Répression syndicale et politique à l’Université

Re: Solidarité avec les 7 étudiants du Mirail

Messagede Kzimir » 06 Mai 2012, 06:07

Le proc demande entre 2 et 8 mois de sursis, et entre 200 et 800 euros d'amende. Par contre la nouvelle direction de la fac (FSU) c'est retirée, ce qui est bon signe. On attend le verdict.
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Re: Solidarité avec les 7 étudiants du Mirail

Messagede Kzimir » 14 Juin 2012, 15:01

Verdict : Deux relaxes, 800 Euros d'amende dont 600 de sursis pour deux inculpés, 1 mois de sursis pour deux inculpés, et 4 mois de sursis pour le dernier.
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Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 17 Juin 2012, 12:09

Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1
Poursuites disciplinaires contre syndicalistes étudiants antifascistes

Communiqué SUD-Etudiant :

Luttons contre les répressions syndicales !

Les 3 et 4 avril, se sont déroulées les élections pour les conseils centraux au sein de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Le centre PMF fut la cible le 3 avril au matin d’une descente musclée de militant-e-s du MET (Mouvement des Étudiants, façade électorale de l’UNI), la plupart extérieur-e-s à l’université, et renforcé-e-s selon une source journalistique par la présence de plusieurs membres du GUD. Cette démonstration de force, propice à une montée des tensions dans l’enceinte de l’université a provoqué en fin de matinée une altercation avec des militant-e-s syndicales/ux de Paris 1.

L’université a engagé suite à ces évènements des poursuites disciplinaires parfaitement arbitraires à l’encontre de trois militants du syndicat SUD-FSE, aucun-e membre de l’UNI n’ayant été inquiété. Nous ne pouvons accepter que ces camarades syndicalistes risquant aujourd’hui l’exclusion soient victimes d’une réaction partiale de l’université face à une provocation manifeste de l’extrême-droite.

La répression syndicale engagée par l’administration n’est pas un acte isolé. En effet, suite aux violences exercées par les vigiles privés de l’université sur des militant-e-s lors de la tenue d’une réunion le 12 avril à l’initiative d’étudiant-e-s du NPA (une militante ayant été gravement blessée), l’un de leurs membres est actuellement menacé par des poursuites similaires. Par ailleurs, dans d’autres université comme à Paris 8 ou à l’ENS, les étudiant-e-s syndiqué-e-s à SUD sont également pris pour cible par leur administration.

Nous condamnons avec fermeté la partialité manifeste de l’Université, qui couvre des militant-e-s d’extrême droite extérieur-e-s à l’université et attaque des militants syndicaux élus dans ses propres conseils. Nous refusons que des militant-e-s puissent être ainsi poursuivi-e-s dans le cadre de leur activité syndicale et demandons par conséquent l’arrêt des poursuites engagées à leur encontre.

Pour l’arrêt des poursuites !

Luttons pour nos libertés, rendez-vous lundi 18 juin à 10h au Panthéon !

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Re: Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1

Messagede bipbip » 18 Juil 2012, 23:18

Appel à rassemblement ce jeudi 12 juillet à 8h30 Place du Panthéon

LUTTONS CONTRE LA REPRESSION ANTI-SYNDICALE !

Rassemblement jeudi 12 juillet à 8h30 Place du Panthéon !


Les 3 et 4 avril, se sont déroulées les élections pour les conseils centraux au sein de l’Université Paris 1. Le centre PMF (Tolbiac) fut la cible le 3 avril au matin d’une descente musclée de militant-e-s du MET (mouvement des étudiants, façade électorale de l’UNI ), la plupart extérieur-e-s à l’Université, et renforcés selon une source journalistique par la présence de plusieurs membres de l’UDJ (nom de façade du GUD).

Cette démonstration de force, propice à une montée des tensions dans l’enceinte de l’université a provoqué en fin de matinée une vive autodéfense des militant-e-s syndicaux/ales de Paris 1, tandis que les vigiles (privés) exfiltraient les agresseurs du commando MET (non poursuivis, et plaignants !).

