Ain (01)

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Messagede Pïérô » 01 Mai 2011, 18:48

Coordination des Libertaires de l’Ain

Des liber­tai­res du dépar­te­ment de l’Ain s’orga­ni­sent et vien­nent de créer la C.L.A (Coordination des Libertaires de l’Ain).

La C.L.A regroupe des mili­tant-e-s anar­chis­tes de l’Ain qui œuvrent pour l’avè­ne­ment du com­mu­nisme liber­taire.

Nous cher­chons à faire connaî­tre notre projet de société et plus géné­ra­le­ment les idées et prin­ci­pes de l’anar­chie. Nous prô­nons le fédé­ra­lisme liber­taire et pri­vi­lé­gions donc les contacts avec les grou­pes liber­tai­res, les réseaux anti-auto­ri­tai­res, les col­lec­tifs et asso­cia­tions pro­ches de nos prin­ci­pes. Nous sommes soli­dai­res de toutes ces struc­tu­res et dis­po­sés à leur appor­ter notre sou­tien.

Pour tous contacts vous pouvez nous join­dre via notre site inter­net : http://www.cla01.org

Nous serons pré­sents pour le ras­sem­ble­ment du 1 er Mai à Bourg en Bresse : Les mili­tants de la C.L.A tien­dront une table de presse « square Joubert » à partir de 10h00 et pré­sen­te­ront le pre­mier numéro de leur jour­nal : l’Eclat .

Coordination des Libertaires de l’Ain


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Site : http://www.cla01.org/
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 09 Mai 2011, 01:00

1er mai pour la Coordination des Libertaires de l’Ain

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Le premier Mai de la C.L.A

Quelques militants de la C.L.A se sont retrouvés au square Joubert de Bourg-en-Bresse pour tenir une table de presse à l’occasion du rassemblement du premier mai.

Aux côtés des syndicats Solidaires et de la CNT qui, eux aussi, avaient dressé leur table de presse la C.L.A à présenté le premier numéro de son journal : L’Éclat. Pas mal de personnes sont venues questionner les militants de la C.L.A et se sont dites intéressées par notre démarche libertaire dans le département.

La matinée s’est terminée par un apéro très libertaire en compagnie des camarades de Solidaires, de la C.N.T et de quelques membres du Collectif départemental pour la grève générale.


et merci à la C.L.A, suite à un mail d'info, d'avoir été au delà de l'info interne, et d'avoir publié une présentation du Forum Anarchiste Revolutionnaire. :D
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 19 Oct 2011, 14:17

Un journal de la Coordination des Libertaires de l’Ain," L’éclat "
Deux numéros parus, téléchargeables sur le site du CLA :
http://www.cla01.org/spip.php?article83 (pour le n°2)
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 05 Jan 2012, 13:39

Principes de la C.L.A

La CLA regroupe les militant-e-s anarchistes du département de l’Ain qui oeuvrent pour l’avènement du communisme libertaire.

Nous luttons contre le capitalisme sous toutes ses formes : libéralisme, social-démocratie, « socialisme » d’État ne sont que des variantes d’un même mode d’exploitation des humains par les humains.

Nous luttons contre toutes les injustices inhérentes au capitalisme. La soumission de l’espèce humaine aux impératifs du profit conduit en effet :
. à l’exploitation de la plus grande partie de l’humanité par une minorité ;
. à l’aliénation consumériste des individus par la création de faux besoins ;
. à la destruction irresponsable des ressources naturelles.

Nous luttons contre toutes les injustices dont le capitalisme est la forme la plus achevée. D’autres formes de domination des humains par les humains ont précédé le capitalisme. Ce dernier les a perpétuées. Il serait illusoire de chercher à les combattre sans s’attaquer à l’organisation capitaliste des rapports sociaux :

. L’État est une institution qui concentre entre les mains d’une minorité les pouvoirs de décision et de coercition. Sous couvert de représenter l’intérêt général, il a toujours été au service d’une classe dominante et est actuellement au service du capital. Notre lutte anticapitaliste ne peut être qu’une lutte anti-étatique.

. Le patriarcat a préexisté au capitalisme ; celui-ci — malgré les luttes menées depuis plus d’un siècle— reproduit la domination de l’homme sur la femme : travailleuse sous-payée, esclave domestique, objet sexuel, la femme subit une double exploitation que nous combattons. La lutte contre toute forme d’exploitation implique la lutte pour l’égalité entre les sexes.

