C.I.R.A, Marseille

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C.I.R.A, Marseille

Messagede Pïérô » 14 Juin 2011, 11:25

communiqué du CIRA (Centre International de Recherches sur l’Anarchisme)

Appel à la solidarité de tous
Un local pour le CIRA de Marseille


Appel à la solidarité de tous, individus et organisations pour permettre au CIRA de mettre définitivement à l’abri les archives du mouvement libertaire.

Le Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille a été fondé en 1965 à l’initiative de René Bianco avec l’aide de quelques militants. Il fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL).

Pendant toutes ces années le CIRA a collecté, classé et archivé tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose désormais de plusieurs milliers de livres, brochures, journaux, archives personnelles de militants, affiches, tracts, travaux universitaires, cartes postales, films…

Les documents sont écrits dans plusieurs langues principalement le français, le castillan et l’italien.

Le CIRA propose des causeries mensuelles, organise et participe à des salons de livres libertaires. Il publie un bulletin, une feuille d’infos mensuelle, une bibliographie annuelle.

Depuis sa création, le CIRA dû déménager plusieurs fois. Le bail pour le local actuellement occupé ne sera pas renouvelé et que nous devrons libérer les lieux à la fin de l’année 2011.

Nous avons acheté un beau local de 100 m² vendu 100 000 euros, en rez-de-chaussée avec vitrine, dans une rue passante en plein centre de Marseille.

Afin de rembourser un prêt amical et de financer les équipements nécessaires, en raison de notre déménagement imminent, il nous faut trouver encore 15 000 euros.

Si vous pensez, comme nous que l’existence du CIRA est non seulement utile mais indispensable au mouvement libertaire vous pouvez participer à cette souscription, en parler autour de vous. Une multitude de petites sommes finissent par constituer une grosse somme …

Les chèques doivent être libellés à l’ordre de « Les Acrates » et envoyés au CIRA. Pour les virements et mandats internationaux, nous contacter.

CIRA, 3 rue Saint Dominique, 13001 Marseille

Courriel : cira.marseille@free.fr

Téléphone : 09 50 51 10 89
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Messagede bipbip » 02 Oct 2012, 10:24

Le C.I.R.A, Centre International de Recherche sur l’Anarchisme de Marseille, 50 rue Consolat.

Présentation du CIRA

Le CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René Bianco (1941-2005). À l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu plus autonome.

Depuis sa création, le CIRA a connu plusieurs adresses. Il a été hébergé longtemps dans un sous-sol humide où les documents risquaient de s’abîmer. Grâce à Émile Temime (1926-2008), il a pu occuper un très vaste local rue des Convalescents mais en a été expulsé en 1989. En 1991, il a pu se réinstaller dans un nouveau local rue Saint-Dominique. Il s’agissait de l’ancien siège d’une Église arménienne qu’il a fallu remettre en état. Il est resté là jusqu’en décembre 2011 date à laquelle la ville de Marseille a mis fin à son bail.

Grâce à la constitution d’une cagnotte depuis une dizaine d’années, à la vente de cuvées de vin et à un appel à la solidarité, un local a enfin pu être acheté et aménagé rue Consolat. Depuis janvier 2012, c’est là que se trouve le CIRA.

Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme. Le fonds se compose de plusieurs milliers de livres et plusieurs milliers de brochures. Ces documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même, sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA possède également des archives personnelles de militants, des affiches, des tracts, des cassettes vidéo, des documents iconographiques (cartes postales, photos...), des travaux universitaires, des dossiers biographiques...

Les documents sont écrits dans une vingtaine de langues. Les plus représentées sont le français, le castillan et l’italien.

La bibliothèque de prêt est alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs (plusieurs centaines de titres chaque année). De nombreux périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en langue française entre 1850 et 1993. L’informatisation du catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit.

L’ensemble du fonds peut être consulté par toute personne intéressée : militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.

Un bulletin est publié (42 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été abordés. Les premiers bulletins faisaient un état des collections. Puis ont été édités des bulletins thématiques. Ils étaient d’abord consacrés à la région marseillaise : le Congrès de Marseille en 1879, la section de l’Internationale, Louise Michel en Provence. Puis fut abordée la Seconde Guerre mondiale vue par les anarchistes français et espagnols. Des biographies de militants sont également parues. Un bulletin a été consacré à l’anarchisme en Argentine. Ces bulletins sont complétés par une liste des travaux en cours, une bibliographie anarchiste annuelle (depuis 1990) et par une Feuille d’infos mensuelle (depuis 1999). Éditeur, le CIRA a publié deux livres en collaboration avec d’autres associations (Han Ryner et André Arru) et cinq calendriers (depuis 2008)

Le CIRA organise régulièrement des débats, des tables rondes, des cycles de discussion, des expositions, des rencontres avec des auteurs et des éditeurs. En 2011 les sujets suivants ont été abordés : art et anarchie, la littérature prolétarienne, Léo Malet, la presse et sa distribution, la révolution espagnole, les droits des animaux, la Commune de Paris et la littérature jeunesse. Le CIRA collabore à des colloques (L’anarchisme, Barcelone, 1993, La culture libertaire, Grenoble, 1996, La littérature prolétarienne, Saint-Nazaire, 2002...) et en organise (L’extrême-droite à Marseille, 1987, Han Ryner, 2002, Alexandre Marius Jacob, 2005). Il prête des documents pour des expositions. Le CIRA a participé à plusieurs reprises à La Nuit de l’anarchie, organisée par le Théâtre Toursky de Marseille

