Pour le droit à l'avortement

Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 23 Aoû 2008, 12:37

Colloque Européen
Droit à l’avortement : quels enjeux pour les femmes en Europe ?
Paris, Du 19 Au 20 septembre : Débat.


Pré-Programme

Vendredi 19 septembre
9h00-9h30 Accueil
9h30 – 10h00 Ouverture du Colloque
10h00-12h00 : Où en est le droit à l’avortement en Europe ? Modération : Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) et International Planned Parenthood Federation (IPPF)
L’évolution de l’Europe à l’égard de l’avortement et les conséquences de l’entrée de nouveaux pays
Les oppositions au droit à l’avortement : politiques, sociales, religieuses
La place du droit à l’avortement dans les rapports de domination
Le droit à l’avortement dans les partis politiques en Europe ?
Débat avec la salle
12h00 – 14h00 Pause
14h00-16h00 Quelles stratégies pour inscrire dans la loi le droit à l’avortement ? Modération : Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) et International Planned Parenthood Federation (IPPF)
Présentation du rapport parlementaire sur la santé et les droits sexuels et génésiques 2002
Présentation du rapport « Accès à un avortement sans risque et légal en Europe 2008 », adopté par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
Quels apports des textes européens pour les différents pays
Rôle du législateur dans l’affirmation d’un droit : l’exemple français
Débat avec la salle
16h-16h30 Pause
16h30 18h : Quelle reconnaissance du droit des femmes à disposer de leur corps ? Modération : MFPF
Une loi autorisant et légitimant l’IVG, un accès difficile
Une loi autorisant et légitimant l’IVG, un accès facilité
En l’absence de loi : clandestinité, trafic financier, tourisme abortif …
Débat avec la salle

Samedi 20 septembre 20089h00-11h30 Le droit à l’avortement et éthique Modération : MFPF et Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception (ANCIC)
La Cour Européenne des Droits de l’Homme et l’avortement : des jurisprudences
Opposition entre droit des femmes et statut de l’embryon ou du foetus : un nouveau pas dans la remise en cause du droit à l’avortement
Droit des professionnels contre droit des femmes : la clause de conscience
Avortement et éthique : où en est la réflexion ?
Débat avec la salle
11h30-13h30 Pause
13h30-15h30 : Avortement : le choix des femmes Modération : MFPF et la Coordination des Association pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception (CADAC).
Le privé est politique : l’apport du mouvement des femmes dans la conquête du droit à l’avortement
Aujourd’hui, quelles évolutions ?
Avortement, une histoire de femmes ?
Du RU486 à l’IVG médicamenteuse à domicile : leur fonction dans les politiques de santé
Débat avec la salle
15h30 – 16h00 Pause
16h00-17h00 Synthèse et perspectives Pistes pour les perspectives et propositions
Synthèse des tables rondes par le MFPF
Adoption de la résolution finale
17h00-17h30 Clôture du colloque

Maison de la Mutualité
24 rue saint Victor
75005 Paris
M° Maubert Mutualité
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Re: colloque européen"droit à l'avortement..." 19/20 sept

Messagede Pïérô » 29 Sep 2008, 08:30

Colloque, 19, 20 Septembre 2008

Droit à l’avortement :
Quels enjeux pour les femmes en Europe ?

