Café librairie Michèle Firk

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Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 01 Fév 2013, 11:52

Le café-librairie Michèle Firk est une librairie et un café. Ouvert depuis le printemps 2012, on peut s’y asseoir pour lire un roman, un essai, une BD ou une revue critique, en buvant un café ou un jus de fruit. On y trouve des tracts et des informations sur les luttes en cours ou les initiatives à venir, on peut s’attarder sur une collection de fanzines et de brochures, acheter ou consulter des livres neufs ou d’occasion. Un fonds se constitue sans tout miser sur la nouveauté, et où les petits éditeurs ont une bonne place. Une bibliothèque est également en construction.

On n’y trouve pas tout, mais un peu de tout ce qui nous intéresse. « Nous », c’est la dizaine de cafetiers-libraires qui, au sein d’une association, nous sommes organisés de manière coopérative pour tenter de créer un lieu intermédiaire ouvert sur la ville - où peuvent se croiser, se rencontrer, se composer d’autres rapports au monde que ce que l’économie et la rationalité forment comme culture.

Le café-librairie Michèle Firk, avec la Parole errante, accueille des débats publics, des projections, du théâtre, des concerts de soutien, des ateliers… Régulièrement, des assemblées ouvertes à tous seront organisées pour discuter des idées, des propositions, des participations à venir.

Le café-librairie Michèle Firk est un local qu’ Armand Gatti, homme de théâtre, avait appelé ainsi en hommage à une cinéaste montreuilloise partie rejoindre la guérilla guatémaltèque dans les années 1960. Vous pouvez retrouver quelques ouvrages d'Armand Gatti à la librairie.

C’est dans la Parole errante, Centre international de création, qui occupe les anciens studios de cinéma Méliès, au 9, rue François Debergue, à Montreuil, Métro Croix de Chavaux, ligne 9.

Le café librairie est ouvert du mercredi au dimanche de 15h à 20h (et plus tard lors des manifestations).

Mail  : michelefirk@riseup.net


Programme de Février-Mars 2013 :
http://paris.indymedia.org/spip.php?article12829
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 20 Oct 2013, 15:04

vendredi 25 octobre 2013 à 19h

Rencontre avec Anne Guérin
Prisonniers en révolte Quotidien carcéral, mutineries et politique pénitentiaire en France (1970-1980).

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L’auteure Anne Guérin viendra nous présenter son livre qui s’appuie sur des sources nombreuses et variées pour dire la prison dans une période cruciale qui voit éclater, dans le sillage de Mai 68, des révoltes de prisonniers audibles par l’opinion publique. Après un état des lieux de la vie quotidienne dans l’institution carcérale, l’auteure analyse les répercussions de l’« établissement » involontaire des maos dans les prisons françaises, puis la création du Groupe information prisons (GIP) et le rôle des intellectuels qui y participent. Suivent la présentation des premières révoltes de prisonniers (1971-1973), puis un tour de France des mutineries de l’année 1974, souvent très médiatisées, qui entraînent la réforme « libérale » d’Hélène Dorlhac (1975).

Mais les lendemains déchantent vite, et le pouvoir contrebalance ces timides avancées par la création des quartiers haute sécurité (QHS) et l’affirmation du droit de punir avec le ministère d’Alain Peyreffite.

D’hier à aujourd’hui, le livre s’attache enfin aux conséquences de l’enfermement sur le corps des détenus et sur la situation des femmes en prison. Il est complété par un entretien avec maître Henri Leclerc. Livre d’enquête sur la situation carcérale durant ces années de révoltes, il est aussi le médiateur de la parole ordinairement inaudible des détenus.

Journaliste et sociologue, membre de l’Observatoire international des prisons, Anne Guérin est également l’auteure de Les Pollueurs. Luttes sociales et pollution industrielle, Seuil, 1980.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 16 Nov 2013, 12:15

Samedi 23 novembre à 19h30

Discussion avec Anne Clerval autour de "Paris sans le peuple"

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"Paris sans le peuple"

Où est passé le peuple parisien ? Quelle place la ville de Paris accorde-t-elle aujourd’hui aux classes populaires ? Depuis plusieurs décennies, la capitale connaît un processus de gentrification, un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires qui passe par la transformation matérielle de la ville (réhabilitation de l’habitat, renouvellement des commerces, embellissement de l’espace public).