En 2003, le CIRA a organisé la Foire aux livres anarchistes de Marseille (FLAM) avec des stands d’éditeurs, des débats et des spectacles. Une deuxième FLAM a eu lieu en 2010, avec la collaboration du collectif Le Seul problème. Il participe à diverses fêtes du livre, anarchistes ou non, présentant la production des éditeurs libertaires


Le CIRA fait partie de la Fédération internationale des centres d’étude et de documentation libertaires (FICEDL) qui s’est réunie pour la dernière fois à Lisbonne (Portugal) en 2011. Il est affilié à l’International Association of Labour History Institutions (IALHI) regroupant 70 centres dans 20 pays. Il est indépendant de toute organisation politique ou syndicale. Cela ne l’empêche pas de participer à certaines actions de solidarité.

Le CIRA est lié par contrat avec les Archives départementales des Bouches-du-Rhône. Quand il a perdu son local en 1989, une partie du fonds (1750 titres de périodiques, 2000 affiches...) y a été déposée, classée et peut y être consultée tous les jours.

Le CIRA compte actuellement environ 250 membres, originaires de toutes les régions de France et de l’étranger. Certains, bien qu’éloignés de Marseille, participent très activement au CIRA (correspondances, recherches). Depuis 1987, il est constitué en association Loi de 1901. La gestion du Centre est faite de manière collective et bénévole par un conseil d’administration élu en assemblée générale. Le Centre vit essentiellement des cotisations de ses membres.


Renseignements pratiques

Le CIRA se trouve au 50 rue Consolat à Marseille (13001), à quelques minutes à pied de la gare Saint-Charles et de la Canebière.

Des permanences sont assurées du mardi au vendredi de 15 heures à 18 heures 30 avec une prolongation jusqu’à 21 heures le mardi. En dehors de ces horaires, il est possible de prendre rendez-vous.

On peut téléphoner au 09 50 51 10 89 (prix d’un appel local en France) les jours de permanences et laisser un message les autres jours. On peut envoyer un courriel à cira.marseille@free.fr

Le CIRA présente ses activités, ses publications et sa bibliothèque sur Internet à l’adresse suivante : cira.marseille.free.fr

La cotisation minimale est de 25 euros par an. La cotisation souhaitée est de 80 euros par an. La carte de lecteur (pour les non-adhérents) coûte 10 euros par an et il faut laisser un chèque de caution de 50 euros. La consultation sur place est libre.


http://cira.marseille.free.fr/

Le CIRA organise les 13 et 14 octobre l'inauguration de son nouveau local situé au 50, rue Consolat, Marseille 1er.

Le week-end sera consacré à recevoir les visiteurs pour trinquer à ce nouveau départ. Il y aura de quoi manger, boire et se documenter grâce une braderie de livres et revues à prix libre. L'animation musicale sera assurée par les chansons de Meille, René, une chorale… et peut-être d'autres.

L'horaire souhaité est entre 11 heures et minuit pour respecter la tranquillité des voisins.
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Pïérô » 29 Nov 2012, 12:35

Cira Marseille : Nouveau local

Le Cira de Marseille fait peau neuve

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Le Cira de Marseille (Centre international de recherche sur l’anarchisme) a inauguré les samedi 13 et dimanche 14 octobre son nouveau local situé au 50 rue Consolat.
Fondé en 1965 par quelques militant(e)s anarchistes, notamment René Bianco, désireux de sauvegarder notre mémoire collective en conservant tout ce qui traite de l’anarchisme (documents imprimés, audios, vidéos, numériques et autres archives personnelles de militants), le Cira de Marseille n’était au début qu’une annexe de celui de Lausanne. Il est devenu plus autonome à mesure que croissait son fonds d’archives. Il a connu plusieurs adresses. Hébergé depuis 1991 dans un appartement en étage de la rue Saint-Dominique, il est resté à cette adresse jusqu’en décembre 2011, date à laquelle la ville a mis fin à son bail.
Une réserve financière constituée depuis une dizaine d’années grâce à divers moyens : sensibilisation des militants et des chercheurs afin qu’ils adhèrent au Cira ; vente de cuvées de vin ; enfin un appel à la solidarité relayé notamment par Le Monde Libertaire, a permis l’acquisition d’un local non loin de la gare Saint-Charles, mettant ainsi les archives et activités du centre à l’abri d’une expulsion.
Restait aux militants et autres bénévoles à aménager ce local pour lui permettre d’accueillir dans de bonnes conditions les archives et activités du centre installées désormais au 50, rue Consolat, en rez-de-chaussée, ce qui facilite grandement son accessibilité. Cela a demandé une grande énergie aux personnes présentes à Marseille et dans la région, qui ont fait elles-mêmes les travaux nécessaires. En particulier, la réalisation des rayonnages de l’impressionnante bibliothèque et la construction d’une mezzanine en armature métallique pour augmenter la capacité de stockage.
Tous ces importants travaux se sont échelonnés durant l’année 2012 jusqu’à l’inauguration.
Dès le samedi matin 13 octobre, les portes étaient ouvertes et deux tables sur la rue proposaient aux voisins et passants une braderie de livres et de revues à prix libre.
À l’intérieur, un buffet attendait les visiteurs ainsi que des animations chansons : Meille avait cette fois troqué ses outils pour une guitare, afin de régaler l’auditoire de son répertoire Brassens-Ferré-Tachan ; il fut suivi par Maryvonne, disant du Gaston Couté.
Dans l’après-midi, le groupe Mise Babilha une chorale d’une dizaine de femmes marseillaises est venue charmer les oreilles en « occitan provençal ».
La soirée s’est prolongée tard dans la nuit, nourritures et boissons à discrétion.
Ceux qui n’avaient pas pu se déplacer le samedi et ceux qui avaient apprécié cette première journée ont pu revenir le dimanche, où, dans la soirée, les chanteurs René Rouzet et Christian Donati ont donné leur récital.
Entre les adhérents (certains venus de loin pour l’occasion) et les voisins de la rue, près d’une centaine de personnes sur deux jours ont pu découvrir ces nouveaux locaux et partager quelques instants de convivialité.
À noter que le Cira Marseille, lui-même adhérent à la Fédération internationale des Centres d’études et de documentation libertaires (FICEDL) organise régulièrement des débats, tables rondes et expositions avec des auteurs et éditeurs. Outre les bulletins consacrés à des études historiques, il publie une feuille d’infos mensuelle depuis 1999.

