néo-nazis à l'échelon international

...Sans Papiers, antifascisme...

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Messagede altersocial » 18 Sep 2013, 12:20

Grèce: mort d'un rappeur antifasciste poignardé par un militant d'extrême droite

Pavlos Fryssas, un artiste de hip-hop de 34 ans, sympathisant d'extrême gauche, est décédé des suites de blessures au couteau dont un membre du parti néo-nazi Aube dorée a reconnu être l'auteur, dans la nuit de mardi à mercredi près d'Athènes.

Le suspect, interpellé en possession d'un couteau, a reconnu l'homicide et admis "appartenir à un parti politique". Il s'agit, selon la police, du parti néo-nazi Aube dorée. Une perquisition était en cours mercredi matin dans les locaux du parti, non loin du centre d'Athènes. Aube dorée a réfuté toute implication dans les faits, dénonçant une "exploitation politique"

La victime est décédée à l'hôpital où elle a été transportée, grièvement blessée, par les secours intervenus à la suite d'une rixe qui s'est déroulée dans la soirée dans la banlieue de Keratsini, à l'ouest d'Athènes. Le jeune homme était un chanteur de hip-hop de 34 ans, Pavlos Fryssas, militant antifasciste et sympathisant d'un petit mouvement d'extrême gauche, Antarsya, selon les premiers éléments de l'enquête. "Les fascistes l'ont tué pour son action antifasciste", a réagi Antarsya, appelant à des rassemblements à 15h00 sur les lieux du drame et dans tout le pays. Le "Front uni contre le fascisme et la menace raciste" a décrit dans un communiqué une véritable "embuscade" tendue à la victime et un "groupe de jeunes antifascistes" par une quarantaine de militants néo-nazi "vêtus de noir", portant des gants et armés de gourdins. Le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, a "dénoncé" ce meurtre à la radio Alpha et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels faits.

Selon plusieurs médias, la rixe a éclaté à l'extérieur d'une cafeteria pour un différend lié au football qui a pu dégénérer en raison de l'appartenance politique des protagonistes. Keratsini est une commune voisine de Perama, près du port du Pirée, où huit jeunes communistes avaient été blessés vendredi lors d'une attaque attribuée à un groupe du parti néo-nazi Aube dorée, alors qu'ils collaient des affiches.

Le parti Aube dorée qui a envoyé l'an dernier 18 députés au Parlement grec, est actuellement crédité de la troisième place dans les sondages d'opinion. Ce parti est soupçonné d'avoir orchestré des attaques contre des immigrés, ce qu'il dément, et plusieurs de ses députés sont poursuivis pour violences.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 19 Sep 2013, 11:16

Affrontements à Athènes après le meurtre d'un rappeur antifasciste par un néonazi

Des affrontements ont éclaté mercredi 18 septembre au soir entre la police et des manifestants qui protestaient près d'Athènes contre le meurtre d'un rappeur antifasciste par un néonazi présumé, a annoncé l'agence de presse grecque ANA. Le rassemblement, qui a réuni environ 5 000 personnes, essentiellement des militants d'extrême gauche, se tenait sur les lieux du drame, à Keratsini, une banlieue populaire de l'ouest d'Athènes.

Antifasciste, Pavlos Fryssas était lui-même sympathisant d'un petit mouvement d'extrême gauche, Antarsya. Il est mort à l'hôpital des suites de ses blessures. Selon le site de l'hebdomadaire grec To Vima, le jeune chanteur avait eu un échange houleux avec son meurtrier présumé alors qu'il regardait le match de football qui opposait le club l'Olympiakos et le Paris Saint Germain mardi soir dans un café.

A la fin de la rencontre, le suspect et sa bande l'ont attendu dehors pour en découdre. Pavlos Fryssas a tenté de s'enfuir avec ses amis mais une voiture lui a bloqué le passage, le conducteur en est descendu et l'a poignardé à plusieurs reprises. Le médecin qui l'a soigné a indiqué que ses blessures avaient été faites par un professionnel.

Selon le père de la victime, ce meurtre ne serait pas lié au match de football mais bien à la position politique de son fils. Plus connu sous le nom de Killap P., le jeune homme de 34 ans faisait partie de la scène hip-hop depuis 1997. Il organisait des concerts contre le fascisme et était impliqué dans des œuvres sociales dans son quartier.

PERQUISITION DANS LES LOCAUX DE L'AUBE DORÉE

La police a interpellé le suspect, en possession d'un couteau, non loin du café. Ce dernier a reconnu l'homicide et seulement admis, dans un premier temps, "appartenir à un parti politique". Mais selon le site grec eKathimerini.com, le suspect aurait en réalité demandé à sa femme de jeter sa carte du parti quand il a compris que son arrestation était imminente. En fouillant des poubelles devant la résidence du couple, la police a trouvé des preuves de son appartenance à l'Aube dorée, parti d'extrême droite qui compte depuis les dernières élections dix-huit députés au Parlement grec, et actuellement crédité de la troisième place dans les sondages d'opinion. Par ailleurs, une perquisition a été menée mercredi matin dans les locaux du parti, non loin du centre d'Athènes.

"Les fascistes l'ont tué pour son action antifasciste", a réagi Antarsya, appelant à des rassemblements. La mort du chanteur a secoué l'opinion grecque alors que dans cette même commune proche du port du Pirée, huit jeunes communistes avaient été blessés vendredi lors d'une autre attaque attribuée aussi à un groupe de l'Aube dorée, alors qu'ils collaient des affiches. De plus, ce parti est soupçonné d'avoir orchestré des attaques contre des immigrés.

"LIGNE ROUGE"

Les milliers de fonctionnaires qui manifestent depuis trois jours dans le pays ont ainsi mêlé mercredi leurs appels à stopper une réforme brutale du secteur public à des slogans dénonçant le meurtre. Le porte-parole du gouvernement a quant à lui promis au micro de la radio Alpha de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels faits. Un rassemblement antifasciste est prévu mercredi à 18 heures sur le lieu du crime.

Lire : Grève dans le secteur public grec avant la visite de la troïka

"Le 18 septembre 2013 doit marquer le réveil de la démocratie grecque, des institutions du pays et de ses citoyens", écrit Nikos Xydakis, dans un éditorial intitulé "Ligne rouge" publié sur le site du journal de centre-droit Kathimerini. Selon le journaliste, "les pouvoirs constitutionnels doivent se rendre compte de cette menace historique et y répondre sans ambiguïté. La République grecque doit, quant à elle, agir de façon rapide et déterminée."

