abel chemoul a écrit:
pour ce qui est du "un peu d'herbe", avec les concentrations actuelles qui sont de plus en plus élevées dans le cannabis, sélection variétale oblige, un joint=3 verres d'alcool... alors pour le traitement "doux", tu repasseras...
Moi qui suis dans l'équation plutôt pratiquant de la deuxième formule, j'espère que ton esprit recroquevillé et prohibitif ne s'attaquera pas au pinard.
Il ne me semble pas que l'on soit là a défendre la défonse totale, et si je suis plutôt abstinant sur le mauvais schit pour cause d'avoir l'impression de me trimballer deux briques sur la tète, je pense que la légalisation doit prendre le pas sur la prohibition pour ce qui concerne ce qu'on appelle les drogues douces, et surtout l'herbe. Ce topic traitant du combat mené par le Cannabis Social Club est farci d'arguments sur différents plans (casser le marché maffieux, pouvoir produire de manière qualitative et consommer sans épée de Damocles et sans moralistes à la petite semaine sur le paletot, etc...). Je ne sais pas si c'est plus libertaire que libéral, mais je me sentirais mal en tant que libertaire mélanger le fait de faire la morale et le fait de défendre la prohibition.
En plus, les camarades notamment tourangeaux qui ont porté cette dimension de lutte en prenant de gros risques assumés consomment sans que cela freine leur activité militante tout terrains, et notamment syndicale, et il ne me semble pas non plus que ma consommation de liquide me transforme encore pour le moment en serpillère.
Il y a une dimension à rajouter, et qui est particulièrement absente de manière inquiétante du débat présent, c'est celle du plaisir, et en plus celle du plaisir à partager... Et ne casse pas l'ambiance avec la problématique de l'adiction !