Éric B-C.


Cira, 50, rue Consolat, 13001 Marseille.
Tél. : 09 50 51 10 89
Site web : cira.marseille.free.fr
Courriel : cira.marseille@free.fr
Permanences : du mardi au vendredi de 15 heures à 18 h 30, prolongation jusqu’à 21 heures le mardi.
http://www.monde-libertaire.fr/actualit ... peau-neuve
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 10 Jan 2013, 19:15

le samedi 12 janvier 2013
17 h au local du CIRA, 50 rue Consolat, 13001 (entrée libre)
Invitation du Centre International de Recherches sur l’Anarchisme
Quelle économie anarchiste ?
avec Michel Sahuc et le Groupe FA Montpellier

http://www.millebabords.org/spip.php?article22362
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 28 Fév 2013, 19:09

le samedi 2 mars 2013

17 h au CIRA, 50 rue Consolat, 13001 MARSEILLE (entrée libre)
Invitation avec Pierre Stambul, auteur
Israël/Palestine. Du refus d’être complice à l’engagement
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme

http://www.millebabords.org/spip.php?article22808
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 02 Avr 2013, 07:16

le samedi 6 avril 2013

17 h au CIRA, 50 rue Consolat, 13001 MARSEILLE (entrée libre)

Causerie avec l’auteur, Mathieu Léonard
L’émancipation des travailleurs, une histoire de la Première Internationale
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme

« Il fallait […] un sens critique suffisamment aiguisé pour se libérer des interprétations souvent manichéennes qu’en tira la postérité – historienne et militante. Si on ajoute à ces atouts, la conviction, fortement ancrée chez l’auteur, que "cette histoire foisonnante, porteuse d’espoirs révolutionnaires mais aussi de divisions et d’illusions" peut encore "nous fournir quelques enseignements nécessaires dans l’urgence des combats actuels", on comprend la force de ce livre. » (À Contretemps, n°41, septembre 2012)

Mathieu Léonard revient sur cette période riche et intense dont la Commune de Paris est le pivot et qui fut d’abord celle « de l’émergence du prolétariat européen en tant que classe consciente d’elle-même, en tant que force politique autonome luttant pour ses propres objectifs » (Alternative libertaire, n° 217, mai 2012) ainsi que sur les débats qui ont agité l’Association internationale des travailleurs (AIT), dite Première Internationale, fondée le 28 septembre 1864 à Londres par des mutuellistes proudhoniens, des trade-unionistes et des communistes allemands. Ce creuset est à l’origine des grands courants du mouvement ouvrier : social-démocratie, marxisme, syndicalisme, anarchisme.

« Mythes et fantasmes traversent souvent l’histoire de la fameuse Première Internationale. En huit années d’existence, elle résuma toutes les aspirations et les divisions du mouvement ouvrier révolutionnaire, jusqu’à sa lente agonie et son sabordage dans la querelle entre “autoritaires” et “antiautoritaires” » (N’autre école, n°31, hiver 2011-2012).

Dans la continuation de cette querelle, on évoquera aussi la figure de Carlo Cafiero (1846-1892), anarchiste italien, proche de Bakounine, et à ce titre opposé à Marx, qui publia pourtant l’un des premiers résumés du Livre I du Capital du théoricien allemand.

Mathieu Léonard est rédacteur au mensuel CQFD.

L’émancipation des travailleurs, une histoire de la Première Internationale par Mathieu Léonard. Éditions La Fabrique, 2011. 416 pages. 16 euros. Abrégé du Capital de Karl Marx par Carlo Cafiero. Le Chien rouge, 2013. 160 pages. 10 euros. Ces deux ouvrages sont disponibles au CIRA.

http://www.millebabords.org/spip.php?article23181
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede bipbip » 17 Juil 2013, 23:35

Sur le C.I.R.A, Marseille
Musée : au CIRA, tout sur les anars mais point de foutoir

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A Marseille, le Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) est un lieu ouvert au public qui collecte tout document -favorable ou critique- sur le mouvement libertaire.

Le drapeau que l’on aperçoit en poussant la porte annonce la couleur : « Ni Dieu, ni maître ». Ce vestige de 1900 orne un mur du Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) à Marseille, un lieu ouvert au public qui collecte tout document -favorable ou critique- sur le mouvement libertaire.

