Poésie.

Poésie.

Messagede Roro » 24 Juin 2008, 09:20

Un topic dédié à la poésie. Que ce soit vos œuvres persos ou celles d'auteurs.



Si j'écoutais Jean-Marie
La France serait un blanc pays
Je lui rappellerai simplement
Que les gens sont pas tout noir ou tout blanc.

Si j'écoutais Ségo
J'passerai moins de temps au boulot
Paierai un peu plus d'impôt
Pour engraisser une armée de veaux.

Si j'écoutais l'UDF
Le capitalisme serait humain
Le pouvoir changerait de main
Et Dassault aurait plus d'ISF.

Si j'écoutais le jeune Olivier
J'dormirais sous des oliviers
Qui bosserait à ma place
Car y aurait plus de classes.

Si j'écoutais Sarko
J'pourrais aller au dodo
J'me réveillerais milliardaire
La racaille dans les charters.

Rien qu'à les entendre
J'ai pas envie d'en prendre
Je ne suis pas blasé
Je vois juste l'Elysée.

Jolies incantations
De quelques intrigants,
Crois-moi serre bien les dents,
La sodomie sera sans sommation.

Armée de charlatan
Gouverné par des glands.
Ils nous promettent monts et merveille
Plus dur sera le réveil.
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.
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Re: Poésie.

Messagede Olé » 24 Juin 2008, 10:37

joli roro , et aussi bonne idée de topic.

A defaut de mettre les miens je vais mettre quelques classiques, mes préferés; rien d'original me direz vous, oui mais pourtant....

Baudelaire...
Les Fleurs du Mal, Spleen

"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;


Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,


Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.


- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir."


L’albatros

"Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.


A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.


Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !


Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher"

La mort des amants

"Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.


Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.


Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;


Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes."


Elévation

"Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,


Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.


Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.


Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;


Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!"



Le chat

"Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.


Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,


Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,


Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun."
Olé
 

Re: Poésie.

Messagede Roro » 27 Juin 2008, 23:46

Y en a un qu'a brûlé
Mais faut pas se relâcher
Y en a d'autres à cramer
Pour libérer les enfermés.

L'état policier
Ne peut pas tolérer
Les militant(e)s révolté(e)s
Encore moins les immigrés.

Racisme sans fond
Qui tait son nom.
Contrôle des pièces.
Contrôle au faciès.

Baisse la tête,
On te guette.
Du train ne descends pas
Les flics sont sur tes pas.

Combien de temps encore
Avant le prochain mort ?
J'aimerai dire plus jamais
Mais l'espoir s'est barré.
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Re: Poésie.

Messagede schwarze Schmetterling » 30 Juin 2008, 14:53

Les CRS sont des romantiques
C’est bien connu, les flics
Donnent la réplique à Roméo
Et ont tous lu Victor Hugo
Les CRS, quoi qu’on en dise
Disent des « je t’aime » mélancoliques
Et nous balançent d’un air cynique
Des vers de Goethe pour seule devise
Quand face à eux, à l’infini
« la liberté guidant le peuple »
Lassé de rêves et d’utopies
Se lève, brandisant leur linceul…
Les CRS sont des romantiques
Qui fleurissent au milieu d’nulle part
Et qui repeignent d’un air tragique
Quelques pavés en rouge et noir
Les CRS, vous le savez
Ne nous jetteront jamais la pierre
D’être morts libres et révoltés
D’avoir grandi loin de Wagner
Quand nous, stupides insensibles
Cesseront d’être pris pour cibles
Des erreurs de leurs certitudes
Le piano taira son prélude
Et assailli de romantisme
« le cuirassier blessé » d’hier
Viendra jeter ses roses amères
Sur le lac de Lamartine…
Et si vous êtes romantique
La larme à l’œil, la gueule en sang
Le poing crispé sur une brique
Vous réciterez Chateaubriand…

S.S.
schwarze Schmetterling
 

Re: Poésie.

Messagede Roro » 01 Juil 2008, 17:59

Le cas par cas
On en veut pas.
Mais t'oublies l'ASTI,
Qui a clairement choisie.

Entre liberté de circuler
Et la cogestion,
Les jaunes ont fait leur sélection.
On sait d'avance qui va payer.

Je parlerai pas
Des coups bas,
L'essentiel n'est pas là :
Les flics sont sur leur pas.

Ils les mettent en danger.
Et après cette trahison
Viennent te parler d'unité.
Jolie manipulation.

Alors qu'on doit penser humanité
Ils ne pensent qu'à leur publicité.
J'espérais ne pas me planter
Mais les dossiers iront au préfet.

On l'a pas vu venir,
C'était bien calculé.
A croire qu'on est détesté.
Même pas envie d'entre en ire.

Va falloir nous organiser
Et que plus jamais
Ils ne soient menacés
Par des intérêts privés.

Après ce coup-là
Je pense pouvoir l'affirmer,
Les politiciens ont gagné.
Espérons que rien ne leur arrivera...
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.
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Re: Poésie.