L'Aube dorée, de son côté, a réfuté toute implication dans le meurtre, par la voix d'Ilias Kasidiaris, le député et porte-parole du parti, qui devrait déposer plainte. Ce député trentenaire avait acquis une renommée internationale il y a quelques mois en agressant violemment deux députées de gauche sur un plateau de télévision. Il a depuis perdu son immunité parlementaire afin d'être jugé. D'autres députés de son parti sont aussi poursuivis pour violences.




Grèce: perquisition au siège du parti d'extrême droite Aube dorée

La police grecque a mené mercredi 18 septembre une perquisition dans les locaux du parti néonazi Aube dorée. Un sympathisant de la formation d’extrême droite est accusé d'avoir tué mardi soir un rappeur connu pour son engagement contre le racisme. Plusieurs organisations ont appelé à « un rassemblement antifasciste ».

Aube dorée est devenue la troisième force politique en Grèce à la faveur d’un mécontentement croissant de la population face aux mesures d’austérité imposées par le gouvernement. Le parti a officiellement condamné l’agression et démenti toute implication dans le meurtre.

Toutefois, la police a décidé de perquisitionner son siège afin de vérifier si l’on pouvait y découvrir des éléments établissant le lien avec l’attaque. Un sympathisant d’Aube dorée a été interpellé après le meurtre. Il a reconnu les faits.

Appel à « un rassemblement antifasciste »

Pavlos Fissas, connu sous le nom de scène de Killah P, a été poignardé à deux reprises au coeur et à la poitrine, lors d’une altercation survenue après la diffusion d’un match de football dans un café de Keratsini, une banlieue populaire d’Athènes.

Une motivation politique du meurtre n’est pas encore établie, mais plusieurs organisations des droits de l’homme, antiracistes et de gauche ont appelé à « un rassemblement antifasciste » à Keratsini.


Image

Affrontements très violents partout en Grèce hier soir (Athènes, Théssalonique, ...).

Revue de presse + vidéos :

:arrow: Grèce : les manifs antifascistes virent à l’affrontement

Image

:arrow: Meurtre du rappeur antifasciste par un militant néo-nazi : heurts avec la police en Grèce après des manifestations

:arrow: Grèce : début des obsèques du rappeur antifasciste tué





Les fachos protégés par un cordon de police tentent d'attaquer la manif antifa :



:arrow: Grèce: les affrontements entre police et manifestants s'étendent

No Pasaran! Tous aux rassemblements ce soir !

:antifa:
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 23 Sep 2013, 16:06

:arrow: Grèce :

Liens entre police grecque et néo-nazis: démission de deux généraux

Deux généraux de la police grecque ont démissionné, et plusieurs cadres ont été suspendus, a annoncé lundi la direction de la police, quelques jours après le meurtre d'un musicien antifasciste par un membre présumé du parti néo-nazi Aube dorée.

La direction de la police a annoncé dans un communiqué la démission des deux directeurs régionaux pour le sud et le centre du pays, tandis qu'une enquête est en cours sur des liens éventuels entre des policiers et Aube dorée.

Dans le même communiqué, la direction de la police a annoncé que plusieurs cadres de la police basés sur l'île d'Evia, au nord d'Athènes, ont été suspendus pour ne pas avoir effectué une enquête sur des locaux d'Aube dorée situés près d'un commissariat de police, et où des armes auraient été entreposées.

La police des polices a aussi été saisie pour déterminer si des policiers ont participé à des activités illégales d'Aube dorée.

L'assassinat le 18 septembre d'un rappeur d'extrême gauche, Pavlos Fyssas, 34 ans, par un néonazi et membre présumé d'Aube dorée, a consterné la Grèce, et a poussé les autorités à agir contre ce parti, qui dispose de 18 députés sur 300 au Parlement.

Dans un communiqué distinct, la direction de la police a annoncé une dizaine de changements d'affectations dans la hiérarchie de la police, dont les postes de chefs de l'unité anti-terroriste, et de l'unité chargée du crime organisé.

Des manifestations parfois violentes ont eu lieu dans le pays la semaine dernière pour protester contre ce meurtre.

AFP


Lire aussi :

Grèce : enquêtes sur des liens entre la police et des néonazis

:arrow: Allemagne :

L'extrême droite allemande joue la provoc'

Dimanche les Allemands se rendent aux urnes pour élire leurs députés. Capotes envoyées aux étrangers pour les empêcher de se reproduire, affiches trash... L'extrême droite joue la provoc' et l'assume

« Des minijupes, pas de minarets! », « Oui à Maria, non à la Charia! », « Des sous pour Mamie, pas pour les Roms et Sintis » : les affiches du parti national-démocrate allemand ne font pas dans la dentelle. Dimanche 22 septembre, nos voisins d’outre-Rhin doivent se rendre aux urnes pour élire leurs députés. Tout au long de la campagne, le parti néo-nazi a joué la provoc’. Une stratégie bien huilée décryptée par deux boss de la com’ allemands.

Provoc L’essentiel de la stratégie de com’ du NPD repose sur la provocation. Objectif : marquer les esprits. En 2011 déjà, lors des élections régionales de 2011, le parti arborait un « Mettre les gaz » sur ses pancartes, affichées devant le Musée Juif de Berlin. On y voyait l’ancien chef du parti, Udo Voigt, sur une moto.

« En affichant ‘Mettre les gaz’ devant le Musée Juif, le message prend évidemment une dimension tout à fait différente. On se doute bien que le NPD ne milite pas pour le maintien de la non-limitation de vitesse sur les autoroutes », ironise Benjamin Gürkan, patron de l’agence de communication Politicom.