. Le capitalisme divise les êtres humains et les peuples pour assurer son pouvoir.

Nous combattons toute forme de discrimination au nom de l’unité de l’espèce humaine.

. Nous combattons l’aliénation religieuse sous toutes ses formes. Toute religion vise à exercer un pouvoir spirituel, prône la soumission et impose un ordre moral incompatible avec l’émancipation de l’humanité. Quand elle en a la possibilité, elle vise même à exercer un pouvoir politique.

Nous œuvrons au contraire pour l’avènement du communisme libertaire.

La société communiste libertaire sera telle que celles et ceux qui la construiront la feront et nous n’avons pas à la définir a priori. On peut néanmoins en poser les grands principes :

Une organisation collective de la production et de la distribution.

Cette organisation suppose :
. l’abolition du salariat
. une autogestion de la production et de la distribution par l’ensemble de la population
. une production orientée vers la satisfaction de tous les besoins de l’humanité et non vers la recherche du profit
. une distribution régie par le principe "à chacun-e selon ses besoins " Une organisation non-étatique de la société. Cette forme d’organisation est indissociable :
. de la démocratie directe : les décisions doivent être prises collectivement dans les communes de base (quartiers, villages, lieux de production) ; – du fédéralisme libertaire : les décisions doivent être coordonnées par des délégué-e-s soumis-e-s à un mandat impératif et révocables à tout moment.

Nos moyens d’action sont en cohérence avec nos objectifs.

Pour construire le communisme libertaire, nous adoptons des moyens d’action qui préfigurent la société que nous voulons construire. C’est pourquoi,nous refusons :
. toute hiérarchie organisationnelle
. tout compromis de classe nous prônons :
. l’action directe du peuple contre la délégation de pouvoir et l’électoralisme ;
. l’auto-organisation des luttes dans les collectifs et dans les syndicats ; – la diffusion des idées libertaires par l’éducation populaire.

Notre organisation :

Les militant-e-s de la CLA :
. partagent les principes énoncés cidessus
. versent une cotisation

Les décisions se prennent en assemblée générale, si possible au consensus. A défaut de consensus, la majorité des deux tiers des personnes présentes ou représentées est suffisante.

Les militant-e-s de la CLA font vivre le journal et le site.

Nul(le) ne peut s’exprimer au nom de la CLA sans avoir été mandaté par l’assemblée générale.

Les militant-e-s de la CLA ne sont pas tenu-e-s d’appliquer les décisions avec lesquelles ils ou elles seraient en désaccord, mais n’y font pas obstacle.

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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 25 Juil 2012, 00:31

"L'éclat" N°5 est sorti

Édito :

le changement dans la continuité

Nous voilà enfin sortis de cette longue période électorale dont le premier effet aura été d’agir comme un anesthésiant pour les luttes sociales. Le résultat, connu d’avance, fut sans surprise : c’est toujours le capitalisme qui sort vainqueur des élections. Certains diront que l’alternance prouve que la démocratie représentative se porte bien. Or, il devient de plus en plus évident, même aux yeux de celles et ceux qui ont voté pour se débarrasser de Sarkozy, que l’alternance politique se fait toujours au service du capitalisme.

On peut reconnaître à ce gouvernement de gauche le mérite de la franchise. Avant même d’être élu, il n’a rien caché de ses intentions. Comme le précédent, il demandera aux travailleuses et aux travailleurs de faire des efforts pour sortir de la crise, autrement dit, pour sauver le capital. Hollande aurait pu reprendre le vieux slogan giscardien : le changement dans la continuité. L’exécrable Valls en fournit le plus bel exemple. À peine nommé ministre de l’Intérieur, il s’empresse de suivre la trace d’Hortefeux et de Guéant : que les braves Français se rassurent, la gauche continuera à expulser les sans-papiers.