Niché dans une rue proche de l’église des Réformés dans le centre-ville, l’endroit accueille une petite librairie, suivie d’une bibliothèque sous de vieilles poutres en bois et d’une salle de conférence voutée.

On y trouve des milliers d’ouvrages, de périodiques, de tracts, d’archives personnelles, d’enregistrements sonores et de documents vidéo que les membres bénévoles de l’association s’emploient à classer. Dans les rayonnages, anarchisme ne signifie pas foutoir même si tous les documents -il en arrive régulièrement- ne sont pas encore inventoriés.

Le centre a été fondé en 1965 par une poignée de militants phocéens, dont l’historien René Bianco. Il s’agissait alors d’une annexe d’un premier CIRA fondé à Genève en 1957, avant que celui de Marseille ne prenne son autonomie en se spécialisant dans les cultures latines.

Le lieu a connu plusieurs adresses dans la ville, dont une voisine de l’hôtel où la communarde Louise Michel décéda il y a un siècle, avant que l’association ne rachète récemment un fonds de commerce, devenant propriétaire pour la première fois. « Malgré Proudhon », rigole Gilbert, secrétaire du CIRA, grosse barbe et cigarillo aux lèvres. « On lui a pas dit, à Proudhon », enchaîne son collègue Tony, les mains dans un carton de brochures italiennes des années cinquante.

Brassens, Kropotkine, Léo Mallet

L’endroit attire militants, étudiants, journalistes, ou simples curieux, venus de France et d’ailleurs. « Récemment, on a eu un type qui faisait des recherches sur les pirates... On fait dans tout ce qui est hors-la-loi », s’amuse Tony.

« On a aussi des gens qui viennent se renseigner sur un parent anar », raconte Gilbert, exhibant un « état signalétique confidentiel » établi par le ministère de l’Intérieur en 1903, listant 700 anarchistes étrangers non expulsés, principalement des Italiens. Lui-même y a trouvé le nom de son grand-père. « Je m’en doutais un peu... Il avait écrit ses souvenirs mais ma grand-mère a tout brûlé quand il est mort, elle pensait que ce n’était pas bon pour les enfants ».

Le fonds du CIRA est le fruit de nombreux dons et se nourrit également d’exemplaires de presse pour les ouvrages récents. En promenant ses yeux dans la bibliothèque, on passe du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes à une biographie de Brassens, en croisant des procès-verbaux de la Commune de 1871 et des écrits du Russe Kropotkine ou de Léo Malet, le père de Nestor Burma.

Une armoire vitrée renferme des raretés, comme ce couteau ramené du bagne de Cayenne par Marius Jacob, le cambrioleur anarchiste natif de Marseille qui inspira à Maurice Leblanc le personnage d’Arsène Lupin.

L’accès est gratuit aux heures d’ouverture. Pour emprunter un livre, il faut adhérer au CIRA -l’association approche les 300 membres. Une boîte à biscuits sans couvercle indique en revanche qu’ici, « les repas et apéros sont à prix libre ».
http://www.paroleslibres.lautre.net/spi ... rticle1068
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 05 Sep 2013, 17:38

samedi 7 septembre 2013

17h, au local du CIRA, 50 rue Consolat, 13001 Marseille - Entrée libre

Causerie
Le goût de l’émeute, par Anne Steiner
Invitation du Centre International de Recherches sur l’Anarchisme

À partir du premier mai 1906 qui fut particulièrement offensif avec près de 500 000 grévistes sur une durée moyenne de 20 jours, le gouvernement radical et radical-socialiste récemment élu affronta le mouvement social le plus dur qu’ait connu la troisième République. L’agitation se prolongea dans les années suivantes avec des grèves longues ponctuées d’épisodes violents dans tous les secteurs et sur l’ensemble du territoire. Pour la baisse du temps de travail, la hausse des salaires, l’abrogation des règlements draconiens qui, un peu partout, se mettent en place et surtout pour la reconnaissance du syndicat : la CGT alors totalement acquise au syndicalisme révolutionnaire.

Contre les grévistes et les manifestants, on fait donner la troupe qui charge et qui sabre : les morts se comptent par dizaines, les blessés et mutilés par centaines. La foule réplique à coup de pierres, de boulons, et de brownings. Elle n’hésite pas à attaquer, saccager et brûler mobilier urbain, bâtiments officiels et demeures patronales. Quelques uns de ces épisodes les plus marquants de cette épopée ouvrière sont relatés dans cet ouvrage qui s’efforce de donner des événements une vue de l’intérieur grâce aux témoignages que les acteurs en ont laissé.

Le goût de l’émeute, par Anne Steiner. L’Échappée, 2012. 206 pages. 17 euros.

Cet ouvrage est disponible au CIRA.
P.-S.