Si la pancarte est, en soi, de très mauvais goût, d’un point de vue marketing, c’est plutôt efficace explique Stefan Mannes, boss de l’agence de communication politique Kakoii :

« Le parti a peu de moyens et avec seulement quelques pancartes, ils ont été vus et entendus par plus de 400.000 personnes d’un coup car toute la presse locale en parlait. C’est tout un calcul derrière cette provocation. Ce genre d’affiche est normalement destiné à sa propre clientèle, afin de la motiver, et pas, comme dans le cas d’un produit classique, de convaincre de potentiels électeurs. »

Avec seulement quelques pancartes, ils ont été vus et entendus par plus de 400.000 personnes d’un coup

Divisions La stratégie du NPD consiste aussi à creuser davantage le clivage au sein de la société allemande. Des affiches comme « Oui à Maria! Non à la Charia! » ou « Des Minijupes! Pas de minarets! » divisent. Benjamin Gürkan explique que « c’est en simplifiant des sujets complexes, en disant ‘Islam égal Charia’, et en donnant le sentiment aux gens que leur mode de vie est menacé, par des minarets et des femmes voilées par exemple, qu’on obtient leur attention. »

« Mais le plus désolant là-dedans, c’est le fait que des personnes pouvant ou ayant été victimes de violences à caractère raciste, puissent voir ces affiches », déplore Sabine Seyb de l’ONG ReachOut, association venant en aide aux victimes d’actes xénophobes, antisémites et homophobes. Dans ce processus de division, le NPD a, en effet, deux angles d’approche : les Allemands se sentent menacés. Et les musulmans et autres minorités se disent que les Allemands sont, de toute façon, racistes. Une manière donc de raviver les tensions. Selon Benjamin Gürkan, la technique de com’ est simple :

« On s’empare d’un problème de société, on s’appuie sur des tensions existantes, et on les amplifie. Et surtout, pas de nuance. Malheureusement, en période d’élections, la plupart des partis ont tendance à faire la même chose. »

Pas d’idées D’après Stefan Mannes, si le NPD s’acharne contre les minorités ce n’est que « pour pallier son manque de programme. » En clair, faute d’idées crédibles à apporter dans le débat, ils lancent des opés provoc’ ciblant les boucs émissaires classiques de l’extrême droite : les immigrés, les homosexuels et les gauchistes. Ainsi depuis plusieurs semaines, des sympathisants du parti manifestent contre l’ouverture d’un centre d’accueil pour réfugiés dans l’est berlinois. Les pancartes xénophobes ne manquent pas : sur un tapis volant, une famille turque, avec l’inscription « Bon retour ! ».

Idem avec la pancarte « Des sous pour mamie, pas pour les Roms et les Sinti » ou encore avec l’action récemment lancée par la Jeunesse National-Démocrate « Des capotes pour les étrangers et certains Allemands ». Des préservatifs ont été envoyés à des ONG et des députés, afin de les inciter à ne pas se reproduire. L’action vise les étrangers, les traîtres comme par exemple les Verts et, ironiquement, les homosexuels.

Et surtout, pas de nuance.

Dire tout haut… En revanche, là où le NPD marque des points, c’est quand il mise sur le « racisme latent présent dans la société », concède Sabine Seyb de ReachOut. A première vue, la majorité des personnes s’indignent en lisant «De l’argent pour mamie, pas pour les Roms et Sintis» ou « Oui à Maria ! Non à la Charia ». Mais selon Benjamin Gürkan, si on demandait aux gens ce qu’ils en pensent, il est probable que beaucoup avouent, après deux ou trois bières au bar du coin, « je ne suis pas raciste, mais quelque part, ils ont quand même raison. »

C’est aussi là-dessus que repose la stratégie du NPD : se mettre en avant en prétendant dire tout haut ce que la majorité pense tout bas. C’est d’ailleurs ce qu’explique Frank Franz, porte-parole du parti :

« Notre cible, ce sont les personnes qui sont d’accord avec nous, mais qui n’osent souvent pas le dire. D’après notre expérience, il s’agit d’une part considérable des électeurs. »

Résistance Ce pseudo-héroïsme va de pair avec une stratégie de victimisation. Frank Franz estime que son parti est « constamment criminalisé ou placé sous silence par les médias établis. » Et d’ajouter que « le seul moyen de se faire entendre reste la provocation. » Dans la ville de Bad Hersfeld, dans le Land de Hesse, la mairie a retiré les affiches du NPD, les jugeant discriminatoires. Les membres du parti se sont immédiatement posés en victime, dénonçant à coup de communiqués de presse « des élections non-démocratiques ».

L’affaire est passée en jugement et la mairie a dû ré-afficher les pancartes. Le parti a, pour l’occasion fait imprimer de nouvelles affiches : « Une campagne électorale injuste ? Pas avec nous ». Si la justice a donné raison au parti d’extrême droite, certains habitants continuent à se battre contre ces campagnes d’affichage racistes : « Dans certains quartiers, les résidents retirent les pancartes du NPD accrochées aux lampadaires à coups de cisailles », raconte Sabin Seyb.


:arrow: Etats Unis :

Des néonazis veulent bâtir un village suprémaciste dans le Dakota

BISMARCK, Dakota-du-Nord (Reuters) - Des centaines de personnes ont manifesté aux Etats-Unis dans la localité de Leith, dans le Dakota-du-Nord, pour s'opposer aux tentatives d'un groupe néonazi d'en prendre le contrôle.

Les manifestants, dont de nombreux Amérindiens habitant des réserves voisines, se sont réunis dimanche à Leith, en marge de la visite de Jeff Schoep, le chef du Mouvement national socialiste et de plusieurs partisans de l'organisation.

Selon le Southern Poverty Law Center, un centre de surveillance des groupes extrémistes, le Mouvement national socialiste, fondé en 1974 par d'anciens membres du Parti nazi américain, est la plus grande organisation néonazie du pays.

Depuis plus d'un an, un partisan de la suprématie blanche, Craig Cobb, achète des propriétés à Leith et invite ses sympathisants à y établir une "nouvelle petite Europe", comme l'appellent certains militants, selon le Southern Poverty Law Center. Le Mouvement national socialiste espère ainsi occuper la petite localité de 17 habitants pour y ériger une communauté blanche et prendre le contrôle des instances municipales.

"Il faut bien commencer quelque part," a déclaré à Reuters Jeff Schoep. "Donc, si nous commençons dans des petites localités et que nous nous étendons, nous serons ensuite capables de nous implanter ailleurs", a-t-il dit.

Le maire de Leith, Ryan Schock, a indiqué que les autorités municipales envisageaient de rendre le contrôle de la ville au comté de Grant pour contrer les projets du groupe néonazi.