Il faudra donc une bonne loupe pour parvenir à déceler ce qui distingue la gauche de la droite. On peut néanmoins relever une différence dont les conséquences risquent de peser pour un temps sur les luttes : la démocratie sociale. Ce gouvernement (encore plus que le précédent) compte prendre appui sur les bureaucraties syndicales qui ont contribué à son élection. Hollande s’est engagé à faire du dialogue social une priorité majeure, avec tous les acteurs de la vie socioprofessionnelle. Conférence sociale, concertation sur la refondation de l’école, tables rondes : les bureaucraties syndicales vont s’engouffrer dans ces instances où s’élabore la collaboration de classe. Certaines (CFDT et UNSA en tête) s’y précipiteront de bon coeur. D’autres (CGT, FO, FSU et Solidaires) le feront avec mauvaise conscience et en roulant des mécaniques, pour porter les revendications des salariés, des privés d’emploi et des retraités (communiqué CGT du 3 juillet). Comme si c’était à Matignon, dans les salons, dans les couloirs que les luttes se menaient ! Ces mêmes bureaucraties ne nous engageront-elles pas, comme en 1981, à faire preuve de réalisme pour ne pas mettre la gauche en difficulté ? Espérons que les militantEs de la base sauront leur botter le cul et refuseront d’en rester aux revendications raisonnables et responsables que leur proposeront les syndicrates.

Quant aux libertaires, plus que jamais, nous devons être présentEs dans toutes les luttes pour inciter à leur auto-organisation et à leur radicalisation.


"L'éclat" N°5, pdf : http://www.cla01.org/IMG/pdf/L_E_clat_no5_.pdf
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede anouchka » 25 Juil 2012, 15:23

j'ai rencontré deux membres de la CLA au salon pour l'autogestion, et on a très bien discuté, leur journal est très bien, je partage tout à fait leur conception du militantisme anarchiste, quel dommage qu'ils habitent à l'autre bout du monde! :rastasad:
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede mimosa rouge » 26 Juil 2012, 17:42

anouchka a écrit:j'ai rencontré deux membres de la CLA au salon pour l'autogestion, et on a très bien discuté, leur journal est très bien, je partage tout à fait leur conception du militantisme anarchiste, quel dommage qu'ils habitent à l'autre bout du monde! :rastasad:

déménage ! :D .....même pas cap' !
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 01 Aoû 2012, 14:02

J'en ai rencontré un aussi, Jean Antoine, sympa, interessant, riche, avec lequel j'ai trouvé pas mal de convergenves, celui qui intervient là dans cet enregistrement :) ,

présentation de la CLA sur Radio Libertaire en direct de la Foire à l'autogestion (viewtopic.php?f=70&t=5588) :

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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede bipbip » 13 Aoû 2012, 15:02

La CLA01 sera présente à Bouztock 2012 les 31 août et 1er septembre à Tré Charavu (Cormaranche en Bugey), 2 jours festifs et libertaires !


Comme chaque année, chanson, rock, folk, punk seront au rendez-vous…Une scène ouverte sera proposée aux djeun’s, le vendredi soir, en « lever de rideau » et le samedi après-midi, entre 17 et 19 heures.

Une table de presse militante est prévue et un micro sera à disposition pour ceux qui veulent intervenir.

Il y aura une buvette et de la restauration, avec des produits locaux et des légumes du potager de Bouztock que la grêle n’a pas épargné…

Kermesse, le samedi après-midi ! Amenez les mômes, 2 jeunes feront aussi des tours de magie (Alexandre et Pierrot) !

Comme d’hab, le festival n’est ni payant, ni gratuit, c’est : Prix libre !

On peut camper.


Au programme ,

vendredi 31 août :

- Duo mundo Soulayrès (chanson entre latino et Celtie…) ;
- Alamanon (chanson) ;
- Chibre on fire (électro-punk) ;
- Mawaar (Reggae créole) qui remplace Tawah ;
- Konkasseur/enfants de Barney (Punk) ;

Samedi 1er septembre :
- Rural Petzouille (Rock agricole), en lever de rideau ;
- Les fées minée (folk punk) ;
- Dadi et Charlie et la fille et Benahmed (chansons-sketchs) ;
- Beverly Pils (rock festif belge) ;
- Ta gueule (Rock Punk) ;

Pour en savoir plus sur Bouztock : www.rockagricole.org
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 24 Nov 2012, 12:35

"L'éclat" N°6 est sorti

Édito :

Contre la gestion financière et suicidaire des énergies ! Pour une société libertaire !

