Vendredi 14 février au soir, deux jeunes (mineurs) ont été poignardés par des militants d’extrême-droite dans le quartier de Saint Jean. Ils sont encore hospitalisés. Malgré la gravité des faits, leur pronostic vital n’est heureusement pas engagé.
Cette agression est la dernière d’une longue série à Saint Jean. Des groupes d’extrême-droite tentent depuis plusieurs années de semer la terreur dans ce quartier, qu’ils cherchent à s’approprier.
Cette situation est inacceptable, une plainte va être déposée afin que des poursuites judiciaires soient engagées. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la santé des personnes blessés.
Familles et ami-e-s des victimes
Lyon le 15,02,2014
AGRESSION à L'ARME BLANCHE
DE DEUX MILITANTS ANTIFASCISTES à LYON
Vendredi 14 février, deux jeunes mineurs ont été poignardés dans le quartier Saint-Jean à Lyon par des militants d’extrême-droite, nécessitant leur hospitalisation et intervention chirurgicale. Un quartier que veulent s'approprier les fascistes et où se trouve notamment le local «la Traboule» des identitaires.
Depuis plusieurs années, les attaques physiques imputables à l’extrême-droite ne cessent de se multiplier sur tout le territoire : assassinat de Clément Méric en juin dernier à Paris, attaque à l'arme à feu à Clermont-Ferrand le 17 janvier, attaques de bars et lieux associatifs, agressions islamophobes, antisémites et homophobes.
Tout semble permis à l'extrême-droite. Nous entrons dans une phase de lutte contre la renaissance des idées racistes, réactionnaires et fascisantes. La complaisance de la caste politique et judiciaire est lamentable.
En effet, en menant une politique pro-patronale (renégociation des accords Unedic, pacte de responsabilité...) et raciste (expulsions, chasse aux Rroms...), l’État donne aux fascistes une légitimation
idéologique."
Devant les considérables dégâts sociaux causés le capitalisme et la politique pro-patronale de l'Etat, seule une riposte de classe nous permettra de contrer le développement des idées fascistes.
LA COORDINATION LIBERTAIRE ANTIFASCISTE
apporte son soutien à ces deux militants et appelle à la manifestation contre tous les fascismes
Samedi 22 février à 14h00, Lyon place du Pont.
CLAF : Alternative libertaire, Coordination des Groupes Anarchistes, Confédération Nationale du Travail
Menace fasciste à Calais, un appel urgent à soutien des migrants et militants No Border
Publié le 24 février 2014 |
sans-papiers | Calais
Appel antifa à venir au plus vite à Calais. Pour la première fois à Calais, les fafs s’organisent. Bloquons-les avant qu’il ne soit trop tard !
Hier, à partir de 14h une manifestation fasciste était organisée en face d’une maison squattée à Calais.
Ils y sont restés jusqu’à 3h du matin, attaquant la maison à coups de pierre ainsi que la vingtaine de personnes venues en renfort sous l’œil complaisant voire encourageant des flics. Le toit a été quasiment détruit et certains fafs ont tenté de rentrer dans la maison.
Pour l’instant il n’y a pas eu de blesséEs mais ce n’est qu’une question de temps. Des personnes ont été poursuivies dans les rues, leurs voitures tournent dans toute la ville. Selon les journaflics, ils seraient 150 à débarquer pour le week-end.
Nous sommes une trentaine sur le terrain, pas assez nombreuSEs et non-préparéEs pour faire face à ces attaques. Si il était clair depuis lontemps que le contexte local était favorable à l’extrême-droite, jusqu’à présent les fafs restaient peu visibles.
Maintenant ils s’organisent et prennent de l’assurance.
Depuis l’appel à dénoncer les squats par la maire de la ville en octobre dernier, une page facebook a été créée (Sauvons Calais dont une trentaine de keufs font partie), ils organisent de plus en plus souvent des manifestations, cherchent les squats, photographient les activistes et les poursuivent dans les rues.
Il nous semble dangereux de ne pas répondre : Calais accueille entre 300 et 400 migrantEs en transit. Si pour l’instant les fafs ne s’attaquent pas à eulles, les laisser faire fait courir un grave risque aux migrantEs.