:arrow: Suisse :

Concerts néonazis annulés à Gossau (ZH), mais pas à Ebnat-Kappel (SG)

Ebnat-Kappel (SG) a accueilli samedi soir des concerts néonazis qui avaient été auparavant annulés par les autorités de Gossau (ZH). Tout s'est déroulé pacifiquement et dans le respect des lois.

Entre 250 et 300 néonazis ont participé samedi soir à un concert de groupes d'extrême droite dans une cabane de montagne près d'Ebnat-Kappel (SG). La manifestation était d'abord prévue à Gossau (ZH), mais elle a été annulée par les autorités communales.

La police a été informée peu avant le début des concerts à Ebnat-Kappel, a indiqué lundi Gian Rezzoli, porte-parole de la police cantonale st-galloise. Des agents se sont rendus sur place pour surveiller. Tout s'est déroulé pacifiquement et dans le respect des lois.

Le porte-parole n'a pas voulu donner d'information sur les participants et leur origine. Ils sont venus en voiture. Une partie d'entre eux a dormi sur place à 1150 mètres d'altitude avant de repartir dimanche matin.

Les concerts auraient dû se dérouler à Gossau. Les organisateurs avaient loué une salle de fête pour un anniversaire. Lorsque les autorités de la commune zurichoise ont appris que des groupes d'extrême droite donneraient des concerts, elles ont refusé la location.

Requérants en hiver

Les organisateurs sont alors tournés vers Ebnat-Kappel. Dans le village, on n'a rien entendu des concerts, a déclaré le président de la commune Christian Spoerlé. Les organisateurs ont prétendu qu'ils louaient la cabane pour un mariage ou un anniversaire.

Ironie de la situation, cette cabane de montagne était occupée l'hiver passé par 50 requérants d'asile. Ils passent l'été près de Mels (SG) et reviendront dès octobre à Ebnat-Kappel.
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Messagede altersocial » 26 Sep 2013, 18:53

Aube Dorée, une mafia fasciste au coeur du pouvoir grec

Après le meutre d'une jeune rappeur par un membre d'Aube dorée, l'omerta se fissure en Grèce. La police, la justice, les politiques et les médias commencent à réagir face à la montée de la violence fasciste. L'emprise mafieuse de ce parti néonazi est mise à jour.

L'assassinat du jeune rappeur Pavlos Fyssas, la semaine dernière, par un membre du parti néonazi Aube Dorée a créé un électrochoc dans la société grecque. Pour la première fois, un large front antifasciste s'est formé. Syndicats, associations antiracistes et antifascistes, partis de gauche, groupes d'extrême gauche ont défilé hier.
"Le fascisme ne mourra pas tout seul"

Même le PASOK, parti socialiste participant au gouvernement avec les conservateurs, était là pour affirmer sa foi en la démocratie. Même s'il n'y a pas eu le raz-de-marée populaire attendu, la mobilisation a été importante dans tout le pays, à Athènes face au Parlement, et dans toutes les villes de province, jusqu'aux plus petites.

Une banderole, illustrée par une basket écrasant le serpent noir du nazisme sortant de l'oeuf, ouvrait tous les cortèges:

Le fascisme, comprends le bien, ne mourra pas tout seul. Il faut tout faire pour l’exterminer".

Autre allusion brechtienne, le cri des étudiants en art, théâtre et danse:

Le fascisme, c’est le capitalisme le plus cru, le plus oppressif, le plus effronté et le plus sournois".

La fin de l'omerta sur la violence raciste

Mais le plus spectaculaire est la brèche ouverte dans l'omerta qui régnait jusqu'à maintenant sur l'action délétère d'Aube dorée. Le gouvernement, la police, la justice et les médias semblent tous s'être réveillés d'un coup de baguette magique.

Est-ce parce que c'est le meurtre d'"un enfant de chez nous"?, s'étonne Petros Constantinou, conseiller municipal d'extrême-gauche d'Athènes.

Où etaient-ils quand nous protestions dans les quartiers pauvres du Pirée et d'ailleurs contre les ratonnades contre les émigrés? C'est nous qu'on accusait alors",

dénonce-t-il.

Un soutien inespéré lui a été apporté par le rapport sur "la violence raciste en Grèce" du médiateur du citoyen, l'équivalent de notre médiateur de la République, publié ces jours-ci. Il corrobore les dires du conseiller: en un an et demi, 281 incidents racistes ont eu lieu, au moins 4 meurtres, plus de 400 blessés, tous en lien direct avec l'Aube dorée.

L'action violente du parti néonazi a explosé avec sa légitimation parlementaire. En juin 2012, il entrait à l’Assemblée nationale avec 7% des voix et 18 députés.

Le rapport parle d'un ''crime invisible'', encouragé par l'''attitude négligente et décevante" d'institutions comme la police, l’armée, la justice, montrées du doigt pour avoir minimisé -si ce n’est aidé- la violence raciste à se multiplier.
Un passé compromettant

Le gouvernement de coalition est en pleine crise politique. Le premier ministre multiplie les professions de foi démocratiques, mais refuse la discussion au Parlement. Pas très à l'aise, sans doute, avec son passé récent: nombre des députés du parti conservateur, la Nouvelle Démocratie, proposaient il y a peu une collaboration avec l'Aube dorée.

Sur ordre du ministre de l'Intérieur, la police grecque multiplie les descentes aux sièges du parti Aube dorée qui se sont multipliés ces derniers mois. Elle a aussi remis à la justice une cinquantaine de plaintes restées dans un tiroir depuis des mois. Une dizaine de responsables policiers et militaires ont par ailleurs été suspendus.

Tout cela est d'une hypocrisie folle"

dénonce Giorgos Delastik, éditorialiste du journal centriste Ethnos.

ll n'est pas sûr que le gouvernement aille jusqu'au bout de ses annonces et lève l'impunité d'Aube dorée, parce qu'il réagit bien trop tard".

