cet article ci-dessous a déjà partiellement été saisi sur le forum, mais comme je préfère ne rien oublier..
Ecrivez, téléphonez, faxez au préfet de Région et à ses collaborateurs, au
ministre Hortefeux et à ses directeurs de cabinet ministériels :
Voici les coordonnées :
Préfet de la Région Nord-Pas de Calais et Préfecture :
- Mr Jean-Michel Bérard :
jean-michel.berard@nord.pref.gouv.fr- le fax de la prefecture du Nord : O3 20 30 52 58
- le secrétaire général :
pierre-andre.durand@nord.pref.gouv.fr- la page accueil du site préfectoral
http://www.nord.pref.gouv.fr/page.php?P=static/contact/ Gouvernement :
- Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 Standard 01 77 72 61 00
- Directeur de cabinet :
thierry.couderc@iminidco.gouv.fr- Conseiller du ministre :
patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr- Directeur-adjoint :
guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr- Conseillers techniques :
sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et
geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr- Maxime Tandonnet (conseiller immigration)
maxime.tandonnet@elysee.fr- Matignon :
http://www.premier-ministre.gouv.fr- Elysée :
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html ____________________
Date: Fri, 7 Nov 2008 21:18:05 +0100
From: alaux
To:
resf@rezo.netSubject: [Resf] Attention : "charter" franco-anglais vers Kaboul
Rue89, 6 novembre 2008
REPRISE DES CHARTERS : LA FRANCE SACRIFIE LES AFGHANS
Après la Cimade, qui a commencé cette semaine à alerter les rédactions de la
reprise des charters à destination de Kaboul, c'est au tour du Gisti, le
Groupe d'information et de soutien des immigrés, de réagir contre les
expulsions d'Afghans.
par Jean-Pierre Alaux (Gisti)
Combien des jeunes Afghans que la France et la Grande-Bretagne s'apprêtent à
expulser par "charters" vont-ils mourir ? Quand succomberont-ils et comment
? Telles sont les questions incontournables qui se posent à quelques jours
du décollage, en direction de Kaboul, du premier "vol groupé" franco-anglais
depuis 2005.
Officiellement informé de l'imminence de l'opération, le Haut Commissariat
des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a discrètement manifesté des
réticences dans son langage châtié habituel : "Les personnes ayant besoin
d'une protection internationale au titre du statut de réfugié de la
Convention de Genève de 1951 ou d'autres formes de protection complémentaire
ne devraient pas être expulsés vers l'Afghanistan."
Près de Calais, des rafles sélectives
Qu'à cela ne tienne : dans le Calaisis, les rafles sélectives d'Afghans ont
été déclenchées. Rapidement vidé de ses autres occupants, le centre de
rétention de Coquelles a soudain "accueilli" une soixantaine d'Afghans qui
ne se doutent encore de rien. C'est que l'affrètement d'un "charter" coûte
cher et que, pour rentabiliser son "investissement", le ministère français
de l'Immigration veille à remplir l'appareil.
A ce souci de la gestion des deniers publics, s'en ajoute un autre -
contradictoire : celui du respect apparent du droit international qui
interdit les "expulsions collectives" (1).
Comme d'ordinaire en pareilles circonstances, Brice Hortefeux s'efforce donc
de maquiller à l'aveuglette l'illégalité à coups d'autant de décisions
individuelles stéréotypées d'éloignement qu'il y a des sièges disponibles
dans l'avion. En bon Etat de droit d'opérette, la France se doit de
sauver... les apparences.
Massacrés au pays après avoir été expulsés d'Australie
Les apparences peut-être. Certainement pas tous les jeunes Afghans du
voyage, dont on ne saura pas de quoi quelques-uns vont inévitablement
mourir. Seront-ils abattus, voire décapités, comme, il y a un mois, le
furent plusieurs expulsés par l'Australie (2) ?
S'ajouteront-ils à la liste des 1 445 civils afghans tués depuis le début de
l'année 2008, selon le dernier décompte de l'ONU qui relève la
multiplication par six du nombre des victimes non combattantes en
Afghanistan au cours des derniers mois ?