Bien que nous soyons actuellement une trentaine d’activistes présentEs, en temps normal ce nombre tourne entre 5 et 10. S’ils se sentent à l’aise et prennent les rues, on peut craindre des passages à tabac ou pire.
Nous appelons donc à une riposte antifasciste à Calais.
S’il est nécessaire d’être nombreuSEs maintenant pour faire face à l’urgence, une présence sur le plus long terme semble indispensable.
Contacter No Border Calais pour les questions d’hébergement et de logistique : calaismigrantsolidarity.wordpress.net
n° : 07 51 29 24 74
Texte traduit en français par le site squat.net, publié d’abord en anglais sur calaismigrantsolidarity.wordpress.net
Recrudescence d’incidents homophobes ou racistes sur les campus
Les organisations étudiantes, UNEF et FAGE en tête, le constatent depuis la rentrée universitaire : les campus sont de plus en plus souvent la cible d'actions d'intimidation de groupuscules d'extrême droite, tags racistes, homophobes, nationalistes et parfois même coups de poings.
Jeudi 20 février, jour d'élection à l'université Lyon-III, François Billy, sympathisant de l'UNEF, tracte avec un camarade : « Il était 17 heures quand on a vu un groupe de sept hommes et trois femmes habillés en noir, blousons de cuir et rangers, et se réclamant du GUD , s'en prendre à nos tracts. J'ai eu le malheur de dire que ce n'était “pas très intelligent” et je me suis pris un coup de casque de moto sur la tête. J'ai eu le réflexe de me protéger avec la main. » La troupe disparaît avant que le service de sécurité n'arrive et François Billy s'en tire avec un hématome à la main. Il a déposé plainte et la vidéosurveillance permettra peut-être d'identifier les agresseurs.
Le 27 février, sur les réseaux sociaux, apparaît une caricature représentant un gros rat (emblème du GUD) qui tabasse, avec un casque, un étudiant, ainsi légendée : « Face à l'UNEF, ayez le bon réflexe. » En réponse, le syndicat étudiant a déposé une nouvelle plainte, à Paris, pour incitation à la haine.
« UN ACTE ANTIRÉPUBLICAIN »
Les étudiants de l'université de Dijon ont découvert, mardi 4 mars, sur le mur extérieur de l'établissement, deux tags d'une même main : « Vive la France » et « A mort LGBT » (pour lesbien, gay, bi et trans). Le président de l'université de Bourgogne, Alain Bonnin, a dénoncé sur son compte Twitter un « acte antirépublicain ».
L'incident n'est pas isolé : en novembre 2013, une statue du campus était vandalisée avec le slogan « Hollande démission » signé « ONLR » pour « On ne lâche rien », mot d'ordre des partisans de la Manif pour tous. « Les manifs anti-mariage pour tous ont donné des ailes à ces extrémistes », juge Jean-Baptiste Bourdillon, de l'UNEF Dijon.
Et le phénomène s'étend : les murs de l'université Toulouse-I Capitole et de divers locaux ciblés (association locale LGBT, siège du NPA) ont, le 19 février, été recouverts de croix gammées, de croix celtiques – symbole repris par plusieurs groupuscules d'extrême droite – et de sigles OAS, du nom de l'organisation clandestine terroriste qui milita pour l'Algérie française. Le forfait s'est produit durant le week-end : « Je suis persuadé qu'il ne s'agit pas d'étudiants de chez nous », affirme le président de l'université, Bruno Sire.
INCIDENTS À ANGERS, POITIERS, BORDEAUX, RENNES
A Strasbourg, le 9 février, on pouvait lire, sur les murs de la bibliothèque de l'université « Alsace nationaliste » et « La France aux Français », assorties d'une fleur de lys stylisée, symbole du Renouveau français, mouvement se disant « pour la renaissance nationale ». « Ce n'est qu'un incident d'une longue série, et ils vont crescendo », témoigne Flavie Linard, présidente de l'UNEF Strasbourg, qui se souvient des tags « A mort les socialistes », des autocollants et affiches siglés GUD ou encore des distributions de journaux Action universitaire française. « On ne voit jamais les fauteurs de troubles, ce qui me conduit à penser qu'il s'agit d'éléments extérieurs », confirme l'étudiante, à l'origine, avec d'autres associations, d'un comité de vigilance.