Anne Clerval viendra nous présenter son dernier livre (publié aux éditions de la découverte). Cette rencontre permettra d’expliquer les mécanismes de transformations urbaines et sociales à l’œuvre dans la capitale. Un débat suivra la présentation et sera éventuellement l’occasion d’élargir le sujet à d’autres territoires ou bien d’aborder des questions plus spécifiques.


"La gentrification est une forme d’embourgeoisement qui passe par la transformation matérielle des quartiers populaires. Il y a d’autres formes d’embourgeoisement, même dans les beaux quartiers où résident les classes dominantes, dont l’exclusivité sociale se renforce régulièrement, par le départ des habitants les moins fortunés. L’embourgeoisement des quartiers populaires passe, lui, par la transformation de l’habitat, des commerces et de l’espace public, ce qui en fait un processus spécifique qu’on appelle gentrification. Cette transformation matérielle peut prendre différentes formes, comme la réhabilitation du bâti ancien ou sa démolition et son remplacement par des bâtiments neufs. Elle peut être progressive et diffuse, à l’initiative de ménages acquérant et transformant peu à peu les logements, ou de promoteurs immobiliers et de commerçants, ou au contraire planifiée par les pouvoirs publics et transformant d’un seul coup un quartier entier ou un ancien espace d’activité ouvrier (friche industrielle, portuaire, ferroviaire), le plus souvent en partenariat étroit avec des promoteurs privés. Dans ce dernier cas, l’action publique va directement dans le sens de la valorisation de la rente immobilière, comme les grands travaux décidés par Napoléon III et supervisés par Haussmann à Paris sous le Second Empire. C’est d’ailleurs dans cette première transformation d’ampleur de Paris que l’on peut saisir les prémices de la gentrification. Celle-ci a néanmoins été entravée à l’époque par la forte croissance industrielle de la ville et l’afflux de migrants (de France et d’ailleurs) venant renforcer la classe ouvrière parisienne. La gentrification commence réellement à Paris dans les années 1960-1970 au début de la désindustralisation de la ville, et en particulier sur la rive gauche. Un siècle après sa construction, l’habitat haussmannien sert souvent d’avant-poste du processus dans les quartiers populaires. Les facteurs de la gentrification à Paris sont les mêmes qu’ailleurs, à savoir le déclin des emplois ouvriers et la croissance des emplois de cadres et de professions intellectuelles, qui sont directement liés à la reconfiguration de la division régionale, nationale et internationale du travail. "

C’est au café librairie michèle firk dans la Parole Errante, 9 rue françois debergue à Montreuil (métro croix de chavaux)

Programme et infos pour s’y rendre ici : http://michelefirk.noblogs.org/

Elle présente rapidement ici https://www.youtube.com/watch?v=Yn_dSf8gnwM, le propos du livre, et plus longuement son travail dans cet entretien (dont sont extraits les citations mises ici) paru dans la Revue Des Livres..


La ville peut être un outil de mobilisation révolutionnaire si on l’aborde d’un point de vue anticapitaliste et montrant comment elle est produite par le capitalisme et les rapports de classe. Elle est d’ailleurs aussi le produit et le reflet des autres rapports de domination que sont les rapports sociaux de sexe ou les rapports racistes, et le résultat de la confiscation de la décision politique par les gouvernants et les experts. Remettre en cause les rapports de domination dans la société suppose de remettre en question la façon dont la ville est organisée et de se réapproprier collectivement sa production. La ville peut être un levier de contestation révolutionnaire et d’émancipation si et seulement si on fait le lien entre son organisation et, en particulier les inégalités d’accès au logement ou à l’espace public, et les rapports de domination qui la produisent et qui excèdent le seul champ du travail.

http://paris-luttes.info/discussion-avec-anne-clerval
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 09 Mar 2014, 01:29

Lecture de textes zapatistes au café Librairie Michele Firk

Jeudi 13 mars à 19h30

Nous lirons ensemble des bouts, des morceaux, des extraits des trois brochures "Eux et nous", rédigées par l’EZLN et traduites en 2013. Une occasion de parler d’eux et de penser les vingt ans de l’insurrection zapatiste au Chiapas.