Déclaration Finale

A l’issue des travaux du colloque, auxquels ont participé les associations départementales et régionales du
MFPF, de nombreuses organisations féministes, politiques, syndicales et mutualistes, et des délégations
venues de 17 pays d’Europe,
Nous affirmons que l’ensemble des « droits à disposer de son corps » est le socle fondamental
permettant aux femmes de vivre dans une société plus égalitaire, plus juste, plus démocratique .
Le droit à l’avortement est un des droits qui soulève le plus d’interrogations, suscite une opposition
organisée, voire la condamnation ou l’interdiction.
C’est pourquoi le droit à avorter dans de bonnes conditions sanitaires, psychologiques et économiques doit
plus que jamais être réaffirmé.
Le droit d’interrompre une grossesse non désirée est aujourd’hui mis en danger et/ou bafoué même en
Europe. Cette remise en cause se fait
- au niveau idéologique . Les mouvements anti-avortement, liés aux milieux réactionnaires et aux
intégristes religieux, tentent, en permanence, de restreindre le droit à l’avortement dans nombre de
pays européens, et exercent des pressions liberticides pour les femmes sur différentes institutions :
Parlement Européen, Conseil de l’Europe, Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Ainsi en Europe peuvent être remise en question l’égalité des droits entre les femmes et les
hommes et l’application des Droits Humains fondamentaux énoncés dans les différentes
conventions internationales.
- au niveau économique , elle se traduit par des politiques de santé publique réduisant l'accès aux
services et aux soins,
Nous avons, durant ce colloque, examiné les conditions nécessaires et suffisantes pour la mise en pratique
de ce droit pour l’ensemble des femmes en Europe, en sachant que cette vision positive du droit à
l'avortement est loin d'être acquise, y compris par les courants de pensée qui devraient lui être favorables.
Même si en Europe le droit des femmes à la maîtrise de leur corps est mieux pris en compte que dans bien
d’autres pays dans le monde, même si les pays européens qui reconnaissent le droit à l’avortement sont
beaucoup plus nombreux que ceux qui l’interdisent, ce droit est souvent toléré comme un moindre mal,
comme un mal nécessaire pour éviter les désastres sanitaires de l'avortement clandestin.
Nous entendons souvent: « Il y a trop d'avortements. » « Trop par rapport à quoi? » répondons-nous. La
réalité de l’avortement ne doit pas être réduite à un jugement moral.
La reconnaissance du droit à avorter doit être un droit fondamental des femmes : le droit de choisir ellesmêmes
leur vie.
Nous appelons aujourd’hui à la solidarité, dans toute l'Europe.
Nous appelons les mouvements féministes, les associations, les mouvements politiques, les syndicats, les
jeunes,
-à exercer partout une vigilance extrême et à soutenir une dynamique permettant que soit entendu et
reconnu le choix d'avorter pour les femmes : toute femme doit trouver une solution dans le pays où elle
réside.
-à participer à la création d’un réseau, riche de nos différences et de notre volonté unitaire, pour construire
l’Europe, celle des femmes et des hommes libres et égaux.
Afin d’organiser le travail de ce réseau, les différents partenaires du colloque s’engagent à élaborer, à partir
des résultats du colloque, avant la fin de l’année 2008, un ensemble de propositions concrètes et pratiques
dans les champs d’investigation et d’intervention suivants :
· circulation de l’information
· organisation de solidarités européennes
· actions d’information, de sensibilisation, de mobilisation et de soutien, auprès des instances de décision
et des groupes sociaux et professionnels influents
· échanges de pratiques et formations
· aide à la mise en oeuvre de stratégies efficaces, tant au niveau local, que national et européen.
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Mobilisation nationale pour le droit à l’avortement le 6 nov

Messagede Pïérô » 26 Sep 2010, 14:47

Appel :

Mobilisation le 6 novembre pour le droit a l’avortement

pour défendre le droit des femmes à disposer de leur corps.

L’avortement est menacé.

La fermeture massive des centres d’interruption volontaire de grossesse menace ce droit que les femmes ont obtenu de haute lutte.

La loi Bachelot enterre l’hôpital public et l’avortement avec.

Oui à la liberté d’avorter !

Non au démantèlement de l’hôpital public !

Non à la déshumanisation des soins !

A l’initiative de l’A.N.C.I.C. (Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception), la C.A.D.A.C. (Coordination Nationale pour le Droit l’Avortement et à la Contraception) et du Planning Familial.

Avorter est un droit !

Mobilisons-nous toutes et tous pour le défendre Le droit à l’avortement est une liberté fondamentale pour les femmes. La liberté de disposer de son corps permet de faire ses propres choix de vie ; c’est un pas vers l’autonomie, c’est permettre aux femmes d’exister autrement qu’en tant que mères. De 1975 à 2001, le droit à disposer de son corps n’a fait que progresser, grâce aux luttes menées par les femmes : • 1975, loi Veil : les femmes obtiennent l’autorisation d’avorter. • 1982 : les femmes obtiennent le remboursement de l’avortement. • 2001, loi Aubry : les femmes obtiennent l’allongement du délai de 10 à 12 semaines, la suppression de l’obligation de l’autorisation parentale pour les mineures, la suppression de l’entretien préalable obligatoire, et la possibilité de choisir la technique d’avortement. L’avortement est un droit fondamental des femmes gagné de haute lutte ! On pouvait donc penser qu’en 2001 le droit à l’avortement était enfin acquis !