L’Université a engagé suite à ces évènements des poursuites disciplinaires parfaitement arbitraires à l’encontre de trois militants du syndicat SUD-FSE, aucun-e membre de l’UNI n’ayant été inquiété-e. Nous ne pouvons accepter que ces camarades syndicalistes risquant aujourd’hui l’exclusion soient victimes d’une réaction partiale de l’université face à une provocation manifeste de l’extrême-droite.

La répression anti-syndicale engagée par l’administration n’est pas un acte isolé. En effet, suite aux violences exercées par les vigiles privés de l’Université sur des militant-e-s lors de la tenue d’une réunion le 12 avril à l’initiative d’étudiant-e-s de l’UNEF du NPA (une militante ayant été gravement blessée), l’un de leurs membres est actuellement menacé par des poursuites similaires.

Nous condamnons avec fermeté la partialité manifeste de l’Université, qui couvre des militant-e-s d’extrême-droite extérieurs et attaque des militants syndicaux élus dans ses propres conseils. Nous refusons que des militants puissent être ainsi poursuivis dans le cadre de leur activité syndicale et demandons par conséquent l’arrêt des poursuites engagées à leur encontre.

Pour l’arrêt des poursuites ! Halte aux violences à l’Université ! Pour le respect des élections démocratiques ! Vigiles privés hors des facs !

Luttons pour nos libertés syndicales, Rendez-vous jeudi 12 juillet à 8h30 Place du Panthéon !


Contacts de la fédération : 06 86 80 24 45
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1

Messagede bipbip » 24 Juil 2012, 11:13

Répression contre les militants étudiants


Image

Raphaël est étudiant à Paris 1, militant au NPA et élu Unef au Conseil des études et de la vie universitaire (Cevu). Les militants de l’Unef, de SUD-étudiants et du NPA sont confrontés à des attaques de la part de la direction de l’université. Quatre jeunes sont convoqués devant la section disciplinaire.


Qu’est-ce qui est reproché aux militants ?
L’université les accuse de violences à l’encontre de militants du Mouvement des étudiants (MET, une organisation étudiante d’extrême droite proche des Identitaires) à l’occasion des élections étudiantes, le 3 avril 2012. En réalité, ce sont les syndicalistes de SUD étudiant qui ont subi une grave agression de la part de ces militants extérieurs à l’université mais que celle-ci a couverte avec ses vigiles privés. Les poursuites de la part de l’université sont donc intolérables.
Le quatrième étudiant poursuivi, syndiqué à l’Unef et militant au NPA, a été agressé quant à lui le jeudi 12 avril par les mêmes vigiles privés de l’université, lors d’une réunion publique en présence d’Alain Krivine, dans le cadre de l’élection présidentielle. En effet, les vigiles avaient pour consigne d’interdire physiquement la tenue de cette réunion, pourtant déclarée plusieurs jours auparavant. Des étudiants ont été blessés, notamment une militante très grièvement touchée au genou après avoir été projetée au sol par un vigile.

Pourquoi l’université les a-t-elle choisis pour passer en section disciplinaire ?
Ces quatre militants, élus étudiants dans des instances de l’université, sont connus depuis longtemps pour leur activité syndicale. Au quotidien, ils défendent les intérêts des étudiants, quitte à s’opposer directement aux politiques libérales et élitistes conduites par la direction. Il s’agit donc pour l’université d’en faire des exemples et de faire taire toute contestation étudiante en son sein, quitte à inventer des faits. Ce sont aussi des militants arrivés récemment à l’université, une nouvelle génération que la direction veut faire taire dès son arrivée.
Chaque année, ces quatre militants sont présents sur les chaînes d’inscription pour recenser les problèmes des étudiants qui se retrouvent « sans université » à cause de la politique sélective de l’université. Chaque semaine, ces militants distribuent des tracts et tiennent des tables pour informer largement les étudiants, par exemple, des choix budgétaires de la direction et de l’impact désastreux qu’ils engendrent sur leurs conditions d’études. Dès qu’ils le jugent propice, ces militants sont en première ligne pour organiser des assemblées générales où les étudiants peuvent discuter démocratiquement. Bref, la logique sous-jacente à ses poursuites est de museler la contestation.