« Et qu’est-ce qu’ils peuvent bien nous apporter les zapatistes, s’ils sont si loin ?
Tu crois que c’est eux qui vont me donner un meilleur salaire, qui vont faire qu’on me respecte, que ces foutus mecs me regardent autre chose que le cul dans la rue, et que ce putain de patron arrête de me toucher sous n’importe quel prétexte ? C’est eux qui vont me donner de quoi payer le loyer, de quoi acheter les vêtements de ma fille, de mon fils ? C’est eux qui vont baisser le prix du sucre, des haricots, du riz, de l’huile ? Qui vont me donner à manger ? Qui vont affronter les keufs qui reviennent tous les jours faire chier et extorquer ceux du quartier qui vendent des disques pirates, en disant que c’est pour ne pas avoir de procès de monsieur ou madame Sony... ? (…)
Et à toi, on va te rendre ton boulot à l’usine, où t’étais qualifié à plus savoir qu’en faire ? (…) Et mon papa, que dieu l’ait en sa sainte gloire, qui était parti pour trimer de l’autre côté — pas pour faire le touriste, hein, pour gagner le pognon, la braise, le blé, la paie — pour nous entretenir quand on était encore gamin, et juste au moment de franchir la ligne la Migra l’a étendu comme si c’était un terroriste et pas un honnête travailleur, et même le corps ils ne nous l’ont pas rendu, et ce foutu Obama, qu’on dirait bien qu’il a le cœur couleur de dollar.
- Bon, ça va, arrête ton char et range-toi sur le bas-côté, ma plébéienne. (…)
- Bon ok, alors dis-moi : ces zapatistes, ils vont nous sauver ? »
- Non ma plébéienne, ils vont pas nous sauver. Ça, et d’autres trucs, c’est à nous de le faire nous-mêmes.
- Et on fait comment ?
- Ah, ben ils vont nous apprendre.
- Et qu’est-ce qu’ils vont nous apprendre ?
- Qu’on n’est pas tout seuls. (…à suivre…)
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 18 Mar 2014, 07:47

Le jeudi 20 mars à 19h30

Présentation (et discussion) autour de l’œuvre de Gustav Landauer

Doctorant travaillant sur l’œuvre de Gustav Landauer, Anatole Lucet nous présentera les grandes lignes de sa critique de la société et suggérera certaines pistes pour penser un socialisme libertaire aujourd’hui.

Au début du XXe siècle, quelques voix se lèvent en Allemagne pour réagir à la massification des rapports humains, portée par le capitalisme et encouragée par ce qui se présente comme la principale alternative au Reich : la social-démocratie d’obédience marxiste. Le militant et penseur anarchiste Gustav Landauer (1870-1919) fut le théoricien d’une forme de « communauté par la séparation », invitant chacun à se couper des institutions existantes pour retrouver, dans l’esprit de solidarité qui habite tout être vivant, les racines de son aspiration à faire société. Convaincu de l’incapacité d’une politique des masses à transformer le monde, Landauer rompt avec l’idéologie progressiste dominante et inscrit l’individu créateur dans une historiographie révolutionnaire porteuse d’une réalité socialiste.

À l’heure où se répand la conscience du caractère intrinsèquement nuisible des grands projets industriels (Notre-Dame-des-Landes, TAV, fermes à mille vaches, etc.), il semble pertinent de découvrir cet auteur qui s’est insurgé contre la folie industrielle et l’inflation politique, démasquant ainsi les impasses dévastatrices d’un certain projet marxiste, bien avant que l’histoire ne lui donne raison — Landauer est mort pendant la répression de la République des conseils de Bavière, à laquelle il avait activement pris part.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 10 Avr 2014, 12:05

Vendredi 11 avril 2014, 19h30.

Arpentage sur la guerre en Centrafrique, au café-librairie Michèle Firk

Atelier d’éducation populaire pour comprendre et mettre en perspective l’intervention de l’armée française en Centrafrique.