Mais 9 ans plus tard, rien n’est acquis ! La loi de 2001 représente une réelle avancée, mais elle est mal appliquée. Certains établissements n’accueillent pas les femmes jusqu’à 12 semaines de grossesse. D’autres multiplient les obstacles à la prise en charge des mineures. Les femmes sans couverture sociale peuvent être obligées de fournir un chèque de caution. Les délais d’attente pour un avortement peuvent dépasser 3 semaines. L’obligation des établissements publics d’organiser la pratique des avortements n’est pas respectée, alors qu’ils y sont tenus depuis 1979 :

il n’existe aucune mesure contraignante ou incitative. Les médecins pratiquant les avortements ne sont pas, dans la plupart des cas, remplacés quand ils partent ou prennent leur retraite : c’est l’occasion pour les directions d’établissements de restreindre ou d’arrêter la pratique de l’avortement. Début 2010, l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a dénoncé cette situation. La loi de 2001 n’a jamais été appliquée dans son intégralité La loi Bachelot restructure la santé publique avec pour seul objectif, la rentabilité économique. • Les établissements de santé sont regroupés, avec pour conséquence la fermeture d’hôpitaux de proximité, la fermeture de maternités, ou encore la fermeture de centres d’interruption volontaire de grossesse (IVG). • La tarification à l’activité, nouvelle méthode de financement des hôpitaux, incite les établissements à limiter ou à arrêter les actes chirurgicaux estimés non rentables, notamment la pratique des IVG. • A chaque fermeture d’hôpital ou de services, les restructurations sont organisées avec perte de personnels soignants, concentration des activités, « travail à la chaîne ». La loi Bachelot enterre l’hôpital public et l’avortement avec.


site : http://mobilisationavortementnov2010.over-blog.com/

tract : http://mobilisationavortementnov2010.ov ... 85089.html

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Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 28 Sep 2010, 11:04

Appel à manifestation pour le droit à l'avortement, à Lyon le 1 octobre :

Avorter est un droit !

Le droit à l’avor­te­ment est une liberté fon­da­men­tale pour les femmes. La liberté de dis­po­ser de son corps permet de faire ses pro­pres choix de vie ; c’est un pas vers l’auto­no­mie, c’est per­met­tre aux femmes d’exis­ter autre­ment qu’en tant que mères.

De 1975 à 2001, le droit à dis­po­ser de son corps n’a fait que pro­gres­ser, grâce aux luttes menées par les femmes :

. 1975 loi Veil : les femmes obtien­nent l’auto­ri­sa­tion d’avor­ter.
. 1982 : les femmes obtien­nent le rem­bour­se­ment de l’avor­te­ment.
. 2001 loi Aubry : les femmes obtien­nent l’allon­ge­ment du délai de 10 à 12 semai­nes de gros­sesse, la sup­pres­sion de l’obli­ga­tion de l’auto­ri­sa­tion paren­tale pour les mineu­res, la sup­pres­sion de l’entre­tien préa­la­ble obli­ga­toire pour les majeu­res, et la pos­si­bi­lité de choi­sir la tech­ni­que d’avor­te­ment.

On pou­vait donc penser qu’en 2001 le droit à l’avor­te­ment était enfin acquis ! Mais 9 ans plus tard, rien n’est acquis !
La loi de 2001 n’a jamais été appli­quée dans son inté­gra­lité :
. Certains établissements n’accueillent pas les femmes jusqu’à 12 semai­nes de gros­sesse.
. D’autres mul­ti­plient les obs­ta­cles à la prise en charge des mineu­res.
. Les femmes sans cou­ver­ture sociale peu­vent être obli­gées de four­nir un chèque de cau­tion.
. Les délais d’attente pour un avor­te­ment peu­vent dépas­ser 3 semai­nes.

L’obli­ga­tion des établissements publics d’orga­ni­ser la pra­ti­que des avor­te­ments n’est pas res­pec­tée. Aucune mesure contrai­gnante ou inci­ta­tive. Les méde­cins pra­ti­quant les avor­te­ments ne sont pas, dans la plu­part des cas, rem­pla­cés quand ils par­tent ou pren­nent leur retraite pou­vant res­trein­dre ou arrê­ter la pra­ti­que de l’avor­te­ment

La loi Bachelot restruc­ture la santé publi­que avec pour seul objec­tif, la ren­ta­bi­lité économique :
. Les établissements de santé sont regrou­pés, avec pour consé­quence la fer­me­ture d’hôpi­taux de proxi­mité, la fer­me­ture de mater­ni­tés, ou encore la fer­me­ture de cen­tres d’inter­rup­tion volon­taire de gros­sesse (IVG).
. La tari­fi­ca­tion à l’acti­vité, nou­velle méthode de finan­ce­ment des hôpi­taux, incite les établissements à limi­ter ou à arrê­ter les actes chi­rur­gi­caux esti­més non ren­ta­bles, notam­ment la pra­ti­que des IVG. o A chaque fer­me­ture d’hôpi­tal ou de ser­vi­ces, les restruc­tu­ra­tions sont orga­ni­sées avec perte de per­son­nels soi­gnants, concen­tra­tion des acti­vi­tés, « tra­vail à la chaîne ».

