Chamechaude, Davranche, « 1917, les anarchistes, leur rôle, leurs choix »
Un petit livre tiré du dossier d’été 2017 d’Alternative libertaire sur l’anarchisme dans la première séquence de la Révolution russe, en 1917-1918. Avec des articles supplémentaires et des informations inédites.
On a enfin identifié les six anarchistes qui étaient membres du Comité militaire révolutionnaire, organisme dominé par les bolcheviks qui fut l’architecte du putsch d’octobre 1917 à Petrograd.
Cette information, et d’autres inédites, figure dans le petit livre qui vient de paraître aux éditons d’AL, version revue et augmentée du dossier de l’été 2017 du mensuel éponyme. On y trouvera également deux portraits inédits : « Konstantin Akachev, l’as noir de l’aviation rouge » et « Nestor Kalandarischvili, le Makhno de la taïga sibérienne ».
De la Révolution russe, les libertaires ne retiennent souvent que deux épisodes épiques et signifiants : la Makhnovchtchina ; Cronstadt 1921.
La séquence initiale de 1917-1918 est plus mal connue. C’est pourtant là que l’essentiel de la partie s’est joué pour le mouvement anarchiste.
En février 1917, l’anarchisme était la composante la plus minoritaire du socialisme russe. Quelle était alors sa consistance, quel fut son rôle, quels choix opéra-t-il ? Certes, la politisation fulgurante du prolétariat et des conscrits entraîna une croissance pléthorique des partis et des syndicats, jusque-là clandestins. Mais comment transformer ce flot de convertis volatils en une force collective, capable de peser sur le cours des événements ? Comment créer la surprise ?
Ce livre raconte comment le mouvement libertaire joua sa partition et tenta de rattraper son retard, avant d’être brutalement étranglé par le nouveau pouvoir.
• Pierre Chamechaude, Guillaume Davranche, 1917, les anarchistes, leur rôle, leurs choix, éd. Alternative libertaire, 2018, 120 pages.
5 euros
http://www.alternativelibertaire.org/?C ... eurs-choixUn ouvrage collectif : « Kurdistan, autogestion, révolution
Quels peuvent être les apports des expériences menées au Kurdistan syrien pour les mouvements révolutionnaires d’autres continents ? Quelles en sont les limites et les critiques qu’on peut en faire ? Un livre condense quatre ans d’action et de réflexion libertaires.
Le mouvement révolutionnaire kurde, après avoir brisé les reins de l’État islamique en Syrie, a subi un revers à Afrîn, face aux troupes d’occupation turques et à leurs supplétifs islamistes.
Il s’agit d’un revers militaire, pas d’un revers politique.
Car le projet de société porté par la gauche kurde au Moyen-Orient continue de faire référence : un « confédéralisme démocratique » aux accents nettement autogestionnaires, en rupture avec le jacobinisme et l’État-nation, pour l’égalité hommes-femmes, pour l’invention d’une économie sociale et écologique…
Quels peuvent être les apports des expériences menées au Kurdistan syrien pour les mouvements révolutionnaires d’autres continents ? Quelles en sont les limites et les critiques qu’on peut en faire ?
Ce sont les questions abordées dans ce livre, à la lumière d’une compilation d’articles parus dans le mensuel Alternative libertaire ou sur le blog Kurdistan-autogestion-revolution.com. Ils sont le fruit d’analyses, d’entretiens réalisés avec des camarades kurdes exilés en France, de témoignages de militants d’AL partis au Kurdistan pour observer ou pour combattre.
• Collectif, Kurdistan Autogestion Révolution, éd. Alternative libertaire, 2018, 196 pages + 18 pages de cartes et de photos.
9 euros
http://www.alternativelibertaire.org/?U ... revolution