Ou bien vont-ils tout simplement mourir de faim dans un pays sur lequel
diverses institutions internationales ont récemment émis des alertes à la
famine passées inaperçues, par exemple l'USAID, selon laquelle, dans 15 des
34 provinces d'Afghanistan, la pénurie alimentaire fait craindre un hiver
meurtrier, tandis qu'elle serait "moyenne" dans huit autres, y compris
Kaboul (3) ?
De ces condamnations à mort, le gouvernement français se moque. Pour lui, le
principal est ailleurs. Sept ans après la fermeture, en décembre 2002, du
camp de Sangatte décidée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas
Sarkozy, il faut à tout prix tenter encore de nettoyer le Calaisis des
centaines d'exilés, parmi lesquels beaucoup d'Afghans, qui continuent à
essayer d'y survivre, cachés dans leurs "jungles" (4).
Par leur présence, ils narguent les autorités françaises qui avaient
imprudemment annoncé que la fin du camp entraînerait leur disparition.
Sauver la face au prix de quelques vies afghanes ? Qu'à cela ne tienne...
---
(1) Article 4 du Protocole 4 de la Convention de sauvegarde des Droits de
l'Homme et des Libertés fondamentales (CEDH) : « Les expulsions collectives
d'étrangers sont interdites ».
(2) Voir « taliban 'kills denied asylum seekers' », the Age (Australie), 27
octobre 2008, ou « Beheaded after trying for asylum in Australia », Sydney
Morning Herald (Australie), 1er novembre 2008, ou encore « Australia Probes
Afghan 'Death' », BBC, 27 octobre 2008, et aussi « taliban killed Afghan
asylum seekers that Australia sent back, report claims », the Guardian, 27
octobre 2008.
(3) USAID, 29 juillet 2008, « Famine Early Warning Systems Network:
Afghanistan Food Security Outlook July to December 2008 » ou AFP, 31 octobre
2008, « Afghanistan : la famine est une menace plus grave que la rébellion »
(4) Lire le rapport de septembre 2008 de la Coordination française pour le
droit d'asile (CFDA), « La loi des 'jungles' : la situation des exilés sur
le littoral de la Manche et de la Mer du Nord »,
http://cfda.rezo.net/download/La loi de la jungle_12-09-2008.pdf
http://www.rue89.com/2008/11/06/reprise ... rifie-les-afghans
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lemonde.fr 7 novembre 2008
Mobilisation contre l'expulsion d'Afghans sans-papiers
Les autorités françaises seraient en train de préparer, conjointement à la
Grande-Bretagne, le renvoi vers Kaboul de 57 immigrés afghans en situation
irrégulière rassemblés aujourd'hui au centre de rétention de Coquelles
(Pas-de-Calais). Une expulsion dénoncée par de nombreuses associations,
comme la Cimade, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti)
ou encore l'association Salam, et par la députée européenne Hélène Flautre.
Elles craignent qu'ils connaissent le même destin que Mohammed Hussein,à qui
l'Australie avait refusé une demande d'asile et qui a été décapité à son
arrivée en Afghanistan.
Hélène Flautre vient d'envoyer une lettre à Brice Hortefeux pour demander la
suspension de cette opération.
L'élue écologiste souligne que le renvoi de ces Afghans en situation
irrégulière est contraire à plusieurs dispositions de la Convention
européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) et à
l'accord tripartite signé en 2002 entre le gouvernement afghan, le
gouvernement français et le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations
unies, étant donné les conditions sécuritaires et humanitaires sur place.
Bénévole de l'association Salam, Sylvie Copyans intervient auprès des
Afghans de Calais au quotidien. Elle connaît le parcours de ces migrants
qu'elle considère comme des réfugiés. Certains ont combattu contre les
talibans.
La préfecture du Pas-de-Calais dément : il n'y a "pas d'action particulière
menée sur le public afghan". Elle explique que c'est le fruit du hasard, et
non dans le dessein de "rentabiliser un vol charter", si une soixantaine
d'Afghans sont regroupés au centre de rétention de Coquelles. Elle ajoute
que la Grande-Bretagne a proposé de participer à des vols conjoints vers
Kaboul, mais que pour l'instant la France ne s'y associe pas.