Cette poli­ti­que est un recul consi­dé­ra­ble pour le droit des femmes à dis­po­ser de leur corps. C’est inac­cep­ta­ble.

Le gou­ver­ne­ment, avec la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoire), accé­lère la casse du ser­vice public de santé, de notre santé. Ces chan­ge­ments dans l’orga­ni­sa­tion du sys­tème de santé en France remet­tent en cause le com­pro­mis de 1945, fondé sur le prin­cipe de soli­da­rité, pour lui sub­sti­tuer celui de la ren­ta­bi­lité du sec­teur privé.

Des postes de per­son­nel-le-s médi­caux et para-médi­caux sont sup­pri­més, des établissements de santé et des acti­vi­tés regrou­pés, cela dans le mépris total des pro­fes­sion­nel-le-s de santé et des usager-e-s.

La sup­pres­sion des CIVG auto­no­mes et des unités fonc­tion­nel­les d’IVG avec du per­son­nel et des locaux dédiés, conduit à noyer cette pra­ti­que dans les ser­vi­ces de gynéco-obs­té­tri­que dont l’IVG est par­fois la der­nière des préoc­cu­pa­tions, faute d’équipes enga­gées et moti­vées.

A Lyon : Dès l’annonce de la fer­me­ture du CIVG de l’Hôtel Dieu, Le Collectif de Maintien du Centre d’Orthogénie et le Collectif de défense de l’IVG à Lyon se sont mis en place. Ils ont lutté en conver­gence contre sa sup­pres­sion, pour son trans­fert vers un hôpi­tal de l’agglo­mé­ra­tion avec un fonc­tion­ne­ment auto­nome et un nombre de lits iden­ti­ques. La fer­me­ture com­plète de l’Hôtel Dieu repré­sente la perte d’un hôpi­tal public de proxi­mité, qui avait une his­toire ancienne et une place impor­tante à Lyon.

En octo­bre 2009, la direc­tion des HCL a annoncé le trans­fert du centre de l’Hôtel-Dieu vers l’hôpi­tal Edouard Herriot, comme le reven­di­quait le col­lec­tif. La lutte col­lec­tive peut donc faire flé­chir les déci­deurs mais malgré notre vic­toire, nous devons rester vigi­lant-e-s.

L’urgence sociale est à la réduc­tion des iné­ga­li­tés de ter­ri­toire dans l’accès à l’éducation à la sexua­lité, à la contra­cep­tion, et à l’avor­te­ment ; à la lutte contre les restruc­tu­ra­tions hos­pi­ta­liè­res. Notre santé n’est pas une mar­chan­dise !

Nous exi­geons des moyens signi­fi­ca­tifs et réels pour répon­dre aux dys­fonc­tion­ne­ments, iné­ga­li­tés et abus cons­ta­tés.

Oui au droit à l’avortement !

Où je veux
. Ouverture et réou­ver­ture des struc­tu­res de proxi­mité.
. Soutien et main­tien de tous les cen­tres d’inter­rup­tion de gros­sesse.
. Des cen­tres de qua­lité, avec un accueil et une prise en charge par un per­son­nel dédié et motivé.
Quand je veux
. Possibilité d’obte­nir un rendez-vous dans les 5 jours.
. Les retards de prise en charge ne doi­vent pas ren­voyer les femmes hors des délais légaux.
Comme je veux !
. Choix entre l’avor­te­ment chi­rur­gi­cal sous anes­thé­sie locale ou géné­rale et l’avor­te­ment médi­ca­men­teux.

Oui à l’accès à la santé pour tou-te-s !
Enterrement de l’Hôtel-Dieu
Défense de l’avortement et de l’hôpital public
Manifestation le 1er octobre à 18h30
Départ Place Bellecour



Premiers signataires : MFPF, Femmes Solidaires, CABIRIA, CGA, NPA, Solidaires 69, Chrysalide Lyon, LDH-Fédération Rhône, Les Alternatifs, COVRA, LA FASE, Sud santé, Gauche Unitaire.
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Re: Mobilisation nationale pour le droit à l’avortement le 6

Messagede Pïérô » 26 Oct 2010, 10:11

La journée du 6 novembre a été retenue par l'intersyndicale pour en faire une journée d'action nationale contre la réforme des retraites.
La manifestation de ce 6 novembre pour le droit à l’avortement est quand même maintenue, et partira comme prévu à 14h de la place d'Italie, et fera convergence avec la manif contre la réforme des retraites.
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Re: Mobilisation nationale pour le droit à l’avortement le 6

Messagede Pïérô » 01 Nov 2010, 14:12

Appel sur Montpellier :

Après les retraites, l’IVG menacée : ce sont encore les femmes qui trinquent !