Dans quel contexte cela s’inscrit-il, par rapport aux réformes universitaires en cours ?
Les violences, provocations et répressions à l’encontre des militants syndicalistes ne sont pas propres à l’université Paris 1. Les libertés démocratiques sont de plus en plus remises en cause par les directions d’université qui cherchent à étouffer toutes les contestations des réformes universitaires en cours. La loi LRU de 2007 a consacré l’autonomie financière des établissements tout en renforçant considérablement les pouvoirs des présidents d’université qui se comportent dorénavant comme de véritables chefs d’entreprise. Depuis, les réformes et la remise en cause des conditions de vie et d’études des étudiants se sont accélérées.
Cette année, une vingtaine d’universités ont des déficits s’élevant souvent à plusieurs millions d’euros. La pénurie est la conséquence du désengagement financier de l’État consécutif à la loi LRU. En effet, les fonds supplémentaires sont restés des promesses vaines et les universités se préparent donc à la mise en place de « plans de rigueur » à leur échelle : suppressions de postes, précarisation des personnels, mutualisation de moyens par le biais des fusions d’UFR ou d’universités… C’est le cas de l’université Paris 1 qui doit faire des millions d’euros d’économies pour l’année prochaine. Pour mieux faire passer la pilule, elle ne veut pas s’encombrer de militants contestataires !

Quelle a été la réaction du milieu militant de l’université ?
Dès l’annonce des poursuites, nous avons engagé des discussions unitaires avec les différentes organisations syndicales étudiantes et de salariés. La plupart ont été choquées par la violence provoquée par les vigiles privés de l’université, contestent aujourd’hui les poursuites engagées et réclament leur abandon. Un communiqué de soutien à été signé par de nombreuses organisations syndicales de Paris 13e et 5e, notamment la FSU 75, des sections de la CGT et de Solidaires.
Un premier rassemblement a été organisé lors de la phase d’instruction de la procédure le lundi 18 juin dernier. Pour cause de manquements à la procédure, l’université a été contrainte de reporter la phase d’instruction au jeudi 12 juillet. Un nouveau rassemblement de soutien unitaire, en présence d’Alain Krivine, a donc été organisé rassemblant une centaine de personnes.
L’université est décidée à aller jusqu’au bout de la procédure. Nous nous préparons donc à engager un combat unitaire de longue haleine. Derrière cette affaire, c’est plus globalement les libertés démocratiques de toutes et tous qui sont menacées.
Le combat continue !
http://www.npa2009.org/content/r%C3%A9p ... A9tudiants
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1

Messagede bipbip » 04 Sep 2012, 11:06

Rassemblement de soutien aux
4 syndicalistes poursuivis par l'université Paris I

Le mardi 11 septembre, à 9h30, Place du Panthéon, Paris 5e

Rassemblement à l'occasion du passage en conseil de discipline de 4 syndicalistes de SUD Etudiant et de l'UNEF poursuivis arbitrairement.

À Paris 1, l'Université complice de l'extrême-droite réprime les syndicats.

ACTE 3 :

Après deux commissions d'instruction, quatre étudiants syndicalistes de Paris 1 vont passer en commission disciplinaire.