Tel : 09 50 51 10 89 / Courriel : cira.marseille@free.fr
Site Internet : cira.marseille.free.fr

http://www.millebabords.org/spip.php?article24190
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede bipbip » 14 Sep 2013, 11:48

Feuille d'infos du CIRA, septembre 2013

** RENCONTRES ---- MARSEILLE : dimanche 15 septembre à 17 heures. Deux membres du CIRA, Bernard et Greg feront une Présentation de l'anarchie et de l'anarcho-syndicalisme.
Adresse : Théâtre Toursky, 16 Promenade Léo Ferré, 13003 Marseille (tél. : 04 91 53 59 12). ----

** PUBLICATIONS ---- Les livres qui sont présentés dans La Feuille d'infos sont disponibles chez votre libraire préféré-e ou aux adresses parfois mentionnées. Seuls ceux qui sont suivis du logo CIRA peuvent être commandés à notre adresse (pensez aux frais de port). ---- AROUMAINS. Nicolas Trifon nous fait découvrir un peuple balkanique peu connu, les Aroumains. Dispersés dans plusieurs pays (Albanie, Grèce, Macédoine, Bulgarie), ils étaient bergers, caravaniers, artisans et commerçants mais jamais paysans. Dans une région où l'idée de nation est omniprésente, les Aroumains n'ont pas cherché à en créer une. Depuis la fin des années 1980, ils font connaître leurs revendications culturelles et linguistiques. Ce livre était précédemment paru chez Acratie en 2005.

Le livre a été traduit depuis en serbe et en roumain.

Les Aroumains : un peuple qui s'en va par Nicolas Trifon. 2e édition augmentée d'une postface. Non lieu, 2013. 554 pages. 33 EUR.

HUMOUR. Étienne Liebig, de son vrai nom Stéphane Maggi (ça ne s'invente pas !) est musicien et humoriste. Il participe à plusieurs publications, notamment Le Monde libertaire et Siné mensuel. Il est l'auteur de livres de sociologie sur les Roms et sur les jeunes et de textes d'humour et érotiques. Sexercices de style, à la manière de Raymond Queneau, propose 53 variantes de la même histoire érotique en passant à la moulinette les auteurs d'hier et d'aujourd'hui. Les nouveaux cons est une série de soixante portraits au vitriol : les fans du Dalaï Lama, les bricoleurs, les cyclistes dopés, les auteurs qui se prennent pour de grands écrivains, les sportifs du dimanche...
Sexercices de style par Étienne Liebig. La Musardine, 2013. 252 pages. 16 euros. Les nouveaux cons : saison 2 par Étienne Liebig. Michalon, 2013. 237 pages. 16 euros.

MAISON DE PAILLE. En 2007, en plein centre de Lausanne (Suisse), fut érigée une maison suivant les principes de l'autoconstruction. Son matériau principal était la botte de paille (Straw bale en anglais). Elle a suscité la curiosité et l'admiration mais aussi l'agacement de la municipalité socialo-écologiste. Plusieurs fois menacée de démolition, elle est détruite dans un mystérieux incendie... L'écologie politique mise ainsi en pratique ne plaisait visiblement pas à certains.
La Maison de paille de Lausanne : pourquoi nous l'avons construite, pourquoi elle fut incendiée par le Collectif Straw d'la balle. La Lenteur, 2013. 180 pages. 12 euros. CIRA

POULAILLE. Henry Poulaille (1896-1980) est un écrivain anarchiste français. Créateur du courant de la littérature prolétarienne, il est l'auteur de nombreux romans, d'essais sur le cinéma, les lettres, les traditions populaires. Il a fondé une dizaine de revues dans lesquelles il faisait la promotion de la littérature d'expression populaire et des utopies sociales. Jean-Paul Morel, Jérôme Radwan et Patrick Ramseyer, trois animateurs de l'Association des Amis d'Henry Poulaille ont réuni des textes, des préfaces et des prières d'insérer consacrés à une cinquantaine d'auteurs que défendait Poulaille avec acharnement.
Nouvel âge littéraire : 3 : la littérature par le peuple par Henry Poulaille Les Amis d'Henry Poulaille : Plein chant, 2013. 522 pages. (Voix d'en bas). 26 euros.

RICTUS. Jehan Rictus (1867-1933) était un poète et chansonnier social. Proche des anarchistes avant 1914, il aura ensuite des positions nationalistes et d'extrême droite. Ses recueils de poèmes évoquent l'amour, la souffrance, la mort, le travail, le bistrot... Ils donnent la parole aux victimes, exclus et marginaux. Sa langue mêle le parler picard du Boulonnais et l'argot parisien. Ce volume réunit pour la première fois l'intégrale des poésies que Jehan Rictus fit paraître. On y lira ses deux recueils majeurs, Les soliloques du pauvre (1897, revu en 1903) et Le coeur populaire (1914), puis un grand nombre de poèmes qui n'avaient été publiés qu'en revues ou dans des plaquettes devenues introuvables. Il s'accompagne d'une étude, de notes, et d'un lexique d'argot.
Poésies complètes de Jehan Rictus. La Part commune, 2012. 816 pages. 28 euros.

JEAN SÉNAC. Né Pied-noir en Algérie en 1926, le poète Jean Sénac devient partisan de l'indépendance dès 1955 et se brouille avec son ami Albert Camus. Il se voulait sans étiquettes mais il était à la fois socialiste, anarchiste, révolutionnaire, chrétien mécréant et homosexuel... Après l'indépendance, il vit comme un marginal car il refuse de faire allégeance au régime de Boumediene. En 1973, il est assassiné dans un taudis d'Alger. Ce crime n'a toujours pas été élucidé. Max Leroy a précédemment publié un livre sur Léo Ferré.
Citoyen du volcan : épitaphe pour Jean Sénac par Max Leroy. Atelier de création libertaire, 2013. 186 pages. 14 euros. CIRA

AUTOGESTION. L'autogestion est une notion essentielle de la lutte des classes : le besoin pour la classe exploitée de prendre ses affaires en main, sur les lieux de travail et dans la vie quotidienne. Ce livre retrace les expériences historiques, notamment l'Espagne libertaire et les exemples d'aujourd'hui : les zapatistes, les coopératives, les locaux alternatifs
De l'autogestion : théories et pratiques. CNT-RP, 2013. 352 pages. 15 euros.