De régressions en régressions...

Comme tous les services publics, les services de santé sont victimes de la logique économique capitaliste. Avec pour seul objectif la rentabilité au détriment d’un service gratuit et accessible à toutes et tous, la loi Bachelot prévoit la restructuration des hôpitaux, la limitation des actes chirurgicaux non rentables et des suppressions de personnel. Cet enterrement de l’hôpital heurte de plein fouet les centres IVG. Il se traduit par un travail à la chaine impliquant une véritable déshumanisation des soins (retard dans les rendez-vous et dépassement inévitables des délais, accompagnement impossible pour celles et ceux qui le souhaitent...)
Les femmes les plus démunies et les plus jeunes sont les premières victimes de cette régression, puisqu’il est bien plus difficile pour elles d’accéder à l’information et aux soins. De même, aller avorter en Espagne ou en Angleterre où les délais ne sont pas les mêmes, est beaucoup trop onéreux et reste donc réservé aux femmes qui en ont les moyens financiers . Dans ce domaine aussi, les inégalités économiques et sociales sont flagrantes et insupportables.

Nous voulons disposer de nos corps comme bon nous semble

Cependant, la question n’est pas seulement économique. La stigmatisation, la culpabilisation sont autant de pressions morales et sociales exercées sur les femmes. En condamnant fermement l’IVG, toutes les religions, alliées du pouvoir, alimentent cette culpabilisation et les lobbying religieux ne semblent pas perdre de leur vigueur (Sarkozy bénéficie des sollicitudes du pape, des députés ont déjà tenté de donner un statut au fœtus...). Nous avons toutes et tous intérêt à nous émanciper des valeurs conservatrices, relayées à travers des institutions ou des normes sociales telles que la famille, le mariage ou l’hétérosexualité.
Contre ces pressions les femmes doivent pouvoir décider pour elles-mêmes.
C’est à elle de choisir dans quelles conditions elles veulent ou non être mère et dans quelle sexualité elles veulent s’épanouir. Car il s’agit bien d’une question de choix et non de rôles sociaux ou pire,de « destinée ».

On l’a déjà dit, on veut choisir !
Avortement, contraception libres et gratuits !


VENEZ AU RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 06 NOVEMBRE A 14H PLACE DE LA COMÉDIE

Premiers signataires : AL 34, CGA 34, CNT - UL 34, FASE, NPA 34, Pink Freaks, Sud Étudiant, des individu-es.


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Re: Mobilisation nationale pour le droit à l’avortement le 6

Messagede Pïérô » 04 Nov 2010, 00:49

Tract d'Alternative Libertaire :

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Re: Mobilisation nationale pour le droit à l’avortement le 6

Messagede Pïérô » 06 Nov 2010, 07:52

De fausse informations ont circulé sur un possible déplacement du départ de la manifestation.
Communiqué de presse, 5 novembre 2010

L'ANCIC, la CADAC et Le Planning Familial, organisatrices de la manifestation du
6 novembre pour le droit à l'avortement et la défense de l'hôpital public, rejointes par plus de 70 organisations,
Confirment que la manifestation partira bien ce samedi 6 novembre de la Place d'Italie (Paris 13ème) à 14 heures pour rejoindre le cortège à l'appel de l'intersyndicale contre les réformes des retraites Place de la Bastille.

Toutes informations contraires relèvent d'une tentative d'intoxication.

Elles dénoncent la volonté de démobilisation dont cette manifestation est l'objet depuis quelques heures, preuve que le sujet pour lequel des femmes et des hommes se battent depuis des années dérange toujours.

Aujourd'hui, nous appelons clairement toutes celles et tous ceux qui défendent les droits notamment ceux des femmes, l'application de la loi et toute la loi, l'accès aux soins pour toutes et tous, le réaffirment par leur présence demain 14h Place d'Italie,


Parcours : Place d'Italie à l'angle du boulevard de l'Hôpital / Boulevard de l'Hôpital / Pont d'Austerlitz /

Quai de la rapée / Boulevard de la Bastille / Place de la Bastille. Le cortège se dirigera ensuite vers la place
de la Nation.