Depuis trop longtemps déjà nous sommes alerté-e-s sur la raréfaction des ressources énergétiques et la problématique de l’accès à l’eau pour toute-s. Mais capitalistes et États n’en ont que faire, car seuls comptent pour eux leurs intérêts financiers et stratégiques. Que les deux tiers des habitant-e-s de la planète n’aient pas accès à l’eau potable ou brûlent leurs forêts pour faire la cuisine les indiffère, puis-que ces populations, vivant avec un dollar par jour, ne sont nullement solvables pour acheter pétrole, gaz, centrales nucléaires, réseaux d’eau et d’assainissement. Pourtant et malgré tous les trafics, magouilles et catastrophes, la donne est peut-être bien en train de changer.

Nous connaissons le coût exorbitant de l’énergie électrique d’origine nucléaire en France (plusieurs centaines de milliards d’euros, suivant la Cour des Comptes), alors que depuis plus de 40 ans l’État et les lobbies nucléocrates ne cessent de mentir en nous assurant que le nucléaire est l’énergie la moins chère et peut seul garantir notre indépendance nationale. Maintenant, chacun-e se rend bien compte que sa facture EDF augmente de plus en plus vite. C’est qu’il faut bien penser à construire les EPR et à déconstruire les vieilles centrales ! Et comme ces coûts ont toujours été sous-estimés… Quant à notre indépendance, elle est illusoire et dépend de la capacité de l’État à entretenir une présence militaire au Niger et à soutenir un système quasi dictatorial au Kazakhstan. Drôle de conception des relations internationales basée sur la peur et la terreur. Quant aux produits pétroliers et à leurs dérivés (gaz, gas-oil, fioul, plastiques, etc.), ils sont de plus en plus chers, parce que la demande mondiale s’accroît et que les gisements sont de plus en plus difficiles d’accès, donc de plus en plus coûteux à extraire. Bien en-tendu les Shell, Total et autres trusts ont la solution : les pétroles et gaz de schistes seraient tellement abondants qu’il faudrait des centaines d’années pour les épuiser ; sans parler des nucléocrates, qui nous promettent l’énergie perpétuelle avec le réacteur du futur ITER.

Restent quand même quelques petits problèmes : (1) L’énergie nucléaire n’est pas maîtrisée (réacteurs et déchets). Les japonais en paient aujourd’hui le prix. Ici-même, dans le Bugey, les nucléocrates nous imposent une vieille centrale et, en prime, un site de stockage de déchets nommé ICE-DA. (2) Depuis 10 ans, aux États-Unis, les trusts pétroliers extraient gaz et pétrole de schiste en toute impunité. Mais aujourd’hui, nous connaissons bien les effets désastreux sur l’environnement de la technique de fracturation hydraulique et de la centaine de composants chimiques qu’elle emploie. Et comme il est difficile d’imaginer que gaz et pétrole puissent être extirpés des roches par lévitation, nous savons qu’il n’y aura jamais d’exploitation propre de ses ressources : n’en déplaise à Hollande, qui remet à 5 ans l’exploration et l’exploitation de ces « ressources » en misant sur l’évolution des technologies.

Bon gré mal gré, nous sommes confrontés à des impasses énergétiques insolubles dans le cadre d’une société basée sur le profit et la domination des populations : soit nous nous laissons imposer des logiques capitalistes et étatiques de plus en plus autoritaires et suicidaires, soit nous commençons à préparer, dans un cadre démocratique, égalitaire et libertaire, une autre organisation sociétale prenant en compte nos besoins individuels et collectifs, et les capacités de l’environnement à y répondre.


"L'éclat" N°6, pdf : http://www.cla01.org/IMG/pdf/L_E_clat_no6.pdf
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 24 Avr 2013, 00:18

L’éclat numéro 7

Édito : rose matraque

Le rose tendre dont le PS enrobe ses discours sirupeux fait penser à certaines friandises écœurantes, dégoulinantes de glucose aux teintes artificielles. Si on a la mauvaise idée d’y goûter, les dents se heurtent à quelque chose de dur et d’immangeable. Si, poussant plus loin l’expérience, on se hasarde à y regarder de près, on voit que la couleur n’est plus la même : le rose cucul a viré au rose matraque. Le PS souhaiterait une société apaisée dans laquelle exploiteurs et exploités seraient unis, marchant main dans la main vers un avenir radieux baignant dans la volupté du dialogue social. Or, à sa grande déception, la lutte des classes n’est pas morte. Le voilà donc contraint d’imposer la cogestion à coups de matraque.