Les associations affirment que le consul afghan devrait se rendre, vendredi
7 novembre, au centre de rétention de Coquelles pour relever l'identité des
retenus. Si rien n'est fait, elles craignent le départ du charter dans les
prochains jours.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/07/mobillisation-contre-l-expulsion-d-afghans-sans-papiers_1115843_32 224.html
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Cimade 7 novembre 2008
Un charter est toujours prévu pour Kaboul
La Cimade annonçait le 5 novembre que le gouvernement français, en
coopération avec les autorités britanniques, se préparaient à renvoyer
collectivement et par charter des exilés afghans placés au centre de
rétention administrative (CRA) de Coquelles (62). Un vol
Londres-Paris-Bakou-Kaboul est prévu dans les jours à venir. Ce vol est
toujours d'actualité.
A ce jour, une quarantaine d'Afghans interpellés dans la région de Calais et
de Dunkerque, sont toujours placés au CRA de Coquelles et risquent d'être
renvoyés en Afghanistan. Nombre d'entre eux ont entamé une grève de la faim
depuis ce matin.
Alors que les conditions humanitaires et de sécurité ne cessent de se
dégrader en Afghanistan et que les ONG comme le secrétaire général des
Nations unies se déclarent particulièrement préoccupés par la situation, la
France et la Grande-Bretagne organisent conjointement des charters à
destination de Kaboul.
La Cimade dénonce les opérations de « charters conjoints » qui sont
contraires au principe d'interdiction des expulsions collectives, conduisent
à des pratiques arbitraires, discriminatoires et inhumaines. Ils font
prévaloir une logique d'efficacité et de rentabilité sur le respect des
droits fondamentaux des personnes.
La Cimade appelle instamment les autorités françaises et britanniques à
renoncer à tout projet d'expulsion vers l'Afghanistan et insiste sur la
nécessaire mobilisation de tous pour empêcher cette expulsion collective qui
mettrait sérieusement en danger la vie de ces exilés qui sont venus chercher
refuge en Europe.
http://www.cimade.org/communiques/1253-Paris-et-Londrees-organisent-des-charters-pour-Kaboul
_______________
Hélène Flautre, parlementaire européenne, 6 novembre 2008
Lettre ouverte à Brice Hortefeux
Monsieur le Ministre,
57 ressortissants afghans sont actuellement retenus au Centre de Rétention
Administrative de Coquelles, dans le Pas-de-Calais. Ils sont arrivés par
plusieurs groupes, pendant que le centre libérait des retenus d'autres
nationalités. Cette volonté manifeste de concentrer le plus grand nombre
d'Afghans dans un même CRA a nécessairement impliqué des pratiques
arbitraires et discriminatoires telles que des arrestations massives visant
les étrangers en fonction de leur nationalité, et des examens bâclés des
situations individuelles. En effet, la Préfecture planifie actuellement un
retour groupé vers leur pays d'origine, en partenariat avec la
Grande-Bretagne, afin de rentabiliser au mieux ce vol charter.
La reconduite vers l'Afghanistan est une pratique que les autorités
françaises se sont interdites depuis de nombreuses années, eu égard à la
situation sécuritaire de ce pays. La majorité des États-membres de l'Union
Européenne ne refoule pas les ressortissants afghans en situation
irrégulière sur leur territoire, puisque leur sécurité ne peut être garantie
dans leur pays d'origine. Les opérations de rapatriement volontaires depuis
le Pakistan et l'Iran, assistées par le HCR, ont été suspendues du fait de
la situation sécuritaire et humanitaire en Afghanistan. Des milliers
d'Afghans qui sont retournés dans leur pays vivent actuellement dans des
camps de fortune et ne peuvent regagner leur village, car des conditions de
retour satisfaisantes ne peuvent être assurées. Le Secrétaire Général des
Nations-Unies ainsi que de nombreuses organisations présentes sur place se
sont déclarés préoccupés par les conditions de sécurité et la situation
humanitaire en Afghanistan.