Ratonnades, eugénisme, racket, camps paramilitaires

La presse, longtemps silencieuse, va désormais plus loin, témoignages et vidéos à l'appui. Des interviews publiées d'anciens membres d'Aube dorée dévoilent tous les jours un peu plus le comportement mafieux de cette organisation et les connivences à tous les niveaux dont elle bénéficiait:

entraînements dans des camps paramilitaires par des membres des forces armees spéciales
ratonnades de mêche avec les policiers
rackets auprès de commerçants
trafic de cigarettes illégales
pressions contre des artistes avec la faction fondamentaliste de l'Eglise et contre les marins avec la composante ultralibérale des armateurs...

Les exemples ne manquent pas: on citera ce psychiatre, chef de département de l'hôpital psychiatrique de Dafni, prônant ouvertement des thèses eugénistes nazies et distribuait des certificats de bonne santé mentale pour le permis de port d'armes à tous les membres de l'organisation.

Ou encore cette directrice du centre de transfusion sanguine, qui mettait à disposition du parti tous les locaux et l'équipement pour leur distribution de sang aux "Grecs seulement".
Infiltration dans les écoles

On apprend aussi que l'action sociale qu'Aube dorée se vantait de mettre en oeuvre (soutien aux personnes agées, victimes de vol, de braquage ou de cambriolage) était mise en scène avec des parents proches des membres du groupe néonazi.

Plus inquiétant encore, Aube dorée dispose aussi de hackers chargés de pirater les comptes Facebook d'anciens membres ou d'opposants à son action. Surtout, elle s'est infiltrée dans les écoles pour former des collégiens et lycéens à leur cause. De jeunes recrues potentielles baptisées "centaures", ces créatures mythologiques mi-hommes mi-chevaux.

Est-ce la fin de l'immunité pour le parti néonazi?",

s'interrogent les quotidiens ce matin, en publiant de nouveaux aveux sur l'emprise tentaculaire d'Aube dorée dans tous les secteurs de la société grecque.

C'est loin d'être certain. De nombreux observateurs projettent que le gouvernement annoncera bientôt des élections anticipées en se présentant comme "le seul garant de la stabilité du pays", face au danger venant des deux extrêmes, à droite et à gauche.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede Blackwater » 28 Sep 2013, 12:15

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... rrete.html

Grèce : le dirigeant du parti néonazi Aube dorée arrêté
Le mouvement est soupçonné d'être une "organisation criminelle".

La police antiterroriste grecque a arrêté samedi 28 septembre le dirigeant du parti néonazi Aube dorée Nikos Michaloliakos, ainsi qu'au moins un député de ce parti, soupçonné d'être "une organisation criminelle", selon une source policière.

Outre Nikos Michaloliakos, le député et porte-parole du parti Ilias Kassidiairis et deux autres membres du parti ont été arrêtés, selon la même source.

Dix autres membres d'Aube dorée ont également été arrêtés, dans cette vaste opération de police qui a concerné l'ensemble du territoire, a-t-on précisé.

"La démocratie a les moyens de se défendre"

Depuis le meurtre de Pavlos Fyssas, 34 ans, le 18 septembre, les autorités ont lancé une vaste enquête sur ce parti soupçonné de nombreuses violences contre des migrants et des militants de gauche.

"La démocratie a les moyens de se défendre", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Simos Kédikoglou, à la télévision Skaï, quelques minutes après l'arrestation de ces députés.

Surfant sur le chômage et la misère qui se sont aggravés en Grèce en raison de la crise, Aube doréé a réussi à entrer pour la première fois au parlement lors des élections de juin 2012, en raflant 18 des 300 sièges de la chambre.


Le gouvernement et la police essayent de récupérer une légitimité en se faisant passer pour les gentils protecteurs du peuple...
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 30 Sep 2013, 12:01

Contre la terreur de rue de l’extrême droite en Ukraine

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Le 11 Septembre, un autre militant du syndicat étudiant de gauche « Priama Dija » a été attaqué par un groupe paramilitaire fasciste aux visages cachés. Le militant a été frappé jusqu’à l’évanouissement, et le passant qui a été témoin de l’attaque a appelé l’ambulance et la police. Pavlo Myronov est maintenant hospitalisé et souffre d’une commotion cérébrale et de pertes partielles de la mémoire.

C’est la seconde attaque de ce type en un mois. Le 22 août, deux néonazis aux visages cachés ont attaqué un autre militant, Bohdan Biletsky, qui, comme Pavlo Myronov a été hospitalisé et souffrait de commotion cérébrale. Bohdan est sorti de l’hôpital trois jours seulement avant l’attaque de Pavlo.

Ces derniers temps, des attaques de ce type sont devenues plutôt fréquentes. Dans plusieurs cas les agresseurs ont été reconnus comme étant soit des membres du parti d’extrême droite « Svoboda » soit y ont été associés. Au total, plus d’une douzaine d’attaques ont eu lieu en 2012-2013, mais seulement quelques-unes d’entre elles ont reçu l’attention des médias. La police ferme systématiquement les yeux sur ces cas.

En Ukraine, des gens se sont fait frapper jusqu’à perdre conscience parce qu’ils se battaient pour les libertés étudiantes et parce qu’ils étaient fidèles à la gauche libertaire et au programme féministe. Et la police ainsi que les médias ignorent tous ces cas.

La seule façon d’arrêter les nazis maintenant, c’est de mettre la pression sur la police et les médias en attirant l’attention internationale. Donc nous en appelons à votre solidarité !

S’il vous plait, organisez des actions de solidarité devant les ambassades ukrainiennes, invitez les médias locaux et faites passez le mot ! Vous pouvez aussi prendre des photos avec des panneaux « contre la violence d’extrême-droite en Ukraine » en anglais ou dans votre langue maternelle ! Stoppons la terreur nazie en Ukraine par la solidarité!

Le syndicat étudiant indépendant « Priama Dija » (« action directe »).
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 07 Oct 2013, 16:32

La police tchèque arrête 21 néo-nazis hostiles aux Roms

Des heurts ont opposé vendredi à Ostrava (est de la République tchèque) la police à plusieurs centaines de néo-nazis hostiles à la présence d’un foyer abritant des Roms, a annoncé la police qui a procédé à 21 arrestations. Les néo-nazis, qui étaient entre 500 et 700 selon les médias tchèques, ont tenté de s’approcher du foyer mais ils en ont été empêchés par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes contre des protestataires qui lançaient des bouteilles et des pierres. Trois policiers ont été blessés, a déclaré à la télévision publique tchèque le porte-parole de la police locale, Tomas Kuzel. En août, une centaine de personnes avaient été arrêtées au cours de rassemblements hostiles aux Roms dans huit villes tchèques. Le communauté rom en République Tchèque, dont la population s’élève à 10,5 millions d’habitants, compte entre 250.000 et 300.000 personnes.