L’injonction au dialogue social. L’accord sur la sécurisation de l’emploi nous fournit un exemple de choix. Soucieux de satisfaire un patronat affamé de flexibilité, le gouvernement voulait qu’il soit conclu au plus vite. Si les partenaires sociaux refusaient de jouer le jeu, la menace était claire : la loi imposerait par la force ce que la négociation aurait été incapable de produire. Jusqu’au dernier moment, on nous a fait croire au suspense : l’accord serait-il conclu ? Comme si l’on pouvait ignorer que, dans un syndicalisme institutionnalisé et focalisé sur la survie des appareils, il était facile de trouver trois organisations prêtes à signer ! L’accord est donc là : la friandise est prête. Le noyau dur de la flexibilité imposée par la loi est habillé d’une petite couche de démocratie sociale. L’enrobage est certes un peu léger : la CFDT est connue de longue date pour être la vieille amie du MEDEF. Quant aux deux autres, la CGC et la CFTC, même si elles ont perdu la présomption de représentativité dont elles jouissaient avant les accords de Bercy et même si elles ne représentent plus rien, leur signature suffirait pour sauver les apparences. On peut donc à la fois se féliciter d’un succès d’une démocratie sociale qui avait besoin d’être encouragée après un quinquennat de stigmatisation des corps intermédiaires (communiqué du Bureau National du PS du 11 janvier) et faire passer un message : de toute façon, on l’aurait imposé.

La matraque humaniste. Manuel Valls, virtuose de la matraque, s’obstine lui aussi à chercher à déguiser le gourdin. Il prétendait remettre en cause de la politique de Guéant en mettant en oeuvre un traitement humaniste des sans papiers. Mais, là encore, à force de servir, la trique perd son enrobage et laisse voir le noyau dur. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les matraques n’ont pas chômé : les sans papiers de Lille en grève de la faim, les Roms gazés à Saint-Fons et bien d’autres encore peuvent en témoigner.

La matraque démocratique. Bien sûr, c’est au nom de la démocratie qu’on joue de la matraque. À Notre Dame des Landes, par exemple, on ne s’en prive pas. Mais il faut y mettre quelques formes. Si on vire les opposantEs, c’est pour faire respecter une décision démocratique : celles et ceux qui sont censées représenter le peuple ont pris la décision. En effet, le gouvernement ne peut concevoir la démocratie que sous sa forme représentative. Du coup, celles et ceux qui s’opposent aux décisions de l’État s’opposent à la démocratie. Ayrault l’a rappelé à ses alliés écologistes qui soutenaient les opposantEs en affirmant qu’il était impensable qu’ils s’associent à des anarcho-autonomes qui font de la casse à chaque sommet international (déclaration au Point). Mais, là encore, la violence étatique s’est déchaînée de façon si arbitraire que l’habillage démocratique s’est vite effiloché.

La continuité de l’État est assurée. Un fois de plus, la gauche au pouvoir fait la preuve de son aptitude à gérer le capitalisme. Mais là où elle échoue, c’est quand elle prétend au socialisme : l’emballage est si usé qu’il ne permet plus de masquer le contenu.


L’éclat numéro 7, PDF : http://www.cla01.org/IMG/pdf/ECLAT_7.pdf
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 24 Mai 2013, 10:45

L’éclat numéro 8

Édito : le Cahuzac, le pape et la vierge effarouchée.

L’affaire Cahuzac a déclenché une tempête de réactions politicardes et journalistiques dont les médias n’ont pas fini de nous abreuver. Corruption, discréditation de la classe politique, crainte des réactions populistes fascisantes, tous pourris, moraline républicaine, crise politique, crise de régime : les mêmes rengaines, les mêmes litanies répétées sur tous les tons, assénées sur les ondes vont toutes dans le même sens. Elles concourent à faire croire que, si le système est corrompu par des individus malhonnêtes, il suffirait de le réformer pour le rendre humainement tolérable.

La gauche s’indigne, en vierge effarouchée, d’être trahie par un de ses ministres. Mélenchon (pseudo-révolutionnaire républicain) ose plagier le regretté Émile Pouget en appelant à un grand coup de balai. Quant à la droite et à l’extrême droite, drapées dans le voile marial de leur ardeurs ecclésiastiques, elles tentent de faire oublier les magouilles financières qui alimentent leurs caisses.