Les autorités françaises ne semblent pas se soucier du fait que ces
opérations d'éloignement conjointes violent plusieurs dispositions de la
Convention européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales
(CEDH), à commencer par son article 3 qui interdit d'exposer quiconque à des
traitements dégradants et inhumains. Ces éloignements groupés sont également
contraires à l'article 4 du Protocole 4 de la CEDH, qui affirme clairement
que les « expulsions collectives d'étrangers sont interdites ».
Cette mesure d'éloignement est également contraire à l'accord tripartite
signé le 28 septembre 2002 entre le gouvernement afghan, le gouvernement
français et le Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies (HCR).
L'article 3 stipule que « Le processus de retour des Afghans qui ne
jouissent pas de protection [...] s'effectuera de manière graduelle,
ordonnée et humaine. » Ceci est manifestement incompatible avec le contexte
d'une expulsion massive.
L'article 2 de ce même accord insiste sur la nécessité de tenir « compte des
conditions qui existent en Afghanistan » et sur « l'importance d'un retour
durable, dans la sécurité et la dignité ». Dans ces conditions, je vous
demande de ne pas commettre l'irréparable. Un migrant afghan récemment
reconduit par l'Australie, Mohammed Hussain, a été kidnappé, torturé puis
décapité. Des cas similaires ont été signalés en 2006, quand 9 Afghans ont
été tués suite à leur expulsion d'Australie.
Les autorités françaises se sont engagées auprès du HCR à ne pas reconduire
à la frontière les personnes vulnérables ainsi que les personnes qui
proviennent de régions et districts en Afghanistan où les conditions de
sécurité ne permettent pas d'envisager un retour. Par ailleurs elles ont
également reconnu que Kaboul ne pourrait pas être considérée comme une
destination alternative à moins que la personne expulsée y ait de la famille
ou une communauté prête à l'accueillir. Alors que le pays est en majeure
partie sous le contrôle des talibans et des chefs de guerre locaux, aucune
garantie de non expulsion vers les régions les plus dangereuses n'a été
donnée à l'heure actuelle.
Par ailleurs, l'Afghanistan est exposé à un risque très élevé de famine
hivernale. L'insécurité alimentaire fait déjà rage et plusieurs provinces
meurent de faim. A cause de mauvaises récoltes et de la hausse
internationale des prix des produits alimentaires, à cause des conflits et
des restrictions sur la migration de travail, plus de 8 millions de
personnes, soit 35% de la population, ont absolument besoin d'aide
humanitaire.
Dans ces conditions, il est particulièrement inhumain de contraindre au
retour ces ressortissants qui ont tout mis en œuvre pour échapper à cette
misère et à cette insécurité.
Je vous demande donc, M. Le Ministre, de bien vouloir m'indiquer les
dispositions que vous entendez prendre pour garantir, dans la procédure
engagée, la régularité des conditions d'arrestation des cinquante Afghans,
le respect de l'article 3 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme,
du principe de non-refoulement, de l'article 4 du Protocole 4 de la
Convention européenne des Droits de l'Homme sur les expulsions massives, de
l'accord tripartite signé le 28 septembre 2002, ainsi que le respect des
lignes directrices du HCR concernant ce pays, qui vous recommandent de
vérifier les régions d'origine de chacune de ces 57 personnes. Je vous
demande également, en cas de non-conformité suspectée à ces obligations, de
procéder à la libération immédiate de ces personnes, et de leur fournir un
permis de séjour à titre humanitaire, afin de leur permettre de mener une
vie décente.
Veuillez, M. le Ministre, agréer l'expression des mes salutations les plus
respectueuses
http://www.flautre.net/ --
Comité des Sans Papiers 59 (CSP59) 42 rue Bernos 59000 Lille
tel : 0680575061 e-mail :
csp59@wanadoo.frinfos : leblogducsp59.over-blog.com
Manifestation tous les mercredis 18 h 30 Place de la République / Lille
________________
Visitez
http://www.liberez-les.info/ ----
Le Calais-Roissy-Kaboul va-t-il devenir le Calais-Drancy-Auschwitz ?