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Re: Mobilisation nationale pour le droit à l’avortement le 6

Messagede Klément » 07 Nov 2010, 15:38

Une ridicule petite troupe de nazillons a tenté de perturber cette manifestation, bien mal lui en a pris !
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débat : avortement, contraception, libres et gratuits, 12/01

Messagede Pïérô » 08 Jan 2011, 19:33

débat - santé des femmes - "avortement, contraception, libres et gratuits",
Paris, mercredi 12 janvier 2011 :

Contre la privatisation de la santé au dépend des femmes :

avortement, contraception, libres et gratuits !

Venez débattre avec

• une militante du collectif de défense du centre IVG de l'Hôpital Tenon,
• un-e militant-e de SUD Santé Sociaux et
• un-e représentant-e du Planning Familial.

Rendez-vous à 17h au 96, boulevard Raspail (Paris 6ème)

35 ans après la loi Weil, la liberté d'avorter est loin d'être acquise et même si l'Interruption Volontaire de Grossesse est légale, ce droit est encore menacé aujourd'hui par une politique de retour à l'ordre moral et de casse des services publics.

Les lois anti-sociales promulguées ces 10 dernières années en matière de santé publique (dont la dernière en date est la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire, dite loi Bachelot, votée durant l'été 2009) et les réductions de personnels ont entraîné une grave remise en cause de la liberté d'avorter. En effet, pour des raisons de rentabilité, les centres hospitaliers de proximité comprenant des centres IVG ainsi que les services pratiquant les IVG dans les hôpitaux (exemple de l'hôpital Tenon dans le 20ème) ferment peu à peu...

De plus, le système de "tarification à l'activité", nouveau système de financement de l'hôpital public qui vise à "responsabiliser les acteurs de santé", pousse les hôpitaux à réduire le nombre d'intervenions chirurgicales non rentables, telle que l'IVG.

Les menaces contre le droit à l'IVG ne sont donc pas juste le fait de groupes fondamentalistes et les politiques libérales qui attaquent le système de santé aggravent les discriminations envers les femmes des classes populaires, qui n'ont pas les moyens d'aller dans des cliniques privées.

Cependant, ces politiques de privatisation représentent aussi une menace pour le droit de toutes les femmes. En effet, elles sont soutenues par des discours réactionnaires prônant le retour à l'ordre moral : aujourd'hui encore les femmes avortées sont culpabilisées par une partie des personnels de santé et l'IVG n'est que "tolérée". De plus, on assiste à une volonté politique de renvoyer les femmes au foyer (avec la réforme des retraites par exemple). Ce retour à la "valeur famille", soutenue par les intégristes religieux, nuit à l'émancipation de toutes les femmes. C'est ainsi sous les pressions des religieux que, depuis 2008, un foetus né sans vie et n'ayant pas atteint le seuil de viabilité de 22 semaines peut être déclaré à l'Etat Civil.

Derrière le discours des "anti-avortement" se cache le refus d'accepter les sexualités de femmes libérées des impératifs de reproduction ainsi que le refus de voir les femmes émancipées des carcans discriminants de la famille. Ces attaques concernent les femmes du monde entier : chaque année 200 000 femmes meurent des suites d'un avortement clandestin et dans quatre pays de l'Union Européenne l'IVG est illégale.

Le 23 janvier prochain se déroulera à Paris une « Marche pour la Vie », c'est-à-dire une manifestation des opposants au droit à l'avortement, proches des mouvements religieux et d'extrême-droite mais, d'ici là, afin de réaffirmer notre combat pour le droit à l'avortement et à la contraception, pour la liberté des femmes à disposer de leurs corps, venez nombreux-ses au débat que nous organisons avec des militant-e-s du Collectif pour la défense du centre IVG de Tenon, de SUD Santé-Sociaux et du Planning Familial.
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Pour le droit à l'avortement en Europe ! Bruxelles 24 mars

Messagede Pïérô » 16 Mar 2012, 08:50

Manif : Pour le droit à l'avortement en Europe !
14h Place Poelaert - 1000 Bruxelles

Pour le droit à l'avortement en Europe !

Depuis le 20ème anniversaire de la loi de dépénalisation de l'avortement en Belgique, vous aurez remarqué que les offensives se multiplient pour revenir sur cet acquis majeur de santé publique et d'émancipation. Il ne se passe pas une semaine sans que des nouvelles alarmantes nous parviennent, et pas seulement d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique du Sud ! Chez nos voisins proches, comme en Belgique d'ailleurs, les intimidations à l'égard des femmes ou envers des professionnels de la santé pratiquant des avortements se multiplient, tout comme les velléités de faire échec aux législations en vigueur.