Face à ce fatras de fadaises réchauffées, quelle analyse libertaire peut-on opposer à ces discours ?

Les corrompus. La rengaine la plus fréquente consiste à s’offusquer d’une corruption qui relèverait de conduites individuelles. L’exemplarité, l’honnêteté seraient la règle que certaines exceptions ne suffiraient pas à infirmer. Certes, on ne peut nier que certains soient plus salauds ou plus gourmands que d’autres. Mais là n’est pas le problème. Dans une société fondée sur l’exploitation de l’humain par l’humain, il ne faut pas s’étonner du fait que certains abusent de leur position pour s’enrichir encore plus. Ce ne sont pas les abus du système capitaliste que nous dénonçons, mais sa nature même.

Le tous pourris. L’extrême droite en fait des gorges chaudes, c’est même une constante des discours fascistes ou fascisants. Elle prétend représenter les petits, les faibles, face aux élites corrompues.

Ce discours a eu et a encore un certain succès. Il est pourtant aisé de démontrer que l’extrême droite, même quand elle ravale sa façade sous un crépi social, a toujours été (et sera toujours) au service du capitalisme. La dénonciation de la classe politique, de même que la stigmatisation des immigréEs, vise à masquer les véritables clivages de notre société. Il n’existe pas de classe politique : les seules classes qui s’affrontent dans le rapport capitaliste sont le capital et le prolétariat. Si l’on veut contrecarrer les discours fascisants, nous ne pourrons le faire qu’en replaçant les conflits politiques dans le cadre de la lutte des classes.

Le spectre du populisme. La gauche brandit la menace d’un populisme qui se nourrirait des scandales visant les élus et remettrait en cause la démocratie représentative. D’où son souci de moraliser la vie politique sous prétexte de sauvegarder les institutions républicaines. Nous ne sous estimons pas le danger que représente aujourd’hui la montée de l’extrême droite en France et en Europe. Mais il ne faut pas pour autant tomber dans le panneau du front républicain (rappelons-nous les élections de 2002). La république n’est qu’une forme d’organisation politique visant à maintenir l’exploitation capitaliste. Elle ne peut avoir d’autre fonction. Nous n’avons aucun intérêt à œuvrer à sa sauvegarde. Pour nous, il n’existe qu’une seule démocratie : la démocratie directe dans une société autogérée.

Le mirage du partage des richesses. Slogan de la gauche et de certaines organisations syndicales, la répartition des richesses serait la solution aux inégalités croissantes. Il suffirait d’une volonté politique, d’autres gouvernants, pour qu’elle se réalise. Ce mythe se fonde sur une illusion : celle selon laquelle le capitalisme pourrait être réformé. Or, un système de production fondé sur le profit ne peut qu’être inégalitaire : l’accumulation du capital conduit à une baisse tendancielle du taux de profit et celle-ci ne peut être contrecarrée que par une exploitation plus intensive de la force de travail. Les inégalités ne sont pas un épiphénomène de cette société : elles lui sont consubstantielles.

Si nous voulons une véritable égalité entre les êtres humains, c’est dans le cadre du communisme libertaire que nous pouvons espérer y parvenir .


L’éclat numéro 8, PDF : http://www.cla01.org/IMG/pdf/eclat_8.pdf
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Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 01 Sep 2013, 13:23

l'Eclat numéro 9

Un antifascisme libertaire.

L’assassinat de Clément Méric a attiré l’attention du grand public et des médias sur la dangerosité des groupuscules fascistes qui sévissent un peu partout en France. Pourtant, cet événement tragique s’inscrit dans la continuité d’une longue liste d’exactions que dénoncent régulièrement des collectifs comme le collectif de vigilance 69.

Il semble inutile de revenir ici sur l’hypocrisie des discours que l’on a pu entendre après la mort de Clément Méric. Il est préférable de nous interroger sur le type d’action antifasciste que nous pouvons mener, ici et maintenant, en tant que libertaires.

Les groupuscules fascistes : un arbre qui cache la forêt.