** PRESSE

CHRONIQUES DE LA DÉSOBÉISSANCE. N° 8, juillet 2013. 4 pages. Ce feuillet mensuel paraît depuis mars 2013. Chaque numéro propose un texte accompagné d'une illustration et d'une bibliographie. Leurs thèmes ont été la violence, les résistances, la désobéissance, le Larzac, Notre-Dame-des-Landes, l'État, la peine de mort...
Courriel : anitandre33(a)plusloin.org

** CINÉMA

GOLFECH. Tourné en 1979, Enquête d'hostilité publique retrace un temps fort de la lutte contre le projet de centrale nucléaire à Golfech (Tarn-et-Garonne). Les opposants ont alors saboté la consultation bidon d'utilité publique de la population locale. Ce film a été retrouvé à l'occasion de la réalisation du livre Golfech, le nucléaire : implantation et résistances (par le Collectif La Rotonde, édité par le CRAS, 1999, 588 pages, 15 euros). Le CRAS (Centre de recherches sur l'alternative sociale) le propose aujourd'hui en DVD.
Enquête d'hostilité publique réalisé par Floréal Bujan ; commenté par Claude Henry Mathais ; musique d'André Calvet. CRAS, 2013. 56 minutes. 7 euros port compris (chèque à l'ordre du CRAS). Adresse : CRAS, BP 51026,31010 Toulouse cedex 06.

** INTERNET

POLÉMICA CUBANA. Depuis 2010, ce blog propose des informations sur l'actualité, culturelles, économiques, historiques et politiques à propos de Cuba. Il veut faire connaître les acteurs du mouvement alternatif et contestataire qui est présent dans l'île dans les domaines sociaux et culturels. On pourra lire des textes produits par l'Observatorio crítico, le Laboratoire Casa Cuba, les écologistes cubains...
Adresse : http://www.polemicacubana.fr/

** SOLIDARITÉ

LIBRAIRIE DU MONDE LIBERTAIRE. Ouverte 38 heures par semaine, 50 semaines par an, ce lieu unique propose livres, revues, DVD et CD ayant un rapport avec l'anarchisme ainsi que la pensée libre et contestataire. La librairie est aujourd'hui en difficulté car l'argent manque : la crise, les frais de fonctionnement en constante augmentation, les poches vides des compagnons en sont la cause. C'est pourquoi une souscription est lancée pour aider la librairie.
Adresse : Librairie du Monde libertaire, 145 rue Amelot, 75011 Paris (Tél. : 01 48 05 34 08). Les chèques doivent être libellés à l'ordre de Publico. Sur Internet : http://www.librairie-publico.com/

RECRÉÉS. L'école Recréés, école associative agréée par l'Éducation nationale, existe depuis septembre 2005. Elle est actuellement implantée à Grambois (Vaucluse). Cette association est gérée par un collectif dont font partie les parents. L'école Recréés a pour but de développer une pédagogie respectueuse du développement de l'enfant. Les pédagogies utilisées sont basées sur celles de Montessori et de Freinet. L'école peut accueillir des enfants en grandes difficultés scolaires ou atteints de troubles neurologiques au sein d'un groupe. Cette école a également un aspect solidaire car le montant des scolarités est fonction des revenus des parents. Le bail de Grambois arrive bientôt à expiration mais un nouveau lieu a été trouvé à Sannes. Il faut le remettre en état le plus rapidement possible. Une aide matérielle et financière est donc la bienvenue.
Adresse : Association Récréés, École mairie de Sannes, 84240 Sannes.
Sur Internet : http://fr.ulule.com/sauvez-notre-ecole/

** CIAO !

FLAVIO COSTANTINI. Flavio Costantini est né à Rome en 1926. Après une carrière dans la marine (militaire et marchande), il s'installe à Rapallo (Ligurie) et se consacre alors à la peinture et à l'illustration. Un voyage à Moscou en 1962 l'éloigne des idées communistes. La lecture des Mémoires d'un révolutionnaire de Victor Serge lui fait découvrir les anarchistes. Il va réaliser de très beaux portraits de ces militants que l'on peut voir dans Romancero anarchiste (Éric Losfeld, 1973) et dans l'album Ravachol et ses compagnons (Chêne, 1976). Il est décédé le 20 mai 2013.


CENTRE INTERNATIONAL DE RECHERCHES SUR L'ANARCHISME.
50 rue Consolat, 13001 Marseille. Permanences du mardi au vendredi de 15 heures à 18 heures 30.
Téléphone : 09 50 51 10 89 (tarif local en France).
Courriel : cira.marseille(a)free.fr Sur Internet : http://cira.marseille.free.fr


. http://cira.marseille.free.fr/lettres/lettre153.pdf
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede bipbip » 18 Oct 2013, 13:48

samedi 19 octobre 2013

à 17h, au CIRA, 50 rue Consolat, 13001 Marseille (entrée libre)

Les GARI - Groupes d’action révolutionnaires internationalistes : 1974
par Arthur et Gilbert


Franco est au pouvoir en Espagne depuis presque 40 ans et les exécutions capitales se succèdent depuis tout ce temps. Des militants de l’ex-MIL (Mouvement ibérique de libération), arrêtés en 1973 risquent à leur tour la peine de mort. Différents mouvements protestent partout sans grande efficacité, puisque l’exécution de Salvador Puig Antich à lieu à Barcelone début 1974.
Une coordination de groupes d’action autonomes, qui précède cet assassinat, déclenche une série d’attentats visant les intérêts espagnols. Le banquier Suarez, directeur de la banque de Bilbao à Paris est enlevé et des négociations sont engagées avec la banque et l’État franquiste.