C'est pourquoi le Centre d'Action Laïque, avec ses partenaires historiques - la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial et les Centres de Planning Familial des FPS - ont créé une plateforme de défense du droit à l'avortement pour toutes les femmes du monde. Cette plateforme regroupe actuellement les associations membres effectifs suivantes : Centre du Libre Examen, Centre Séverine, Conseil des Femmes Francophone de Belgique (CFFB), Fédération des Centres de Planning et de Consultations, Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, GACEHPA, LUNA, Mutualité Socialiste, Nederlandstalige Vrouwen Raad (NVR), Comité belge Ni putes Ni Soumises asbl, R.A.P.P.E.L (fr/nl), Sensoa, Université des femmes, VIVA-Socialistische Vrouwen Vereniging, VOK- Vrouwen Overleg Komitee, FGTB-ABVV.

En vous rendant sur le site http://www.abortionright.eu vous pourrez signer la charte de défense du droit à l'avortement, en tant que citoyen ou en tant qu'association. Vous trouverez également une revue de presse mise à jour régulièrement ainsi que les informations sur le grand rassemblement prévu à Bruxelles le 24 mars prochain.

Ensemble, protégeons le libre choix !



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Projet de loi anti-avortement en Espagne

Messagede Ulfo25 » 30 Juil 2012, 09:27

Article Le Monde parlant d'un projet de loi anti-avortement si le foetus apparait malformé.

Lien d'article : http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
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Question de l'avortement aux USA

Messagede Ulfo25 » 28 Aoû 2012, 13:16

Article le Monde sur les polémiques entourant le parti républicains aux Etats-Unis.

Etats-Unis : le droit à l'avortement, boulet du camp républicain

Le Parti républicain avait sans doute espéré que le pire était passé, après la violente polémique sur le droit à l'avortement qui a dominé récemment la campagne électorale. Les propos de l'élu républicain Todd Akin, qui avait affirmé qu'une femme victime d'un "véritable viol" tombait rarement enceinte, avaient été fermement condamnés par Mitt Romney et son colistier, Paul Ryan. Les caciques du parti sont allés jusqu'à demander à Akin de s'excuser et de renoncer à briguer le siège de sénateur du Missouri pour écourter la polémique.

A peine quelques jours plus tard, le Parti républicain a tout de même adopté une position strictement anti-avortement, même dans les cas de viol ou d'inceste, dans son programme de gouvernement. Ce programme était dans la continuité de textes comparables adoptés depuis 2000. Il prévoit concrètement, en cas de victoire des républicains, d'interdire tous les avortements et de conférer aux fœtus des protections constitutionnelles.

Au centre de cette polémique, Mitt Romney, qui tente de trouver un juste milieu en vue de l'élection du 6 novembre, entre les conservateurs purs et durs d'un côté et les électeurs indépendants et les femmes de l'autre, qui risqueraient de s'éloigner. Depuis son entrée en politique, sa position sur le droit à l'avortement a beaucoup évolué. En tant que sénateur du Massachusetts, il défendait le droit à l'IVG. Mais dès que ses ambitions sont devenues présidentielles, il est devenu un opposant convaincu, allant même jusqu'à dire que la Cour suprême devrait revenir sur Roe vs Wade, la décision qui a autorisé l'avortement aux Etats-Unis en 1973.

CONTRADICTIONS

Lundi, M. Romney a rajouté une couche de confusion en affirmant que, à titre personnel, il était favorable aux avortements dans les cas de viol, d'inceste ou quand la vie de la mère est en jeu. Sur la chaine CBS, il a ensuite assuré qu'il ne reviendrait pas sur Roe vs Wade en cas de victoire, estimant que de débat "avait été résolu par la justice depuis un certain temps".

Une position qui contredit celle adoptée par son parti, et même celle défendue par son colistier Paul Ryan. Ce dernier a présenté à la Chambre des représentants un texte qui déniait tout financement public aux avortements, changeant au passage la définition du viol en "viol sous la contrainte".

Le Huffington Post a ressorti une interview de M. Ryan où celui-ci fait un parallèle douteux, estimant que le viol n'est qu'une "méthode de conception" comme une autre et "ne doit pas changer la définition de la vie". Il reconnaît néanmoins que sous une administration républicaine, ce sera M. Romney "qui dictera la politique", et qu'en matière d'avortement il a des vues légèrement différentes des siennes. M. Ryan est partisan de la législation sur "la sainteté de la vie", un concept que les républicains tentent de faire adopter Etat par Etat et qui criminaliserait la contraception puisque la vie est reconnue dès la conception.