3 militants de SUD Étudiant et 1 militant de l'UNEF, pour deux affaires différentes, sont poursuivis par l'Université à cause de leur activité syndicale et antifasciste. Une attaque contre quatre d'entre nous est une attaque contre tou-te-s !

http://www.demosphere.eu/node/31582
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1

Messagede bipbip » 06 Sep 2012, 23:11

Soutien CGT UL 5 et 6 ème Paris

Répression contre des étudiants de Paris 1

Déclaration UL

L’union locale CGT des 5e et 6e arrondissements condamne l’entêtement de l’université de Paris 1 dans sa démarche répressive à l’encontre de 4 étudiants pour des faits survenus dans le cadre d’une phase aiguë de l’action sociale.
Dans la même logique elle rappelle que la CGT demande au nouveau gouvernement une amnistie pour tous les syndicalistes sanctionnés.

L’UL 5/6e s’associe au rassemblement du mardi 11 septembre 9h00, place du Panthéon.
http://boulmich.org/spip.php?article490
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1

Messagede bipbip » 09 Sep 2012, 10:57

Appel unitaire

Soutien aux 4 étudiants syndicalistes de Paris 1

RASSEMBLEMENT

le mardi 11 septembre à 9h au Panthéon

Jour de leur section disciplinaire !


Les organisations soussignées demandent l’abandon par l’Université Paris 1 des poursuites contre les quatre syndicalistes étudiants de Paris 1 convoqués mardi 11 septembre 2012 pour répondre d’accusations de violences.

Trois syndicalistes sont accusés de violences à l’encontre de membres du Mét (groupe étudiant de droite proche des identitaires), le 3 avril 2012 lors des élections étudiantes. Les poursuites de l’université contre ces militants, en réalité eux-mêmes victimes de violences sans que les vigiles privés de l’université n’interviennent, sont intolérables.

Le 4ème étudiant a été agressé le 12 avril par les mêmes vigiles de l’université, lors d’une réunion en présence d’Alain Krivine, organisée dans le cadre de l’élection présidentielle. Ces vigiles, qui avaient consigne d’interdire la tenue de la réunion, ont usé d’une grande violence, une étudiante ayant même été projetée au sol et gravement blessée au genou.

Les organisations demandent l’arrêt des poursuites contre les quatre syndicalistes étudiants. Elles rappellent leur attachement à la liberté d’expression et au droit de chacun à s’engager et militer librement. Elles appellent à se réunir mardi 11 septembre à 9h au Panthéon pour exiger l’abandon des poursuites.


Organisations syndicales nationales : UNEF, Union syndicale Solidaires, CNT-Fédération des Travailleurs de l’Éducation, Fédération SUD Éducation, Fédération SUD Étudiant, Fédération Syndicale Étudiante, FERC Sup CGT.

Organisations locales : LDH Sorbonne, SUD Education Paris, CNT-STE 75, Union locale CGT 5e/13e, Union locale Solidaires 5e/13e, FERC-SUP CGT Paris 3, Sud-Education Jussieu (Paris 6 et 7), SNTRS-CGT Campus Curie . Avec le soutien de l’Union locale CGT 5e-6e et du SNTRS-CGT DR2.

Organisations syndicales de Paris 1 : Unef Paris 1, SUD Etudiant Paris 1, FERC Sup CGT Paris 1, SNASUB-FSU Paris 1, Fac’Up.

Soutenu par : Alternative Libertaire, Gauche Anticapitaliste, Nouveau Parti Anticapitaliste, Réseau jeune du Parti de Gauche, Union des Etudiants Communistes.
http://solidaires.org/article41942.html
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université Paris 1

Messagede Pïérô » 15 Sep 2012, 02:57

Rassemblement contre la répression des étudiants militants de Paris 1 - 11/9/2012

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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 23 Avr 2014, 00:34

Soutien aux étudiant-es lyonnais-es

De l’aide pour les étudiantes et étudiants lyonnais poursuivis en justice

Besoin de secours financier ! La répression du mouvement étudiant à Lyon-II http://alternativelibertaire.org/?Ca-fr ... -ca-bout-a, fin 2013, a fait trois victimes — 3 syndicalistes de Solidaires-Étudiant, dont 2 militantes d’Alternative libertaire. Ils et elles ont besoin d’un coup de pouce pour les frais d’avocats.