Le livre reprend la chronologie de ces événements, des arrestations qui ont suivi la libération du banquier, du soutien apporté aux compagnons détenus en France et en Espagne. C’est un retour sur cette période que va permettre l’exposé des faits et le débat qui suivra. Un film documentaire a été réalisé par Nicolas Réglat, quelques séquences seront projetées afin de mettre des visages sur les noms et entendre quelques interventions éclairantes.

Les animateurs de ce débat ont bien connu certains des inculpés, mais aussi participé à leur soutien et à leur défense.

Les GARI : Groupes d’action révolutionnaires internationalistes : 1974 : la solidarité en actes : enlèvement du banquier Suarez… par Tiburcio Ariza et François Coudray. Toulouse : CRAS, 2013. 296 pages. 18 €.

Cet ouvrage est disponible au CIRA.

http://www.millebabords.org/spip.php?article24564
calendar.php?view=event&calEid=8264
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 06 Nov 2013, 17:52

samedi 9 novembre 2013

17h, au CIRA, 50 rue Consolat, 13001 MARSEILLE

Causerie par Jacques van Helden, professeur de bio-informatique à l’Université d’Aix-Marseille
Génomique personnelle : qui lira notre avenir dans notre ADN ?
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme

Suite au développement spectaculaire des techniques de séquençage, on peut aujourd’hui caractériser le génome complet d’un individu pour quelques centaines d’euros, et ce prix diminuera certainement dans les prochaines années.

Les tests d’ADN, qui étaient jusqu’ici restreints à quelques gènes, pourront désormais couvrir l’ensemble des caractères génétiques d’un individu. Les applications envisagées — et pour certaines, déjà commercialisées — incluent le calcul du risque pour une centaine de maladies à terrain génétique, le choix de thérapies tenant compte des particularités génétiques individuelles (médecine personnalisée ou ethnique), le traçage des mouvements de populations et des origines ancestrales, l’identification des personnes (police scientifique). Ces avancées technologiques, annoncées ou effectives, présentent à la fois certaines utilités et beaucoup de risques de dérives.

Je commencerai par présenter brièvement quelques notions de biologie (structure et fonction de l’ADN, différences génétiques individuelles, associations gènes-maladies). J’expliquerai ensuite les potentialités et les limites des applications de la génomique personnelle, et évoquerai les enjeux éthiques et politiques.

http://www.millebabords.org/spip.php?article24655
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 30 Nov 2013, 18:55

Le samedi 7 décembre 2013 à 17h au CIRA à Marseille ( 50 rue Consolat, 13001 )

Présentation des Giménologues
Les Itinéraires Barcelone-Perpignan de Jordi Gonzalbo

Jordi, fils d’anarchistes barcelonais, passe en France au printemps 1938 avec Lucia, sa mère, Montserrat, sa sœur et Titi, le chien trouvé sur le front d’Aragon.
Sous l’humour d’un récit à la première personne transparaît le tragique de la situation qui fut faite en France à ces Espagnols qui avaient non seulement défié le fascisme et le capitalisme, mais aussi puisé dans cette expérience la force et la volonté de continuer la bagarre, des années durant, là où ils étaient.

Après les écrits d’Octavio Alberola, de Vicente Marti et ceux d’autres protagonistes tels Salvador Gurucharri et Tomás Ibáñez, les Itinéraires de Jordi apportent leur écot à l’histoire de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Il nous donne l’occasion d’approcher le quotidien d’un groupe d’affinité de jeunes (et moins jeunes) libertaires espagnols de Perpignan, dont l’activité va se centrer, dans les années soixante, sur le passage tras los montes de compañeros, de propagande et de matériel plus détonnant.

Malgré les échecs, les tragédies, les compañeros garrottés, d’autres engloutis dans les geôles franquistes, les luttes internes, Jordi comme tant d’autres ne regrette rien de son engagement dont il ne craint pas d’explorer toutes les facettes :

« Certains camarades nous ont demandé pour quelle raison la FIJL avait décidé de partir en guerre frontale contre le franquisme dans un combat perdu d’avance, surtout avec les faibles moyens dont nous disposions. […] Il est évident que l’action militante à ce niveau était exaltante, malgré les risques encourus, car elle donnait l’impression de concrétiser des mots et des phrases, d’être un élément de la chaîne de solidarité et de fraternité qu’était la famille libertaire. […]

En vérité, il était impensable pour nous de rester en marge, juste occupés par notre seul devenir personnel, choix que firent tant de jeunes réfugiés de notre âge. L’engagement était donc inévitable… Si notre présence a permis ou facilité la transition entre la vieille génération libertaire et la présente, notre idéalisme n’aura pas été inutile. »

Les Giménologues illustreront de photos ces « Chroniques non misérabilistes d’un jeune libertaire en exil ».