Déconstruire ensemble les discours dominants sur ce conflit présenté comme inter-religieux, dans un pays qui serait au bord du génocide.
Étudier ensemble l’histoire et les intérêts de la France dans son ancienne colonie, autant d’angles morts du discours médiatique.

La soirée consistera en la lecture de textes que chacun-e se répartira puis d’un retour en collectif où nous partagerons ce que nous aurons appris et les réflexions que nos lectures nous aurons inspiré.

La soirée sera animée par un membre de l’association Survie.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 01 Déc 2014, 02:24

Jeudi 4 décembre 2014 à 19h

« Nucléaire, la fabrique de l’oubli » à Michèle Firk : début d’une série d’écoutes collectives

« Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima , d’Arkadi Filine et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse , de Svetlana Alexeievitch.
À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après “quelque chose” se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique.(…) »

Issus du blog : http://lafabriquedeloubli.noblogs.org/

Épisode 1 : « La bombe Hiroshima Nagasaki »
Épisode 2 : « premiers essais, premiers accidents »

Nous essaierons d’écouter les épisodes de la série à raison de deux épisodes par mois le premier jeudi de chaque mois.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 07 Déc 2014, 10:28

Jeudi 11 décembre

Discussion sur
le soulèvement au Burkina Faso et rôle de l'État français

à 19h30, Café-librairie Michèle Firk, La Maison de l’Arbre / La Parole Errante, 9 rue François Debergue, Montreuil (93)

Le peuple du Burkina Faso s'est soulevé fin octobre pour s'opposer à la réforme de la constitution qui aurait permis au président Blaise Compaoré de se présenter une nouvelle fois. Finalement, cette insurrection a chassé le dictateur du pouvoir qu'il occupait depuis 1987, depuis l'assassinat de Thomas Sankara.

Le dictateur a toujours été soutenu par l'État français: du silence complice sur les crimes et manipulations qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir pendant 27 ans, à une intense campagne française de réhabilitation de Compaoré pour vendre l'image d'un médiateur et d'un faiseur de paix dans la région. Depuis toujours, le régime bénéficie de la coopération militaire et policière tricolore, la France y dispensant son "savoir-faire en maintien de l'ordre".

Lors de ses derniers instants au pouvoir, ce sont les forces spéciales françaises qui ont mené sont exfiltration, mettant le dictateur à l'abri de la justice dans son pays.

Cette soirée permettra de discuter de ce soulèvement et de la coopération française avec les régimes de ses anciennes colonies en présence
• de Mathieu Lopes de l'association Survie et
• de Lila Chouli, universitaire spécialiste des mouvements sociaux au Burkina Faso.

L'association milite contre la politique africaine de la France, qu'elle documente dans des livres ou dans son mensuel Billets d'Afrique.




Samedi 20 décembre à 18h

Théâtre « 1920, grève ou crève »

par la Compagnie Catamavra

La pièce est un « témoignage théâtral » concernant une famille ouvrière de Périgueux qui participa à la « grande grève » des cheminots du Paris-Orléans (P.O.) en 1920. Le contexte social et politique est évoqué en permanence et les propos reposent sur des souvenirs familiaux ainsi que sur les publications historiques et archives dont les deux actrices ont eu connaissance. « 1920, grève ou crève » se veut aussi un hommage au prolétariat, à tous les cheminots qui luttèrent, aux révolutionnaires dans leurs rangs et à une famille ordinaire mais particulière cependant…
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 20 Déc 2014, 13:35

Samedi 20 décembre 2014

Théâtre « 1920, grève ou crève »
par la Compagnie Catamavra

à 18h, Café-librairie Michèle Firk, La Maison de l’Arbre / La Parole Errante
9 rue François Debergue, Montreuil (93)


1920 GREVE OU CREVE

« 1920, grève ou crève » est un « témoignage théâtral » concernant une famille ouvrière de Périgueux qui participa à la « grande grève » des cheminots du Paris-Orléans (P.O.) en 1920.