Le 21 novembre 2013, au cours du mouvement étudiant de Lyon-II, 6 étudiantes et étudiants étaient sortis manu militari du campus et placés en garde à vue pendant 23h, à cause de leur intrusion dans un conseil de la présidence.

Aujourd’hui 3 syndicalistes de Solidaires-Étudiant — dont 2 militantes d’Alternative libertaire (Julie et Myriam) — sont poursuivis pour « violence aggravée » et « rébellion » pour deux d’entre eux.

Ils et elles sont accusés d’avoir porté des coups aux vigiles de la sécurité incendie qui leur barraient l’entrée de l’amphi et d’avoir opposé une résistance à la police lors de leur interpellation. (pour plus de détails sur l’action, voir l’article…)

Les camarades poursuivi-e-s passent en jugement correctionnel le 23 juin et risquent 45.000 euros d’amendes et deux ans d’emprisonnement.

Afin de pouvoir payer les frais d’avocat, nous en appelons à la solidarité de tous et de toutes, individus et organisations.

Solidarité financière

Deux possibilités :
- soit un chèque à l’ordre de Solidaires-Rhône, à expédier à l’Union syndicale Solidaires Rhône, 125, rue Garibaldi, 69006 Lyon (mentionner au dos « soutien répression étudiants »).
- soit un virement via Paypal (voir sur le site d'AL : http://alternativelibertaire.org/?Solid ... diantes-et)

Toutes et tous unis et solidaires face à la répression syndicale et politique !

http://alternativelibertaire.org/?Solid ... diantes-et
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Marre de la répression anti-syndicale à l'Université Montpe

Messagede berneri » 26 Mai 2014, 19:49

http://al-montpellier.over-blog.com/2014/05/marre-de-la-repression-anti-syndicale-a-l-universite-montpellier-iii.html


Marre de la répression anti-syndicale à l'Université Montpellier III!

L'administration de l'Université Paul Valéry ne cesse de harceler les militants syndicaux qui s'opposent aux politiques d'austérité mises en place par cette soi disant direction de "goche"... Voici le communiqué des syndicats.

Les organisations soussignées demandent l’abandon par l’Université Montpellier 3 des poursuites disciplinaires contre deux syndicalistes de Solidaires Étudiant-e-s et une du SCUM/CNT-SO (Confédération Nationale du Travail – Solidarité Ouvrière) pour l’accusation fantaisiste de « trouble à l'ordre public ».

Les trois militant-es sont accusé-es de trouble à l'ordre public et d'agression à l’encontre de membres de l'UNI en avril 2014 lors des élections étudiantes à Montpellier 3. Les poursuites de l’université contre ces militant-es sont intolérables. Ils et elle ont été interdit-es de présence sur le campus durant 30 jours, causant l'impossibilité de se rendre aux examens !!!! La présidence a refusé tout dialogue, toute rencontre et ne répond même pas aux courriers qui lui sont adressés. A partir de faits mineurs, la Présidente et le Vice-Président s'acharnent sur les militant-es pour leurs activités syndicales dans l’université.

Face aux provocations répétées de l'UNI (organisation de droite extrême), accompagnée de militant-es du FNJ (Front National de la Jeunesse) et de la Ligue du Midi (groupuscule violent local d'extrême-droite), la Présidence a préféré faire intervenir CRS et BAC pour les protéger, opération qui a coûté des milliers d'euros au contribuable ! Les pressions policières, des militant-es faisant le geste de la quenelle, les inultes racistes, homophobes et islamophobes,... Autant de provocations et d'agissements qui ne sont pas acceptables sur un campus d'université. Un membre de la BAC a d'ailleurs affirmé être venu pour « protéger son neveu » illustrant les magouilles et les arrangements entre forces de l'ordre et groupuscules violents. Par ailleurs, preuve que l'UNI n'est pas la bienvenue à Paul-Valéry, elle a obtenu aucun élu (30 voix sur 20 000 étudiants!) contre 4 élu-es pour les organisations signataires (plus de 400 voix) !

