.
Le consulat a été submergé par les nombreux appels et a rapidement choisi de raccrocher systématiquement dès que l’on prononçait le nom « Koltchenko ».
Il faut maintenant amplifier la mobilisation pour qu’Alexandr Koltchenko puisse résister à la machine judiciaire russe :
- Une souscription est en cours pour l’aider payer son avocat, vous pouvez envoyer des chèques à Solidaires (avec au dos du chèque la mention Koltchenko), 144, boulevard de la Villette, 75019 Paris
- Il est très important pour supporter la pression et l’isolement carcéral de se savoir soutenu dans le monde entier. Vous pouvez donc écrire un message à Alexandr (en anglais ou en russe de préférence) à l’adresse de son comité de soutien (soutien.koltchenko@gmail.com), qui le traduira en ukrainien et le transmettra à son avocate, seule personne à pouvoir communiquer avec lui.
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