Le contexte social et politique est évoqué en permanence et les propos reposent sur des souvenirs familiaux ainsi que sur les publications historiques et archives dont nous avons eu connaissance. Les éléments directement familiaux sont authentiques dans une large majorité. Cependant, ce « témoignage » reste une fiction car nous avons mêlé à une réalité des faits concernant d’autres personnes ou familles en d’autres lieux et imaginé certains éléments vraisemblables mais non avérés.

Premier mouvement social à caractère révolutionnaire depuis la Commune de Paris, la grève de 1920, à l’issue désastreuse, est restée longtemps présente à l’esprit de nombreuses familles à l’échelle nationale et périgourdine. Aujourd’hui encore son souvenir n’est pas éteint. Vécue comme un « séisme » social par les victimes de la répression du capital, elle influencera l’évolution du syndicalisme, de la C.G.T. en particulier.

« 1920, grève ou crève » se veut aussi un hommage au prolétariat, à tous les cheminots qui luttèrent, aux révolutionnaires dans leurs rangs et à une famille ordinaire et particulière cependant…

http://pardelalespins.wordpress.com/
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 07 Jan 2015, 01:11

Jeudi 8 janvier à 19h

« Nucléaire, la fabrique de l’oubli » à Michèle Firk : suite de l’écoute collective

On continue l’écoute collective de la série documentaire sonore "Nucléaire, la fabrique de l’oubli" ce jeudi 8 janvier à 19h, au café-librairie Michèle Firk (Montreuil)

Du côté des Cévennes se réalise progressivement une série documentaire autour du nucléaire en 14 épisodes.

« Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima , d’Arkadi Filine et
de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de
Svetlana Alexeievitch.

À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après “quelque chose” se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima. Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.

Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.

Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique.(…) »

Les lumières sont douces, on prend le temps de revenir sur une histoire décisive et de partager nos sentiments, nos connaissances à partir de ce docu bien fichu. L’écoute des deux premiers épisodes, enthousiasmante, nous a donné le goût de continuer. Le bateau peut évidemment se prendre en route.

Épisode 3 : « Tchernobyl », 40 min.

Épisode 4 : « Fukushima, une catastrophe nucléaire », 40 min.

Issus du blog : lafabriquedeloubli http://lafabriquedeloubli.noblogs.org/
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 04 Fév 2015, 02:34

Jeudi 5 février à 19h
Nucléaire, la fabrique de l’oubli » à Michèle Firk : suite de l’écoute collective
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 12 Fév 2015, 06:39

Jeudi 12 février à 19h

Présentation du livre Villes Contestées

Cécile Gintrac présentera le recueil qu’elle a co-dirigé. Onze textes traduits pour la première fois en français analysent les rapports de domination en ville du Canada à l’Europe en passant par l’Amérique latine.
La présentation sera l’occasion de discuter des luttes de territoires qui nous occupent ici ou ailleurs.

Ville globale, ville créative, ville multiculturelle, ville intelligente... Autant de slogans à la mode qui imposent et diffusent une vision aseptisée et consensuelle des réalités urbaines. Les villes doivent au contraire être bousculées, chahutées, contestées. C’est précisément ce que ce recueil se propose de faire en réunissant pour la première fois un ensemble d’auteurs dont la réflexion n’épargne ni les espaces urbains, ni les élites qui les façonnent et les gouvernent.
Par la radicalité de leurs analyses, qui portent entre autres sur la financiarisation de la production urbaine, sur les trompe-l’œil que représentent le développement durable, la mixité sociale ou le multiculturalisme, sur les dispositifs de surveillances et de contrôle
des populations, et plus globalement sur les formes de domination qui régissent les rapports sociaux en ville, les onze textes réunis dans ce recueil parviennent à identifier, et par là à contester, les nombreuses contradictions spatiales et urbaines que le système capitaliste produit et reproduit.