Ce n'est pas la première fois que la présidence de l'Université Montpellier 3 s'adonne à la répression et au flicage. Elle dispose de listes noires illégales d'étudiant-es jugé-es indésirables (recours à la CNIL), elle a également poursuivi en conseil disciplinaire - lors du mouvement en 2013/2014 contre les mesures d'austérité - des étudiant-e-s mobilisé-es sans preuve valable (le dossier n'a d'ailleurs donné aucune suite)...

Mais qui sont les « agresseurs » ?

Sont-ce celles et ceux qui se battent pour une université publique, gratuite, critique et réellement ouverte à toutes et tous qu’ils et elles soient avec ou sans papiers ? Les personnel-le-s qui subissent contrats précaires à répétition, conditions de travail et de rémunération toujours plus dégradées ? Ou celles et ceux qui orchestrent licenciements, externalisation, coupes budgétaires, suppressions de postes, de filières, privatisation et dégradent ainsi les conditions de travail, de vie et d’études de la majorité des étudiant-e-s et personnel-les et l’imposent avec la force de l'intervention policière, couverts par les groupuscules d'extrême-droite ?!

Il apparaît ainsi que l’extrême-droite et la présidence se rencontrent inévitablement quand il s’agit de réprimer les étudiant-e-s en lutte. Sous couvert d'une image contestataire, la Présidence utilise les moyens législatifs répressifs et sans dialogue qui ont servi de socle au phénomène d’hyper-présidence, de concentration des pouvoirs, dû aux réformes universitaires LRU et Fioraso, qu'ils ont pourtant publiquement dénoncés.

Ces méthodes intolérables ne se retrouvent pas qu’à Montpellier. Partout les mêmes procédés sont employés par l’Etat afin de casser les mobilisations collectives, seule issue à un système qui menace chaque jour un nombre toujours plus grand d’entre nous.

Loin de ne frapper que nos seul-e-s militant-e-s, la répression s’abat sur tou-te-s celles etceux qui relèvent la tête pour se défendre. Ainsi, à Caen, le directeur de l’hôpital a fait appel aux forces de l’ordre contre le personnel gréviste en lutte contre les suppressions de postes et les réductions budgétaires. À Amiens Nord, ce sont plusieurs syndicalistes CGT de Goodyear, en lutte contre plus de 1200 licenciements, qui ont été condamné-e-s à de la prison avec sursis, tandis que d’autres ont été placé-e-s 39 heures en garde à vue suite à une plainte pour « menaces » d’un syndicat de cadres. En Espagne, ce sont récemment plusieurs années d’emprisonnement qui ont été requises contre des salarié-e-s d’Airbus qui avaient participé à la grève générale en 2010…i

Signataires : Solidaires Etudiant-e-s Montpellier, SCUM/CNT-SO, SUD Education 34, SUD Recherche 34, Solidaires 34
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Re: Marre de la répression anti-syndicale à l'Université Mon

Messagede L . Chopo » 31 Mai 2014, 07:53

Montpellier - RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN :
Contre la répression politique et syndicale,
Arrêt immédiat de toutes les poursuites disciplinaires !

Rassemblement de soutien
LUNDI 2 JUIN- 9h – Devant la Salle Camproux (Maison des Étudiants UM3)


Signataires : Solidaires Etudiant-e-s Montpellier, SCUM/CNT-SO, SUD Education 34, SUD Recherche 34, Solidaires 34


L.Chopo
Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière
http://www.cnt-so.org
L. Chopo
Pour la Confédération Nationale des Travailleurs - Solidarité Ouvrière (CNT-SO)
http://www.cnt-so.org


"Il faut que la critique se dérobe à la mise en demeure permanente d'indiquer des solutions sur-le-champ." -Anselm Jappe-
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede Pïérô » 10 Juin 2014, 10:46

Lyon, vendredi 13 juin
Concert de soutien aux étudiantEs inculpéEs

Lors d’une action de lutte contre les nouvelles orientations de l’université et la réforme Fioraso le 21/11, 6 étudiantEs dont 4 syndicalistes s’étaient faitEs interpelléEs.
Trois d’entre eux/elles passeront en procès le 23 juin prochain.