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Les néo-nazis en action

Radio Prague a écrit:Le scénario est désormais bien connu. Depuis plusieurs mois, quels que soient les endroits où ils se tiennent en République tchèque, les rassemblements anti-Roms dégénèrent en combats de rue. Celui d’Ostrava, samedi, n’a donc pas dérogé à la règle.

En août dernier déjà, la cité industrielle de Moravie-Silésie, troisième plus grande ville du pays, avait vu la haine se répandre dans ses rues. A l’époque, la police avait empêché aux manifestants l’accès à un centre d’hébergement dans lequel réside une importante communauté rom. Les forces de l’ordre avaient alors procédé à une soixantaine d’arrestations. Dix inculpations ont été prononcées depuis, toutes au motif de violences contre agents de la fonction publique et troubles de l’ordre public.

Cette fois, ce sont vingt-et-une personnes, parmi lesquelles des femmes et des mineurs, qui ont été interpellées après un meeting organisé par le Parti ouvrier. Un millier de sympathisants avaient répondu à l’appel, avant que 500 d’entre eux, au cri de ralliement de « La Tchéquie aux Tchèques », ne prennent la direction du centre d’hébergement. C’est là qu’ils se sont heurtés aux policiers qui, après plusieurs dizaines de minutes d’affrontements selon les témoins, sont parvenus à faire refluer les manifestants jusqu’à la place.

Au-delà des faits, ce nouveau rassemblement confirme la tendance de ces derniers mois, et même dernières années, sinon du renforcement du sentiment anti-Roms, au moins de la tolérance de celui-ci par les populations vivant dans des environnements sociaux sensibles.


:arrow: Lire aussi l'historique des actions néonazies anti-Roms :

Manifestations anti-rom dans plusieurs villes tchèques ce samedi

La manifestation d’extrémistes prévue ce samedi à Přerov a été annulée

Manifestations anti-rom : une guerre de rues entre extrémistes et policiers

Près de 1 500 personnes ont participé aux démonstrations anti-rom ce samedi
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 08 Oct 2013, 16:10

Proxénétisme et trafics, l'autre visage de l'extrême droite internationale :

Armes, camps, proxénétisme... les activités criminelles d’Aube dorée

:arrow: vidéo

Pour démanteler le parti néonazi Aube Dorée, la justice grecque mène une enquête visant à prouver que cette formation politique, dénombrant 18 députés élus, s’adonne à des activités criminelles.

Fondé au début des années 1990, le parti d’extrême droite grec, Aube Dorée (Chryssi Avghi), est particulièrement monté en puissance ces dernières années, tirant parti d'un pays ravagé par la crise économique. En juin 2012, Aube dorée - souvent qualifié de néonazi - entrait pour la première fois au Parlement grec, avec 18 députés passant ainsi de 0,9% à 7% des voix en seulement trois ans.

Parallèlement à cette popularité soudaine, des actes de violence perpétrés par les membres du parti, ou leurs partisans, se sont multipliés, principalement contre des migrants et des militants de gauche, … en toute impunité. Jamais Aube Dorée n’a été inquiété par la justice grecque. Il a fallu attendre le meurtre, qui a bouleversé la Grèce, du musicien antifasciste Pavlos Fyssas le 18 septembre, pour déclencher une offensive des autorités. Le parti est désormais officiellement accusé d’abriter des “activités criminelles”. Racket, crimes, trafic de femmes, blanchiment d'argent… Selon l’acte d’accusation publié dans la presse grecque, quelque trente chefs d’inculpation sont imputés aux élus mis en cause. Le point sur les principales activités démontrant le caractère criminel du mouvement :

Meurtres

Selon l’acte d’accusation, les membres du parti sont soupçonnés d’avoir “commis des dizaines d'actions criminelles", parmi lesquelles : deux homicides volontaires, trois tentatives d'homicide, et de nombreuses attaques contre des immigrés. Des ex-militants, qui ont témoigné en "situation de témoins protégés", ont affirmé qu’il y avait “des stylets, des matraques et des couteaux dans des locaux du parti".

Milices d’assaut

Le parti disposerait également de "milices d'assaut" qui s'en prendraient en particulier aux migrants pakistanais. "J'ai participé à plusieurs reprises à des actions, auxquelles participaient cinquante à soixante motos, avec deux personnes sur chacune. Celui qui était à l'arrière tenait un bâton avec le drapeau grec, et frappait tous les Pakistanais qu'il rencontrait", a confié l’un des témoins ayant appartenu au mouvement.

Camps d’entrainement

Toujours selon les témoignages des ex-militants, “les membres bénéficient d'un entraînement de type militaire, surtout dans des régions de l'Attique [partie continentale autour d'Athènes, ndlr]”. Ils suivent également des cours d’histoire, notamment sur la période nazie, dont les atrocités sont passées sous silence.

Détention et trafic d’armes illégales

Dans le cadre des perquisitions dans les locaux du parti, la police a indiqué rechercher d’importantes caches d’armes, après les arrestations, les 28 et 29 septembre, de six des 18 députés d’Aube Dorée, dont son dirigeant et fondateur Nikos Michaloliakos, et d'une quinzaine de ses membres. Un pistolet de calibre 38, des photos de Hitler, un drapeau arborant une croix gammée auraient été retrouvés au domicile du député Christos Pappas, le bras droit de Nikos Michaloliakos, qui s’est rendu à la police le 29 septembre.

Réseau de prostitution

Après les arrestations du 28 et 29 septembre, trois des six députés inculpés d’appartenance “à une organisation criminelle” viennent de bénéficier de la liberté conditionnelle. Les trois autres, Nikos Michaloliakos, Christos Pappas et Yannis Lagos, ont été placés en détention provisoire. Ce dernier est accusé d’être à la tête d’un réseau de prostitution, et d’une véritable mafia de la nuit grecque. Il est également mis en cause dans le meurtre Pavlos Fyssas, dans plusieurs agressions et des affaires de chantage.