Vendredi 13 février à 19h

Présentation de « Sivens, sans retenue »
Éditions La Lenteur, 2015

« Les événements de l'automne 2014, autour du chantier de barrage dans la forêt de Sivens (Tarn), marquent le franchissement d'un nouveau seuil dans le conflit qui oppose l'État français à des fractions de la population qu'il administre, sur les questions d'aménagement des territoires. Des groupes plus nombreux et plus décidés qu'auparavant, bien qu'ils restent très hétéroclites, s'opposent à la phase actuelle de l'aménagement capitaliste de leurs pays et créent, à force d'obstination, des points de fixation. »
(extrait de la note d'intention)
En ces premières semaines de 2015, les éditions La Lenteur font paraître à chaud un recueil de documents sur la lutte contre le barrage de Sivens. Tracts, articles d'analyse, échanges épistolaires virulents, tribunes et témoignages parus dans la presse, appels et contre-appels : 160 pages retracent la montée en puissance de la mobilisation et donnent une idée de la diversité des tendances à l'œuvre, en son sein et contre elle.



Samedi 14 février à 19h

Présentation de la revue « L'inventaire » #1
(La lenteur, 2014)

L'Inventaire est une revue de critique sociale à parution semestrielle dont le premier numéro est sorti en novembre 2014.

Chacun peut constater que la part de l'existence qui échappe aux rapports marchands, aux procédures industrielles et administratives et à l'appareillage technologique se réduit à presque rien. Il est de plus en plus difficile d'imaginer comment acquérir la maîtrise de nos conditions d'existence : les rapports que nous entretenons avec les autres, les lieux que nous habitons, les activités que nous choisissons ou subissons, les objets qui nous entourent.

Partant de ce constat, le comité de rédaction de l'Inventaire se donne pour but de reprendre et poursuivre la critique du monde contemporain par la publication de productions originales, de textes d'auteurs méconnus ou mal lus, de traductions et de contributions extérieures susceptibles de faire de cette revue un espace d'échanges et de débats. Au fil des numéros nous ne nous refuserons l'emploi d'aucun genre littéraire ni le traitement d'aucun thème qui nous paraîtra faire progresser l'inventaire de ce qui, dans les idées comme dans les pratiques, reste à défendre, mérite d'être reconsidéré ou doit être écarté pour favoriser l'émancipation individuelle et collective.

Nous espérons ainsi en diffusant d'anciennes idées et en en proposant de nouvelles, contribuer à l'élaboration d'une culture critique commune.
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 13 Avr 2015, 00:08

Jeudi 16 avril à 18h30

De la banlieue rouge au Grand Paris

D'Ivry à Cilchy et de Saint-Ouen à Charenton

Alain Rustenholz présentera De la banlieue rouge au Grand Paris à la librairie Michèle Firk (9 rue François Debergue à Montreuil)

l s'agit d'un Grand Tour, comme on disait au XVIIIe siècle, à travers les quelque 25 communes qui forment la « première couronne » de Paris. Chacune d'entre elles est décrite dans sa géographie physique et humaine, avec une attention particulière pour son passé et son actualité politiques. C'est ce dernier point qui fait le lien entre ces lieux si divers : presque tous ont voté pour le Front populaire en 1936 - Neuilly et Vincennes, qui ne l'ont pas fait, sont d'ailleurs exclues du parcours. Le livre raconte les grandes grèves d'alors, les combats qui firent rage entre les différentes tendances de la gauche, mais aussi entre la gauche et les fascistes (on se souvient de Doriot à Saint-Denis et de Laval à Aubervilliers, mais ils n'étaient pas les seuls). Rustenholz raconte comment dans chaque commune cette industrie, ces usines, ces ouvriers en casquettes souvent venus de loin, ont progressivement laissé la place aux bureaux, aux entreprises du « tertiaire », aux logements où les pauvres n'ont plus leur place - avec des points de résistance, à Ivry, à Saint- Denis, à Aubervilliers, qui gardent, malgré tous les efforts de blanchiment, leur couleur prolétarienne.


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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 24 Avr 2015, 00:54

Vendredi 24 avril à 19h30

Soirée d'information sur le
Campement international à Bure du 1er au 10 août

"Mieux vaut un instant de vie véritable que des années vécues dans un silence de mort." (Michel Bakounine)

Il y aura bien un campement politique à Bure cet été, du 1er au 10 août 2015. Ce sera à Bure comme ç'aurait pu être n'importe où ailleurs. Nous ne manquons certainement pas de terrains de luttes, dans toutes les villes aussi bien qu'à Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Roybon, Chambéry, Hambach, Val-Susa, Khimki, Rosia Montana, Gorleben ou ailleurs.