à partir de 20h avec le groupe "Spilling out the riffs" (rock-blues), à La Plume Noire, 8 rue Diderot, 69001 Lyon
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 22 Juin 2014, 10:29

Lyon lundi 23 juin

Face à la répression : solidarité avec les étudiantEs de Lyon 2 qui passent en procès !
Le 21 novembre dernier, une violente intervention policière avait lieu à l’université Lyon II. Elle visait à réprimer un mouvement de lutte mené par les étudiant-e-s et les personnel-le-s qui protestaient contre les nouvelles orientations de l’université, dans le contexte de restrictions budgétaires et de la nouvelle réforme des universités (loi Fioraso). Six étudiant-e-s – dont quatre syndicalistes – étaient interpellé-e-s aux portes du campus des Berges du Rhône, après que la présidence ait ordonné l’évacuation des bâtiments et fait intervenir les forces de l’ordre au sein de l’université.
Aujourd’hui ce sont trois étudiant-e-s qui sont inculpé-e-s, tou-te-s militant-e-s de la FSE/Solidaires étudiant-e-s Lyon, et qui passeront en procès le 23 juin prochain.
... https://rebellyon.info/?Face-a-la-repre ... e-avec-les

Face à la répression : solidarité avec les étudiantEs de Lyon 2 qui passent en procès !

Le 21 novembre dernier, une violente intervention policière avait lieu à l’université Lyon II. Elle visait à réprimer un mouvement de lutte mené par les étudiant-e-s et les personnel-le-s qui protestaient contre les nouvelles orientations de l’université, dans le contexte de restrictions budgétaires et de la nouvelle réforme des universités (loi Fioraso). Six étudiant-e-s – dont quatre syndicalistes – étaient interpellé-e-s aux portes du campus des Berges du Rhône, après que la présidence ait ordonné l’évacuation des bâtiments et fait intervenir les forces de l’ordre au sein de l’université.

Aujourd’hui ce sont trois étudiant-e-s qui sont inculpé-e-s, tou-te-s militant-e-s de la FSE/Solidaires étudiant-e-s Lyon, et qui passeront en procès le 23 juin prochain.

Pour faire taire celles et ceux qui s’organisent pour combattre la dégradation des conditions de vie, d’études et de travail qu’imposent à la majorité des étudiant-e-s et personnel-les les réformes successives et les restrictions budgétaires, la présidence de l’université -immédiatement soutenue par la ministre Fioraso – n’a offert comme seule réponse l’intervention des forces de l’ordre au sein même de l’université.

Nos 3 camarades, ciblé-e-s par la présidence pour leur activité syndicale au sein de l’université – parmi eux figure l’élu au conseil d’administration de l’université Lyon II – sont ainsi poursuivi-e-s pour des chefs d’inculpation de « violences » et « rébellion ».

Mais qui sont les « violents » ?!

Sont-ce celles et ceux qui se battent pour une université publique, gratuite, critique et réellement ouverte à toutes et tous qu’ils et elles soient avec ou sans papiers ? Les personnel-le-s qui subissent contrats précaires à répétition, conditions de travail et de rémunération toujours plus dégradées ?

Ou celles et ceux qui orchestrent licenciements, externalisation, coupes budgétaires, suppressions de postes, de filières, privatisation et dégradent ainsi les conditions de travail, de vie et d’études de la majorité des étudiant-e-s et personnel-les et l’imposent avec la force des coups de matraques et des placements en garde à vue ?!