Le Front National, soucieux de revêtir les frusques d’un parti respectable, s’est démarqué maladroitement de groupuscules comme Troisième Voie ou les JNR. Mais ces dénégations ne trompent personne : malgré les divergences et les conflits internes, il existe bien une unité idéologique qui cimente l’extrême droite. Quelles que soient leurs différences, le nationalisme, le racisme et la xénophobie constituent leur fonds de commerce.

Face à cela, la gauche s’est contentée de deux réponses : l’une, de type administratif et législatif, l’autre de type républicain. Le 10 juillet, le gouvernement a dissous par décret Troisième voie, les JNR et Envie de rêver. Cette interdiction est de pure forme : rien n’empêchera ces groupes de se reconstituer sous une autre appellation. De plus, focaliser l’attention sur ces groupuscules, certes dangereux, c’est fermer les yeux sur une fascisation rampante dont les partis politiques républicains sont pleinement responsables.

Le piège à cons du front républicain.

L’autre réponse, usée jusqu’à la corde, consiste à ressusciter le fameux front républicain qui permit à Chirac de se faire élire en 2002. Ce front républicain se fonde sur une double illusion. En premier lieu, on croit (ou fait semblant de croire) qu’il y aurait deux droites : l’une infréquentable, celle du Front National, l’autre humaniste et républicaine, avec laquelle on pourrait partager certaines valeurs. Comme si la droite et l’extrême droite n’étaient pas deux variantes d’une même politique visant à perpétuer l’exploitation capitaliste ! Comme si Sarkozy et Guéant n’avaient pas appliqué une bonne partie du programme du FN lorsqu’ils étaient au pouvoir ! Ensuite, on s’illusionne lorsque l’on croit (ou fait semblant de croire ) qu’il existerait des valeurs républicaines dignes d’être défendues : la République et tout son fatras de rituels et de litanies (14 juillet, Liberté, Égalité, Fraternité) n’est qu’une forme de domination politique indissociable du capitalisme. Et la gauche au pouvoir l’illustre bien.

Quand la gauche fait passer les plats, le FN n’a plus qu’à se servir.

Le PS et ses alliés ont une lourde responsabilité dans la propagation des idées fascistes. Déjà, en 1984, alors qu’il était premier ministre, Laurent Fabius déclarait : « Le Front national pose les bonnes questions mais apporte les mauvaises réponses. » Non content de renoncer au socialisme, le PS reprend sans vergogne les thèmes favoris du FN : discours sécuritaire, stigmatisation des immigréEs, exaltation des vertus patriotiques. Tandis que Valls, champion de la matraque humaniste, bat le record d’expulsions détenu par son prédécesseur, l’impayable Montebourg, ministre du développement productiviste, se fait le chantre du patriotisme économique . Le FN n’a qu’à laisser faire : le PS agit à sa place. Marine Le Pen raille l’UMPS. Elle serait plus près de la vérité en parlant de FNUMPS ! C’est ainsi que l’on a pu voir, lors d’une audience au tribunal d’instance de Bourg en Bresse des propriétaires de garages, réclamant l’expulsion de demandeurs d’asile, soutenus à la fois par la Mairie PS de Bourg et par des responsables du FN, le tout au nom du sacro-saint droit de propriété.

Pour un antifascisme de classe.

Si nous combattons le fascisme, ce n’est pas au nom d’un idéal républicain dans lequel nous ne nous reconnaissons pas. Notre antifascisme est un antifascisme de classe : le FN et ses succursales sont avant tout les ennemis du prolétariat. Le fascisme est la dernière issue lorsque le capitalisme ne peut se maintenir dans la sérénité du dialogue social. Par ailleurs, notre antifascisme est nécessairement internationaliste : c’est bien parce que les prolétaires n’ont pas de patrie que nous rejetons tout ce qui peut ressembler, de près ou de loin à l’exaltation du sentiment national.
http://www.cla01.org/spip.php?article291

l'Eclat numéro 9 à télécharger : http://www.cla01.org/IMG/pdf/Eclat_9-_en_ligne.pdf
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 09 Nov 2013, 12:36

Jeudi 14 novembre

à BOURG EN ­BRESSE

Projection du film "Nous ne vivrons plus comme des esclaves" suivie d’un débat « Pragmatisme et Utopie »

en présence du réalisateur

à 2Oh, Salle Olympe de Gouges 1, rue Pierre Sémard

Organisée par : Groupe Libertaire 71, CNT 71, Coordination des Libertaires de l’Ain

http://www.cla01.org/spip.php?article294
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Re: Coordination des Libertaires de l’Ain

Messagede Pïérô » 07 Mar 2014, 13:26

L’Eclat numéro 10

Électionnite.