DÉRAPAGES EN SÉRIE

Et comme si les républicains avaient besoin d'une nouvelle polémique sur le sujet, une vidéo montrant un élu comparant un avortement provoqué par un viol à un avortement résultant d'une grossesse avant le mariage a émergé. Tom Smith, candidat au poste de sénateur en Pennsylvanie, était interrogé sur la sortie de Todd Akin.
Il a condamné les propos mais a souligné qu'il était globalement d'accord sur le fond. Il a ensuite précisé que l'avortement devrait être illégal même en cas de viol et d'inceste avant d'ajouter que sa famille avait "vécu quelque chose de similaire". Interpellé par la presse, M. Smith a expliqué que sa fille était tombée enceinte sans être mariée et que "du point de vue d'un père, c'est la même chose" qu'un viol.
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 24 Sep 2013, 00:07

Un manifeste international pour le droit à l'avortement
Le Manifeste pour le 28 Septembre - Nos corps, notre avenir! - demande à tous les gouvernements de garantir le droit à l'avortement légal et sûr et plaide en faveur de la reconnaissance du droit à l'avortement au sein du prochain programme de développement post 2015.

L'ambition est de rendre visible l'unité des militantes et militants qui, à travers le monde, se mobilisent pour exiger de leur gouvernement la mise en place de politiques nationales qui garantissent l’accès à l’information et à des services d’avortement de qualité, accessibles, abordables et ouverts aux jeunes.

http://www.planning-familial.org/actual ... nt-0012404


Paris, 26 septembre
Journée internationale de la lutte pour la dépénalisation de l'avortement

A l'occasion de la journée internationale de lutte pour la dépénalisation de l'avortement, l'Association France Amérique Latine se propose d'analyser et de revenir sur les luttes pour la dépénalisation de l'IVG en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans ce continent, le débat amorcé depuis plusieurs années rencontre de vives résistance. A ce jour seuls Cuba, Mexico City et dernièrement l'Uruguay, disposent d'une législation complète de l'IVG.

jeudi 26 septembre 2013 à 18h, ison de l’Amérique latine
217 Boulevard Saint Germain, Paris.

Panorama de la situation dans différents pays de la région. Avec notamment l'intervention d'un juriste brésilien, du représentant de l'OMC au Chili, ainsi que des militants uruguayen et bolivien
http://www.franceameriquelatine.org/spi ... rticle1489
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 26 Sep 2013, 09:07

Pologne : projet de loi et appel de la Fédération pour les femmes et du planning familial de Pologne

Pologne : nouvelle attaque contre le droit à l'avortement

Un projet de loi anti-choix qui vise à interdire tous les avortements en cas de malformation du fœtus sera l'objet d'une première lecture au Parlement polonais le 26 Septembre.

Ce projet de loi, introduit au Parlement suite à une campagne de mobilisation de l’Initiative « Stop à l’avortement », a recueilli plus de 400.000 signatures. Il est soutenu par de nombreux membres de l'aile conservatrice du parti au pouvoir, la Plateforme civique.

La loi actuelle est déjà très restrictive et n’autorise l'avortement que dans trois cas: viol et inceste, menace pour la santé de la femme et malformation du fœtus. Selon les chiffres officiels du ministère de la Santé, il y a eu 669 avortements en 2011, aucun résultant d'un viol ou tout autre crime... Ce chiffre, dans un pays de plus de 38 millions d'habitants, illustre combien il est difficile d'accéder à un avortement légal dans la pratique. Le gouvernement polonais ignore constamment les effets nocifs de la législation actuelle.

Il y a deux ans, les anti-choix avaient déjà tenté de s’attaquer à l’avortement via un projet de loi interdisant tous les avortements. Adopté en première lecture; il avait été rejeté en deuxième lecture à une très faible majorité des voix.

La Fédération pour les femmes et le planning familial de Pologne ont lancé un appel à l'action "Non à de nouvelles restrictions à la loi anti-avortement" qui a été diffusé dans les médias. La Fédération organise une conférence de presse le 24 Septembre et s'emploie à faciliter de courtes sessions de formation pour les membres des partis de gauche afin de fournir aux députés des arguments pro-choix. Les députés du parti au pouvoir ont également été approchés.


http://www.planning-familial.org/actual ... nt-0012402
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