Journée de mobilisation à Bellegarde / Valserine (01) le 24 mai 2014
avec à 14h grande manifestation dans les rues
http://stopgazdeschiste.org/2014/04/16/ ... -mai-2014/
http://stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article870LUTTE CONTRE LES GAZ ET HUILES DE SCHISTE : LA DRÔLE DE GUERRE !
SUR LE FRONT JURIDIQUE
En régions Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon, beaucoup d’incertitudes règnent sur le front de la lutte contre les gaz de schiste : après l’échec du pétrolier Schuepbach devant le Conseil Constitutionnel, d’autres recours de pétroliers contre l’État français sont en délibéré devant les tribunaux administratifs sans que l’on connaisse pour le moment la date des décisions. (Schuepbach et Total, pour les permis de Villeneuve-de-Berg et de Nant).
EN ARDÈCHE, GARD & LANGUEDOC :
- Dans le Gard, le permis Bassin d’Alès (13 communes, 215 km2) arrive à échéance au printemps prochain, mais la Sté Mouvoil, bien que repoussée par la mobilisation citoyenne, n’a pas renoncé, et la menace est permanente.
- Le permis Plaine d’Alès (503 km2) arrivait à échéance en avril dernier, le pétrolier Diamoco Energy en a demandé le renouvellement. Pas de réponse officielle jusque-là, ce qui ne signifie pas refus.
- Le permis de Navacelles (17 communes, 216 km2) a changé de titulaire très récemment (arrêté du 18/06/14, autorisant la mutation au profit des Sociétés eCorp France Ltd, Eagle Energy Ltd et Petrichor France BV).
- Dans l’Aude et l’Hérault, permis des Plaines du Languedoc, le pétrolier Lundin Petroleum a fait connaître son intention de procéder incessamment à des relevés de sismique. L’étape suivante est l’arrivée des camions vibreurs dans les champs, que seule une mobilisation massive arrêtera.
Globalement, pour les citoyens, la confusion est assez grande, augmentée encore par des discours officiels plutôt ambigus et souvent contradictoires. Les 100 000 emplois évoqués ont disparu dans la poubelle des promesses non tenues.
SUR LE FRONT MÉDIATICO-POLITIQUE
Un rapport du Parlement européen sur l’aspect économique des gaz de schiste reconnaît qu’il ne pouvait y avoir de miracle dans ce domaine sur notre continent.
Un peu partout dans le monde, on constate que les réserves de gaz supposées étaient exagérément surévaluées, sans doute pour créer une « bulle » financière. Aux USA, les évaluations de réserves californiennes de pétrole de schiste, présentées comme mirifiques, ont été revues à la baisse, et pas qu’un peu, de 95,6% (L’Usine Nouvelle-Energies).
Les pétroliers ne désarment pas pour autant ! L’offensive se porte maintenant dans des pays où les compagnies ont les coudées franches Argentine, Maroc, Algérie, Tunisie.
SUR LE GRAND MARCHÉ TRANSATLANTIQUE
Le traité bilatéral de l’Union Européenne avec les États-Unis (TAFTA), en négociation actuellement, ne remplacerait pas les lois nationales en tous domaines, et la loi du 13 juillet 2011 (interdisant la fracturation hydraulique ne serait pas à proprement parler caduque, mais courrait le risque d’être attaquée comme introduisant une précaution "excessive" de nature à empêcher le libre exercice de leur activité par les pétroliers.
Le calme n’est qu’apparent, la vigilance s’impose plus que jamais.
La drôle de guerre n’a pas caché longtemps la vraie.
Les gaz de schiste, c’est toujours ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui, ni demain !
Collectif 07 Stop aux Gaz & huiles de Schiste
39, rue Jean-Louis Soulavie 07110 Largentière
Tel : 04 75 36 72 83
contact@stopaugazdeschiste07.org
www.stopaugazdeschiste07.org
http://stopgazdeschiste.org/2014/11/25/ ... lecologie/Les collectifs français opposés à la recherche et l’exploitation des pétrole et gaz de schiste et de houille se sont réunis en coordination nationale à Lyon les 22 et 23 novembre 2014.