L’année 2014, c’est le moins qu’on puisse dire, s’annonce mal. Avec les municipales en mars et les européennes en mai, les politiciens de tous bords vont s’acharner à transmettre le virus de l’électionnite à des populations désabusées. La gauche, une fois de plus, a démontré son efficacité, c’est-à-dire son aptitude à imposer des régressions sociales que la droite aurait hésité à mettre en œuvre. L’accord sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi (ANI), obtenu grâce à la complicité de la CGC, de la CFTC et de la CFDT, avait déjà ouvert une brèche. Mais ce n’était pas suffisant. La gauche veut aller plus loin : le pacte de responsabilité annoncé par Hollande vise à baisser le coût du travail et à simplifier la vie des entreprises (traduisons : laisser les mains libres au patronat). Le MEDEF ne s’y trompe pas et claironne sur son site : Le MEDEF est prêt à s’engager aux côtés du Président de la République et du gouvernement dans ces chantiers. Il y a urgence à lancer concrètement les actions nécessaires. Notre pays et son économie ont la capacité de rebondir et de tirer profit de la mondialisation et des nouveaux défis qui sont autant d’opportunités de marchés. Avec une gauche pareille, plus besoin de droite ! L’UMP a du mal à faire entendre sa différence face à un PS qui réalise son programme. Quant au FN, frange radicale des intérêts du patronat, s’il dénonce l’euro libéralisme du gouvernement, c’est au nom du nationalisme et d’un produisons français que le Front de Gauche, plus républicain que jamais, affuble de haillons keynésiens ( le collectif Roosevelt en étant le pitoyable avatar). Espérons que lorsqu’il s’agira de participer à la grand messe électorale les prolétaires feront le bon choix : l’abstention.

Débâcle syndicale.

On aurait pu, naïvement, espérer que la réponse vienne des organisation syndicales. Malheureusement, engluées comme elles le sont depuis plusieurs décennies dans le dialogue social et la collaboration de classe, elles sont condamnées à consentir et à contribuer à la servitude volontaire du prolétariat. C’est ainsi que l’intersyndicale CFTC, CGT, CFDT, FSU, UNSA de décembre 2013 ne s’est réunie que pour pondre ce déchet : ces organisations confirment leur volonté de travailler ensemble à la définition de propositions et revendications permettant de défendre les salariés face à la situation économique et sociale difficile. Cette démarche de confrontation des analyses vise à parvenir à des propositions communes sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les politiques salariales, la fiscalité et le financement public, les services publics et enfin le plan d’investissement européen proposé par la CES. Autrement dit : RIEN. Certaines de ces organisations sont plus honnêtes. Saluons l’UNSA qui se présente ouvertement comme la branche syndicale du gouvernement. C’est ainsi qu’elle déclare sur son site, à propos du pacte de responsabilité : Pour l’UNSA, dont la revendication prioritaire est l’emploi, le mot « pacte » n’est pas tabou. Elle estime même que la mobilisation conjointe des syndicats de salariés, des organisations d’employeurs et des pouvoirs publics est une des clés de l’efficacité pour défendre et créer des emplois. C’est dans cet esprit que l’UNSA a approuvé la loi de sécurisation de l’emploi et l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle. Au moins, c’est clair : la collaboration de classe est érigée en principe.

Défendons l’action directe.

Pour nous, libertaires, seule l’action directe des prolétaires peut permettre de mettre un terme à l’exploitation capitaliste. C’est le mode d’action que les travailleuses et les travailleurs mettent en œuvre spontanément quand il s’agit de défendre leurs intérêts. Quand les salariéEs de Goodyear décident de retenir leurs chefs et d’occuper leur usine, c’est du bout des lèvres que le secrétaire général de la CGT daigne les soutenir en qualifiant leur action d’acte de désespoir. Non : l’action directe n’est pas un acte désespéré : c’est l’arme du prolétariat. A l’écart des mirages électoralistes et des rituels organisés par les bureaucraties syndicales, seule la créativité des exploitéEs et des dominéEs peut dessiner la perspective d’un monde nouveau.

http://www.cla01.org/spip.php?article298

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