L’épouse de Nikos Michaloliakos, Eleni Zaroulia, possèderait, pour sa part, une maison close à Athènes.

Une instruction complexe attend les juges, qui devront rassembler des charges précises à l'encontre des prévenus. Aube Dorée, de son côté, n’entend pas se laisser faire, et a déjà déclaré, par la voix de son porte-parole, que ses membres étaient victimes de “persécution” visant à les discréditer en vue des élections municipales de 2014.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 14 Oct 2013, 10:53

En Russie comme en Grèce les éternels idiots utiles du système :



des centaines de personnes s’en sont pris à un centre commercial et à un entrepôt de légumes où travaillent des immigrés.


Les nazis contre la classe ouvrière, l'éternelle répétition de l'histoire.

:antifa:
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Ukraine : les fascistes dans la rue

Messagede altersocial » 15 Oct 2013, 11:42

La racaille fasciste dans les rues ukrainienne pour rendre hommage à une milice pronazie. Affrontements limités avec les antifascistes.



Ukraine : les nationalistes dans la rue

Les nationalistes ukrainiens ont défilé ce lundi dans les rues de plusieurs grandes villes du pays. Comme chaque année, ils ont célébré en ce 14 octobre, l’anniversaire de la création de l’Armée insurrectionnelle d’Ukraine, encore appelée UPA. Cette guérilla fondée en 1942 a lutté pour l’indépendance totale du pays. Elle est aussi sujette à controverse accusée notamment d’antisémitisme. Outre quelques échauffourées, la journée a été relativement calme, d’ordinaire des affrontements éclatent avec les sympathisants du parti communiste qui organisent des contre-manifestations.
Principale force nationaliste du pays, le parti Svoboda était bien représentée. Il y a près d’un an, cette formation a raflé près de 10% des voix aux législatives, entrant pour la première fois au Parlement.


:antifa:
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 16 Oct 2013, 11:13

Recrudescence des mouvements d'extrême droite espagnols

Sur les images, des drapeaux indépendantistes catalans brûlent. En surimpression, des menaces : "Le séparatisme est un crime que nous ne pardonnerons pas", ou encore : "L'unité de l'Espagne ne se vote pas ni ne se négocie". Vendredi, près de 90 000 personnes avaient vu ce clip, posté sur Internet par une plate-forme de partis d'extrême droite, "L'Espagne en marche", créée en juillet dans l'espoir de présenter une candidature commune aux prochaines élections européennes. Le 12 octobre, jour de "la fête de l'hispanité", elle invitait tous les "patriotes" à manifester à Barcelone et avait affrété des bus depuis Madrid pour l'occasion.

A l'origine de cette vidéo, on retrouve les mêmes partis franquistes – la Phalange, Démocratie nationale, Alliance nationale et le Nœud patriote national – qui avaient pris d'assaut, le 11 septembre, le centre culturel Blanquerna, siège de la délégation du gouvernement catalan à Madrid. Ce jour-là, alors qu'une chaîne humaine en faveur de l'indépendance se déployait en Catalogne, dans la capitale espagnole, une vingtaine de personnes entraient dans Blanquerna, bousculaient des gens, envoyaient du gaz lacrymogène.

PLUSIEURS INCIDENTS RÉCENTS

Décomplexés, les franquistes ? Ou plus nombreux ? Difficile de le savoir. Selon le dernier sondage du Centre de recherches sociologiques, 2,1 % des Espagnols se situent à l'extrême droite. Les partis qui les représentent restent marginaux, avec seulement quelques conseillers municipaux, en Catalogne et à Valence principalement, et un score d'à peine 0,3 % aux élections générales de 2011.

Des incidents récents semblent indiquer une recrudescence de l'extrême droite. En juillet, des membres des Jeunesses du Parti populaire (PP, conservateur, au pouvoir) se sont photographiés, bras tendu, aux côtés de symboles franquistes et nazis. En août, le maire (PP) d'une commune de Galice affirmait que les victimes du franquisme "le méritaient". Fin septembre, la mairie de Quijorna, une commune de la banlieue madrilène, elle aussi gouvernée par le PP, autorisait un vide-greniers dans un collège public dans lequel étaient vendus des symboles nazis, fascistes et franquistes...

"IL Y A UN ESPACE POUR LA DROITE ANTI-AUSTÉRITÉ"

Le PP fait preuve d'une certaine tolérance envers ces dérives. Le 10 octobre, au Parlement, il a rejeté, en solitaire, une motion, fruit d'un consensus entre les partis socialiste, communiste, nationalistes basque, catalan et centriste, qui voulait faire de l'apologie du franquisme un délit. "Toutes les conditions sont réunies pour que surgisse un fort mouvement d'extrême droite : le chômage est très élevé (26 % des actifs), la politique et les institutions sont discréditées par les scandales de corruption, l'immigration est importante", pointe l'historien Xavier Casals, auteur du livre Le Peuple contre le Parlement. Nouveaux populismes en Espagne. Pourtant, il n'éclôt pas.

Parce qu'une partie de ses sympathisants se retrouvent dans le PP et que les partis d'extrême droite sont fracturés territorialement. Mais l'augmentation des voix discordantes au sein du PP, qualifiant de molle la politique de Mariano Rajoy, pourrait donner lieu à des scissions en son sein. "Il y a un espace pour la droite anti-austérité représentée par l'ex-chef du gouvernement José Maria Aznar", souligne M. Casals. Le vice-président du Parlement européen, le conservateur Alejo Vidal-Quadras, souhaite ainsi créer une force politique qui défendrait des baisses d'impôts, l'abolition de l'avortement ou une intervention de l'armée contre l'irrédentisme catalan.

"Il est trop tôt pour s'alarmer, mais qui sait ce qui peut se passer d'ici les prochaines élections, dans deux ans ? s'interroge M. Casals. Tout dépend de l'évolution de l'affaire Barcenas , de la crise et du séparatisme catalan."


Les fachos en marge de la manif ultradroite du 14 octobre, sous haute protection policière :

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Néo-nazis espagnols

Messagede altersocial » 25 Oct 2013, 22:39

Espagne: contre la crise, l’extrême droite tente de prendre pied

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Sans complexes, derrière son regard bleu profond, Pedro Pablo Peña, le président du petit parti Alianza Nacional, n’hésite pas à se revendiquer fasciste, néonazi, représentant d’une extrême droite marginale en Espagne mais qui espère se nourrir de la crise et des tensions indépendantistes.