« Un sale climat s'installe aussi à Clermont-Ferrand », juge Pauline Maximi, militante de l'UNEF. Un drame a même été évité de justesse, le 17 janvier, lors du concert organisé par Réseau universitaire sans frontières (RUSF), en soutien à une famille arménienne expulsée. Un skinhead, Kevin Pioche, a tiré des coups de feu, faisant deux blessés légers. Il a été, depuis, condamné à deux ans de prison ferme. Mais les militants UNEF et RUSF se sentent toujours menacés, puisque, début février, les murs de la faculté de lettres ont été graffités de slogans « Europe jeunesse génération » et « Pasaran quand même », référence au régime franquiste.
Angers, Poitiers, Bordeaux, Orléans, Nantes, Rennes ont aussi eu leurs lots d'incidents. « Tous ces groupuscules d'extrême droite se structurent et sont de plus en plus visibles », juge Julien Blanchet, président de la FAGE, qui tient désormais une minutieuse comptabilité de leurs manifestations.
Agression homophobe à Paris: De 18 à 24 mois de prison ferme requis avec AFP 26/05
Des peines de prison de 18 à 24 mois ferme contre les deux hommes accusés d'avoir agressé un couple d'homosexuels à Paris ont été requises mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Le jugement a été mis en délibéré au 3 juin.
Le procureur a requis une peine de trois ans de prison, dont un an de sursis, et une peine de 30 mois de prison, dont un an avec sursis, contre les deux agresseurs présumés du couple.
Débat sur le mariage gay
Elle a par ailleurs requis une peine d'un an de prison, dont six mois avec sursis, contre un troisième homme accusé de ne pas avoir empêché la commission des faits.
L'agression sauvage dont avaient été victimes Olivier et Wilfred le 7 avril 2013 dans le quartier des Buttes-Chaumont (XIXe) avait suscité l'émoi en plein débat sur le mariage gay.
De l'avalanche des coups tombée sur le couple est restée une photo: le visage tuméfié de Wilfred de Bruijn qu'il avait diffusé sur sa page Facebook le lendemain de l'agression.
Un mineur compatraitra devant un juge des enfants
Quatre jeunes hommes, âgés de 17 à 20 ans avaient été interpellés cinq mois après les faits en septembre 2013.
Deux d'entre eux comparaissaient mardi pour «violences volontaires en réunion en raison de l'orientation sexuelle de la victime». Un troisième pour «non empêchement de commettre un délit contre l'intégrité corporelle». Le quatrième, mineur au moment des faits, comparaitra devant un juge des enfants.
Ce lundi 23 mars, au lendemain de la triste réalité électorale qui a à nouveau vu l’extrême droite progresser dans les urnes, le climat nauséabond qui règne aujourd’hui partout en France vient de franchir un nouveau cap.
En effet, à 4h30 ce matin, le local syndical de l’Union des Syndicats CNT de Moselle, situé 5 place des charrons à Metz, a été sauvagement vandalisé, par deux individus équipé d’une masse, tel que l’on décrit les habitants du quartier. La vitrine du local a ainsi été fracassée et le bâtiment recouvert des inscriptions « GUD » et de nombreuses croix celtiques, ne laissant aucune ambiguïté sur la caractère politique et fasciste des faits.
Nous rappelons à ce titre que le GUD, Groupe Union Défense, organisation étudiante de l’extrême droit radicale (qui a notamment compté dans ses rangs certains proches collaborateurs du FN à commencer par Frédéric Chatillon) avait déjà fait parlé de lui ces dernière années du côté de l’Université de Lorraine et de Nancy, réitérant à plusieurs reprises propos racistes, dégradations à portée discriminatoire et agressions à caractère homophobe.