Messagede Martin.45 » 01 Juil 2008, 18:19

Un grand classique que tout le monde ici doit sûrement connaître. ;)

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encor
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes

Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pourquoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuv'nt frapper encor
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d' pied au cul
Faudrait pas oublier qu' ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier
Qu'y'en a pas un sur cent et qu' pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous
Joyeux et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes

Martin.45
 

Re: Poésie.

Messagede schwarze Schmetterling » 02 Juil 2008, 15:13

NI DIEU NI MAITRE
Leo Ferre

La cigarette sans cravate
Qu'on fume à l'aube démocrate
Et le remords des cous-de-jatte
Avec la peur qui tend la patte
Le ministère de ce prêtre
Et la pitié à la fenêtre
Et le client qui n'a peut-être
Ni Dieu ni maître

Le fardeau blême qu'on emballe
Comme un paquet vers les étoiles
Qui tombent froides sur la dalle
Et cette rose sans pétales
Cet avocat à la serviette
Cette aube qui met la voilette
Pour des larmes qui n'ont peut-être
Ni Dieu ni maître

Ces bois que l'on dit de justice
Et qui poussent dans les supplices
Et pour meubler le sacrifice
Avec le sapin de service
Cette procédure qui guette
Ceux que la société rejette
Sous prétexte qu'ils n'ont peut-être
Ni Dieu ni maître

Cette parole d'Evangile
Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l'horreur civile
De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n'a pas la rosette
Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite
Ni Dieu ni maître
schwarze Schmetterling
 

Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad » 02 Juil 2008, 17:10

Le bateau ivre


Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

Arthur Rimbaud
'Spleen'Libertad
 

Re: Poésie.

Messagede kuhing » 03 Juil 2008, 15:18

une de Ferré que je préfère :

Comme une fille
La rue s'déshabille
Les pavés s'entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
Paris, Marseille
Les rues sont pareilles
Quand le sang y coule
La mort y roucoule
Une rose dans la gueule

Comme une fille
Qu'a les yeux qui brillent
Et met ses grenades
Sur la barricade
La rue a ses charmes
Et les flics en armes
Les prennent dans la tronche
Paris ou Nantes
Les rues sont patientes
Jusqu'à la nuit blême
Des pavés qu'on sème
Quand le sang y gerce
Et que la mort y berce
Le passant qui bronche

Comme une fille
La rue s'déshabille
Les pavés s'entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
Paris Marseille
Les rues sont pareilles
Quand le sang y coule
La mort y roucoule
Une rose dans la gueule.


Léo Ferré
kuhing
 

Re: Poésie.

Messagede Roro » 11 Juil 2008, 23:20

Allez, un p'tit poème sur les gens du forum ! ATTENTION !!! SECOND DEGRE ET CARICATURE !!!

T'as parpa l'amoureuse des chevreuils
Attachée à ses campagnards lepéniste
Preuve en est : c'est une occitaniste.
Sur le monde elle garde ouvert son oeil.

T'as l'jeune stal' wilio
Toujours à censurer il est un peu parano.
Il est gentil; faut dire
Il a pas le choix sinon on le vire !

Ensuite t'as Léo, lui c'est une poésie
Toujours bourré, même à midi.
Grand fan de bière
Et de ces quelque vers

Puis arrive unknown le sérial admin
Il aime bien quand je cause de pine
Ca le rassure un peu ce pervers
C'est pas le seul obsédé des libertaires.

Toujours un truc à dire, v'là une bureaucrate
Vieille de surcroit : c'est une trotskyste.
Un franc-parler à faire pâlir un guévariste,
Faut pas l'emmerder car jamais elle vous rate.

Puis vient le bon croky
A lui tout seul c'est un site indy,
Une sorte de docteur de l'anarchisme;
Ca doit venir du militantisme.

Un autre fan de pine,
Le p'tit jeune Spleen
Toujours une main dans le pantalon
Un porno dans le salon.

Kuhing le meilleur d'entre nous
Comme le dirait le grand Chichi
Il te cause anarchisme sans chichi
Espérons qu'il ira pas au trou !

Un amoureux des policiers :
Le brave Yace.
Toujours prêt à jouer de la godasse
Sur les moralistes qu'on appelle curés.
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Re: Poésie.

Messagede willio » 11 Juil 2008, 23:22

Excellent !!!
J'avoue être gâté. :lol:
willio
 

Re: Poésie.

Messagede unknown » 11 Juil 2008, 23:32

Pas mal t'as bien cerné mon personnage lol.
unknown
 

Re: Poésie.

Messagede Parpalhon » 12 Juil 2008, 13:30

l'amoureuse des chevreuils ?
:gratte: pas compris
" Mort als estats visquin les terres ! "
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Re: Poésie.

Messagede Roro » 12 Juil 2008, 14:26

Parpalhon a écrit:l'amoureuse des chevreuils ?
:gratte: pas compris


C'est un hommage à cette expression que je ne connaissait pas. :)
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Re: Poésie.

Messagede Vilaine bureaucrate » 12 Juil 2008, 23:47

lol :v: Je suis flattée, d'une certaine maniere... laquelle je sais pas trop.. :mrgreen:

J'ai entre 21 et 23 ans.. mais ne le repete a personne..
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