Sous l’oeil attentif des jeunes sympathisants réunis dans le petit local, à Madrid, du parti qu’il a fondé en 2006, cet avocat ennumère les grandes lignes de son idéologie: «Nation, race et socialisme».

A ce jour, la mouvance néonazie, héritière du franquisme, reste très minoritaire en Espagne, avec à peine 0,3% des voix aux législatives de 2011 et seulement quelques dizaines d’élus municipaux dans les régions de Valence, de Madrid et en Catalogne.

Surfant sur la crise économique et institutionnelle, Alianza Nacional et d’autres groupuscules espèrent pourtant se faire entendre, même si, à la différence de la France ou de la Grèce, le terreau semble moins fertile dans ce pays où le souvenir de la dictature franquiste, qui a pris fin en 1975, reste sensible et où l’immigration crée peu de polémiques.

De fait, en Espagne, c’est le Parti populaire, l’une des deux grandes formations parlementaires, au pouvoir depuis 2011, qui recueille traditionnellement les votes des secteurs les plus conservateurs.

Le PP, successeur d’Alianza Popular, fondé en 1976 par l’ex-ministre franquiste Manuel Fraga, «est parvenu à intégrer des secteurs de la société qui auraient pu rejoindre ces mouvements (d’extrême droite), mais se retrouvent dans une partie de son discours», remarque Fernando Vallespin, professeur de Sciences politiques à l’Université autonome de Madrid.

Récemment, plusieurs épisodes isolés ont d’ailleurs rappelé que la droite traditionnelle espagnole n’a jamais totalement rompu avec le franquisme.

Le 10 octobre, la majorité de droite à la Chambre des députés a rejeté une motion de l’opposition qui demandait l’interdiction des symboles totalitaires «incitant à la violence et à la haine», alléguant que le nouveau Code pénal, actuellement en débat, punit de tels discours.

Quelques jours plus tôt, à Quijorna, une localité proche de Madrid dirigée par le PP, une vente d’objets franquistes organisée dans un collège public a créé le scandale. Tout comme, durant l’été, la publication de photos de dirigeants du mouvement de jeunesse du PP portant des symboles franquistes.

«Il n’y a pas de fumée sans feu», avait lancé Gaspar Llamazares, député du parti écolo-communiste Izquierda Unida, à l’origine d’une demande d’interdiction d’Alianza Nacional devant la justice, après une attaque contre un centre culturel catalan à Madrid, le 11 septembre, jour de la Catalogne.

La polémique ne semble pas avoir porté préjudice au petit parti, qui affirme recevoir aujourd’hui une vingtaine d’appels chaque jour de personnes souhaitant rejoindre ses rangs, contre une dizaine auparavant.

Le 12 octobre, jour de la fête nationale espagnole, Alianza Nacional a participé à une manifestation à Barcelone contre les aspirations à l’indépendance de la Catalogne, qui a rassemblé environ 400 personnes agitant le drapeau de l’Espagne franquiste.

«Je ne vois pas en Espagne de mouvements ou de partis à l’image de ceux que nous voyons ailleurs en Europe, qui aient la capacité de déstabiliser le système politique», souligne Fernando Vallespin. Pour lui, cependant, c’est sur le thème de l’unité nationale, plus que sur l’immigration, que l’extrême droite peut espérer se faire entendre.

«Ce à quoi nous aspirons, c’est récupérer une partie du peuple espagnol qui croit encore dans les valeurs du peuple espagnol: l’honnêteté, la discipline, le patriotisme, la religion, la virilité», remarque Pablo Peña.

Pour séduire cet électorat, Alianza Nacional mise sur l’action sociale. «La crise peut nous aider», assure l’avocat, qui a chargé deux jeunes militantes, Adriana Truchado, 22 ans, et sa cousine de 17 ans, Andrea Martinez, de mettre en place ce programme.

De la nourriture, des vêtements, des fournitures scolaires, même un berceau s’entassent dans l’appartement d’Adriana, dans un quartier ouvrier du nord de Madrid. Les bénéficiaires seront des familles de chômeurs, à la condition expresse qu’il s’agisse d’Espagnols.

«Si dans un pays nous aidons les étrangers, mais pas les gens d’ici, c’est alors qu’apparaissent les problèmes», affirme Andrea Martinez.
AFP
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Les néonazis grecs de retour

Messagede altersocial » 27 Oct 2013, 17:18



Non loin de là se trouvaient des centaines de manifestants d’extrême-gauche antifascistes. Ils n’ont pas pu atteindre l’autre rassemblement car la police anti-émeutes avait garé des véhicules en travers des avenues pour faire barrage.


:roll:
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Emeutes néo-nazies en Pologne

Messagede altersocial » 12 Nov 2013, 12:30

L’extrême-droite polonaise célèbre l’indépendance à sa façon

En Pologne, l’extrême-droite a gâché la fête nationale célébrée ce lundi. Des dizaines de milliers de personnes ont traversé le centre de Varsovie à l’occasion de la fête de l’indépendance. La manifestation s’est déroulée après la cérémonie officielle.

Elle a été marquée par des incidents provoqués par des groupes de jeunes encagoulés, dont certains arboraient des symboles de clubs de football.

La mairie a donc décidé de la dissoudre. Certains manifestants ont alors attaqué les forces de l’ordre en leur jettant des pétards, des pierres et des bouteilles.

Cinq policiers ont été hospitalisés, et une quinzaine de personnes arrêtées. Le rassemblement a dégénéré quant des jeunes ont quitté le cortège pour s’attaquer à un immeuble occupé par des squatteurs d’extrême-gauche.

Une guérite située devant l’ambassade de Russie a été incendiée, symbole de la haine des nationalistes envers Moscou.


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Suède : Antifas vs Police+Nazis

Messagede altersocial » 24 Déc 2013, 14:26

En Suède ce mois ci les néonazis ont attaqué une marche antiraciste à Kärrtorp, blessant 2 manifestants à coup de couteaux, les antifas présent ont chassé les fafs comme des petits lapins et les ont traqué jusque dans la forêt. L'intérêt de l'information réside dans le zèle avec lequel les flics ont défendu les lapins en question.

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