Une nouvelle fois, ce n’est pas un hasard si c’est la CNT, en tant que syndicat de travailleur.se.s engagé dans toutes les luttes sociales, qui a été la cible de tels actes. En effet, le projet de société défendu par l’extrême droite - qu’elle soit légaliste comme le FN, ou ultra violente comme le GUD, les identitaires, ou autres groupuscules nationalistes qui se félicitent aujourd’hui des votes pour le Front National – est bien totalement opposé aux intérêts des classes populaires. A l’heure ou l’austérité et les politiques libérales s’attaquent à nos conditions de travail et aggravent la précarité de toutes et tous, ce n’est pas par hasard si l’extrême droite s’en est prise ce lundi au local de notre syndicat qui chaque jour reçoit, défend et organise des salarié.e.s exploité.e.s, des précaires, des chômeur.se.s, des demandeur.se.s d’asile...
Ainsi, la CNT Moselle indique avant tout que si elle a été victime ce lundi 23 mars de cet acte de violence scandaleux, elle se satisfait de constater qu’elle apparaît clairement comme l’ennemi tout indiqué de ceux qui s’attaquent aux libertés, s’opposent sans cesse aux intérêts des plus défavorisé.e.s et rêvent d’une société dans laquelle régnerait l’injustice sociale et toutes sortes de haines : racisme, xénophobie, homophobie, sexisme, etc...
D’autre part nous précisons que malgré l’évidente tentative d’intimidation que constitue l’acte de ce lundi, lequel porte atteinte directement à la CNT mais également à l’ensemble organisations syndicales, politiques, associatives et militant.e.s du mouvement social, notre syndicat ne déviera en aucun du cap de la lutte des classes. Plus que jamais, et tel que le démontre le résultat du premier tour des élections départementales, ce n’est pas dans les urnes mais bien dans les luttes sociales que toutes et tous - que nous nous soyons déplacés pour voter ou que nous ayons fait le choix légitime d’une l’abstention contestatrice - nous pourrons faire barrage au fascisme. Dans ce cadre, nous invitons l’ensemble des militant.e.s, des organisations et toutes celles et ceux qui souhaitent organiser la lutte antifasciste et la riposte sociale à venir participer à une assemblée populaire ce dimanche à partir de 18h dans les locaux de la CNT.
Finalement la CNT rappelle que le 9 avril prochain, amplifier la grève interprofessionnelle contre les politiques d’austérité et la loi Macron reste la meilleur manière de construire l’alternative sociale et de faire reculer ceux qui instrumentalisent aujourd’hui la misère des travailleur.e.s et propulsent l’extrême droite et le fascisme au pouvoir. La solidarité est notre meilleure arme. No pasaran !
http://bxl.indymedia.org/spip.php?article7721Solidarité avec les sans-papiers contre les agressions fascistes !
Le mardi 26 mai, un petit groupe de moins d’une dizaine de fascistes belges ont répondu à l’appel d’un ancien du Front National français a reconquérir la Place du Luxembourg à Bruxelles. Bien sûr, ce n’était pas les terrasses d’eurocrates qui étaient visées, mais les dizaines de sans-papiers qui y manifestaient. Après avoir déclenché une bagarre qu’ils n’étaient pas en mesure de tenir, ils se sont réfugiés derrière les lignes de flics anti-émeute déjà parés à la répression. Au final, plusieurs sans-papiers ont été arrêtés.
Suite à cette courageuse opération, une vingtaine fachos sont revenus le lundi 1er juin à la Place du Luxembourg avec pour objectif d’interdire aux sans-papiers de manifester. De nombreux antifascistes sont venu prêter main forte aux sans-papiers. Incapables d’agresser qui que ce soit, ils ont finalement tabassé un SDF sur la Place du Luxembourg avant d’être arrêtés plus loin par leurs policiers bien aimés. Trois antifas qui avaient quitté la manifestation ont aussi été arrêtés à plusieurs kilomètres de là, ressortant avec une arrestation judiciaire.
Alors même que des milliers de réfugiés meurent aux portes de l’Europe, au pied du mur de Frontex, que l’état poursuit sa politique de déportation de masses (parmi lesquels Joël, un enfant de 5 ans gravement malade et Vito, un retraité d’origine italienne qui a travaillé toute sa vie dans les mines belges avant d’être menacé d’expulsion,...), les membres de Nation accourent au chevet de la classe dominante pour lui prêter main forte.
Ce samedi 6 juin, une manifestation antifasciste aura lieu à 17h à la Place du Luxembourg contre les agressions fascistes.
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