Calais – Kaboul, non ce n’est pas le dernier titre d’une chanson de Renaud
mais la dernière version hortefienne, gavorienne et vichyste du drame que
vivent depuis 2 jours, les réfugiés afghans sur la côte d’Opale.
A Vichy, il y a quelques jours, les sections d’assaut du gouvernement
arrêtaient et menottés des manifestants pourtant pacifistes qui avaient osés
revêtir l’habit à rayures des camps flanqués d’une étoile rouge. Des
militants qui entendaient dénoncer la politique néo-pétainiste déployait par
les 27 contre les immigrés du sud et d’Asie.
Le 6 novembre, la population sans-papiers de Calais a connu sa nuit de
cristal… Des troupes casquées et armées soutenues par des hélicoptères
munies de projecteurs ont procédé à la rafle de 57 réfugiés afghans dans une
très grande violence.
C’est une véritable chasse à l’homme qui a été ordonnée par le ministère
raciste de l’immigration, après les dernières chasses « aux nègres », c’est
maintenant la chasse aux Pachtounes qui a été ouverte… Tout ceci est
incroyable quelques jours après les propos de la secrétaire d’état aux
droits de l’homme, tenus lors de l’élection d’un métis aux USA.
Mais cette chasse à l’homme d’Asie Centrale a peut être un rapport avec la
sale guerre de colonisation menée contre le peuple d’Afghanistan.
« Il faut venger nos soldats morts au combat », doit-on dire dans les hautes
sphères de la synarchie, à quelques jours de la célébration du 90ème
anniversaire de la fin de la boucherie de 14-18, la « der des der »
disaient-ils, et 90 ans plus tard la France est toujours en guerre d’
occupation dans différents endroits du monde.
Nous dirions nous « soldats morts sous le feu de la résistance afghane »,
car il s’agit bien d’une résistance héroïque d’un petit peuple qui fait
face aux plus grandes et plus modernes armées du monde. Une résistance
organisée qui n’est pas composée que de talibans, ceux mêmes qui avaient
été armés par les grandes puissances capitalistes pour lutter contre l’armée
soviétique.
Comment tromper le Peuple, comment cacher que 7 mois de cette sale guerre
coûtent à l’Etat Français, l’équivalent du salaire annuel de 40 000
fonctionnaires ? Simplement en déclenchant des opérations de propagande
dignes des années les plus sombres de notre histoire contemporaine.
Et au moment ou les travailleurs subissent de plein fouet les contre coups
directs de la crise financière qui va engendrer la casse de milliers d’
emplois, on ne va pas tarder à entendre à nouveau les fachos, puisque les
élections européennes sont proches et que les licenciements dans la région
sont déjà nombreux : « achetons français, produisons français, et avec des
français ! »
57 afghans arrêtés et conduits manu militari vers le centre de rétention où
ils sont entrés de suite en grève de la faim malgré les menaces. 57 plus un
responsable d’association d’aide aux réfugiés, Jean-Claude LENOIR de Salam.
Arrestation très violente du camarade, menottes et vêtements arrachés,
plaqué au sol, insulté et mis en garde à vue dans un endroit tenu secret
pendant des heures avant d’être transféré vers l’hôtel de police de Calais.
Bien sûr comme d’hab.’, on lui reproche des insultes envers des forces de
police qui comme toujours sont très courtoises et très polies… c’est connu !
Le Calais-Roissy-Kaboul va-t-il devenir le Calais-Drancy-Auschwitz,
comparaison terrible mais nos 57 réfugiés politiques risquent la mort rapide
si ce retour est mis en application.
La situation est grave, les journalistes ont été interdits de filmer et d’
interviewer, mais les média n’ont pas le droit de pratiquer l’omerta sur
cette rafle, ce serait acquiescer un crime contre l’humanité puisque la mort
est au bout du retour.
Ne rie dire, c’est laisser faire ! Ne rien faire, c’est laisser faire !
Libération immédiate des 57 réfugiés politiques afghans arrêtés !
Libération immédiate de Jean-Claude Lenoir, de l’association Salam !
Basta les quotas vichystes !
Fascisme NO PASARAN !
"Libérez-les !"
Comité de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59-62)