Un de nos camarades se trouve en outre convoqué ce même jour suite à une plainte déposée par l’UNI-Mét pour « arrachage » de tracts et « menaces ».

Il apparaît ainsi que l’extrême-droite et la présidence se rencontrent inévitablement quand il s’agit de réprimer les étudiant-e-s en lutte. Ils ont en effet en commun la défense des mêmes intérêts de la classe dominante, des mêmes réformes de privatisation faisant, entre autres, de l’université une institution toujours plus sélective socialement. Ils partagent ainsi les mêmes ennemis.

Ces méthodes intolérables ne se retrouvent pas qu’à Lyon. Partout les mêmes procédés sont employés par l’État afin de casser les mobilisations collectives, seule issue à un système en restructuration qui menace chaque jour un nombre toujours plus grand d’entre nous.

Loin de ne frapper que nos seul-e-s militant-e-s, la répression s’abat sur tou-te-s celles et ceux qui relèvent la tête pour se défendre. Ainsi, à Caen, le directeur de l’hôpital a fait appel aux forces de l’ordre contre le personnel gréviste en lutte contre les suppressions de postes et les réductions budgétaires. À Amiens Nord, ce sont plusieurs syndicalistes CGT de Goodyear, en lutte contre plus de 1200 licenciements, qui ont été condamné-e-s à de la prison avec sursis, tandis que d’autres ont été placé-e-s 39 heures en garde à vue suite à une plainte pour « menaces » d’un syndicat de cadres, avant de ressortir libres sans convocation. En Espagne, ce sont récemment plusieurs années d’emprisonnement qui ont été requises contre des salarié-e-s d’Airbus qui avaient participé à la grève générale en 2010…

Contre la répression politique et syndicale nous appelons donc à nous rassembler le lundi 23 juin à 14h00 au Tribunal de Grande Instance de Lyon et à venir soutenir nos camarades à l’audience (8ème chambre correctionnelle) afin de défendre la seule décision juste : la relaxe.

Premiers signataires : FSE/Solidaires étudiant-e-s syndicat de lutte Lyon ; Alternative Libertaire ; Coordination des Groupes Anarchistes ; Ligue des Droits de l’Homme – Villeurbanne Est Lyonnais ; Mouvement des Jeunes Communistes de France ; Nouveau Parti Anticapitaliste ; OCML-Voie prolétarienne ; Organisation Communiste – Futur Rouge ; Organisation Communiste Libertaire ; Parti Communiste Français ; Parti de Gauche 69 ; Union Syndicale Solidaires rhône ; Sud Éducation Université Lyon 2 ; Sud ENS Lyon ; Union des Étudiants Communistes ; Union pour le communisme




Lettre ouverte d’anciens étudiants de Lyon II sur les pratiques répressives des présidences successives
Ancien-ne-s étudiant-e-s de l’Université Lyon 2, nous avons eu à connaître, dans le cadre d’activités militantes, plusieurs des équipes présidentielles qui se sont succédées dans la période des dix dernières années à la tête de l’institution. Nous avons eu à subir, à des moments différents, et à l’initiative de responsables différents, des méthodes de surveillance et de répression qui se sont, à chaque fois, soldées par un nouveau discrédit pour les dirigeants du moment.
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede Pïérô » 26 Juin 2014, 10:35

Procès des étudiant-e-s de Lyon 2 : de 2 à 6 mois de prison avec sursis requis

Lundi, près d’une centaine de personnes, étudiantEs, amiEs, famille, militantEs, syndicalistes – est venue soutenir nos camarades. Le parquet a requis trois peines différentes – 2 mois de prison avec sursis (ou 60 heures de TIG) ; 3 mois de prison avec sursis (ou 90 heures de TIG) ; 6 mois de prison avec sursis (ou 120 heures de TIG) – à l’encontre des 3 militantEs de la FSE/Solidaires étudiant-e-s poursuiviEs.
Le verdict a été mis en délibéré et sera connu le 8 septembre.

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