Myrtille, pour les Giménologues

Itinéraires Barcelone-Perpignan par Jordi Gonzalbo. Lyon : ACL, 2013. 138 pages. 10 €. (disponible au CIRA)

http://www.millebabords.org/spip.php?article24781
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 04 Déc 2013, 22:48

Image

Annonce du CIRA-Marseille
Les Itinéraires Barcelone-Perpignan de Jordi Gonzalbo

Présentation des Giménologues
INVITATION À NOTRE LOCAL DU CIRA
50 rue Consolat 13001 Marseille
Le samedi 7 DECEMBRE 2013 à 17 h

http://gimenologues.org/spip.php?article588

Discussion sur les causes et la nature de la révolution espagnole

La révolution défaite. Les groupements révolutionnaires parisiens face à la révolution
Daniel Aïache
Éditions Noir et Rouge
http://gimenologues.org/spip.php?article585

Discussion sur les causes et la nature de la révolution espagnole
Mémoire, oubli et récupération de la mémoire historique de la guerre civile espagnole
Daniel Aïache

http://gimenologues.org/spip.php?article587

Les amis des giménologues publient
Avant-propos au livre de Jordi

Itinéraires
de Jordi Gonzalbo
http://gimenologues.org/spip.php?article586

Les giménologues, novembre 2013

http://www.millebabords.org/spip.php?article24975
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Béatrice » 06 Jan 2014, 19:01

samedi 11 janvier 2014 à 17h au CIRA, 50 rue Consolat, 13001 (entrée libre)

Invitation au Centre International de Recherches sur l’Anarchisme
Géographie et anarchie : quels rapports, quelle émancipation ?
Causerie par Philippe Pelletier

Après une vague de théoriciens anarchistes plutôt concernés par la sociologie, le droit ou la science politique (Godwin, Proudhon, Bakounine), arrive une génération centrée sur la géographie (Élisée Reclus, Pierre Kropotkine, Léon Metchnikoff, Charles Perron, Michel Dragomanov).

La concomitance de ce phénomène avec la création du mouvement anarchiste organisé sous ce nom (à partir de la fin des années 1870), ne relève pas du hasard. Elle peut s’expliquer par l’essor du projet communaliste malgré l’échec de la Commune de Paris, par la fin de la Première Internationale et l’essor du marxisme dans les milieux d’abord intellectuels puis ouvriers.

Par ailleurs, si l’on admet que le monde actuel n’est ni post-industriel, ni post-moderne mais au contraire hyper-industriel et hyper-moderne, la géographie et l’anarchisme développés par Reclus ou Kropotkine en plein cœur de la révolution industrielle et des sociétés modernes peuvent être relus et ré-analysés en fonction des problématiques actuelles, à commencer par les questions de l’environnement (écologie) et de la démographie (malthusianisme).

Alors que le marxisme ou la religion donnent une importance prioritaire à l’histoire (succession des modes de production pour l’un, croyance dans le messie du passé-futur et dans le paradis de l’après), les mouvements sociaux actuels se focalisent sur des problématiques géographiques : réappropriation des espaces et des lieux publics, contestation de grands projets d’aménagement et occupation des lieux (Notre-Dame-des-Landes en Bretagne, NO TAV en Italie), création de zones d’autonomie, essor de mouvements reliant directement la production et la consommation qui posent la question de la terre (agriculture, ruralité) et du transport (AMAP, coopératives).…

Géographie et anarchie : Reclus, Kropotkine, Metchnikoff par Philippe Pelletier. Éditions du Monde libertaire : Les Éditions Libertaires, 2013. 640 pages. 24 euros.
Anarchisme, vent debout ! : idées reçues sur le mouvement libertaire par Philippe Pelletier. Le Cavalier bleu, 2013. 250 pages. (Idées reçues. Grand angle). 22 euros.
Élisée Reclus : théorie géographique et théorie anarchiste par Philippe Pelletier. La notion de littérature anarchiste par Jean-Pierre Lecercle. Place d’armes, 2013. 130 pages. Textes de conférences données dans le cadre de la Rencontre internationale de Saint-Imier, 8-12 août 2012. 9 euros.
Élisée Reclus et nos géographes : textes et prétextes : textes du colloque de Lyon, 2005 ouvrage coordonné par Isabelle Lefort et Philippe Pelletier. Noir et rouge, 2013. 453 p. 20 €.

Ces quatre ouvrages sont disponibles au CIRA.

P.-S.
09 50 51 10 89 / cira.marseille@free.fr
Site Internet : cira.marseille.free.fr

http://www.millebabords.org/spip.php?article25095
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Re: C.I.R.A, Marseille

Messagede Pïérô » 14 Sep 2014, 00:55

Mardi 15 septembre 2014
à 18h au CIRA, 50 rue Consolat, 13001 Marseille.

Ana Shin
Eun-Sook est professeur dans une école alternative en Corée. Pour sortir de la rigidité du
système officiel, depuis une vingtaine d'années, 200 écoles alternatives sont nées dans ce
pays: pas de directeur, pas de compétition, pas d'examen, les élèves choisissent leurs
cours et travaillent à leur rythme. Ana leur enseigne l'espéranto puis les accompagne à
des rencontres internationales. Elle présentera son expérience en espéranto, son
intervention sera traduite aussitôt en français.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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