Venir à Bure, cela ne signifie pas qu'on doive se définir comme militant écologiste ou antinucléaire, mais qu'on croit en la nécessité de s'organiser au-delà de certaines luttes spécifiques, pour créer des passerelles et des énergies communes entre des luttes qui se rejoignent : contre l'autorité et les structures de domination, contre le sexisme, contre le capitalisme, le racisme et le colonialisme, contre les logiques sécuritaires et contre les grands projets d'aménagement du territoire et de rénovation urbaine. Et, au-delà de notre rapport critique au monde existant, aussi et surtout pour la mise en place d'espaces de liberte, auto-organisés, où nous réfléchirons à des alternatives concrètes aux systèmes existants, et apporterons une attention particuliere a ce que chacun-e puisse y trouver une place et s'y sentir bien.

Il y aura un premier temps long pour partager, construire, échanger, s'engueuler et tenter de développer ensemble des visions collectives à long terme, à partir des réussites et des échecs du passé, mais aussi des enjeux d'aujourd'hui.

Pensé dans une continuité, comme un pas vers des stratégies collectives de long terme, ce campement en deux temps veut permettre à la fois de souder entre elles les personnes qui s'organisent déjà, et la rencontre avec celles qui ressentent la nécessité aujourd'hui d'exprimer cette révolte que nous ressentons tou-te-s. Pensé hors de l'urgence et hors des agendas imposés, le campement résulte d'une envie de prendre le temps de se rencontrer, tout en se réservant aussi la possibilité d'agir.

A l'issue d'un temps de réflexion et d'échanges entre celles et ceux qui partagent nos convictions, nos manières d'être ensemble et nos luttes, nous voulons sensibiliser et agir plus largement sur le combat que nous menons contre l'industrie nucléaire, à Bure et ailleurs. Alors que l'Andra s'apprête à transformer irrémédiablement la région en poubelle nucléaire, nous voulons nous donner les moyens de renforcer et de faire vivre la lutte locale contre l'enfouissement des déchets nucléaires, dont les enjeux dépassent largement les problématiques de territoires.

Il y aura donc aussi des temps d'action autour de la fin de semaine, qui s'organiseront collectivement et/ou en affinité, selon les modalités et envies qui émergeront parmi les participant-e-s au campement.

Le campement n'est ni une finalité ni une solution, il n'est qu'un moyen fragile pour permettre la rencontre dans un monde qui nous vole chaque jour un peu plus d'espaces et de libertés. C'est conscient-e-s de cette fragilité que nous invitons chacun-e à venir apporter ses points de vue, ses critiques, ses énergies et ses expériences, et affirmer sa volonté d'agir sans compromis contre les logiques qui voudraient nous soumettre.

Nous appelons donc à rejoindre Bure dès le 1er août 2015 pour deux à trois jours de montage du campement, avant de poursuivre sur plusieurs jours de partage, de discussions et d'ateliers, puis d'action.

Plus d'infos sur : http://campvmc.noblogs.org/
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Re: Café librairie Michèle Firk

Messagede bipbip » 28 Avr 2015, 10:45

Jeudi 30 avril à 19h30

Débat « La Fabrique des armes de la police...... »

Matraques perfectionnées, flashball, LBD40, grenades de désencerclement, grenades assourdissantes et aveuglantes, canons à sons et canons à eau, le nombre et la violence des armes du maintien de l'ordre ont plus que doublé ces 20 dernières années. Les tenues ignifugées de la gendarmerie par exemple ont tout juste 20 ans, elles ont été adoptées en 1994 après une importante manif de pêcheurs à Rennes. Quand au flashball, il équipe les troupes policières depuis 1995. Ces derniers mois, de nombreuses manifs, rassemblements, et procès attaquaient la violence des armes de la police.

Cette soirée est l'occasion de présenter de nouveau ces armes, mais plus particulièrement dans quelles conditions et où elles sont fabriquées. Leur expansion repose évidemment sur toute une industrie, un peu partout en France, qu'il s'agit de rendre visible. On discutera plus largement de comment et pourquoi l'on pourrait s'opposer à ces fabriques de l'armement policier.
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