Malgré les récentes annonces rassurantes de la ministre de l’écologie, de l’énergie et du développement durable, les collectifs constatent que l’opacité sur la délivrance des permis de recherche hydrocarbure et autorisations de travaux persiste. Ils constatent aussi que les nombreuses interpellations des collectifs, de la société civile et des élus sont restées jusqu’à ce jour sans réponse.
Il existe actuellement en France 119 demandes de permis en cours d’instruction et 54 permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux dont plus de la moitié font l’objet de demande de renouvellement, prolongation « exceptionnelle » et / ou demande de mutation.
Dans le Nord/Pas-de-Calais, deux autorisations de travaux pour des forages d’exploration sur les gaz de couche ont été délivrés à Avion et Divion. Les travaux de forage pourraient commencer d’un moment à l’autre si l’on en juge par la campagne de promotion qui est faite dans les journaux locaux. L’entreprise EGL qui conduira les travaux a déjà réalisé quatre forages en Lorraine qui sont des fiascos, alors que la géologie y est supposée être plus favorable que dans le Nord. Alors que 6 millions d’euros ont déjà été dépensés il n’y a toujours pas de résultats probants. Pourquoi donc autant de précipitation à forer dans le Nord ? Rassurer les actionnaires ? Mettre au point une méthode de « fracturation light » pour contourner la loi et déposer un brevet sur cette technique ? L’inquiétude et la mobilisation des populations grandissent face à l’opacité qui règne là aussi autour de ces projets déclenchés sans enquête publique préalable. Nous ne comprenons pas le soutien actif de certains élus locaux à ce projet, ni la logique qui a conduit l’état à accorder ces autorisations de forage.
Comme pour le tabac et les OGM, des moyens colossaux vont être dépensés par les industriels pour tenter de retourner l’opinion publique toujours largement opposée à la recherche et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
Les collectifs réaffirment leur vigilance, aussi bien contre les tentatives d’extraction locales comme dans le Nord/Pas-de-Calais, la Région Parisienne ou le Haut-Bugey, que contre les projets nationaux (Projet de révision du Code Minier) ou européens (recommandations communautaires sur les études d’impact).
http://www.nongazdeschiste.fr/index.php ... en-algerieDepuis que le gouvernement algérien a donné son feu vert aux lobbies internationaux pour exploiter le gaz de schiste en Algérie, des milliers de personnes, femmes et hommes d'In-Salah se rassemblent pour réclamer l'arrêt immédiat et inconditionnel de cette exploitation dévastatrice de l'environnement et gaspilleuse d'eau dans un pays qui en manque énormément. Conscients des répercussions catastrophiques que va avoir cette exploitation sur l'écosystème, les citoyens algériens ont adhéré massivement à ce mouvement de protestation qui s'est étendu à plusieurs villes pour faire barrage et dire non à cette décision inconsciente qui menace notre avenir et l'avenir des générations futurs.
Malheureusement, le gouvernement persiste dans son attitude réfractaire aux revendications de la population ! Devant la résolution du gouvernement à camper sur sa position et devant son incapacité à trouver une solution efficace et durable, nous Collectif contre le gaz de Schiste en Algérie, soucieux de l’avenir de notre pays, appelons nos concitoyennes et concitoyens ainsi que tous les citoyens du monde soucieux de notre planète à participer massivement au rassemblement qui se tiendra devant le consulat général d’Algérie à Paris le samedi 31 janvier 2015 à 14h00, pour soutenir nos compatriotes du sud algérien et dire : Non à la politique suicidaire des autorités Algériennes ! Non aux fausses déclarations des autorités (gel de l’exploitation, test d'exploration, chantages) ! Oui à l’interdiction totale et inconditionnelle de l’exploration et exploitation du gaz de schiste ! Il est de notre responsabilité à toutes et à tous de nous engager à construire tous ensemble un avenir meilleur en Algérie. Plus que jamais nôtre devoir citoyen nous appel.
Le Collectif contre le gaz de schiste en Algérie
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